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Contribution du Canada à l'OTAN

Membre fondateur de l'Alliance, le Canada est le sixième contributeur aux budgets militaire et civil de l'OTAN. En 2003, sa contribution au financement commun de l'Alliance s'est élevée à 140 millions $ et il a prévu d'affecter plus de 2 500 militaires aux missions de l'OTAN en 2004. Le Canada participe actuellement à des opérations de soutien de la paix dirigées par l'OTAN en Afghanistan et en Bosnie-Herzégovine, ainsi qu'à des activités d'entraînement de l'OTAN au Canada et à l'étranger.

  1. Contribution du Canada à l'OTAN en Afghanistan
  2. Opérations de paix de l'OTAN dans les Balkans
  3. Système aéroporté de détection lointaine de l'OTAN
  4. Entraînement de l'OTAN au Canada

1. Contribution du Canada à l'OTAN en Afghanistan

La mission de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) illustre bien le rôle concret que peut jouer l'OTAN dans l'instauration de la paix et de la sécurité à l'extérieur de la région euro-atlantique. Il s'agit également d'une contribution importante à la campagne internationale contre le terrorisme.

En juillet 2003, des militaires des Forces canadiennes ont été déployés à Kaboul, au sein de l'ISAF, en vue d'une opération de soutien à la paix placée sous le mandat des Nations Unies et sous le commandement de l'OTAN. L'opération « Athena », contribution canadienne à cette opération, se traduit par l'affectation de près de 1 900 militaires canadiens, sur la base de deux rotations de six mois. Il s'agit là du plus gros contingent national au sein de l'ISAF. De ce nombre, qui comprend les membres d'un bataillon d'infanterie et du personnel d'état-major, 1 700 soldats ont été déployés à Kaboul et 200 autres ailleurs dans le Sud-Est asiatique, pour aider à la mission. Des Canadiens assument actuellement des responsabilités importantes au sein de l'ISAF : en janvier 2004, le brigadier-général Jocelyn Lacroix a pris le commandement de la Brigade multinationale de Kaboul et, en février 2004, le lieutenant-général Rick Hillier a pris celui de l'ISAF.

Le Canada apporte son soutien aux efforts de l'OTAN à la tête de l'ISAF en Afghanistan. Après août 2004, les Forces canadiennes continueront d'apporter une contribution utile, bien que réduite, à l'ISAF. Il est en outre prévu de déployer un escadron de reconnaissance blindé d'environ 600 membres. Il est également possible que le Canada déploie une équipe de reconstruction provinciale (ERP) en 2005.

L'ISAF contribue, comme le prévoit sa mission, à assurer la sécurité à Kaboul et dans les environs, de sorte que l'Autorité provisoire afghane et les institutions spécialisées des Nations Unies peuvent s'acquitter de leur tâche. Par ailleurs, le Canada souscrit au projet de l'OTAN d'élargir la mission de l'ISAF, grâce au déploiement d'équipes de reconstruction provinciale (ERP) à l'extérieur de Kaboul. Cela permettra à l'ISAF de mieux aider l'Autorité provisoire afghane à étendre son autorité au reste du pays et à instaurer un climat de sécurité propice à la tenue d'élections libres et honnêtes, ainsi qu'à un plus grand respect de la primauté du droit et à la reconstruction. Des soldats canadiens patrouillent régulièrement le secteur ouest de Kaboul, placé sous responsabilité canadienne. De plus, ils participent à un certain nombre de projets, comme le forage de puits et la réparation des bâtiments endommagés, pour aider à améliorer la qualité de vie de la population du secteur. Par ailleurs, la liaison avec les dirigeants politiques, sociaux et religieux permet de s'assurer que les activités de l'ISAF prennent en compte les sensibilités religieuses, ethniques et culturelles.

Avant de participer à l'ISAF, le Canada a apporté son concours à l'opération « Active Endeavour », menée sous l'égide des États-Unis, de février à juillet 2002. L'opération « Apollo » (hyperlien http://www.forces.gc.ca/site/operations/Apollo/index_f.htm) est la contribution militaire initiale du Canada à la campagne internationale contre le terrorisme au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. Dans le cadre de cette opération, les effectifs canadiens faisaient partie de la force opérationnelle intégrée de l'armée américaine.

Pour en savoir plus, voir Reconstruire l'Afghanistan, qui décrit la contribution canadienne en matière de diplomatie, de défense et de développement dans la région :
http://www.canada-afghanistan.gc.ca/menu-fr.asp

Site de l'OTAN consacré à l'Afghanistan :
http://www.nato.int/issues/afghanistan/index.html

2. Opérations de paix de l'OTAN dans les Balkans

Depuis le début des années 1990, le Canada participe à des opérations de maintien de la paix dans les Balkans, d'abord sous l'égide des Nations Unies, puis sous la bannière de l'OTAN (Force de mise en œuvre [IFOR], en 1995; Force pour le Kosovo [KFOR], en 1999; actuellement, Force de stabilisation [SFOR]).

À l'heure actuelle, 650 militaires canadiens sont affectés à la SFOR. Cette force s'inscrit dans le cadre d'une initiative internationale importante pour aider la Bosnie-Herzégovine à devenir un pays européen démocratique. La mission de la SFOR consiste à décourager les actes de violence, ou à y riposter, de façon à créer le climat de sécurité nécessaire à la consolidation de la paix, et ce, en vue de créer les conditions propices à l'avancement du processus de paix, sans la présence des forces de l'OTAN.

En décembre 2003, l'OTAN a fait savoir que, étant donné l'amélioration de la sécurité en Bosnie-Herzégovine, les effectifs de la SFOR seraient ramenés de 12 000 à 7 000 soldats d'ici juin 2004. Comme ses Alliés, le Canada a réduit sa contribution en conséquences.

En raison du renforcement de la sécurité et de la stabilité en Bosnie-Herzégovine, il est maintenant possible d'envisager la fin de la mission de l'OTAN dans cette région. C'est ainsi que les dirigeants de l'OTAN pourraient annoncer, à l'occasion du Sommet d'Istanbul (27 au 29 juin), la fin du mandat de la SFOR d'ici 2004. Dans cette optique, l'OTAN et l'UE examinent actuellement les modalités d'un transfert possible des responsabilités en Bosnie-Herzégovine. Le Canada collabore étroitement avec ses Alliés et ses partenaires européens pour que cette transition s'opère sans heurt. Depuis longtemps déjà, l'OTAN apporte une contribution à la stabilité et à la sécurité en Bosnie et l'Alliance entend poursuivre ses efforts après la mise en place d'une mission placée sous l'égide de l'UE.

À l'heure actuelle, le Canada ne participe pas à l'autre mission de l'OTAN dans les Balkans, la KFOR. En 1999, le Canada avait déployé environ 1 400 soldats dans le cadre de cette force multinationale dirigée par l'OTAN, qui ont ensuite été redéployés en Bosnie-Herzégovine, au sein de la SFOR.

Pour en savoir plus sur la SFOR et le rôle du Canada, voir :
www.forces.gc.ca/site/operations/Palladium/index_e.asp
www.nato.int/sfor/index.htm
www.nato.int/sfor/nations/canada.htm

Pour en savoir plus sur le rôle de l'OTAN au Kosovo, voir :
www.nato.int/kfor/welcome.html

Pour en savoir plus sur les opérations antérieures et actuelles des Forces canadiennes, voir cette page du ministère de la Défense nationale :
http://www.forces.gc.ca/site/operations/current_ops_f.asp

3. Le Système de détection aéroporté de l'OTAN

Le Canada est un des principaux fournisseurs de fonds et de personnel au Système de détection aéroporté de l'OTAN (AWACS), qui utilise un type d'aéronef capable de procurer par tous les temps aux forces de défense aérienne de l'OTAN les services de surveillance, de commandement, de contrôle et de communication. Les appareils AWACS sont des avions commerciaux modifiés, munis d'un dôme de radar tournant. Le système AWACS procure à l'OTAN un système d'alerte lointaine qui renforce sensiblement la capacité de défense aérienne de l'alliance. Le radar aéroporté permet à l'OTAN de détecter et de localiser les appareils ennemis volant à basse altitude sur tous les terrains et de les identifier et de donner des instructions aux avions amis évoluant dans la même zone. En outre, grâce à sa grande mobilité, il peut être déployé rapidement là où il est le plus nécessaire, et il est moins vulnérable aux attaques que les radars basés au sol.

Au lendemain de l'attentat du 11 septembre, cinq appareils AWACS de l'OTAN et un avion cargo ont été dépêchés dans le cadre de l'opération Eagle Assist pour patrouiller le ciel au-dessus des États-Unis et aider à prévenir de nouveaux attentats terroristes. Environ 22 membres des Forces canadiennes ont participé à cette opération, qui a duré du 9 octobre 2001 au 16 mai 2002.

Le système AWACS a aussi été employé à des opérations de surveillance à l'occasion de manifestations publiques pour détecter les attentats terroristes éventuels. Récemment, l'OTAN a assuré le soutien AWACS au mariage royal en Espagne et au championnat de football Euro 2004 au Portugal. Le système AWACS fournira également des services de sécurité à l'occasion des Jeux olympiques 2004 en Grèce.

Pour plus d'informations sur le système AWACS, visiter :

http://www.nato.int/docu/update/2002/03-march/e0318a.htm http://www.nato.int/docu/update/2002/04-april/e0430a.htm http://vcds.mil.ca/vcds-exec/pubs/canforgen/2003/109-03_e.asp

4. L'instruction des forces de l'OTAN au Canada

Le Canada met à la disposition de ses partenaires de l'OTAN des zones d'entraînement au vol à basse altitude et des terrains d'instruction pour groupes de combat motorisés aux bases des Forces canadiennes de Suffield, en Alberta, et de Goose Bay, au Labrador, ainsi qu'un centre d'instruction à Wainwright, en Alberta. Des militaires d'Allemagne, de France, d'Italie et du Royaume-Uni utilisent régulièrement ces installations. La base de Goose Bay développe ses services et encourage son utilisation plus large pour des activités comme l'instruction des équipages d'avions de combat et de transport aérien tactique, la formation aux opérations spéciales et les exercices des forces expéditionnaires. Les forces aériennes de nombreux pays de l'OTAN passent par Goose Bay en route vers les grands exercices nord-américains, ce qui en fait l'endroit idéal pour acquérir une formation supplémentaire à l'occasion d'un déploiement lointain.

La base des Forces canadiennes de Cold Lake, en Alberta, dans l'Ouest canadien, accueille l'exercice annuel Maple Flag, un des plus grands exercices d'avions de combat du monde. Maple Flag attire chaque année des participants de plus d'une douzaine de pays, membres de l'OTAN pour la plupart, pour un entraînement aux opérations aériennes de coalition. Comme Goose Bay, Cold Lake fournit aussi un terrain où les alliés peuvent assurer une formation indépendante aux pilotes d'avions de combat en dehors de l'exercice Maple Flag.

Le gouvernement canadien offre le NFTC (Entraînement en vol de l'OTAN au Canada) aux forces aériennes intéressées. Le Danemark, la Hongrie, l'Italie, Singapour et le Royaume-Uni participent actuellement à ce programme. Le NFTC est un programme innovateur et entièrement intégré d'instruction de base et de perfectionnement des pilotes d'avions de combat, destiné aux pays désireux d'acquérir une formation au vol standard de l'OTAN. Il a pour but de produire les pilotes d'avion de combat les plus compétents au plus bas coût possible pour l'ensemble du système.

Divers pays membres et non membres de l'OTAN participent régulièrement à divers cours d'instruction pour aviateurs, notamment les navigateurs aériens, les pilotes d'hélicoptère et d'avions multimoteurs, les opérateurs de systèmes de détection aéroportée, les techniciens et les officiers d'état-major. L'aviation promeut et développe activement cette instruction pour répondre à des besoins nationaux et internationaux complémentaires. L'accès à ces programmes – ainsi qu'au NFTC et aux programmes d'instruction de Goose Bay et de Cold Lake – est assuré par le bureau des programmes d'entraînement internationaux de l'aviation.

Pour de plus amples informations sur l'entraînement au vol de l'OTAN au Canada, visiter : www.nftc.net/

Le Canada fournit des cours de langues et une formation au maintien de la paix aux pays du Partenariat pour la paix, dans le cadre de son Programme d'aide à l'instruction militaire (PAIM), qui est doté d'un budget de plusieurs millions de dollars et administré par le ministère de la Défense nationale. Les Forces canadiennes aident aussi à organiser des exercices d'entraînement auxquels elles participent avec ces pays. Le programme de Partenariat pour la paix encourage les bonnes relations entre les membres de l'OTAN et les pays européens non membres.

Pour de plus amples informations sur le PAIM, visiter : http://www.dnd.ca/admpol/fra/defence/mtap_f.htm


Dernière mise à jour :
2004-07-12

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