M. PETTIGREW - ALLOCUTION À L'OCCASION DU DÉJEUNER CAFÉ EXPORT DE WATERLOO - WATERLOO (ONTARIO)
SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,
À L'OCCASION DU DÉJEUNER CAFÉ EXPORT DE WATERLOO
WATERLOO (Ontario)
Le 5 mars 2003
Introduction
J'aimerais tout d'abord remercier la Chambre de commerce du Grand Kitchener-Waterloo et ses partenaires d'avoir organisé
les activités d'aujourd'hui, ainsi que ce déjeuner. J'aimerais également saisir cette occasion pour dire quelques mots sur le
milieu international des affaires, tant sur le plan du commerce que de l'investissement.
Il y a trois ans, j'ai promis d'utiliser les périodes où la Chambre des communes ne siégerait pas pour parcourir les diverses
régions du pays afin de faire valoir les avantages du commerce international et de parler de ma mission de ministre. Depuis
lors, j'ai parcouru le pays d'un océan à l'autre, afin d'inciter les entreprises à exporter et de leur expliquer les avantages du
commerce, non seulement pour les gens d'affaires, mais pour tous les Canadiens.
Ainsi donc, quelle est ma mission? En tant que ministre du Commerce international, je vois ma mission porter sur le
développement international des affaires. Évidemment, vous, les gens d'affaires canadiens, comprenez et partagez cette
mission et êtes déjà à pied d'œuvre pour vendre dans toutes les régions du monde les produits et services du Canada.
Certains d'entre vous peuvent être à la recherche d'investissements étrangers, notamment de capital de risque et, pour la
plupart, vous remportez des succès considérables.
L'importance du commerce pour le Canada
Désormais, les exportations représentent plus de 43 p. 100 de notre produit intérieur brut [PIB], alors qu'en 1990, elles
représentaient à peine 25 p. 100 de celui-ci. Cela signifie que, en tant que pourcentage du PIB, nous exportons environ
quatre fois plus que les États-Unis et trois fois plus que le Japon. En fait, nous sommes de loin le pays du G7 le plus axé sur
l'exportation.
Traditionnellement, le Canada était surtout exportateur de matières premières, c'est-à-dire de ressources naturelles.
Maintenant, par contre, plus des deux tiers de nos exportations de marchandises se situent dans des catégories autres que les
ressources, notamment la machinerie, l'équipement et d'autres produits à forte valeur ajoutée. Qui plus est, l'innovation est
vraiment dans les priorités d'exportation canadiennes. Nous exportons de plus en plus de technologies et de services, et
nous attirons des investissements étrangers à fortes retombées au niveau de l'emploi et de la technologie.
Le Canada excelle dans la prestation de services évolués, par exemple les télécommunications, l'ingénierie et les finances,
tout ce dont a besoin l'entreprise moderne. Les entreprises canadiennes sont maintenant des leaders mondiaux dans les
secteurs des télécommunications, de l'aérospatiale, des logiciels, de la biotechnologie, de l'écotechnologie et de nombreux
autres secteurs de la nouvelle économie.
En Ontario, les exportations représentent 51 p. 100 du PIB et fournissent de l'emploi à 1,6 million d'Ontariens. La moitié de
ces exportations provient du commerce des produits automobiles, mais les 554 entreprises de technologie établies dans le
triangle de technologie du Canada y prennent part de plus en plus.
Je suis impressionné par le nombre de succès d'exportation que l'on observe ici.
D'abord et avant tout, tous les députés sont désormais accrédités « accrocs » du communicateur Blackberry. Merci à
Research in Motion!
Mais il y a plus. Prenons, par exemple, Northern Digital, [NDI] leader de l'industrie dans le cinéma 3D et les mesures de
positionnement. NDI compte plus de 4 000 de ses systèmes installés dans quelque 25 pays partout dans le monde, dans des
applications allant de la chirurgie du cerveau à imagerie de guidage jusqu'aux essais en soufflerie, de la biomécanique et la
recherche sur les mouvements humains au contrôle de la qualité dans la fabrication automobile. Puisque 93 p. 100 de sa
production est destinée aux marchés internationaux, l'entreprise à des bureaux en Allemagne et à Hong Kong. L'an dernier,
NDI a été finaliste au prestigieux Prix d'excellence à l'exportation canadienne 2001, et a aussi remporté un prix Global
Traders et un prix Outstanding Business Achievement de la Chambre de commerce de l'Ontario.
La société S & L Fabricating de Cambridge construit des systèmes insonorisants pour turbine à gaz pour la génération
d'électricité et le transport du gaz et les vend à des clients en Allemagne et en Italie. L'entreprise a établi de nouveaux
contacts importants et s'est fait connaître en Russie et en Allemagne, l'an dernier, au cours de la mission commerciale
d'Équipe Canada. En raison de cette expérience encourageante, S & L se joint encore ce mois-ci à Équipe Canada en Italie,
au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Depuis que la société Open Text Corporation a créé l'un des premiers moteurs de recherche pour le Web en 1991, elle a
continué à tirer profit de nouvelles perspectives de croissance. Actuellement, l'entreprise soutient 15 millions d'utilisateurs
de son logiciel de collaboration et de gestion du savoir dans 31 pays et dans 12 langues. Le logiciel Livelink d'Open Text
pour le commerce électronique permet aux particuliers, aux équipes, aux organismes et aux sociétés de commerce
international de collaborer plus efficacement par l'entremise d'Internet, dans des domaines comme les services financiers,
les télécommunications, la construction, l'aérospatiale et la défense. Parmi ses nombreux prix, la société a été choisie
comme finaliste du Prix d'excellence à l'exportation canadienne 2001 et a été désignée « Best of the Web » par Forbes.
Toutes ces entreprises, et nombre d'autres comme elles, consolident leurs activités commerciales et créent des emplois dans
ce triangle et dans d'autres régions de l'Ontario, et même partout dans le monde.
À mon sens, il existe deux moyens très importants et très constructifs pour le gouvernement de vous aider à tirer parti en
toute confiance de la stabilisation des marchés. La première façon, c'est la politique commerciale, c'est-à-dire travailler avec
d'autres pays à construire et à protéger un régime d'accès aux marchés internationaux qui repose sur des règles. Le
deuxième moyen, c'est la promotion du commerce.
Politique commerciale
Politique et promotion vont de pair. En fait, puisque notre succès économique est si étroitement lié au commerce, la
prospérité durable du Canada dépend d'une économie mondiale ouverte.
Voilà pourquoi nous utilisons une approche aux ramifications multiples pour la libéralisation du commerce par l'OMC
[Organisation mondiale du commerce], la ZLEA [Zone de libre-échange des Amériques] et nos initiatives bilatérales. Dans
chaque ensemble de négociations, nos objectifs sont les mêmes : nous voulons un meilleur accès aux marchés étrangers,
particulièrement pour les produits et services à valeur ajoutée; nous voulons des règles qui répondent aux besoins de notre
économie moderne; et nous cherchons un appui pour nos grands objectifs politiques, par exemple l'amélioration des normes
relatives au travail et à l'environnement.
L'OMC est la pierre angulaire du commerce mondial et nous sommes actuellement à mi-chemin de nouveaux cycles de
négociation dans ce qu'on appelle le Programme de Doha pour le développement. Ce programme couvre plusieurs enjeux, à
savoir la réforme agricole, l'accès aux marchés pour les produits et services de même qu'un raffermissement et une
clarification des règles, ce qui coïncide avec les principaux intérêts du Canada sur le plan des exportations. Il est devenu
évident que de nombreux pays sont dans l'expectative et désirent savoir quelle sera l'envergure des négociations portant sur
l'agriculture, avant de décider jusqu'où ils iront dans d'autres secteurs.
Les accords régionaux, par exemple la ZLEA, viennent compléter les grands objectifs que nous poursuivons en matière de
commerce mondial par l'entremise de l'OMC : ils peuvent stimuler l'économie, mettre à l'essai des idées novatrices dans de
nouveaux secteurs et renforcer les réformes économiques. Nous avons encore beaucoup à négocier.
Les perspectives sont énormes pour les exportateurs canadiens. À mesure que tomberont les obstacles et que l'accès sera
garanti, les entreprises canadiennes pourront augmenter leurs exportations et construire des partenariats dans de nombreux
nouveaux marchés. Cela se traduira par plus d'emplois et de meilleures perspectives pour les Canadiens, ici même au pays.
Voilà pourquoi nous avons besoin de connaître davantage votre point de vue à vous, du milieu des affaires, à propos des
problèmes que vous affrontez et des marchés qui vous intéressent.
La promotion du commerce, c'est au quotidien la promotion des produits et services canadiens. La promotion du commerce
peut prendre diverses formes : elle peut se faire de façon très officielle, par exemple dans les missions d'Équipe Canada ou
les missions dirigées par le ministre du Commerce international, ou s'effectuer de façon plus discrète, mais tout aussi
importante, par les centaines de délégués commerciaux canadiens en poste dans le monde et qui travaillent au jour le jour
avec des milliers d'entreprises, surtout petites et moyennes.
La mission d'Équipe Canada en Europe
Les missions d'Équipe Canada sont sans doute l'initiative coopérative la plus visible à laquelle nous pouvons participer pour
témoigner devant les clients étrangers et les investisseurs éventuels du véritable front commun fédéral-provincial. Depuis
1994, Équipe Canada a visité 21 villes dans le monde et généré pour le Canada des revenus d'affaires dépassant les 30,6
milliards de dollars.
Les partenariats sont aussi importants à l'étranger qu'au Canada. Il est absolument essentiel pour notre succès à l'échelle
internationale que les deux ordres de gouvernement soient perçus, par les éventuels clients étrangers, comme des
partenaires qui collaborent, se renforcent mutuellement et œuvrent dans le même sens au nom du milieu des affaires, soit en
votre nom.
La prochaine mission d'Équipe Canada, pilotée par le premier ministre, se rendra à Amsterdam, à Londres et à Milan. Elle
se déroulera du 25 mars au 4 avril 2003. Cette mission est une occasion en or de promouvoir tous les éléments de notre
programme de développement international des affaires -- commerce d'exportation, promotion de l'investissement et
collaboration en sciences et en technologie -- de façon à faire ressortir les priorités d'innovation du Canada et à faire de
nous un « tigre du Nord ». Évidemment, il reste encore du temps pour s'inscrire à la mission. Vous pouvez communiquer
avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, si cela vous intéresse. C'est une occasion
exceptionnelle d'élargir les horizons de votre entreprise.
Le gouvernement du Canada vous aide
Les efforts que nous faisons pour niveler les règles du jeu sur la scène du commerce mondial ou piloter des missions
d'Équipe Canada, bien qu'il s'agisse d'éléments essentiels à la prospérité du Canada, peuvent sembler un peu loin de vos
préoccupations quotidiennes de chefs d'entreprise.
Vous savez, il ne suffit pas d'affirmer que des possibilités d'exportation existent et sont à la portée des entreprises
canadiennes. Nous devons vous aider à tirer profit de ces possibilités. Nous voulons que vous réussissiez et, pour ce faire,
que vous tiriez pleinement parti d'un réseau d'appui clé qui est à votre disposition. Ce réseau d'appui est le Service des
délégués commerciaux du Canada.
Lorsque je dis que votre succès est le nôtre, je le pense vraiment. Le Service des délégués commerciaux est prêt à vous
aider à réussir. Ce Service, ce sont vos impôts à l'œuvre. Tirez parti de cet atout du Canada. Actuellement, nous avons plus
de 500 spécialistes du commerce qui travaillent pour vous dans 140 villes à travers le monde. Ces personnes travaillent sur
le terrain, dans vos propres secteurs et dans vos marchés cibles. Ce sont des spécialistes dont la compétence ne peut être
mise en doute. Le Service des délégués commerciaux a aidé des milliers d'entreprises canadiennes à réussir à l'étranger.
Nous pouvons vous aider vous aussi.
Nous avons avec nous aujourd'hui 10 agents commerciaux en poste à Boston, à New York, à San Francisco, à Buffalo, en
Chine, en Indonésie, en Turquie, au Japon, en Afrique du Sud et au Brésil. Venus de trois continents, ils travaillent dans
des pays qui comptent parmi les plus grands partenaires commerciaux du Canada. Ils sont ici pour vous parler. Vous les
avez entendus ce matin au cours du séminaire; ils vous ont parlé des six services essentiels qu'ils offrent, sans frais.
J'ai eu la chance de rencontrer les 140 gestionnaires du programme commercial lors d'une conférence sur le leadership à
Vaudreuil, au Québec, il y a quelques mois. C'est un groupe exceptionnel de spécialistes dévoués, qui ne ménagent par
leurs efforts pour aider les entreprises canadiennes à réussir à l'étranger, souvent dans des contextes très difficiles. Ils
peuvent vous offrir des renseignements sur les marchés, des réseaux de personnes-ressources clés, des occasions d'affaires
ainsi que des conseils. Ce service obtient un niveau élevé de satisfaction parmi ses clients. Le troisième sondage annuel
auprès des clients, auquel certains d'entre vous ont répondu, a confirmé un niveau de satisfaction de près de 80 p. 100, ce
qui est exceptionnel pour tout organisme de service. Quoi? Un service gouvernemental dont les clients sont satisfaits? Eh
bien oui! Parce que, disent les clients, le Service des délégués commerciaux leur a permis de gagner du temps et
d'économiser et les a aidés à prendre de meilleures décisions d'affaires, leur offrant ainsi un avantage sur la concurrence.
Par contre, les délégués commerciaux ne s'assoient pas sur leurs lauriers. En effet, le Service de délégués commerciaux s'est
considérablement renouvelé ces dernières années afin d'adapter ses services aux besoins jugés prioritaires par les
exportateurs. Les priorités indiquées par ses clients sont les suivantes : occasions d'affaires sûres, renseignements
commerciaux ciblés et conseils personnalisés sur les conditions commerciales à l'échelle internationale. Essentiellement, les
délégués commerciaux sont des courtiers en connaissances et des bâtisseurs de relations.
Pour compléter ce service, j'ai lancé, il y a quelques mois, un des outils les plus innovateurs que nous ayons mis au point, le
Délégué commercial virtuel, c'est-à-dire une page Web personnalisée où figurent les noms des délégués commerciaux et
des liens directs vers les responsables de secteurs et marchés spécifiques à l'étranger. Le Délégué commercial virtuel extrait
alors toute l'information pertinente vers la page du client : rapports sur les marchés, foires commerciales, occasions
d'affaires, essentiellement, tous les renseignements pertinents qui correspondent aux intérêts du client en matière de
commerce international.
Lorsque le client a pris connaissance des renseignements fournis par le Délégué commercial virtuel et qu'il se sent prêt à
exporter, il peut communiquer avec n'importe lequel de nos bureaux internationaux par l'entremise du portail du Délégué
commercial virtuel, afin de demander l'un ou l'autre des six services de base en direct. Nous faisons aujourd'hui une
démonstration du Délégué commercial virtuel et je vous invite à demander votre page Web personnalisée.
Le gouvernement du Canada offre aux exportateurs de nombreux autres services, dont des renseignements sur les marchés,
de l'information sur les mécanismes de financement, des bulletins sur les expositions et foires commerciales et des règles
concernant l'exportation. Certains d'entre vous connaissent bien Équipe Canada inc, réseau virtuel qui repose sur la
collaboration de 23 ministères et organismes fédéraux qui travaillent afin d'aider les entreprises canadiennes à réussir sur
les marchés mondiaux. Cette fenêtre unique destinée aux entreprises canadiennes simplifie énormément l'accès à toutes
sortes de services, des programmes de formation et de financement pour les nouveaux exportateurs, jusqu'au soutien
pratique dans les marchés à l'étranger à l'intention des entreprises canadiennes qui ont acquis de l'expérience. Équipe
Canada inc est votre première halte dans votre cheminement vers l'information, les conseils et les renseignements sur les
marchés, l'aide financière et le soutien pratique dont vous avez besoin pour faire de votre initiative d'exportation un
véritable succès. Pourquoi ne pas visiter notre moteur de recherche Internet dans le site Web du gouvernement du Canada.
Il suffit de chercher ExportSource.
Pour prouver à quel point nous sommes résolus à promouvoir les intérêts du Canada auprès de notre principal partenaire
commercial, je mentionnerai que le tout dernier budget réserve une augmentation de fonds nouveaux, pour améliorer la
capacité du Canada de faire un travail efficace à l'échelle tant locale que régionale dans l'ensemble des États-Unis. Il s'agit
notamment de créer de nouveaux bureaux régionaux et d'accroître la présence consulaire dans des emplacements
stratégiques, par exemple le Sud-Ouest américain. Cela suppose la création de nouveaux bureaux satellites qui se
concentreront sur certains secteurs ou enjeux spécifiques, ainsi que des initiatives de promotion économique et
commerciale plus musclées et plus ciblées. Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, Agriculture
et Agroalimentaire Canada et Industrie Canada travaillent en partenariat dans le cadre de cette initiative et y injectent des
ressources supplémentaires.
Investissement
Je voudrais aussi prendre quelques instants pour parler d'investissement. L'investissement est indissociable du contexte
commercial, car c'est en fait un élément important de notre succès phénoménal en matière de commerce international. Les
entreprises internationales produisent non simplement pour le marché intérieur, mais pour leurs filiales internationales, ce
qui signifie souvent qu'elles devancent les entreprises canadiennes dans la course à l'exportation. Ce fait est
particulièrement important, car de nombreux secteurs commerciaux passent d'une production axée sur le marché intérieur à
une production destinée à l'exportation. Les liens en matière d'investissement et de commerce vont de pair.
L'investissement étranger direct [IED] se traduit par des emplois pour les Canadiens. Plus d'un emploi sur dix, 50 p. 100 du
total de nos exportations et 75 p. 100 des exportations de produits manufacturés sont attribuables à l'investissement étranger
direct. L'IED peut stimuler la concurrence et l'innovation, ainsi que la croissance économique. En tire profit la
main-d'œuvre locale, dont les salaires sont plus élevés, ainsi que les consommateurs, qui bénéficient de prix plus bas et de
produits de meilleure qualité.
L'investissement étranger est aussi une source importante de technologie. Compte tenu des coûts élevés de la recherche et
du développement, l'investissement international, souvent sous forme d'alliances internationales, est un moyen essentiel par
lequel les entreprises canadiennes peuvent avoir accès à des technologies de pointe.
L'apport économique des entreprises étrangères aux collectivités canadiennes est considérable. L'investissement étranger
direct génère déjà des avantages majeurs pour l'économie de la ville de Québec. La région métropolitaine de Québec
s'enorgueillit de compter plus de 6 000 chercheurs et adjoints de recherche qui travaillent dans un réseau complexe
englobant une centaine de centres de recherche, lesquels fournissent un soutien technologique aux entreprises en
développement.
Découvrir un créneau par l'entremise d'une université ou d'un centre de recherche réputé n'est pas nouveau pour le Québec.
Cela l'a aidé à développer des industries enviables dans les secteurs de l'aérospatiale, des télécommunications, du
multimédia et de la biopharmaceutique.
Attirée par cette grappe d'excellence, en avril 2002, la firme Stéris Canada annonçait qu'elle investissait 13,85 millions de
dollars sur trois ans et commençait la construction d'une nouvelle usine à Québec. Stéris Canada exporte plus de 92 p. 100
de sa production sur les marchés internationaux, offrant ainsi une contribution importante au développement économique
du Québec. La nouvelle usine donnera du travail à 135 travailleurs hautement qualifiés.
Les gens de Québec sont bien placés pour tirer beaucoup d'autres avantages de l'augmentation prévue des volumes de l'IED.
La ville offre des atouts majeurs aux investisseurs et cela se sait de plus en plus. Québec s'est classée deuxième ville au
monde au chapitre de l'investissement, selon une analyse approfondie du coût des affaires dans les pays du G7, plus
l'Autriche et les Pays-Bas, estime la firme comptable KPMG, dans un rapport publié en janvier 2002. Les résultats sont le
fruit de 10 mois de recherche et d'analyse. Québec se classe première parmi les 16 villes du Nord-Est des États-Unis et du
Canada, avant Montréal (Québec) et Kitchener-Waterloo-Cambridge (Ontario).
Les délégués commerciaux sont aussi à l'affût des organisations qui, à l'étranger, ont de grands projets d'expansion. Ils leur
font connaître l'avantage canadien, faisant valoir que les principales villes du Canada demeurent les lieux d'affaires les plus
concurrentiels du monde, alliant une infrastructure et une main-d'œuvre de qualité et de faibles coûts d'exploitation.
Conclusion
Pour terminer, je veux tout simplement vous rappeler que l'essentiel, pour maintenir et accroître la prospérité actuelle du
Canada, c'est d'avoir des programmes et des politiques de développement commercial axés sur le progrès et l'avenir. Les
règles commerciales internationales claires et applicables sont bénéfiques pour tous et nous aident à vous faciliter l'accès
aux marchés mondiaux. C'est avantageux pour le Canada, l'Ontario et la région du Grand Kitchener-Waterloo.
Je continuerai à faire le maximum pour que, lorsque vous cherchez des marchés internationaux, vous trouviez des portes
ouvertes, des politiques justes et des règles équitables. Et je continuerai de résister à ceux qui veulent bloquer nos horizons
en entravant la libéralisation des échanges.
Je continuerai aussi à dire partout que le Canada est le lieu le plus accueillant qui soit pour les investisseurs.
Veiller à ce que le Canada demeure concurrentiel sur des marchés internationaux en perpétuelle évolution, voilà notre
responsabilité à tous. Si nous réussissons, nous récolterons de nombreux bienfaits : davantage d'emplois bien rémunérés,
une stabilité financière, une production accrue, une puissance économique, une économie diversifiée et des progrès
technologiques. Tout cela, nous le laisserons en héritage à nos enfants.
Je vous remercie.