M. PETTIGREW - ALLOCUTION À L'OCCASION D'UN DÉJEUNER À HALIFAX - HALIFAX (NOUVELLE-ÉCOSSE)
SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,
À L'OCCASION D'UN DÉJEUNER À HALIFAX
HALIFAX (Nouvelle-Écosse)
Le 15 avril 2003
Permettez-moi tout d'abord de remercier le Centre du commerce international et la division de Nouvelle-Écosse des Manufacturiers et exportateurs du Canada qui ont organisé les activités d'aujourd'hui et ce
déjeuner, et m'ont offert cette occasion de vous adresser quelques mots sur le commerce et les
investissements internationaux.
Il y a trois ans, j'ai pris l'engagement de voyager dans les diverses régions du pays lorsque la Chambre
des communes ne siégerait pas, en vue de faire valoir les avantages du commerce international et
d'expliquer ma mission comme ministre. Depuis ce jour, j'ai sillonné le pays pour encourager les
entreprises à se lancer dans l'exportation et expliquer les avantages du commerce, non seulement pour
le milieu des affaires, mais pour tous les Canadiens.
Quelle est donc cette mission? À titre de ministre du Commerce international, mon rôle est d'assurer la
promotion du commerce international. Visiblement, les gens d'affaires canadiens comme vous
comprennent et partagent cette mission, car ils vendent déjà dans le monde entier des biens et des
services provenant du Canada. Certains d'entre vous sont peut-être à la recherche d'investissements
étrangers, notamment de capitaux de risque. Et la plupart d'entre vous réussissent brillamment dans vos
entreprises.
Importance du commerce pour le Canada
Les exportations représentent aujourd'hui plus de 40 p. 100 de notre PIB, alors qu'en 1990, cette proportion
atteignait à peine 25 p. 100. Cela signifie que, si on compare les pourcentages du PIB, nous exportons environ
quatre fois plus que les États-Unis et le Japon. En fait, notre pays est, de loin, celui qui a la vocation
exportatrice la plus importante du groupe du G7.
Par le passé, le Canada exportait principalement des matières premières, des ressources naturelles.
Aujourd'hui, cependant, plus des deux tiers des marchandises que nous expédions à l'étranger entrent dans
des catégories autres que celle des ressources naturelles, telles que les machines, l'équipement et les produits
à haute valeur ajoutée. Comme notre économie est de plus en plus fondée sur le savoir, nous exportons des
technologies et des services toujours en un plus grand nombre, et nous attirons des investissements étrangers
producteurs d'emplois et de technologies.
Le Canada excelle à fournir aux entreprises modernes des services de pointe, entre autres dans les domaines
des télécommunications, de l'ingénierie et des services financiers. Les firmes canadiennes sont désormais des
chefs de file mondiaux dans les télécommunications, l'aérospatiale, les logiciels, la biotechnologie, les
techniques environnementales et de nombreux autres secteurs de la nouvelle économie.
La Nouvelle-Écosse vend à l'étranger pour 5,5 milliards de dollars de produits et de services. Cela représente
plus de 20 p. 100 de votre PIB. Je viens tout juste de visiter l'entreprise Survival Systems, un magnifique
exemple de l'esprit innovateur des Canadiens. Survival Systems Limited, lauréate de deux prix d'excellence à
l'exportation canadienne et de trois prix Nova Scotia Export Achievement, exporte, dans une vingtaine de pays,
plus de 50 p. 100 de ses simulateurs de techniques de survie et de ses programmes de formation connexe.
Leur simulateur Modular Egress Training (METSTM) est considéré comme l'appareil d'entraînement de survie
sous l'eau le plus réaliste au monde.
Cette entreprise a participé trois fois à des missions d'Équipe Canada et a recouru aux services d'EDC
[Exportation et développement Canada] pour la plupart de ses contrats ainsi qu'aux délégués commerciaux du
Canada dans le monde entier, qui lui ont facilité des rencontres avec les bonnes personnes. En 2002, Survival
Systems a signé quatre importants contrats avec la marine et le corps des marines des États-Unis.
Les entreprises Envirosoil Limited, Jacques Whitford et Inland Technologies ont uni leurs forces pour constituer
un brillant consortium offrant une expertise fort rare dans le monde. En 2000, face à des concurrents
internationaux de grande envergure, elles ont décroché un contrat de 25 millions de dollars au Brunei pour la
biorestauration des principales décharges de ce pays -- dont une fait aussi partie des principales décharges de
l'Asie du Sud-Est. En vue du nettoyage de plus de 100 000 tonnes de boues d'hydrocarbures du bassin de
Sungai Bera, les trois entreprises ont fusionné leurs ressources pour construire une installation sur place qui,
en plus de traiter les boues fortement contaminées, les résidus de stockage et les déblais de forage pétrolier,
récupère le pétrole pour qu'il soit réutilisé. Actuellement, cette usine dépasse les critères de performance
établis dans la proposition de départ.
Par ailleurs, Satlantic conçoit des instruments optiques destinés à l'observation et à la mesure des océans.
L'entreprise a également mis au point un système original appelé HarvestWatch™, utilisé en agriculture, pour
surveiller la santé des fruits et des légumes pendant le stockage. Dans ses efforts pours percer des marchés
clés en Australie et en Nouvelle-Zélande, Satlantic a bénéficié de l'aide du PDME [Programme de
développement des marchés d'exportation] et de l'appui des délégués commerciaux canadiens pour
l'organisation d'un voyage dans cette région en décembre 2002. Ce voyage a permis de conclure la première
vente d'un système HarvestWatch™ à une installation commerciale.
Satlantic collabore actuellement avec HortResearch, un institut agricole de Nouvelle-Zélande de renommée
internationale, en vue de faire connaître cette nouvelle technologie sur le marché mondial. Lauréat d'un prix
Export Achievement de Nouvelle-Écosse en 2000, Satlantic tire de ses exportations plus de 80 p. 100 de son
chiffre d'affaires.
Toutes ces sociétés, et bien d'autres identiques à elles, bâtissent leurs entreprises et créent des emplois tant à
Halifax que dans les différentes régions de la Nouvelle-Écosse.
À mon avis, le gouvernement dispose de deux moyens très importants et très constructifs pour vous aider à
miser avec confiance sur la stabilisation des marchés. Le premier est sa politique commerciale, c'est-à-dire sa
collaboration avec d'autres pays dans l'élaboration et le maintien d'un système fondé sur des règles en vue de
faciliter l'accès aux marchés internationaux. Le second passe par la promotion du commerce.
Politique commerciale
Politique commerciale et promotion du commerce vont de pair. Comme notre réussite économique est très
étroitement liée au commerce, le maintien de la prospérité du Canada dépend de l'ouverture de l'économie
mondiale.
C'est pourquoi nous abordons la libéralisation du commerce sur plusieurs fronts : l'Organisation mondiale du
commerce [OMC], la Zone de libre-échange des Amériques [ZLEA] et nos initiatives bilatérales. Nos objectifs
sont les mêmes dans toutes ces négociations : un meilleur accès aux marchés étrangers, notamment pour les
biens et les services à valeur ajoutée; des règles qui soient au diapason des besoins de notre économie
moderne; et un soutien pour nos objectifs politiques plus généraux, telles que des normes plus élevées en
matière de main-d'œuvre et d'environnement.
L'OMC est la pierre angulaire du commerce international, et nous en sommes actuellement à mi-parcours
d'une nouvelle ronde de négociations de ce qu'on appelle le Programme de Doha pour le développement. Ce
programme regroupe plusieurs enjeux, comme la réforme agricole, l'accès aux marchés des biens et des
services, et des règles plus strictes et plus claires, qui coïncident avec les principaux intérêts du Canada en
matière d'exportation. Il est maintenant évident que de nombreux pays attendent de mesurer l'ampleur des
négociations relatives à l'agriculture avant de décider jusqu'où ils iront dans d'autres domaines.
Des accords régionaux comme celui de la ZLEA s'ajoutent à nos objectifs en matière de commerce
international que nous poursuivons à l'OMC. Ils peuvent stimuler l'économie, explorer des idées novatrices
dans de nouveaux domaines et renforcer les réformes économiques. Un autre exemple est celui de la
proposition de l'Accord canado-européen sur la mise en valeur du commerce et des investissements en vue
duquel nous venons de lancer des consultations d'un bout à l'autre du Canada. Même s'il ne s'agira pas d'une
entente de libre-échange traditionnelle fondée sur l'élimination des tarifs douaniers, elle offrira une excellente
occasion, parallèlement aux négociations en cours à l'OMC, d'améliorer les liens commerciaux et
d'investissements avec les pays de l'Union européenne.
La semaine dernière, un avis officiel publié dans la Gazette du Canada demandait aux Canadiens de donner
leurs commentaires sur les moyens d'améliorer nos relations commerciales et d'investissements avec l'Union
européenne. Pour ma part, je vais bientôt adresser la même demande par écrit à plusieurs centaines
d'entreprises, associations et organismes sans but lucratif du Canada ainsi qu'à mes homologues provinciaux.
Mon homologue de l'Union européenne, M. Pascal Lamy, et moi-même irons présenter des propositions pour
l'élaboration de l'entente au sommet Canada-Union européenne en décembre prochain.
Bien qu'un gros travail de négociation nous attende, les possibilités pour les exportateurs canadiens sont
énormes. Grâce à l'élimination des barrières et à l'accès garanti aux marchés, les entreprises canadiennes
peuvent accroître leurs exportations et forger des partenariats sur de nombreux nouveaux marchés; ce qui se
traduira par un plus grand nombre d'emplois et de débouchés pour les Canadiens chez eux. C'est pour cela
que vous devez, vous, les gens d'affaires, nous faire part de vos problèmes et des marchés qui vous
intéressent.
Promotion du commerce
Passons maintenant à la promotion quotidienne des biens et des services canadiens, soit la promotion du
commerce. Elle peut revêtir de multiples formes. Il peut s'agir de projets prestigieux comme les missions
d'Équipe Canada ou de missions commerciales dirigées par le ministre du Commerce, ou encore du travail
plus discret, mais tout aussi important, des centaines de délégués commerciaux que nous avons répartis aux
quatre coins du monde et qui collaborent chaque jour avec des milliers d'entreprises, principalement avec des
PME.
Équipe Canada
En termes de visibilité, les missions d'Équipe Canada sont assurément l'initiative de collaboration la plus
prestigieuse à laquelle nous puissions avoir recours pour présenter un front uni, fédéral-provincial, aux clients
étrangers et aux éventuels investisseurs. Depuis 1994, Équipe Canada s'est rendue dans 21 villes dans le
monde et a permis de concrétiser plus de 30,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour le Canada.
Les partenariats sont aussi importants à l'étranger qu'au Canada. Il est absolument fondamental pour notre
réussite internationale que les deux ordres de gouvernement soient perçus par les clients éventuels comme
des partenaires qui coopèrent, se renforcent mutuellement et travaillent dans le même sens, et ce, dans votre
intérêt à vous, le milieu des affaires.
Le gouvernement du Canada est là pour vous aider
L'instauration de règles du jeu équitables dans le commerce international et la direction des missions d'Équipe
Canada sont des éléments clés de la prospérité du Canada, mais pour vous, chefs d'entreprises, ils peuvent
sembler bien éloignés de vos préoccupations quotidiennes.
Votre objectif de chaque jour est de bâtir votre entreprise, et je suppose, puisque vous êtes ici, que vous avez
conscience qu'une des meilleures façons d'y parvenir est d'augmenter vos exportations. Vous recherchez des
débouchés. Le gouvernement peut vous aider, d'une part, à les trouver et, d'autre part, à les exploiter. Je vous
invite à tirer avantage d'un réseau de soutien essentiel qui est à votre disposition, à savoir le Service des
délégués commerciaux du Canada.
Le Service des délégués commerciaux est là pour vous aider à réussir. En ce moment, nous avons plus de
500 spécialistes du commerce qui sont à votre service dans 140 villes du monde. Ils travaillent sur le terrain,
dans vos secteurs, sur les marchés que vous ciblez. Ce sont des spécialistes qui ont fait leurs preuves. Le
Service des délégués commerciaux a aidé des milliers d'entreprises canadiennes à réussir à l'étranger, et il
peut vous aider, vous aussi!
Sept délégués commerciaux sont ici aujourd'hui, en provenance de pays qui comptent parmi les principaux
partenaires commerciaux du Canada; ils viennent de Boston, de New York, d'Atlanta, de Washington, de Rio,
de Bogota et de Port of Spain. Vous les avez entendus ce matin lors du colloque, et ils vous ont expliqué les six
services essentiels qu'ils fournissent, et cela gratuitement.
Il s'agit d'un groupe exceptionnel et dévoué de spécialistes qui ne ménagent rien pour aider les entreprises
canadiennes à réussir à l'étranger, souvent dans des situations fort difficiles. Les délégués commerciaux sont
avant tout des courtiers du savoir et des bâtisseurs de relations. Ils peuvent vous offrir des renseignements sur
les marchés, des réseaux de contacts clés, des indications sur les occasions d'affaires et des conseils. Les
clients sont extrêmement satisfaits de ce service. Ils nous affirment que le Service des délégués commerciaux
leur a fait économiser du temps et de l'argent, et les a aidés à prendre de meilleures décisions commerciales,
leur donnant ainsi un avantage concurrentiel.
Il y a quelques mois, j'ai lancé, comme complément à ce service, l'un des outils les plus innovateurs que nous
ayons mis au point : le délégué commercial virtuel. Il s'agit d'une page Web personnalisée qui contient les
noms des délégués commerciaux chargés de secteurs particuliers et de marchés précis à l'étranger, et des
liens directs avec eux. Le Délégué commercial virtuel recherche ensuite tous les renseignements qui
présentent de l'intérêt pour la page du client : rapports sur le marché, manifestations commerciales et
occasions d'affaires, en somme toute l'information pertinente qui correspond aux intérêts du client en
commerce international.
Une fois que le client a passé en revue l'information fournie par le délégué commercial virtuel et s'estime prêt à
exporter sur un marché, il communique avec l'un de nos bureaux à l'étranger par le portail du délégué virtuel
pour demander n'importe lequel de nos six services essentiels en ligne. Vous êtes invités à faire la demande
de votre propre page Web personnalisée.
Le gouvernement du Canada offre de nombreux autres services aux exportateurs, y compris des
renseignements sur le marché, de l'information sur les mécanismes de financement, les foires commerciales et
les expositions, et la réglementation sur les exportations. Certains d'entre vous connaissent bien Équipe
Canada inc, réseau virtuel qui repose sur la coopération de 23 ministères et organismes fédéraux et aide les
entreprises canadiennes à réussir sur les marchés mondiaux. Ce guichet unique simplifie énormément, pour
les entreprises canadiennes, l'accès à tout, depuis la formation et les programmes de financement pour les
nouveaux exportateurs jusqu'au soutien sur le terrain, à l'étranger, pour les entreprises canadiennes plus
expérimentées.
Pour preuve de notre engagement envers la défense et la promotion des intérêts du Canada face à notre
principal partenaire commercial, le dernier budget a réservé un nouveau fonds de 11 millions de dollars répartis
sur les deux prochaines années pour renforcer la capacité du Canada d'agir dans des localités et des régions
des États-Unis, en ouvrant de nouveaux bureaux régionaux et en accentuant la présence consulaire à des
endroits stratégiques, comme dans le sud-ouest des États-Unis. Cela comprendra l'ouverture de nouveaux
bureaux satellites qui se chargeront de secteurs ou de dossiers particuliers, et des initiatives plus énergiques et
mieux ciblées de promotion commerciale et économique. Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international, en collaboration avec Agriculture et Agroalimentaire Canada et Industrie Canada, travaille en
partenariat à cette initiative et fournit des ressources supplémentaires.
Investissement
Je voudrais aussi prendre quelques minutes pour parler d'investissements. L'investissement fait partie du
continuum commercial et constitue un élément important de notre succès phénoménal au chapitre du
commerce international. Les sociétés internationales produisent non seulement pour leur marché intérieur,
mais également pour leurs sociétés affiliées internationales. Elles devancent donc souvent les entreprises
canadiennes dans la course à l'exportation. Ce fait est d'autant plus important que de nombreux secteurs
passent d'une production axée sur le marché intérieur à une production destinée à l'exportation.
Investissements et liens commerciaux vont de pair.
L'investissement étranger direct se traduit par des emplois pour les Canadiens. Il faut mettre au compte de
l'investissement étranger direct plus de 50 p. 100 de toutes nos exportations et 75 p. 100 de nos exportations
de produits manufacturés. L'investissement étranger peut stimuler la concurrence, l'innovation et la croissance
économique. Il assure à la main-d'œuvre locale une rémunération plus élevée et aux consommateurs de
meilleurs prix et des produits de meilleure qualité.
L'investissement étranger est aussi une source importante de technologies. Comme la recherche et le
développement coûtent cher, l'investissement international, souvent dans le cadre d'alliances internationales,
est pour les entreprises canadiennes un moyen crucial de se procurer des technologies de pointe.
La contribution des entreprises étrangères à l'économie des localités canadiennes est très importante.
L'investissement étranger direct procure déjà des avantages substantiels à l'économie de Halifax.
Les délégués commerciaux sont également à l'affût des organisations étrangères qui prévoient une expansion
majeure. Ils font valoir auprès d'elles « l'avantage canadien », soulignant que les grandes villes canadiennes
demeurent les lieux d'implantation les plus concurrentiels au monde, car elles allient une infrastructure et une
main-d'œuvre de qualité à des frais d'exploitation modestes.
Conclusion
Pour conclure, je tiens à réaffirmer que des programmes et des politiques progressistes en matière de
promotion commerciale sont indispensables au maintien et au renforcement de la prospérité que le Canada
connaît actuellement. Nous avons tous avantage à avoir des règles claires et applicables en matière de
commerce international, car elles aident à faciliter l'expansion de vos entreprises sur le plan mondial. Elles
constituent un atout pour le Canada, pour la Nouvelle-Écosse et pour Halifax.
Je vais continuer à faire de mon mieux pour que, quand vous voulez exploiter des marchés étrangers, vous
trouviez des portes grandes ouvertes, des politiques justes et des règles du jeu équitables. Je vais continuer
aussi à résister à ceux qui voudraient restreindre nos horizons en limitant la libéralisation des échanges.
Je vais également continuer à faire connaître le Canada comme la destination la plus accueillante au monde
pour les investisseurs.
Préserver la compétitivité du Canada sur un marché international en constante évolution est la responsabilité
de tous. Lorsque nous réussissons, les avantages sont nombreux : plus d'emplois et des emplois mieux
rémunérés, la stabilité financière, une économie diversifiée et vigoureuse et des progrès technologiques. Un
héritage pour nos enfants.
La croissance du Canada provient des exportations. Je vous incite fortement à envisager l'exportation si vous
ne l'avez déjà fait, ou de diversifier vos marchés si vous exportez déjà. Lorsque vous cherchez un nouveau
marché, consultez Équipe Canada inc pour vous aider à déterminer votre stratégie de percée du marché, et
communiquez avec nos délégués commerciaux. Allez visiter le site Web du Service des délégués commerciaux
www.infoexport.gc.ca et enregistrez-vous auprès du délégué commercial virtuel. Je vous souhaite de réussir
dans vos projets et j'espère vous voir bientôt sur la liste des lauréats des prix d'excellence canadiens à
l'exportation.
Je vous remercie.