LE MINISTRE EGGLETON SE RÉJOUIT DE LA DÉCISION DU JAPON À L'ÉGARD DE LA CLASSIFICATION DU BOIS D'OEUVRE
Le 3 juillet 1996 Nº 123
LE MINISTRE EGGLETON SE RÉJOUIT DE LA DÉCISION
DU JAPON À L'ÉGARD DE LA CLASSIFICATION
DU BOIS D'OEUVRE
Le ministre du Commerce international, l'honorable Art Eggleton, s'est réjoui
aujourd'hui de la décision du ministère japonais de la Construction d'accepter le
bois de charpente canadien classé par cinq autorités canadiennes de
classification.
« Voilà qui marque des points importants pour le Canada sur le marché japonais de
la construction, a indiqué M. Eggleton. La décision du gouvernement japonais
illustre les résultats qu'il est possible d'obtenir lorsque le secteur privé et le
gouvernement canadiens travaillent la main dans la main pour étendre les marchés
d'exportation. »
Le ministère japonais de la Construction permet désormais d'utiliser le bois
d'oeuvre canadien dans l'industrie de la construction domiciliaire en deux sur
quatre sans qu'il soit nécessaire de le classer à nouveau selon les normes
japonaises. Sera touché le bois jugé conforme aux normes de la Commission
nationale de classification des sciages (CNCS) par la Canadian Mill Services
Association, l'Alberta Forest Products Association, la Cariboo Lumber
Manufacturers Association, l'Interior Lumber Manufacturers Association et la
Northern Forest Products Association.
Cette mesure fait suite aux efforts concertés du Council of Forest Industries
(COFI) du Canada, qui représente les cinq organisations canadiennes, et de
l'ambassade du Canada à Tokyo pour faire accepter les normes canadiennes de
classification par le ministère de la Construction.
Jusqu'à présent, le bois utilisé dans la construction des maisons en deux sur
quatre au Japon devait satisfaire à la norme agricole japonaise (NAJ). Les usines
canadiennes de bois d'oeuvre et de contreplaqué affiliées au COFI s'étaient
empressées de demander à être accréditées d'après la NAJ de sorte que plus de 50
d'entre elles avaient déjà obtenu cette accréditation. Les consommateurs japonais
de bois canadien de grande qualité pourront donc désormais choisir entre du bois
répondant à la norme canadienne de la CNCS ou à la norme agricole japonaise pour
toute construction en deux sur quatre.
Le Japon a construit environ 75 000 maisons en deux sur quatre en 1995 et le
chiffre devrait passer à 90 000 en 1996. Environ 80 p. 100 du bois utilisé
provient du Canada et presque exclusivement des cinq organisations canadiennes
visées par la décision du ministère de la Construction. Les exportations de bois
d'oeuvre rapportent chaque année plus de 600 millions de dollars au Canada selon
les estimations.
La décision du ministère de la Construction s'inscrit dans les efforts déployés
par le gouvernement japonais pour ouvrir l'industrie japonaise du bâtiment aux
produits étrangers de qualité et ainsi réduire les coûts de construction
domiciliaire.
Elle est l'aboutissement de deux années de discussions entre le Canada et le Japon
sur la reconnaissance mutuelle des normes régissant les produits de construction.
Le secteur de la construction domiciliaire est l'un des sept grands secteurs
ciblés par le Canada dans son Plan d'action pour le Japon. Les exportations
canadiennes de maisons préfabriquées et de matériaux de construction finis ont
augmenté de plus de 130 p. 100 en 1995 et dépassé les 131 millions de dollars. Le
Canada s'est hissé au premier rang des fournisseurs de maisons préfabriquées au
Japon. L'acceptation des normes de classification canadiennes donnera un coup de
pouce supplémentaire aux exportations canadiennes de maisons préfabriquées sur le
marché japonais en plein essor.
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