LE CANADA RATIFIE LA CONVENTION SUR LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES ET DU PERSONNEL ASSOCIÉ

Le 5 avril 2002 (10 h 45 HNE) Nș 31

LE CANADA RATIFIE LA CONVENTION SUR LA SÉCURITÉ DU PERSONNEL DES NATIONS UNIES ET DU PERSONNEL ASSOCIÉ

Le ministre des Affaires étrangères, M. Bill Graham, a annoncé aujourd'hui que le Canada a ratifié la Convention des Nations Unies sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé. La Convention établit un cadre juridique qui donne aux pays la compétence pour punir ceux qui attaquent les membres du personnel des Nations Unies et les personnes qui travaillent avec eux ou qui leur font du mal. Elle spécifie les crimes comme le meurtre, l'enlèvement, les attaques contre des sites officiels et énonce les sanctions appropriées à imposer dans ces cas.

« Malheureusement, le fait de travailler sous la bannière des Nations Unies n'est plus une garantie de protection, a déclaré le ministre Graham. Que ce soit dans le cadre d'opérations de maintien de la paix, de missions humanitaires ou d'autres activités, les membres du personnel des Nations Unies et le personnel associé exécutent des tâches que leur ont confiées les États membres, notamment le Canada. Ils méritent d'être protégés. Cette ratification témoigne concrètement de la volonté du Canada d'accroître la sécurité de ces personnes. »

Le ministre Graham a également appelé d'autres gouvernements ne l'ayant pas déjà fait à ratifier la Convention pour signifier que la communauté internationale ne tolérera pas ces actes de violence contre les soldats de la paix, les travailleurs de l'aide humanitaire et les autres membres du personnel des Nations Unies et du personnel associé.

Le nombre des attaques lancées contre des soldats de la paix, des travailleurs de l'aide et d'autres employés a augmenté considérablement au cours des 10 dernières années. Depuis 1994, 170 membres du personnel civil ont été tués et 255 employés ont été pris en otage ou enlevés. Le Canada compte parmi les plus ardents partisans du renforcement de la sécurité de ces personnes, y ayant affecté des ressources politiques, diplomatiques et financières. En particulier, le Canada a oeuvré pour faire en sorte que des crimes de guerre tels que les attaques intentionnelles contre des soldats de la paix et des travailleurs de l'aide humanitaire relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale.

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