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2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <meta name="DATE" content="10/14/2003"> <meta name="Author" content="Default"> <title>M. PETTIGREW - ALLOCUTION &Agrave; L'ASSEMBL&Eacute;E PL&Eacute;NI&Egrave;RE DES S&Eacute;MINAIRES CONCOMITANTS SUR LE COMMERCE CANADIEN</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial" size="+1"></font><font face="Arial" size="+1"></font><font face="Arial" size="+1"><u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">DE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,</font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>&Agrave; L'ASSEMBL&Eacute;E PL&Eacute;NI&Egrave;RE </strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>DES S&Eacute;MINAIRES CONCOMITANTS SUR LE COMMERCE CANADIEN</strong></font></p> <p align="CENTER"><font size="+1"><strong>« LE MIRACLE DE LA FEUILLE D'&Eacute;RABLE&nbsp;»</strong></font><font face="Arial" size="+1"></font></p> <p><font face="Arial" size="+1">S&Eacute;OUL, Cor&eacute;e du Sud</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">Le 20 octobre 2003</font></p> <p><strong>Introduction</strong></p> <p>C'est pour moi un grand plaisir de me trouver ici &agrave; S&eacute;oul aujourd'hui pour d&eacute;velopper des relations commerciales d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s positives entre nos deux pays.</p> <p>Je tiens &agrave; remercier l'ambassade du Canada de ces splendides arrangements. En collaboration avec ses partenaires, &agrave; savoir la F&eacute;d&eacute;ration des industries cor&eacute;ennes, la Chambre de commerce du Canada en Cor&eacute;e et la Chambre du commerce et de l'industrie de la Cor&eacute;e, elle a organis&eacute; ces rencontres et r&eacute;uni des personnes comme vous, d&eacute;termin&eacute;es &agrave; renforcer nos relations commerciales.</p> <p>Cet apr&egrave;s-midi, je veux m'entretenir avec vous de la transformation du Canada en une destination plus attrayante que jamais pour les investissements et vous expliquer pourquoi notre pays est l'endroit par excellence o&ugrave; les entreprises cor&eacute;ennes devraient s'implanter.</p> <p>J'aurai ce soir le plaisir de remettre les Prix d'excellence en commerce Canada-Cor&eacute;e. Ces distinctions soulignent le r&ocirc;le cl&eacute; que continuent de jouer certaines entreprises cor&eacute;ennes de par leur contribution au d&eacute;veloppement et au maintien de relations commerciales toujours plus solides entre le Canada et la Cor&eacute;e.</p> <p><strong>Le Canada, l'&eacute;conomie la plus ouverte de la plan&egrave;te</strong></p> <p>Le Canada conna&icirc;t &agrave; l'heure actuelle une excellente performance &eacute;conomique. En effet, il en est pr&eacute;sentement &agrave; sa onzi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive de croissance &eacute;conomique. Le nombre de nouveaux emplois a m&ecirc;me plus que doubl&eacute; en 2002 par rapport &agrave; 2001, et notre taux de croissance de l'emploi a &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieur &agrave; celui de tous les autres pays du G7. Nous avons en outre enregistr&eacute; un exc&eacute;dent aussi bien au compte des marchandises qu'au compte courant, de sorte que le Canada est aujourd'hui, avec la Cor&eacute;e, un des rares pays au sein de l'&eacute;conomie mondiale &agrave; avoir obtenu de tels r&eacute;sultats.</p> <p>&Agrave; l'approche de l'ann&eacute;e 2004, la confiance &eacute;conomique et la vigueur des &eacute;changes t&eacute;moignent d'un dynamisme renouvel&eacute; alors que l'&eacute;conomie canadienne poursuit sa tendance ascendante.</p> <p><strong>Le Canada, grande nation commer&ccedil;ante</strong></p> <p>Le Canada est sans conteste un pays o&ugrave; le commerce joue un r&ocirc;le primordial. Il est m&ecirc;me le pays le plus commer&ccedil;ant de la plan&egrave;te. Aujourd'hui, nos exportations repr&eacute;sentent 41&nbsp;p.&nbsp;100 du produit int&eacute;rieur brut [PIB], alors qu'il y a 12&nbsp;ans, la proportion &eacute;tait de 25&nbsp;p.&nbsp;100. Certains diront peut-&ecirc;tre que, la mondialisation aidant, tout le monde en a fait autant au cours de cette p&eacute;riode, mais il n'en est rien. Les &Eacute;tats-Unis n'exportent qu'environ 10&nbsp;p.&nbsp;100 de leur PIB. Le Japon, grande &eacute;conomie mondiale des ann&eacute;es 1980, exporte tout juste 11&nbsp;p.&nbsp;100 de son PIB. Cela signifie que, toutes proportions gard&eacute;es, le Canada exporte quatre fois plus que les &Eacute;tats-Unis et le Japon.</p> <p>De plus, les Canadiens ach&egrave;tent deux fois plus d'importations que les Am&eacute;ricains. Autrement dit, de toutes les &eacute;conomies d&eacute;velopp&eacute;es de la terre, le Canada est la plus ouverte, tant du c&ocirc;t&eacute; des exportations que des importations. C'est pourquoi nous avons besoin d'une institution comme l'OMC [Organisation mondiale du commerce], c'est-&agrave;-dire d'une institution muscl&eacute;e et fond&eacute;e sur des r&egrave;gles accept&eacute;es de tous. Comme la Cor&eacute;e, nous n'avons pas le poids de l'Union europ&eacute;enne ou des &Eacute;tats-Unis. Il est donc important pour nous de d&eacute;finir des r&egrave;gles qui s'appliquent &agrave; l'ensemble des membres.</p> <p>Les rapports commerciaux que le Canada entretient avec la Cor&eacute;e restent pour nous parmi les plus importants qui soient. Il y a de cela plus d'une d&eacute;cennie, la Cor&eacute;e a pris place au nombre des dix premiers partenaires commerciaux du Canada. Vu le dynamisme de son &eacute;conomie, je suis persuad&eacute; qu'elle restera pour nous un partenaire privil&eacute;gi&eacute; pendant longtemps encore.</p> <p>Nous avons certes beaucoup accompli dans le pass&eacute;, mais nous n'en devons pas moins penser &agrave; l'avenir. C'est ensemble que nous devons renforcer les liens qui nous unissent et travailler ensemble non seulement sur les questions multilat&eacute;rales mais aussi dans les dossiers bilat&eacute;raux. Le Canada et la Cor&eacute;e ont tous deux distingu&eacute; des secteurs &eacute;conomiques strat&eacute;giques o&ugrave; leurs atouts respectifs sont souvent compl&eacute;mentaires, que ce soit dans les domaines de la biotechnologie, de l'information et des communications, de la coop&eacute;ration en sciences et en technologie, de l'espace et de l'a&eacute;rospatiale, de la formation du personnel des entreprises ou des coproductions cin&eacute;matographiques. Je suis heureux de voir que des entreprises canadiennes et cor&eacute;ennes sont pr&eacute;sentes ici pour trouver des ouvertures qui renforceront encore davantage nos rapports commerciaux.</p> <p><strong>Investir au Canada</strong></p> <p>J'aimerais tout particuli&egrave;rement profiter de cette occasion pour vous donner un aper&ccedil;u de ce que le Canada a &agrave; vous offrir et pour vous expliquer pourquoi il est la destination par excellence des investissements. Laissez-moi tout d'abord vous pr&eacute;senter le contexte. Gr&acirc;ce &agrave; l'ALENA [Accord de libre-&eacute;change nord-am&eacute;ricain], le Canada a directement acc&egrave;s au march&eacute; de toute l'Am&eacute;rique du Nord, y compris le Mexique, c'est-&agrave;-dire un march&eacute; qui, au total, compte plus de 400&nbsp;millions d'habitants et dont le PIB global s'&eacute;tablit &agrave; plus de 11,4&nbsp;billions de dollars am&eacute;ricains.</p> <p>Quand on dit Canada aujourd'hui, on pense innovation, leadership et technologie. On pense &agrave; une &eacute;conomie bas&eacute;e sur le savoir, &agrave; une &eacute;conomie o&ugrave; le climat des affaires est extr&ecirc;mement favorable et le niveau d'instruction de la main-d'œuvre est &agrave; l'avenant, &agrave; un pays sans cesse &agrave; la recherche de nouveaux investissements, de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s et de nouveaux partenaires. Le fait est que depuis 15&nbsp;ans, le Canada a fondamentalement repens&eacute; sa politique publique, ce qui est nettement visible dans trois domaines primordiaux&nbsp;:</p> <p>• Premi&egrave;rement, le Canada est aujourd'hui financi&egrave;rement responsable. On est bien loin de l'&eacute;poque o&ugrave; les gouvernements d&eacute;pensaient plus d'argent qu'il n'y en avait dans les coffres ou faisaient des promesses qu'ils ne pouvaient tenir. En pourcentage du PIB, les d&eacute;penses du gouvernement f&eacute;d&eacute;ral canadien viennent tout juste d'atteindre leur point le plus bas en 50&nbsp;ans.</p> <p>• Deuxi&egrave;mement, le Canada d'aujourd'hui est un fervent adepte du libre-&eacute;change. Il est m&ecirc;me le premier partenaire commercial des &Eacute;tats-Unis. En effet, les &eacute;changes des &Eacute;tats-Unis avec le Canada sont sup&eacute;rieurs &agrave; ceux qu'ils ont avec tous les pays de l'Union europ&eacute;enne r&eacute;unis, et ils sont &eacute;gaux &agrave; l'ensemble de leurs &eacute;changes avec la Chine, le Japon et la Cor&eacute;e du Sud.</p> <p>• Troisi&egrave;mement, le Canada d'aujourd'hui a compris que dans l'&eacute;conomie du savoir, o&ugrave; les personnes, les biens et l'argent circulent librement, le r&ocirc;le de l'&Eacute;tat consiste &agrave; donner aux gens les outils dont ils ont besoin pour affronter la concurrence, et &agrave; leur donner la libert&eacute; d'aller aussi loin que leurs talents le leur permettent. Voil&agrave; pourquoi nous investissons autant dans nos capacit&eacute;s de recherche, dans les universit&eacute;s et dans des domaines qui repr&eacute;sentent les nouvelles fronti&egrave;res du savoir, comme la g&eacute;nomique.</p> <p>Mais comment le Canada, que le <em>Wall Street Journal</em> qualifiait nagu&egrave;re de «&nbsp;membre honoraire du tiers monde&nbsp;», en est-il venu au point o&ugrave; <em>Business Week</em> affirmait r&eacute;cemment qu'il avait accompli le «&nbsp;miracle de la feuille d'&eacute;rable&nbsp;»? Croyez-moi, &ccedil;a n'a pas &eacute;t&eacute; facile, mais nous y sommes parvenus.</p> <p><strong>Transformer notre &eacute;conomie</strong></p> <p>La transformation &eacute;conomique a commenc&eacute; au milieu des ann&eacute;es 1990, alors que le Canada est devenu le premier pays du G7 &agrave; faire dispara&icirc;tre les d&eacute;ficits pour se mettre &agrave; enregistrer des bilans positifs. &Agrave; tel point qu'au d&eacute;but de l'exercice 2001-2002, l'exc&eacute;dent f&eacute;d&eacute;ral s'&eacute;levait &agrave; 8,9&nbsp;milliards de dollars. De plus, le Canada est le seul pays du G7 dont on pr&eacute;voit qu'il devrait &eacute;quilibrer son budget cette ann&eacute;e. En fait, l'Organisation de coop&eacute;ration et de d&eacute;veloppement &eacute;conomiques [OCDE] s'attend &agrave; ce que le Canada soit le seul pays du G7 &agrave; afficher un exc&eacute;dent en 2002-2003. Il n'est donc gu&egrave;re &eacute;tonnant que, selon l'Institute for Management Development, le Canada est le pays du G7 le mieux g&eacute;r&eacute; financi&egrave;rement.</p> <p>En outre, le Canada figure parmi les rares pays qui ont commenc&eacute; &agrave; rembourser leur dette - &agrave; hauteur de plus de 45&nbsp;milliards de dollars au cours des toutes derni&egrave;res ann&eacute;es. Aussi le rapport dette-PIB a-t-il baiss&eacute; plus rapidement que celui de tout autre grand pays industrialis&eacute;; il est maintenant inf&eacute;rieur &agrave; 50&nbsp;p.&nbsp;100 et continue de diminuer. De plus, la dette publique contract&eacute;e sur les march&eacute;s est aujourd'hui inf&eacute;rieure &agrave; 40&nbsp;p.&nbsp;100 du PIB.</p> <p>Tous ces progr&egrave;s dans le redressement de nos comptes ne sont pas pass&eacute;s inaper&ccedil;us. Moody's Investors Service et Standard &amp; Poor ont tous deux redonn&eacute; au Canada la cote de cr&eacute;dit AAA, qui est la plus &eacute;lev&eacute;e. Par ailleurs, nos efforts ont pr&eacute;par&eacute; le terrain pour une croissance &eacute;conomique vigoureuse et durable. Le Fonds mon&eacute;taire international et l'OCDE pr&eacute;disent d'ailleurs que le Canada se classera en t&ecirc;te des pays du G7 sur ce plan en 2002 et 2003.</p> <p>Peut-&ecirc;tre vous direz-vous que ce revirement est impressionnant et que c'est tant mieux pour nous, tout en vous demandant ce que cela peut bien signifier pour vous. Pourquoi une entreprise ou une soci&eacute;t&eacute; de capital-risque cor&eacute;enne &agrave; la recherche de d&eacute;bouch&eacute;s d'investissement envisagerait-elle de s'implanter au Canada?</p> <p>D'abord, parce que nos indicateurs &eacute;conomiques de base sont solides. Ensuite, parce que notre infrastructure de recherche-d&eacute;veloppement [R-D] est tr&egrave;s d&eacute;velopp&eacute;e. Et enfin, parce que nous avons une &eacute;conomie o&ugrave; les co&ucirc;ts sont peu &eacute;lev&eacute;s et o&ugrave; la main-d'œuvre est hautement qualifi&eacute;e, deux &eacute;l&eacute;ments capables de transformer des id&eacute;es innovatrices en produits et en services qui se vendent.</p> <p>Le redressement spectaculaire des indicateurs &eacute;conomiques de base a permis au Canada de r&eacute;duire ses imp&ocirc;ts, et m&ecirc;me de les r&eacute;duire consid&eacute;rablement. En fait, le Canada a c&eacute;l&eacute;br&eacute; l'arriv&eacute;e du nouveau mill&eacute;naire en adoptant un plan de r&eacute;duction d'imp&ocirc;ts de 100&nbsp;milliards de dollars, niveau sans pr&eacute;c&eacute;dent dans l'histoire du pays. Cela a ouvert d'immenses possibilit&eacute;s &agrave; nos entreprises. En 2005, elles auront un avantage fiscal de pr&egrave;s de 4,5&nbsp;points de pourcentage par rapport &agrave; leurs homologues am&eacute;ricaines. Par ailleurs, nous avons consid&eacute;rablement abaiss&eacute; l'imp&ocirc;t sur les gains en capital. Le taux le plus &eacute;lev&eacute; &agrave; cet &eacute;gard est maintenant inf&eacute;rieur au taux le plus &eacute;lev&eacute; g&eacute;n&eacute;ralement appliqu&eacute; aux &Eacute;tats-Unis.</p> <p>Ajoutez &agrave; cela les cr&eacute;dits d'imp&ocirc;t en R-D les plus g&eacute;n&eacute;reux du G7, et vous avez un r&eacute;gime fiscal qui non seulement se compare &agrave; celui des &Eacute;tats-Unis, mais qui &agrave; plusieurs &eacute;gards s'y compare m&ecirc;me tr&egrave;s avantageusement.</p> <p><strong>Le Plan d'action pour l'innovation</strong></p> <p>Nous avons &eacute;galement fait des investissements importants pour appuyer l'objectif &eacute;conomique primordial du gouvernement, qui est de faire du Canada un des pays les plus innovateurs au monde, c'est-&agrave;-dire un pays capable d'attirer les cerveaux les plus brillants et les id&eacute;es les plus avanc&eacute;es, et capable d'attirer de nouveaux capitaux d'investissement et de nouvelles entreprises. Le gouvernement s'est engag&eacute; &agrave; doubler l'investissement en R-D afin de hisser le Canada parmi les cinq premiers pays au monde d'ici 2010 pour ce qui est de l'activit&eacute; de R-D. En outre, il a d&eacute;voil&eacute; une nouvelle strat&eacute;gie ax&eacute;e sur l'innovation et les comp&eacute;tences, &agrave; laquelle il a consacr&eacute; un engagement de plus d'un milliard de dollars dans le dernier budget.</p> <p>Depuis quelques ann&eacute;es, nous avons investi plus de 3,15&nbsp;milliards de dollars dans la Fondation canadienne pour l'innovation afin de faire en sorte que nos universit&eacute;s, nos h&ocirc;pitaux et nos autres centres de recherche puissent se doter des infrastructures n&eacute;cessaires pour mener des recherches de pointe et former les meilleurs dipl&ocirc;m&eacute;s. J'aimerais saluer la pr&eacute;sence parmi nous de M.&nbsp;David&nbsp;Strangway, pr&eacute;sident-directeur g&eacute;n&eacute;ral de la Fondation canadienne pour l'innovation, qui toute sa vie s'est fait le promoteur des sciences et de l'innovation. M.&nbsp;Strangway participera activement aux diverses activit&eacute;s relatives aux sciences, &agrave; la technologie et &agrave; l'innovation qui se d&eacute;rouleront dans les jours qui viennent. Je vous encourage &agrave; assister &agrave; ces rencontres afin d'en savoir plus sur cette initiative passionnante.</p> <p>En plus de la Fondation pour l'innovation, nous avons cr&eacute;&eacute; G&eacute;nome Canada, que nous finan&ccedil;ons &agrave; raison de 300&nbsp;millions de dollars sur cinq ans. En outre, nous avons investi 99,5&nbsp;millions sur les trois prochaines ann&eacute;es dans neuf R&eacute;seaux de centres d'excellence. </p> <p>Bref, le Canada reconna&icirc;t l'importance des sciences et de la technologie. Il reconna&icirc;t aussi le r&ocirc;le sans cesse grandissant que la Cor&eacute;e joue dans ce domaine. J'ai d'ailleurs le plaisir de souligner que le forum sur la coop&eacute;ration scientifique et technologique entre le Canada et la Cor&eacute;e aura lieu plus tard cet apr&egrave;s-midi dans le cadre de cette rencontre, et que demain aura lieu la premi&egrave;re r&eacute;union scientifique et technologique bilat&eacute;rale canado-cor&eacute;enne, au cours de laquelle les repr&eacute;sentants de nos deux pays esp&egrave;rent cerner des domaines o&ugrave; une collaboration plus &eacute;troite pourrait engendrer des bienfaits r&eacute;ciproques.</p> <p>Comme il ne fait aucun doute que, dans l'&eacute;conomie du savoir, c'est le cerveau humain qui est le v&eacute;ritable moteur de la croissance, nous avons affect&eacute; 900&nbsp;millions de dollars sur cinq ans &agrave; la cr&eacute;ation de 2&nbsp;000&nbsp;chaires de recherche canadiennes dans nos universit&eacute;s, afin d'attirer et de retenir les meilleurs professeurs et les meilleurs chercheurs.</p> <p>L'acquisition de tous ces atouts doit co&ucirc;ter tr&egrave;s cher, me direz-vous, mais en fait les co&ucirc;ts des entreprises au Canada sont inf&eacute;rieurs &agrave; ceux de tous les autres pays du G7. Il ne s'agit pas l&agrave; de propagande gouvernementale ou d'une fantaisie quelconque, mais bien plut&ocirc;t des conclusions de l'&eacute;tude la plus d&eacute;taill&eacute;e qui soit sur les prix de revient des entreprises dans les pays du G7 ainsi qu'en Autriche et aux Pays-Bas.</p> <p><strong>Le Canada, premier de la classe</strong></p> <p>Comme vous le savez peut-&ecirc;tre d&eacute;j&agrave;, tous les deux ans, la soci&eacute;t&eacute; d'experts-conseils internationale KPMG analyse les prix de revient des entreprises dans le monde. Or, dans son rapport pour l'ann&eacute;e 2002, elle classe le Canada au premier rang &agrave; cet &eacute;gard. Autrement dit, pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive notre pays est celui o&ugrave; il est le plus &eacute;conomique de faire des affaires. KPMG a examin&eacute; 86&nbsp;villes nord-am&eacute;ricaines et europ&eacute;ennes et &eacute;tudi&eacute; les prix de revient dans chacune d'elles, en tenant compte notamment du prix des terrains et de la main-d'œuvre ainsi que des transports et des services publics. Huit des dix premi&egrave;res villes sont canadiennes. Comparativement aux villes am&eacute;ricaines, les co&ucirc;ts au Canada sont inf&eacute;rieurs de 10&nbsp;&agrave; 20&nbsp;p.&nbsp;100. M&ecirc;me si le dollar canadien s'appr&eacute;ciait demain de 20&nbsp;p.&nbsp;100 par rapport au dollar am&eacute;ricain, le Canada continuerait de b&eacute;n&eacute;ficier d'un net avantage sur les villes am&eacute;ricaines en ce qui concerne les co&ucirc;ts.</p> <p>Par ailleurs, d'apr&egrave;s les toutes derni&egrave;res pr&eacute;visions de l'organisme britannique Economist Intelligence Unit au sujet du climat des affaires, le Canada sera le meilleur endroit au monde o&ugrave; r&eacute;aliser des affaires au cours des cinq prochaines ann&eacute;es. Les conditions sup&eacute;rieures faites aux entreprises, le niveau de vie &eacute;lev&eacute; et la belle performance en mati&egrave;re de croissance y ouvrent des perspectives lucratives aux investisseurs &eacute;trangers. L'investissement direct &eacute;tranger au Canada en pourcentage du PIB est un des plus &eacute;lev&eacute;s parmi les pays d&eacute;velopp&eacute;s, et le potentiel d'entr&eacute;es importantes de capitaux &agrave; moyen terme est consid&eacute;rable. Notre gouvernement a pris diverses mesures pour attirer l'investissement, tels les financements &agrave; faible taux d'int&eacute;r&ecirc;t, le renforcement de la formation des travailleurs et la baisse des imp&ocirc;ts sur les b&eacute;n&eacute;fices des soci&eacute;t&eacute;s. Si l'on en croit ces deux &eacute;tudes objectives, ces efforts ont port&eacute; fruit.</p> <p>Cela m'am&egrave;ne au dernier point de mon expos&eacute; : la quantit&eacute; de travailleurs qualifi&eacute;s que l'on trouve au Canada et l'accent qui y est mis sur l'excellence dans l'&eacute;ducation. Comme vous le savez certainement, les travailleurs instruits sont le principal ingr&eacute;dient de la r&eacute;ussite des entreprises. C'est pourquoi nous investissons massivement dans la recherche et l'&eacute;ducation, et faisons de l'excellence notre devise et du leadership, notre but. En proportion de sa population, le Canada compte plus de dipl&ocirc;m&eacute;s universitaires ou coll&eacute;giaux que tout autre pays de la plan&egrave;te. </p> <p>En fait, cette priorit&eacute; accord&eacute;e &agrave; l'excellence dans l'&eacute;ducation a valu au Canada d'&ecirc;tre class&eacute; au premier rang mondial pour ce qui est de la formation de travailleurs du savoir dans le <em>Rapport sur la comp&eacute;titivit&eacute; mondiale</em> pour l'an 2000.</p> <p><strong>Conclusion</strong></p> <p>Vous savez maintenant ce que d'autres ont d&eacute;j&agrave; compris : le Canada est s&eacute;rieux en affaires. En investissant au Canada, vous pourrez profiter de l'esprit d'entreprise et d'innovation qui a permis de faire conna&icirc;tre &agrave; travers le monde la technologie r&eacute;volutionnaire du Blackberry mise au point par RIM et qui a amen&eacute; le Canadarm dans l'espace.</p> <p>Dans les ateliers de cet apr&egrave;s-midi et au cours des prochains jours, vous aurez l'occasion d'en apprendre davantage sur ce que le Canada a &agrave; vous offrir et de d&eacute;couvrir comment, en travaillant ensemble, nous pouvons renforcer les relations commerciales d&eacute;j&agrave; solides qui unissent nos deux pays.</p> <p>J'ai couvert bien des points, mais je pense que si vous les rassemblez tous - une &eacute;conomie comp&eacute;titive et dynamique, des indicateurs &eacute;conomiques solides, un r&eacute;gime fiscal concurrentiel, des prix de revient peu &eacute;lev&eacute;s, une main-d'œuvre hautement qualifi&eacute;e et l'acc&egrave;s &agrave; tout le march&eacute; nord-am&eacute;ricain -, vous obtenez une recette imbattable pour r&eacute;ussir dans la nouvelle &eacute;conomie. Je vous invite donc &agrave; vous int&eacute;resser de plus pr&egrave;s au Canada. Regardez d'un nouvel œil notre nouvelle &eacute;conomie du savoir. Examinez d'un regard critique les avantages que procure la pr&eacute;sence dans un march&eacute; o&ugrave; les prix de revient sont moins &eacute;lev&eacute;s. Enfin, mesurez objectivement ce que tout cela peut signifier pour votre propre bilan.</p> <p>Vous d&eacute;couvrirez alors, j'en suis convaincu, que c'est au Canada que se trouvent les d&eacute;bouch&eacute;s qui serviront de tremplin &agrave; votre croissance future.</p> <p>Je vous remercie.</p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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