LE MINISTRE AXWORTHY SE RÉJOUIT D'UNE PLUS GRANDE TRANSPARENCE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
Le 21 janvier 2000 (15 h 30 HNE) Nº 7
LE MINISTRE AXWORTHY SE RÉJOUIT D'UNE PLUS GRANDE TRANSPARENCE AU
CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU
Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, s'est dit ravi aujourd'hui que le président du
Conseil de sécurité des Nations Unies ait adopté une note présentant des mesures précises destinées à
rendre plus transparentes et accessibles les méthodes de travail du Conseil.
Le Canada a mené les efforts pour que le Conseil s'engage à utiliser une variété d'options pour ses
réunions, la plupart autorisant l'accès des autres États membres de l'ONU, ainsi que des médias et du
grand public. La note fait notamment état de l'engagement d'utiliser diverses options pour les réunions afin
de s'assurer que tous les États membres de l'ONU puissent dorénavant accéder plus facilement, et
participer, aux délibérations du Conseil. En outre, il y est mentionné que le Conseil tiendra plus
fréquemment des réunions publiques, et communiquera les informations en temps opportun à tous les
États membres. Cette nouvelle politique présente un contraste frappant avec la pratique antérieure du
Conseil de tenir la vaste majorité de ses réunions à huis clos.
« Lorsque nous sommes entrés au Conseil de sécurité, un des nos premiers objectifs a été de faire en
sorte que ses méthodes de travail reflètent mieux les principes de la responsabilité, de l'accessibilité et de
la démocratie -- principes qui sont le fondement même des Nations Unies, a déclaré M. Axworthy. Nos
efforts ont été récompensés par l'adoption de cette note par le président. Il est maintenant clair que le
Conseil de sécurité ne peut plus fonctionner derrière des portes closes, dans une atmosphère secrète. »
« Depuis les rapports du Secrétaire général Kofi Annan sur les tragédies du Rwanda et de Srebrenica, il
est devenu évident que le Conseil de sécurité doit être davantage responsable devant l'ensemble des
membres de l'ONU, a ajouté le ministre. La transparence n'est pas un obstacle à l'efficacité du processus
décisionnel. »
Le Canada a toujours prôné une plus grande interaction entre le Conseil, les pays qui n'en sont pas
membres, les organisations non gouvernementales et les autres intervenants susceptibles de contribuer à
ses délibérations. Par exemple, lors de la réunion de février 1999 sur la protection des civils touchés par
les conflits armés, le président de la Croix-Rouge internationale s'est adressé pour la première fois au
Conseil, à l'invitation du Canada. Le directeur exécutif de l'UNICEF et le représentant spécial du
Secrétaire général pour la protection des enfants en période de conflit armé ont aussi pris la parole à cette
occasion. L'initiative canadienne a incité d'autres membres du Conseil à en faire autant.
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