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Accueil Déclarations la paix et la sécurité

Déclarations sur sur la paix et la sécurité

04/12/2006

Déclaration du CANZ de l'Ambassadeur McNee sur la place des diamants dans le financement des conflit

Déclaration de l'Ambassadeur John McNee
Représant permanent du Canada auprès des Nations Unies
au nom du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle‑Zélande
lors de la 61e Assemblée générale
sur la place des diamants dans le financement des conflits

New York, 4 décembre 2006

Merci Madame la Présidente. C’est pour moi un honneur aujourd’hui de m’adresser à l’Assemblée générale au nom du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle‑Zélande. 

Permettez‑moi de commencer en félicitant le Botswana pour son mandat réussi à la présidence du Processus de Kimberley en 2006. Le rapport et la résolution que nous adoptons aujourd’hui témoignent du leadership ferme assumé par le Botswana, face à divers problèmes graves et complexes auxquels ont été confrontés les participants au Processus de Kimberley au cours de l’année écoulée. 

Laissez‑moi également saisir cette occasion pour souhaiter la bienvenue à la Commission européenne en tant que prochain président du Processus de Kimberley pour 2007, ainsi qu’à l’Inde en tant que vice‑président. Nous sommes impatients de travailler avec vos délégations, alors que nous poursuivons la mise en œuvre et le renforcement du régime de certification prévu par le Processus de Kimberley. 

Madame la Présidente,

Le groupe CANZ continue à appuyer sans réserve le Processus de Kimberley, qui fait progresser la sécurité humaine et la prévention des conflits en empêchant les diamants de la guerre d’être écoulés sur le marché. Reconnaissant ces objectifs, la Nouvelle‑Zélande s’est récemment jointe au Canada et à l’Australie, en tant que membre participant au Processus de Kimberley. 

Le régime de certification fonctionne, et il a déjà eu une incidence majeure sur le marché mondial du diamant, grâce en grande partie à sa vaste portée. Le régime non seulement prive les criminels et les groupes armés non gouvernementaux d’un accès facile à des capitaux, mais il a également amélioré la capacité de générer des recettes des gouvernements auparavant victimes des conflits suscités par les diamants, notamment l’Angola, le Sierra Leone et la République démocratique du Congo (RDC). Les répercussions de ce changement quant à la répartition des ressources sur les initiatives de prévention et de règlement des conflits déployés par la communauté internationale ont été importantes.

Madame la Présidente,

Nous sommes heureux de constater l’esprit constructif avec lequel les partenaires des pouvoirs publics, de l’industrie et de la société civile du Processus de Kimberley continuent à mettre en œuvre et à faire appliquer efficacement les grands engagements que ce processus comporte. Le groupe CANZ est particulièrement satisfait de la mobilisation des pays participants au Processus, en réponse aux allégations du Groupe d’experts des Nations Unies sur la Côte d’Ivoire, selon lesquelles les diamants de la guerre ivoiriens ont transité par des pays tiers, dont des participants au Processus de Kimberley. Pour traiter la situation d’un pays membre du Processus de Kimberley, un envoyé spécial du président de celui‑ci a rendu visite à des hauts fonctionnaires au Ghana entre le 30 octobre et le 1er novembre. Lors de l’assemblée plénière du Processus de Kimberley de novembre, il a endossé un plan d’action visant à corriger les lacunes du système de contrôles internes du Ghana mises en évidence. Nous prenons note avec satisfaction que de nombreuses offres d’aide technique pour la mise en œuvre de ces mesures ont été faites par des participants et des observateurs du Processus de Kimberley. Nous sommes ravis de voir comment le Processus de Kimberley a aidé à résoudre ce problème. Le Processus de Kimberley. continuera à travailler avec le Ghana à la mise en œuvre rapide de son plan d’action.

Le groupe CANZ se félicite également que les responsables du Processus aient adopté le rapport d’examen triennal, qui donne un aperçu des progrès réalisés par celui‑ci depuis sa mise en œuvre en 2003. Le rapport comporte une « feuille de route » en vue d’améliorer le Processus, énonçant un certain nombre de mesures concrètes qui pourraient être prises à cette fin. Nous encourageons tous les États membres et les institutions et organismes des Nations Unies pertinents à collaborer au Processus de Kimberley pour assurer la mise en œuvre de ces mesures. 

Le groupe CANZ salue la promotion du groupe sur la production alluviale – anciennement un sous‑groupe placé sous l’égide du groupe de travail sur la surveillance – au statut de groupe de travail à part entière. En tant que sous‑groupe, il a déjà fait la preuve de son utilité. Le CANZ est convaincu que l’Angola, qui en assumera la présidence en 2007, fera preuve du leadership nécessaire pour que le Processus de Kimberley soit mieux en mesure de relever les défis auxquels sont confrontés les producteurs de artisanales‑alluvionnaires.      

Madame la Présidente,

Le Processus de Kimberley contribue de manière notable à la rupture du lien entre les ressources naturelles et les conflits armés, et il témoigne concrètement de ce qui peut être accompli grâce à un partenariat honnête entre les gouvernements, les Nations Unies, le secteur privé et la société civile. Il est – et il demeurera – un outil essentiel à nos initiatives constantes pour prévenir les conflits, et nous attendons avec impatience sa mise en œuvre rigoureuse au cours des mois à venir.

Je vous remercie. 


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Dernière mise à jour :
2006-10-10
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