L'AMBASSADE DU CANADA À MEXICO DÉCRIT SON RÔLEDANS LA RÉCENTE AFFAIRE CONSULAIRE
Le 15 avril 1998 Nº 90
L'AMBASSADE DU CANADA À MEXICO DÉCRIT SON RÔLE
DANS LA RÉCENTE AFFAIRE CONSULAIRE
Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a décrit
aujourd'hui le rôle qu'à joué l'ambassade du Canada à Mexico dans l'affaire de
l'expulsion du Mexique de deux Canadiennes, Sarah Mireille Baillargeon et Julie
Marquette, le dimanche 12 avril.
« L'ambassade du Canada à Mexico a fait tout son possible pour offrir une aide
consulaire à ces deux Canadiennes, a déclaré l'ambassadeur, M. Stanley Gooch.
Nous avons établi des lignes de communication dès qu'on nous a informé de ce qui
se passait, et le personnel de l'ambassade est intervenu dans les meilleurs
délais et a fait preuve de professionnalisme dans ses démarches pour veiller à
leur bien-être », a-t-il ajouté.
Les deux Canadiennes sont entrées au Mexique avec des visas de touristes; elles
ne se sont pas inscrites à l'ambassade et n'ont pas informé celle-ci de leurs
déplacements et de leurs activités.
L'ambassade canadienne a été informée vers 18 h, le samedi 11 avril, de la
détention des deux Canadiennes par le gouvernement mexicain. Le consul a
immédiatement contacté les autorités mexicaines de l'immigration pour savoir où
se trouvaient les deux femmes et quelle était leur situation. Il a ensuite
communiqué avec elles à San Cristobal.
Les deux femmes lui ont appris qu'elles étaient saines et sauves et n'avaient pas
été maltraitées. Le consul les a informées que les autorités de l'immigration
discuteraient de leur cas le dimanche de Pâques. À leur demande, le consul a
tenté de rejoindre Renaude Grégoire, de l'organisation non gouvernementale
québécoise Salut le monde, et a laissé un message sur le répondeur de cette
dernière.
Le dimanche 12 avril, le consul n'a pas pu rejoindre les deux Canadiennes car
elles étaient en transit vers Tuxtla Gutierrez, puis Mexico. Il s'est rendu à
l'aéroport ce soir-là dans l'espoir de les y trouver. Il n'a pu trouver le
secteur où elles étaient détenues, mais il a pu ensuite contacter chacune d'elles
au téléphone. Il leur a alors appris que Renaude Grégoire et leurs parents
avaient été informés de leur situation.
Les deux Canadiennes ont demandé et obtenu le numéro de téléphone direct du
consul afin de pouvoir discuter de leur situation à une date ultérieure. Elles
ont également demandé que l'ambassade récupère leurs effets à San Cristobal (à 15
heures de voiture de Mexico environ) et les leur transmette. L'ambassade a
consenti à cette requête, et elle a confirmé savoir où se trouvent ces effets,
qui seront ramassés la semaine prochaine au cours d'une visite régulière au
Chiapas.
Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international a émis au début
de mars un bulletin d'information consulaire aux voyageurs dans lequel il notait
que les autorités mexicaines appliquent de façon rigoureuse la loi sur
l'immigration et recommandait l'obtention d'un visa approprié au but du voyage.
Le gouvernement canadien croit qu'il est essentiel que les représentants des
organismes nationaux et internationaux qui s'occupent des droits de la personne
puissent se déplacer en toute liberté et faire rapport de leurs observations sur
les questions qui les préoccupent.
Lors de son passage à Santiago du Chili plus tard cette semaine, le ministre
Axworthy s'entretiendra de l'expulsion des deux Canadiennes avec le secrétaire
mexicain aux Affaires étrangères, Mme Rosario Green.
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