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<html> <head> <meta name="generator" content="Corel WordPerfect 10"> <meta http-equiv="content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <style> p { margin-top: 0px; margin-bottom: 1px } body { font-family: "Arial", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; font-style: normal } </style> </head> <body> <p><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">Le 27 avril 2006 (<i>19 h 25 HAE</i>)</span></span></p> <p><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">N<sup>o</sup> 45</span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">LES MINISTRES DU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE ET L’AMBASSADEUR DU CANADA AUPRÈS DES ÉTATS-UNIS SE RÉJOUISSENT DE L’ACCORD TANT ATTENDU QUI MET FIN AU DIFFÉREND SUR LE BOIS D’ŒUVRE ENTRE LE CANADA ET LES ÉTATS-UNIS</span></span></p> <br> <p>Le ministre du Commerce international, M. David L. Emerson, le ministre de l’Industrie, M. Maxime Bernier, et l’ambassadeur du Canada auprès des États-Unis, M. Michael Wilson, ont fait la déclaration suivante concernant l’Accord entre le Canada et les États-Unis qui met fin au différend sur le bois d’œuvre :</p> <br> <p>« Je suis heureux de confirmer que nous sommes arrivés à une entente avec les États-Unis, mettant ainsi fin au différend de longue date sur le bois d’œuvre résineux. Cet accord établit les dispositions d’un règlement équitable et durable, et est conforme aux objectifs et aux intérêts du Canada, a déclaré le ministre Emerson.<span style="background-color: #ffff00"></span></p> <br> <p>« L'accord en question prévoit non seulement la révocation des ordonnances d'imposition de droits, mais aussi le remboursement aux producteurs canadiens de bois d'œuvre d’au moins 80 p. 100 des dépôts perçus depuis 2002, a-t-il ajouté.</p> <br> <p>« Au cours des sept à neuf prochaines années, lorsque les prix du bois d'œuvre seront supérieurs à 355 $ US par mille pieds-planche, aucune mesure frontalière ne sera imposée. Si l’accord était en vigueur aujourd’hui, le bois d’œuvre canadien pourrait entrer aux États-Unis sans restrictions, a déclaré le ministre Bernier. En revanche, lorsque les prix seront plus bas, les provinces pourront choisir la mesure à l'exportation qui conviendra le mieux à leur industrie. En outre, tous les frais d'exportation perçus demeureront au Canada. </p> <br> <p>« Cet accord prévoit également la tenue de discussions qui pourraient permettre aux provinces d'être exonérées d'une mesure à l'exportation si elles procèdent à une réforme de leurs politiques internes. De plus, certaines régions et certains produits seront totalement exemptés de toute mesure frontalière, a ajouté le ministre Emerson.</p> <br> <p>« Ces pourparlers n'ont pas été faciles, mais ils ont été menés de bonne foi. L’entente ouvrira la voie à des relations commerciales bilatérales plus étroites, dont dépendent tant de Canadiens pour leur emploi et leur bien-être, a déclaré l’ambassadeur Wilson. Cet accord donne aussi un ton positif à la collaboration entre nos deux pays en vue de rendre l'Amérique du Nord plus compétitive à l'échelle internationale. »</p> <br> <p style="text-align: center">- 30 -</p> <br> <p>Un document d’information figure en annexe.</p> <br> <p>Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :</p> <br> <p>Jennifer Chiu<br> Attachée de presse<br> Cabinet du ministre du Commerce international<span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><br> (613) 992-7332</span></p> <br> <p>Isabelle Fontaine</p> <p>Cabinet du ministre de l’Industrie</p> <p>(613) 797-0761</p> <br> <p>Le Services des relations avec les médias</p> <p>Ambassade du Canada à Washington</p> <p>(202) 528-2276</p> <br> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 13pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">Document d’information</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 13pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">DIFFÉREND SUR LE BOIS D’ŒUVRE</span> <span style="font-weight: bold">RÉSINEUX</span></span></span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Le bois d’œuvre est l’un des principaux secteurs d’exportation du Canada. En 2005, les ventes de bois d’œuvre aux États-Unis, qui atteignaient au-delà de 21 milliards de pieds-planche, </span>se sont chiffrées à plus de 8,5 milliards de dollars canadiens, soit un peu plus de 2 % des exportations totales canadiennes vers les États-Unis. Une proportion de 57 % de ces exportations provenait de la Colombie-Britannique; venaient ensuite le Québec (16 %), l’Ontario (9 %), les Maritimes (8 %), l’Alberta (7 %), la Saskatchewan (1 %) et le Manitoba (1 %).</p> <br> <p>Depuis 1982, un groupe de producteurs de bois américains, la Coalition américaine pour des exportations équitables de bois (Coalition for Fair Lumber Imports), a demandé à quatre reprises au gouvernement des États-Unis d’imposer des droits sur les importations canadiennes de bois d’œuvre, alléguant que les pratiques de gestion forestière du Canada constituaient une subvention à l’industrie. Dans la première enquête sur le bois d’œuvre (1982), le département du Commerce des États-Unis (DOC) a rejeté ces allégations. La deuxième enquête (1986) a conduit à l’imposition de droits compensateurs de 15 %, qui ont par la suite été remplacés par une taxe à l’exportation de 15 % après la conclusion d’un protocole d’entente entre le Canada et les États-Unis (1986-1991). À la suite de la troisième enquête (1991), le DOC a imposé des droits compensateurs de 6,51 %, qui ont ensuite été révoqués après une victoire du Canada devant les instances judiciaires. Après le remboursement des dépôts dans le cadre de la troisième enquête, les parties canadienne et américaine ont convenu en septembre 1996 d’un Accord sur le bois d’œuvre fondé sur des contingents.</p> <br> <p>Lorsque l’accord est arrivé à échéance en mars 2001, la Coalition a une fois de plus fait une requête en vue de l’imposition de droits sur les importations de bois d’œuvre canadien, donnant ainsi le coup d’envoi à la quatrième enquête. La Coalition prétendait que les gouvernements canadiens (fédéral et provinciaux, à l’exception de ceux des provinces atlantiques) subventionnaient illégalement la production de bois d’œuvre et que celui-ci faisait l’objet de dumping sur le marché américain (c’est-à-dire qu’il était vendu aux États-Unis à un prix inférieur au coût de production ou à celui pratiqué sur le marché canadien). En mai 2002, le DOC a imposé un taux conjugué des droits de 27,22 % sur les importations de bois d’œuvre canadien. À la suite du processus annuel de révisions administratives du DOC, ce taux conjugué a été ramené en décembre 2004 à 20,15 %, puis en décembre 2005 à 10,8 %. Jusqu’à présent, les entreprises canadiennes ont versé environ 5,3 milliards de dollars canadiens en dépôts de droits.</p> <br> <p>Dès que les autorités américaines ont terminé leurs enquêtes en 2002, le Canada a intenté des recours commerciaux aux termes de l’ALENA et dans le cadre de l’OMC contre les déterminations finales des États-Unis en matière de subvention, de dumping et de menace de préjudice. Le Canada a également entrepris des contestations judiciaires devant le Tribunal de commerce international des États-Unis (Court of International Trade). Depuis, il y a eu depuis plusieurs actions en justice traitant de préjudice, de subvention et de dumping. Plusieurs autres recours ont depuis été intentés à ces sujets. Les États-Unis ont demandé qu’un Comité de contestation extraordinaire (CCE) soit mis sur pied dans l’affaire des subventions à l’ALENA, mais ils ont indiqué qu’ils ne poursuivront pas énergiquement cette procédure pendant les négociations suivant l’entente de principe du 27 avril sur le bois d’œuvre. Le CCE sera démantelé à l’entrée en vigueur de l’entente. Le Canada poursuivra les procédures qu’il a entreprises et se réserve le droit d’offrir de l’aide à l’industrie du bois d’œuvre en attendant la mise en application intégrale de l’entente.</p> <br> <p>Tout au long de cette période, le Canada a tenté à plusieurs reprises d’arriver à un règlement négocié du différend, étudiant diverses solutions possibles, y compris la réforme des politiques provinciales et des systèmes de taxe à l’exportation. La dernière rencontre officielle des négociateurs a eu lieu en juillet 2005.</p> <br> <p>À l’occasion du Sommet des dirigeants de l’ALENA tenu à Cancún les 30 et 31 mars 2006, le premier ministre Harper et le président Bush ont signifié qu’ils étaient déterminés à régler le différend et ont enjoint leurs représentants d’examiner les options pouvant permettre d’arriver à une entente.</p> <br> <p>Veuillez consulter le site Internet du bois d’œuvre résineux suivant <a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070220193501/http://www.dfait-maeci.gc.ca/eicb/softwood"><span style="color: #0000ff"><span style="text-decoration: underline">http://www.dfait-maeci.gc.ca/eicb/softwood</span></span></a><span style="color: #000000"> pour une chronologie et plus de détails sur le litige actuel.</span></p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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