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<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title>M. PETTIGREW - ALLOCUTION &Agrave; L'OCCASION DE LA PUBLICATION DU QUATRI&Egrave;ME RAPPORT ANNUEL SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DU CANADA : « LE POINT SUR LE COMMERCE » - OTTAWA (ONTARIO)</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial"></font><font face="Arial" size="+1"></font><font face="Arial" size="+1"><u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">DE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,</font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>&Agrave; L'OCCASION DE LA PUBLICATION</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>DU QUATRI&Egrave;ME RAPPORT ANNUEL</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL DU CANADA</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>«&nbsp;LE POINT SUR LE COMMERCE&nbsp;»</strong></font><font face="Arial" size="+1"><strong></strong></font></p> <p><font face="Arial" size="+1">OTTAWA (Ontario)</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">Le 8 mai 2003</font></p> <p><font size="+1"><strong>Introduction</strong></font></p> <p><font size="+1">J'ai d&eacute;pos&eacute; ce matin &agrave; la Chambre des communes le Quatri&egrave;me Rapport annuel sur le commerce international du Canada. Ce document est, en fait, mon budget. Il a pour objet, essentiellement, de pr&eacute;senter tous les ans aux Canadiens un compte rendu unique de tous les faits et chiffres se rapportant &agrave; notre performance sur le plan du commerce et de l'investissement international dans l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e afin de mettre en lumi&egrave;re quelques &eacute;v&eacute;nements cl&eacute;s qui ont aid&eacute; &agrave; fa&ccedil;onner cette performance. </font></p> <p><font size="+1">Je sais que mon &eacute;quipe au Minist&egrave;re a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de pr&eacute;cieux appuis dans la pr&eacute;paration de ce document, notamment de la part de Statistique Canada (qui est, soit dit en passant, probablement le meilleur bureau de statistique national du monde) et des provinces, dont les statistiques, les analyses et leurs cons&eacute;quences possibles ont &eacute;t&eacute; examin&eacute;es de fa&ccedil;on continue. </font></p> <p><font size="+1">Je suis, comme toujours, reconnaissant &agrave; M. John Curtis et &agrave; son &eacute;quipe de sp&eacute;cialistes, qui ont con&ccedil;u, r&eacute;dig&eacute; et mont&eacute; ce document. Leur formidable travail ne se limite &eacute;videmment pas &agrave; ce rapport. Ils pr&eacute;parent aussi des rapports mensuels, trimestriels et autres pour leurs coll&egrave;gues au gouvernement et pour les Canadiens de mani&egrave;re plus g&eacute;n&eacute;rale. Ils font beaucoup pour nous tenir, nous leurs « clients », inform&eacute;s de cet aspect tr&egrave;s important de notre &eacute;conomie. </font></p> <p><font size="+1"><strong>Bilan de l'ann&eacute;e : la conjoncture mondiale</strong></font></p> <p><font size="+1">Il est &eacute;vident que, globalement, l'ann&eacute;e 2002 a &eacute;t&eacute; relativement plus difficile et moins fructueuse que les ann&eacute;es qui ont pr&eacute;c&eacute;d&eacute;. Certains diraient m&ecirc;me qu'elle a &eacute;t&eacute; tr&egrave;s difficile. Dans la plupart des pays, et en particulier dans ceux avec qui nous commer&ccedil;ons le plus, la croissance &eacute;conomique a &eacute;t&eacute; inf&eacute;rieure &agrave; ce qu'elle &eacute;tait depuis 10 ans ou plus : les flux d'investissements ont consid&eacute;rablement diminu&eacute; dans le monde, les taux de change ont beaucoup fluctu&eacute;, la confiance des entreprises est entam&eacute;e -- notamment &agrave; cause des cas de d&eacute;lits corporatifs tr&egrave;s m&eacute;diatis&eacute;s ces deux derni&egrave;res ann&eacute;es --, les tensions g&eacute;opolitiques font maintenant partie de notre vie quotidienne et, surtout, l'application de nouvelles restrictions ou de co&ucirc;ts suppl&eacute;mentaires ont modifi&eacute; les pratiques commerciales internationales afin de r&eacute;duire les risques de terrorisme. </font></p> <p><font size="+1">Tout cela s'est pass&eacute; avant que la pouss&eacute;e &eacute;pid&eacute;mique du syndrome respiratoire aigu s&eacute;v&egrave;re, le SRAS, que l'on a connu cet hiver et ce printemps, exerce des pressions n&eacute;gatives sur les deux r&eacute;gions du monde qui r&eacute;ussissaient mieux que les autres sur le plan &eacute;conomique, &agrave; savoir ce pays et l'Asie, exclusion faite du Japon.</font></p> <p><font size="+1">Je devrais sans doute ajouter que la performance commerciale de la plupart des pays au cours de l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e refl&eacute;tait dans une large mesure le sch&eacute;ma de la croissance &eacute;conomique mondiale. Ainsi, le commerce a connu une forte expansion en Asie et dans les &eacute;conomies en transition; les importations canadiennes et am&eacute;ricaines se sont redress&eacute;es parall&egrave;lement &agrave; une demande int&eacute;rieure plus ferme, mais les exportations ont l&eacute;g&egrave;rement diminu&eacute; en raison de la faiblesse d'autres &eacute;conomies; le commerce est rest&eacute; stagnant en Europe occidentale et au Japon, et il a chut&eacute; en Am&eacute;rique latine, r&eacute;sultat de la tourmente &eacute;conomique qui a secou&eacute; plusieurs pays de la r&eacute;gion. </font></p> <p><font size="+1">Permettez-moi de vous pr&eacute;senter bri&egrave;vement les chiffres et les tendances&nbsp;: </font></p> <p><font size="+1">• l'an dernier, le commerce des marchandises des pays asiatiques en d&eacute;veloppement a augment&eacute; d'environ 12,5 p. 100 en volume, gr&acirc;ce &agrave; quoi les importations et les exportations du continent &eacute;taient en hausse de plus de 10&nbsp;p.&nbsp;100. Sur le plan de la croissance, l'&eacute;cart s'est encore creus&eacute; entre le Japon, qui demeure de loin la premi&egrave;re &eacute;conomie asiatique, et la Chine et l'Inde, qui sont les deux pays les plus peupl&eacute;s de la plan&egrave;te. En termes de valeur, les exportations et les importations de la Chine ont augment&eacute; de plus de 20&nbsp;p.&nbsp;100, et celles de l'Inde ont augment&eacute; de plus de 10 p. 100. La Chine a maintenant d&eacute;pass&eacute; le Royaume-Uni et occupe le cinqui&egrave;me rang des nations commer&ccedil;antes dans le monde. La croissance des exportations de marchandises du Japon, en revanche, n'a &eacute;t&eacute; que de 3 p. 100 et les importations ont diminu&eacute;.</font></p> <p><font size="+1">• Le commerce des &eacute;conomies en transition a continu&eacute; d'afficher une forte croissance : le commerce de marchandises a augment&eacute; de 10 p. 100 environ, gr&acirc;ce &agrave; la forte progression de la demande int&eacute;rieure et &agrave; des flux d'investissements &eacute;trangers directs (IED) en hausse dans la r&eacute;gion.</font></p> <p><font size="+1">• Les importations canadiennes ont augment&eacute; de 1,6 p. 100 et les importations am&eacute;ricaines, de 3 p. 100, en raison de d&eacute;penses de consommation rest&eacute;es importantes et d'une orientation mon&eacute;taire et budg&eacute;taire expansionniste au Canada comme aux &Eacute;tats-Unis. En revanche, les exportations ont diminu&eacute; dans les deux pays, en raison notamment de la baisse de la demande chez certains de nos principaux partenaires commerciaux o&ugrave; la croissance &eacute;conomique &eacute;tait quasi inexistante, comme en Europe occidentale et au Japon, ou carr&eacute;ment n&eacute;gative, comme en Am&eacute;rique latine.</font></p> <p><font size="+1">• En Europe occidentale, le commerce a stagn&eacute; en termes de volume, les exportations de marchandises augmentant de tout juste 0,6 p. 100 et les importations baissant de 0,5 p. 100.</font></p> <p><font size="+1">• L'Am&eacute;rique latine a connu une de ses pires ann&eacute;es de l'histoire contemporaine, avec des crises en Argentine et au Venezuela et des difficult&eacute;s au Br&eacute;sil &agrave; la veille des &eacute;lections nationales. Les importations latino-am&eacute;ricaines de marchandises ont recul&eacute; de plus de 5 p. 100 en 2002, mais les exportations ont augment&eacute; de 2 p. 100 environ, et la baisse du commerce r&eacute;gional (notamment &agrave; l'int&eacute;rieur du MERCOSUR [March&eacute; commun du Sud]) &eacute;tait compens&eacute;e par l'augmentation des exp&eacute;ditions vers d'autres r&eacute;gions.</font></p> <p><font size="+1"><strong>Bilan de l'ann&eacute;e : la performance du Canada en 2002</strong></font></p> <p><font size="+1">Sur cette toile de fond, le Canada affiche une excellente performance. C'est ce qu'explique noir sur blanc notre Quatri&egrave;me Rapport annuel sur le commerce international du Canada. Pendant 11 ann&eacute;es cons&eacute;cutives, le Canada a enregistr&eacute; une croissance &eacute;conomique positive. Pendant six ann&eacute;es cons&eacute;cutives, il a d&eacute;gag&eacute; un exc&eacute;dent budg&eacute;taire; et l'an dernier, il a cr&eacute;&eacute; plus d'emplois que n'importe quel autre partenaire du G7. De plus, notre balance commerciale est positive et notre compte courant affiche un exc&eacute;dent. Nous sommes un des rares pays du monde aujourd'hui &agrave; obtenir de tels r&eacute;sultats. </font></p> <p><font size="+1">Nos exportations de services commerciaux (experts-conseils, ing&eacute;nieurs, sp&eacute;cialistes de l'environnement, comptables, etc.), demeurent solides. Il s'agit, autrement dit, de nos exportations de savoir et de comp&eacute;tences humaines sup&eacute;rieures. </font></p> <p><font size="+1">Parall&egrave;lement, nos exportations &agrave; base de ressources demeurent elles aussi tr&egrave;s fortes. Cependant, bon nombre d'entre vous se rappelleront qu'un des th&egrave;mes sur lesquels j'insiste depuis quatre ans, c'est l'importance de la technologie et de l'innovation pour la capacit&eacute; concurrentielle du Canada dans le monde. Nos exportations ont une composante technologique de plus en plus grande, m&ecirc;me dans des secteurs auxquels nous pensons g&eacute;n&eacute;ralement en termes de pierres et de billes de bois. </font></p> <p><font size="+1">Aujourd'hui, l'industrie mini&egrave;re du Canada emploie des technologies qui permettent de rep&eacute;rer &agrave; quelques m&egrave;tres pr&egrave;s l'emplacement futur de sites d'exploitation. Les prospecteurs utilisent des appareils de localisation portables qui donnent des positions exactes en se servant de satellites. De m&ecirc;me, les soci&eacute;t&eacute;s foresti&egrave;res canadiennes sont pass&eacute;es ma&icirc;tres dans le rep&eacute;rage par satellite. Des technologies de cartographie telles que les syst&egrave;mes mondiaux de localisation [GPS] et les syst&egrave;mes d'information g&eacute;ographique [SIG] sont couramment utilis&eacute;es. On voit donc ais&eacute;ment que la recherche, le d&eacute;veloppement et l'innovation sont essentiels &agrave; notre succ&egrave;s commercial, que l'on parle d'exportations de ressources ou de mat&eacute;riel de t&eacute;l&eacute;communications de pointe.</font></p> <p><font size="+1">Permettez-moi d'&ecirc;tre un peu plus pr&eacute;cis &agrave; propos de la performance du Canada en 2002 :</font></p> <p><font size="+1"> </font></p> <p><font size="+1">• Dans la conjoncture &eacute;conomique mondiale difficile de l'an dernier, nos exportations de biens et de services ont diminu&eacute; pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, cette fois de 2,7 milliards de dollars, soit 0,6 p. 100.</font></p> <p><font size="+1">• La baisse des exportations de biens a &eacute;t&eacute; plus marqu&eacute;e pour les machines et l'&eacute;quipement, les produits &eacute;nerg&eacute;tiques et les produits forestiers, alors que les produits de l'automobile, les biens et mat&eacute;riaux industriels ainsi que les produits de consommation ont affich&eacute; une progression qui a l&eacute;g&egrave;rement compens&eacute;.</font></p> <p><font size="+1">• Les exportations de services ont augment&eacute; de 1,2 milliard de dollars en 2002.</font></p> <p><font size="+1">• Nos importations de biens et de services ont augment&eacute; de 6,6 milliards de dollars, ou 1,6 p. 100, en 2002, avec une progression dans les deux cat&eacute;gories par rapport &agrave; 2001.</font></p> <p><font size="+1">• Le solde courant du Canada a diminu&eacute;, l'exc&eacute;dent commercial baissant de 9,3&nbsp;milliards de dollars, et le d&eacute;ficit des revenus de placement a augment&eacute; de 2,8 milliards de dollars.</font></p> <p><font size="+1">• Nos investissements directs, tant au Canada qu'&agrave; l'&eacute;tranger, ont chut&eacute; de 20&nbsp;p.&nbsp;100 environ, reflet de la pi&egrave;tre conjoncture internationale.</font></p> <p><font size="+1">• Le produit int&eacute;rieur brut [PIB] en prix courants a atteint 1,14 billion de dollars en 2002, soit 36 357 dollars par habitant.</font></p> <p><font size="+1">• Le PIB r&eacute;el, soit le produit int&eacute;rieur brut apr&egrave;s correction pour l'inflation, a augment&eacute; de 3,4 p. 100 en 2002, compar&eacute; &agrave; 1,5 p. 100 en 2001.</font></p> <p><font size="+1">• Il y a eu en 2002 plus de deux fois plus de nouveaux emplois nets cr&eacute;&eacute;s en comparaison avec l'ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. De fait, notre taux de croissance en mati&egrave;re d'emplois a d&eacute;pass&eacute; celui de tous nos partenaires du G7. De plus, notre marchandise et notre compte courant affichent un exc&eacute;dent. Nous sommes un des rares pays du monde aujourd'hui &agrave; obtenir de tels r&eacute;sultats.</font></p> <p><font size="+1">Dans l'ensemble, donc, le Canada affiche d'assez bons r&eacute;sultats pour 2002, compte tenu de la conjoncture &eacute;conomique et politique mondiale difficile. Et l'avenir est, selon moi, encore plus prometteur.</font></p> <p><font size="+1"><strong>L'ann&eacute;e 2003 et au-del&agrave;</strong></font></p> <p><font size="+1">Nous savons, tandis que nous avan&ccedil;ons dans 2003, que l'incertitude plane sur les perspectives du commerce mondial et de notre propre commerce. Je m'attends cependant &agrave; ce que l'&eacute;conomie mondiale red&eacute;marre, et avec elle le commerce et l'investissement international, d&egrave;s que l'incertitude actuelle due aux tensions g&eacute;opolitiques et au SRAS se dissipera. S'il n'y a pas d'autre mauvaise nouvelle, en dehors du double d&eacute;ficit courant et budg&eacute;taire am&eacute;ricain, l'&eacute;conomie mondiale commencera &agrave; se ressaisir et, avec elle, le commerce international et l'investissement. La situation s'am&eacute;liorant sur le reste de l'ann&eacute;e, je pense que 2003 ressemblera beaucoup &agrave; 2002. </font></p> <p><font size="+1">Nos secteurs de ressources naturelles traditionnels, comme les produits chimiques, les minerais et les m&eacute;taux, l'&eacute;nergie dont les prix sont plus &eacute;lev&eacute;s, l'agro-alimentaire, la foresterie, les biens de consommation et l'&eacute;quipement industriel, resteront probablement nos principaux atouts commerciaux, avec l'aide de notre politique budg&eacute;taire judicieuse et de nos commer&ccedil;ants canadiens dynamiques et novateurs. En revanche, le secteur de l'automobile et le secteur de l'a&eacute;rospatiale, tous deux importants, traverseront des temps difficiles, m&ecirc;me s'ils sont tr&egrave;s concurrentiels.</font></p> <p><font size="+1">Je suis convaincu qu'un nouvel &eacute;lan se dessinera dans le reste de cette ann&eacute;e et que nous aborderons 2004, surtout ici, au Canada, avec une confiance et un dynamisme &eacute;conomique et commercial renouvel&eacute;s.</font></p> <p><font size="+1"><strong>Importance de l'image de marque</strong></font></p> <p><font size="+1">J'aimerais passer maintenant &agrave; la question de l'image de marque, sujet auquel ceux parmi vous qui &eacute;tudiez &agrave; la Sprott School of Business vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute;s r&eacute;cemment, d'apr&egrave;s ce que j'ai cru comprendre. Aujourd'hui plus que jamais sans doute, il est important de renforcer la r&eacute;putation du Canada &agrave; l'&eacute;tranger. Nous savons qu'il y a une grande vari&eacute;t&eacute; de publics &agrave; l'&eacute;tranger et la nature d'un pays ne saurait &ecirc;tre r&eacute;duite &agrave; un slogan accrocheur dans une annonce t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e de 30 secondes. Nous ne vendons pas du savon! </font></p> <p><font size="+1">Id&eacute;alement, notre r&eacute;putation &agrave; l'&eacute;tranger devrait contribuer chez les d&eacute;cideurs et les citoyens &eacute;trangers &agrave; nourrir une certaine bonne volont&eacute; qui serve les int&eacute;r&ecirc;ts du Canada. Elle devrait aider &agrave; ouvrir des portes &agrave; nos entrepreneurs. Les Canadiens en voyage devraient &ecirc;tre accueillis chaleureusement. Elle devrait attirer un plus grand nombre de visiteurs vers notre pays, qu'il s'agisse de touristes, d'investisseurs ou de travailleurs qualifi&eacute;s et brillants souhaitant participer &agrave; notre &eacute;conomie dynamique. </font></p> <p><font size="+1">On comprend donc pourquoi il est si important que le Canada pr&eacute;sente une bonne image &agrave; l'&eacute;tranger : cela a des r&eacute;percussions sur les entreprises, sur les possibilit&eacute;s qui s'offrent &agrave; nous dans le monde et sur l'influence que nous exer&ccedil;ons &agrave; l'&eacute;tranger. &Agrave; propos du SRAS, par exemple, le fait que notre syst&egrave;me de sant&eacute; ait la r&eacute;putation d'&ecirc;tre moderne et efficace nous a beaucoup aid&eacute;s &agrave; convaincre rapidement l'OMS [Organisation mondiale de la sant&eacute;] et les gouvernements &eacute;trangers de lever leurs avis aux voyageurs. </font></p> <p><font size="+1">Le fait que nous soyons jug&eacute;s dignes de confiance nous aidera aussi &agrave; nous faire entendre dans la campagne que nous menons actuellement pour informer la communaut&eacute; mondiale que le Canada -- et plus particuli&egrave;rement Toronto -- ne pr&eacute;sente aucun danger. Je suis certain que le monde sera r&eacute;ceptif &agrave; notre invitation &agrave; venir au Canada et &agrave; Toronto, &agrave; y investir et &agrave; travailler avec les Canadiens dans toutes sortes d'entreprises. </font></p> <p><font size="+1">Cependant, comme je l'ai dit, il faut bien plus qu'un slogan accrocheur pour susciter l'estime des autres. En effet, cette estime s'acquiert au prix d'efforts soutenus et durables, concentr&eacute;s sur les auditoires particuliers que nous souhaitons influencer. La Commission canadienne du tourisme et ses partenaires provinciaux, municipaux et de l'industrie font une superbe promotion du tourisme au Canada. </font></p> <p><font size="+1">Toutefois, nous avons encore beaucoup &agrave; faire pour renforcer la r&eacute;putation du Canada en tant que partenaire moderne et dynamique avec qui et chez qui faire des affaires. B&acirc;tir une image de marque peut sembler simple, puisqu'il s'agit en somme de pr&eacute;senter des &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s &agrave; des auditoires, mais la t&acirc;che est bien plus facile en th&eacute;orie qu'en pratique. Aux &Eacute;tats-Unis, par exemple, nous voulons que les Am&eacute;ricains comprennent mieux toute l'importance de notre partenariat dans la prosp&eacute;rit&eacute; &eacute;conomique. </font></p> <p><font size="+1">Au cours de l'ann&eacute;e &eacute;coul&eacute;e, le Canada a d&eacute;fendu plus activement ses int&eacute;r&ecirc;ts aux &Eacute;tats-Unis sur des questions commerciales cl&eacute;s. Ces efforts ont aussi permis aux Am&eacute;ricains de mieux comprendre l'importance du Canada, premier partenaire commercial et premier fournisseur &eacute;tranger d'&eacute;nergie de leur pays, fait connu d'&agrave; peine plus d'un Am&eacute;ricain sur dix. </font></p> <p><font size="+1">Je suis heureux que le gouvernement ait l'intention d'accro&icirc;tre notre repr&eacute;sentation aux &Eacute;tats-Unis, car nous serons alors en mesure de soutenir et de mieux cibler la d&eacute;fense de nos int&eacute;r&ecirc;ts, et d'am&eacute;liorer par l&agrave;-m&ecirc;me notre image de marque. Nous ne conna&icirc;trons jamais vraiment l'ampleur des retomb&eacute;es sur notre commerce et nos investissements bilat&eacute;raux, mais il y aura sans aucun doute des avantages.</font></p> <p><font size="+1">De fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale, le gouvernement du Canada a pris un certain nombre de mesures ces toutes derni&egrave;res ann&eacute;es pour asseoir notre r&eacute;putation, pour que le Canada soit reconnu comme un pays multiculturel, aux multiples facettes, qui a beaucoup &agrave; offrir dans quantit&eacute; de secteurs, pas seulement en mati&egrave;re commerciale, mais aussi sur le plan culturel. </font></p> <p><font size="+1">Par exemple, des programmes tels que le « Programme d'image de marque du</font></p> <p><font size="+1">Canada » et le « Programme des routes commerciales » d'&Eacute;quipe Canada inc, obtiennent d'excellents r&eacute;sultats. Le Canada est de plus en plus connu en tant que partenaire commercial novateur, cr&eacute;atif et comp&eacute;titif et comme lieu d'investissement. En trois ans, le Programme d'image de marque du Canada a investi 9 millions de dollars pour am&eacute;liorer sensiblement l'image du Canada dans plus de 30 grandes foires internationales du monde, dans 12 secteurs prioritaires. Cette contribution est certes importante, mais il s'agit, selon moi, d'un investissement modeste dans ce qui doit &ecirc;tre un effort soutenu de tous les segments de l'industrie, du gouvernement et des universit&eacute;s du Canada pour d&eacute;finir et promouvoir l'image du Canada que nous voulons voir appr&eacute;ci&eacute;e dans le monde. </font></p> <p><font size="+1">Bien entendu, et malheureusement, trop de Canadiens ne connaissent pas les &eacute;l&eacute;ments cl&eacute;s qui sont souvent si importants pour fa&ccedil;onner notre image de marque. C'est notamment pourquoi, le Minist&egrave;re et moi-m&ecirc;me, nous nous investissons sans rel&acirc;che dans ce que nous appelons les activit&eacute;s internes de « sensibilisation &agrave; l'exportation » et qui nous am&egrave;nent &agrave; parcourir le pays pour faire comprendre toute l'importance du commerce pour le Canada et pour parler de nos atouts en la mati&egrave;re. </font></p> <p><font size="+1">Tout Canadien est un ambassadeur de son pays et peut contribuer utilement &agrave; son image de marque, que ce soit aupr&egrave;s de personnes en visite au Canada, ou &agrave; l'&eacute;tranger, lors de voyages d'affaires ou d'agr&eacute;ment. Ainsi, il importe que les Canadiens soient mieux inform&eacute;s de ce que le Canada a &agrave; offrir. Et il y a beaucoup &agrave; en dire.</font></p> <p><font size="+1"><strong>Conclusion</strong></font></p> <p><font size="+1">En conclusion, je ferai tout simplement remarquer que le commerce est un instrument cl&eacute;, pas le seul, mais un instrument tr&egrave;s important pour instaurer la s&eacute;curit&eacute; et la prosp&eacute;rit&eacute; mondiales. Le Canada a d&eacute;montr&eacute; qu'il est un chef de file dans cette sph&egrave;re d'influence majeure. Le Rapport annuel pr&eacute;sent&eacute; aujourd'hui le prouve encore. Dans les ann&eacute;es &agrave; venir, forts de nos comp&eacute;tences et de notre exp&eacute;rience ainsi que de notre image de marque bien m&eacute;rit&eacute;e, nous continuerons de r&eacute;ussir non seulement sur le plan &eacute;conomique, mais &eacute;galement sur le plan social, en faisant en sorte que nos valeurs trouvent &eacute;cho au Canada et dans le reste du monde.</font></p> <p><font size="+1">Je vous remercie de votre attention et c'est avec plaisir que je r&eacute;pondrai &agrave; quelques questions. Je sais aussi que John Curtis est pr&ecirc;t &agrave; r&eacute;pondre &agrave; vos questions sur ses travaux de recherche et son analyse.</font></p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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