BG–06.003a - le 21 août 2006
Plus de 2 000 membres des Forces canadiennes (FC) se trouvent aujourd’hui en Afghanistan à la demande du gouvernement afghan. La plupart participent à la mission de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) autorisée par l’ONU et dirigée par l’OTAN afin :
L’engagement des FC constitue un aspect important de l’approche globale adoptée par le gouvernement du Canada pour venir en aide à l’Afghanistan. Pour en savoir davantage sur l’engagement du Canada à l’égard de l’Afghanistan, rendez-vous sur le site Web Canada-Afghanistan.
Les FC ont déployé en Afghanistan plus de 2 000 militaires appartenant à des unités de diverses régions du Canada pour constituer la Force opérationnelle Afghanistan (FOA). La FOA est répartie en trois missions distinctes collaborant ensemble à la réalisation d’un but ultime, c’est-à-dire accroître la sécurité en Afghanistan et participer à la reconstruction du pays. Les trois missions en cours sont :
Le 31 juillet 2006, les membres des FC affectés en Afghanistan ont été une fois de plus assignés à la mission de la FIAS autorisée par l’ONU et dirigée par l’OTAN en Afghanistan quand la FIAS a assumé le commandement de la région méridionale de l’Afghanistan, qui relevait auparavant de l’opération Enduring Freedom (OEF) menée par les États-Unis. Cette transition a fait suite à l’expansion prévue de la mission de la FIAS en Afghanistan.
Du mois de février jusqu’au 31 juillet 2006, les membres des FC ont travaillé en Afghanistan sous la direction de l’OEF, dans le cadre de l’opération Archer après avoir transféré la majorité de leurs ressources de Kaboul au terrain d’aviation de Kandahar. Les militaires canadiens avaient déjà fait partie de la FIAS d’août 2003 à novembre 2005, dans la région de Kaboul (opération Athena 2003-2005).
Au départ, la mise sur pied de la FIAS a été autorisée par l‘adoption de la Résolution 1386 du Conseil de sécurité de l’ONU le 20 décembre 2001. Elle avait pour mandat d’aider l’Autorité intérimaire afghane. L’ONU a réaffirmé son appui à la FIAS par l’adoption d’autres résolutions du Conseil de sécurité, notamment la plus récente, la Résolution 1659, adoptée le 15 février 2006. La FIAS, qui avait au départ pour mission d’assurer la sécurité dans la région de Kaboul, a élargi sa zone de responsabilité pour englober 13 provinces du Nord, de l’Ouest et maintenant du Sud de l’Afghanistan. À l’intérieur de ces régions, elle commande en outre les composantes militaires de neuf équipes provinciales de reconstruction. Pour en savoir davantage sur la FIAS, rendez-vous sur le site Web de la FIAS .
Le gouvernement du Canada contribue à la FIAS d’abord et avant tout dans le but d’empêcher l’Afghanistan de redevenir un État défaillant qui constitue un refuge pour les terroristes et les organisations de même acabit. Le Canada demeure résolu à participer à la campagne contre le terrorisme et, avec ses alliés, il contribuera grandement à la stabilisation et à la reconstruction de l’Afghanistan. Le Canada vise à aider l’Afghanistan à devenir :
Le redressement progressif et durable de l'Afghanistan est la clé de l'élimination de la menace terroriste et du renforcement de la sécurité et de la stabilité dans le monde. La reconstruction et le rétablissement de l’Afghanistan nécessiteront un engagement considérable et soutenu. C’est pourquoi le Canada a prolongé la mission des FC en Afghanistan jusqu’en février 2009.
Voici la répartition des membres des FC déployés dans le cadre de l’Op Athena (tous les chiffres sont approximatifs) :
Depuis août 2005, une EPR canadienne est en poste à Kandahar et devrait y demeurer jusqu’en février 2009. L’EPR réunit des éléments des Forces canadiennes (FC), du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et de la police civile menée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) dans un effort d'intégration des ressources canadiennes, désigné sous le nom d'approche gouvernementale commune. Environ 220 personnes sont basées à l’emplacement de l’EPR, au Camp Nathan-Smith, à Kandahar.
Dans le cadre de l'opération Athena, la contribution du Canada à la FIAS, l'EPR a pour mission de renforcer l'autorité du gouvernement afghan dans la province de Kandahar et de participer à la stabilisation et au développement de la région. L'équipe assure la sécurité, fait la promotion des politiques et des priorités du gouvernement afghan auprès des autorités locales et facilite les réformes des secteurs de sécurité.
L'EPR est située dans la ville de Kandahar. L'EPR comprend environ 220 militaires et civils provenant pour la majeure partie du Secteur du Centre de la Force terrestre (SCFT) et du 2e Groupe-brigade mécanisé du Canada (2 GBMC) basé à Petawawa (Ontario). De façon plus précise, l'EPR est constituée des ressources suivantes :
La contribution du Canada à l’opération Enduring Freedom dirigée par les États-Unis en Afghanistan est désignée sous le nom d’opération Archer.
Les FC ont affecté le Brigadier-général Daniel Pepin et trois autres Canadiens au quartier général de la Combined Joint Task Force 76 (CJTF-76), sur le terrain d’aviation de Bagram. La CJTF-76 sert de quartier général opérationnel aux commandements régionaux du Sud et de l’Est de l’Afghanistan. Pour en savoir davantage sur la CJTF-76, visitez le site Web de cette organisation.
Depuis la chute du régime taliban, en décembre 2001, la communauté internationale s’affaire à reconstruire l’insfrastructure, les institutions, le gouvernement et l’armée de l’Afghanistan. Cette entreprise ne se limite pas à fournir des armes et de l’équipement. En effet, le Canada a contribué à l’effort dirigé par les É.-U. en vue d’établir une infrastructure de sécurité constituée de forces opérationnelles, d’institutions de soutien et des effectifs généraux et des ministères nécessaires pour diriger ces organisations. Le Combined Security Transition Command – Afghanistan (CSTC-A) (appelé antérieurement Office of Security Cooperation - Afghanistan) s’occupe actuellement de reformer et de mettre sur pied l’Armée nationale afghane (ANA) et la Police nationale afghane (PNA). Les Forces canadiennes ont affecté le Brigadier-général Gary O’Brien et 13 autres officiers canadiens au CSTC-A en mars 2006. Pour en savoir davantage sur le CSTC-A, rendez-vous sur le site Web de cette organisation.
Les FC ont également déployé environ 15 personnes pour agir à titre d’instructeurs auprès des membres de l’Armée nationale afghane, au détachement canadien du Centre d’entraînement national afghan (Dét CA CENA), à Kaboul.
Depuis septembre 2005, les Forces canadiennes ont, dans le cadre d’une entente bilatérale, fourni une équipe de planificateurs militaires stratégiques chargée d’aider le gouvernement de la République islamique d’Afghanistan à élaborer des stratégies clés ainsi que les mécanismes pour les mettre en oeuvre. L’équipe s’appelle l’Équipe consultative stratégique - Afghanistan, or ECS-A.
L’Équipe consultative stratégique est constituée de 14 membres des Forces canadiennes et employés civils, ainsi que d’un représentant de l’ACDI qui prodigue des conseils en matière de développement. L’équipe comporte un petit élément de commandement et de soutien, deux équipes de planificateurs stratégiques, un analyste de défense et un conseiller en communications stratégiques. La composition, la taille et les capacités de l’équipe varient en fonction des besoins.
L’Équipe consultative stratégique, en consultation avec l’Ambassadeur du Canada, le Chef de la coopération et un représentant supérieur du gouvernement afghan, fournit un soutien de planification direct aux ministères et aux groupes de travail gouvernementaux en matière de développement et de gouvernance. Jusqu’à présent, l’équipe a complété de nombreux travaux de concert avec le Groupe de travail sur la stratégie de développement national de l’Afghanistan, les responsables de la réforme de l’administration publique, de la politique en matière d’égalité des sexes dans la fonction publique et avec le ministère du Relèvement rural et du développement de l’Afghanistan.
Les équipes sont intégrées dans les ministères et les organismes du gouvernement afghan avec lesquels ils collaborent et sont dirigées par les Afghans. En gros, les équipes fonctionnent de la manière suivante : les membres aident les fonctionnaires à intégrer les idées concrètes des dirigeants afghans et des experts internationaux à l’intérieur de cadres stratégiques cohésifs. La collaboration étroite de l’ECS-A avec l’ambassadeur, l’ACDI et le gouvernement afghan constitue un exemple d’application du concept « d’approche gouvernementale commune » qui permet au Canada de maximiser la valeur de sa contribution. Les membres de l’équipe de planification mettent à profit leur large éventail de compétences, de connaissances, d’expérience et d’aptitudes de planification stratégique militaires en vue de résoudre des problèmes civils complexes.
Oui, nous le pouvons. Les plus importantes améliorations survenues en Afghanistan depuis la chute du régime taliban se remarquent dans la région de Kaboul, car c’est là que la FIAS a d’abord concentré ses opérations de sécurité. Les initiatives de développement ne peuvent avoir du succès que dans un contexte de sécurité. Or, il faut du temps pour établir la sécurité. C’est pourquoi il sera plus facile de mesurer le succès de nos réalisations dans le Sud de l’Afghanistan à plus long terme.
Avec l’appui de la communauté internationale, l’Afghanistan a réalisé des progrès remarquables depuis la chute du régime taliban, citons notamment :
Le Canada a participé à la FIAS et à l’opération Enduring Freedom principalement dans le but d’empêcher l’Afghanistan de redevenir un État défaillant qui constitue un refuge pour les terroristes et les organisations de même acabit.
Grâce aux efforts qu’il a déployés en Afghanistan, le Canada a grandement contribué à la consolidation de la paix et à l’amélioration de la sécurité des habitants de la région. La prochaine phase des opérations canadiennes en Afghanistan consistera à continuer de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des Afghans et à faire en sorte que les progrès réalisés se fassent sentir à long terme.
Ces opérations comportent des risques considérables, mais les membres des Forces canadiennes sont parmi les mieux entraînés et les plus expérimentés au monde. Les hommes et les femmes des FC sont braves. De plus, ils sont bien dirigés, bien équipés, et pleinement préparés à la mission en Afghanistan.
Depuis octobre 2001, le Canada a déployé 22 navires de guerre et plus de 18 000 membres de la Marine, de l’Armée de terre et de la Force aérienne dans le cadre de la campagne internationale contre le terrorisme.
Dans la foulée des attaques terroristes du 11 septembre 2001 à New York et à Washington, le Canada a fait un engagement militaire significatif à l’égard de la campagne contre le terrorisme en vue de faire preuve de solidarité envers ses alliés et de montrer qu’il était résolu à améliorer la sécurité internationale.
Le 8 octobre 2001, l’honorable Art Eggleton, qui était ministre de la Défense nationale à l’époque, a annoncé le départ des premières unités des FC en vue de participer à la campagne internationale contre le terrorisme. Un groupe opérationnel naval constitué de quatre navires s’est déployé dans le golfe Arabo-Persique dans le cadre de l’opération Apollo. En février 2002, le groupement tactique du 3 PPCLI, sous le commandement du Lieutenant-colonel (à l’époque) Pat Stogran, s’est déployé à Kandahar pour une période de six mois afin d’assurer la sécurité du terrain d’aviation et de participer à des combats. Le transport aérien de cette mission a été fourni par le détachement de transport aérien tactique, qui a par la suite été rebaptisé « élément de soutien du théâtre (EST), et basé en Asie du Sud-Ouest.
Pour en savoir plus sur l’opération Apollo, cliquez sur le lien suivant : http://www.forces.gc.ca/site/operations/apollo/index_f.asp.
Le 28 novembre 2002, l'honorable John McCallum, ministre de la Défense nationale, a annoncé qu'un officier supérieur des Forces canadiennes sera déployé en Afghanistan pour servir à titre de conseiller militaire à la Mission d'assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) dirigée par des civils. La participation du Canada à la MANUA porte le nom d'opération Accius .
Pour en savoir plus sur l’opération Accius, cliquez sur le lien suivant :
http://www.forces.gc.ca/site/operations/accius/index_f.asp.
L’opération Altair, lancée en octobre 2003, consistait en l'affectation individuelle de navires de guerre aux opérations des groupes aéronavals d'attaques américains se déroulant dans la région du golfe Arabo-Persique. Le NCSM Toronto, une frégate de patrouille de la classe Halifax, s'est alors déployée avec le groupe aéronaval d'attaque USS George Washington de janvier jusqu'en juillet 2004. En avril 2005, le NCSM Winnipeg s’est joint pendant six mois à la 5e escadre des Forces navales des États-Unis.
Pour de plus amples renseignements sur l’opération Altair, cliquez sur le lien suivant : http://www.forces.gc.ca/site/operations/altair/index_f.asp.
Le NCSM Montréal, une frégate de patrouille de la classe Halifax, a entrepris des opérations dans la mer Méditerranée le 22 février à l’appui de l’opération Active Endeavour, la mission menée par la coalition de l’OTAN dans le cadre de la campagne contre le terrorisme. La participation des Forces canadiennes à l’opération Active Endeavour portait le nom d’opération Sirius .
En août 2003, les FC ont renouvelé leurs efforts visant à stabiliser et à reconstruire l'Afghanistan dans le cadre de l'opération Athena, le déploiement d'un important contingent à Kaboul pour servir au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS). Il convient de noter que de février jusqu'en août 2004, le Général Rick Hillier (qui était alors Lieutenant-général) a commandé la FIAS, constituée à l'époque d'environ 6 500 militaires venant de 35 pays.
Dans le cadre de cinq rotations réussies de six mois s'étant succédées depuis août 2003, les soldats canadiens affectés à l'opération Athena ont effectué des patrouilles à pied et des missions de surveillance routinières dans la zone de responsabilité de la FIAS. De plus, ils ont travaillé de concert avec d'autres contingents de la FIAS dans le cadre de diverses missions et de projets. Grâce à sa participation à ces activités, le contingent canadien a assuré au sein de la FIAS une présence et une capacité militaires indispensables et lui a fourni des services essentiels de renseignement et de connaissance de la situation. Il a aidé également à faciliter le processus d'élection de l'assemblée nationale afghane et des conseils provinciaux.
Le 18 octobre 2005, l’opération Athena a pris fin. L’escadron de reconnaissance canadien a quitté la FIAS. On a également mis fin aux déploiements de personnel des FC dans la région de Kaboul. On en était au cinquième depuis le mois d’août 2003, date à laquelle le gouvernement du Canada s’est engagé pour la première fois à aider la communauté internationale à maintenir la sécurité à Kaboul et dans les environs.
Le 29 novembre 2005, les derniers biens matériels du Canada ont été expédiés à Kandahar et le Camp Julien a été remis officiellement au ministère de la Défense afghan.
Environ 2 300 membres des Forces canadiennes ont été déployés en Afghanistan lors de la première rotation (ROTO 1) de la Force opérationnelle Afghanistan (FOA), l’engagement renouvelé du Canada envers la campagne internationale contre le terrorisme, l’opération Archer. Pour en savoir plus, consultez la documentation sur l’opération Archer.
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