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<p><span style="font-size: 14pt"><strong>Le 9 juillet 2005 (</strong></span><span style="font-size: 14pt"><strong><em>16 h 30 HAE</em>)<br>
Nº 124</strong></span></p>
<p style="text-align: CENTER"><span style="font-size: 14pt"><strong>DÉCLARATION DU MINISTRE PETTIGREW À L'OCCASION DU 10</strong></span><span style="font-size: 14pt"><strong><sup>e</sup> ANNIVERSAIRE DU
MASSACRE DE SREBRENICA</strong></span></p>
<p>Le ministre des Affaires étrangères, M. Pierre Pettigrew, a présenté aujourd'hui ses condoléances et sa sympathie aux
parents et amis des plus de 8 000 Bosniaques qui ont été tués à Srebrenica, en Bosnie-Herzégovine, le 11 juillet 1995.</p>
<p>« Ces meurtres représentent l'un des moments les plus noirs de la guerre en Bosnie-Herzégovine et sont les pires crimes
commis en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.</p>
<p>« La meilleure façon pour les dirigeants de la région d'honorer les victimes de Srebrenica consiste à traduire en justice
toutes les personnes formellement accusées par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, en particulier
MM. Radovan Karadzic et Ratko Mladic, les architectes du massacre de Srebrenica.</p>
<p>« Le Canada accueille avec satisfaction l'engagement qu'a pris récemment le gouvernement serbe d'arrêter M. Mladic et
d'autres inculpés, et il espère qu'il agira bientôt en ce sens.</p>
<p>« Nous ne pouvons pas revenir en arrière et empêcher la tragédie de Srebrenica, mais il est important de tirer les
enseignements pertinents et de les appliquer à l'avenir. À cet égard, les dirigeants de la région doivent s'engager à
reconnaître les atrocités commises à Srebrenica et ailleurs dans les Balkans. Le Canada se réjouit de ce que le président
serbe, M. Boris Tadic, ait annoncé son intention d'assister à la cérémonie de commémoration, premier pas vers la pleine
reconnaissance de l'horreur de ce crime. »</p>
<p>Cette année marque non seulement le 10<sup>e</sup> anniversaire du massacre de Srebrenica, mais aussi celui de la signature de
l'Accord-cadre général pour la paix en Bosnie-Herzégovine, connu sous le nom d'Accord de Dayton, qui a mis fin au
conflit en Bosnie-Herzégovine. Depuis le début des années 1990, le Canada s'efforce d'appuyer la paix, la stabilité et la
reconstruction dans les Balkans. Dans le cadre de missions successives de l'ONU, de l'OTAN et de l'UE, plus de 40 000
membres des Forces canadiennes ont été à l'œuvre dans les Balkans.</p>
<p>Pour sa part, l'Agence canadienne de développement international a décaissé plus de 500 millions de dollars au titre de
l'aide humanitaire et du développement. Le Canada a accueilli des dizaines de milliers de personnes qui ont fui
l'ex-Yougoslavie dans les années 1990. Le Canada est membre du Conseil de mise en œuvre de la paix, qui fournit au haut
représentant de la communauté internationale en Bosnie-Herzégovine des avis politiques en ce qui concerne la supervision
des aspects civils de la mise en œuvre de l'Accord de Dayton.</p>
<p>Le Canada sera représenté à la cérémonie commémorative du massacre de Srebrenica par l'ambassadrice du Canada en
Bosnie-Herzégovine, M<sup>me</sup> Shelley Whiting.</p>
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<p>Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :</p>
<p>Sébastien Théberge<br>
Directeur des communications<br>
Cabinet du ministre des Affaires étrangères<br>
(613) 995-1851</p>
<p>Le Service des relations avec les médias<br>
Affaires étrangères Canada<br>
(613) 995-1874<br>
<a href="https://bac-lac.wayback.archive-it.org/web/20070221031337/http://www.international.gc.ca/">http://www.international.gc.ca</a></p>
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