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Entrevue vidéo
Roya Rahmani
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Roya Rahmani discute du renforcement des capacités des organisations non gouvernementales (ONG) composées de femmes et des groupes communautaires. 

Roya Rahmani est coordonnatrice de projet pour le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique (Droits et Démocratie).

 L'Afghanistan et la politique internationale du Canada

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Entrevues vidéo
  (en anglais avec transcription en français )

Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernementdu Canada.

 Biographie                             

        

1 min 36 sec

 

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 Women's Rights and Afghanistan Fund (WRAF) project

3 min 57 sec

 

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(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTimeWindows Media)



Transcription


Biographie


Je m'appelle Roya Rahmani et je suis coordonnatrice de projet pour le Centre international des droits de la personne et du développement démocratique (Droits et Démocratie). À l'heure actuelle, le Centre gère un fonds portant sur les droits de la femme. Le programme, instauré en 2003 et toujours en vigueur, est entièrement financé par l'Agence canadienne de développement international.

 

Je suis née en 1978 en Afghanistan, où j'ai vécu jusqu'à l'âge de 13 ans. Ma famille et moi avons alors déménagé au Pakistan, où j'ai reçu une bourse pour venir étudier au Canada. Grâce à ma bourse d'études et après avoir vécu au Canada pendant quelques années, j'ai obtenu la citoyenneté canadienne. À mon arrivée au pays en 1998 pour y étudier, j'avais le statut de résidente permanente. Je suis allée vivre à Montréal pour étudier à l'Université McGill en informatique, et plus précisément en génie logiciel, et j'ai obtenu mon diplôme en 2003. J'ai travaillé un an, puis, en octobre 2004, je suis retournée en Afghanistan pour agir comme coordonnatrice de projet pour Droits et Démocratie.


Women's Rights and
Afghanistan Fund (WRAF)

Le Women's Rights and Afghanistan Fund a vu le jour en 2003. Les droits de la femme font partie des quatre objectifs que tentent de réaliser Droits et Démocratie. Le fonds vise à renforcer l'autonomie des femmes et à défendre leurs droits. Il accorde de modestes subventions aux organisations non gouvernementales (ONG) gérées par les femmes du pays et à d'autres groupes non inscrits comme ONG. Ce sont les groupes d'ONG qui mettent en ouvre les projets avec l'aide des femmes vivant en province. Nous travaillons à créer des capacités, nous fournissons de l'aide financière et des conseils, et nous offrons des ateliers et de la formation, que nous mettons nous-même sur pied ou que nous donnons en collaboration avec d'autres organismes.

 

Au début, nous devions réveiller les femmes et les faire s'activer. Elles avaient de la difficulté à sortir de la maison pour participer à la formation, qu'elles trouvaient inutile d'ailleurs. Elles ne se sentaient pas en sécurité et ne comprenaient pas le besoin d'une telle formation. Ce fut bien évidemment une période difficile. Avec le temps par contre, de nombreux organismes et groupes ont pris contact avec nous. Les femmes sont devenues de plus en plus actives; elles participent beaucoup plus qu'avant aux affaires publiques. Nous les aidons à renforcer leurs capacités de la manière qui leur convient : elles conçoivent un projet, le planifient et viennent ensuite nous consulter. Nous leur donnons des idées et des conseils lorsque nous croyons qu'elles en ont besoin. Nous ne leur imposons pas le projet; nous leur proposons seulement des idées. Si nous avons déjà vécu une expérience dans une région où nous pensons qu'un projet en particulier n'obtiendrait pas les résultats escomptés, nous leur en faisons part. Sinon, elles agissent comme bon leur semble. Nous les aidons financièrement en leur accordant de modestes subventions, puis elles font leur travail, et nous les supervisons.

 

Nous concentrons actuellement une partie de nos efforts à la coordination de notre travail avec celui de nos partenaires. Nous essayons de mettre sur pied un système qui nous permettrait d'encourager nos partenaires, par exemple le groupe qui travaille sur l'aide juridique ou celui qui travaille sur le projet d'alphabétisation, à faire connaître leurs expériences et à prendre des décisions sur ce qu'il faut faire, sur ce qu'il manque et sur la façon d'arriver à nos fins. De cette manière, il sera possible d'apprendre les uns des autres et de coordonner notre travail.