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<html> <head> <meta name="generator" content="Corel WordPerfect 10"> <meta http-equiv="content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <style> p { margin-top: 0px; margin-bottom: 1px } body { font-family: "Arial", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; font-style: normal } </style> </head> <body> <p><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">Le 13 mai 2006<br> SAINT-BONIFACE (Manitoba)<br> 2006/6</span></span></span></p> <br> <p><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="text-decoration: underline">SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</span></span></span></span></p> <br> <br> <br> <br> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">DU</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">MINISTRE DES AFFAIRES &Eacute;TRANG&Egrave;RES</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">ET MINISTRE DE L&#8217;AGENCE DE PROMOTION &Eacute;CONOMIQUE</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">DU CANADA ATLANTIQUE,</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold">M. PETER MACKAY,</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">&Agrave; L'OCCASION DE LA S&Eacute;ANCE INTRODUCTIVE</span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">DE LA CONF&Eacute;RENCE MINIST&Eacute;RIELLE DE SAINT-BONIFACE</span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">SUR LA PR&Eacute;VENTION DES CONFLITS ET LA S&Eacute;CURIT&Eacute; HUMAINE</span></span></p> <br> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">&laquo; LES NOUVEAUX D&Eacute;FIS, L'&Eacute;TAT ET LA RESPONSABILIT&Eacute;</span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">DE PROT&Eacute;GER &raquo;</span></span></p> <br> <p>La p&eacute;riode qui a suivi la guerre froide a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par une s&eacute;rie de d&eacute;sastres humanitaires &#8212; en Somalie, en Bosnie-Herz&eacute;govine, au Rwanda, au Kosovo &#8212; qui ont mobilis&eacute; la communaut&eacute; internationale sur la question de la protection des populations civiles. Aujourd'hui, avec la crise qui se perp&eacute;tue au Darfour, malgr&eacute; la signature de l'accord de paix, on ressent une angoisse profonde devant la vuln&eacute;rabilit&eacute; des populations civiles dans un contexte d'ins&eacute;curit&eacute; croissante.</p> <br> <p>Dans trop de conflits, les combattants n'ont d'autre but que de provoquer la mort et le d&eacute;placement des civils. Cette situation tragique est intol&eacute;rable. L'impunit&eacute; que s'approprient les responsables de violations des droits de la personne et du droit humanitaire laisse un legs douloureux &agrave; g&eacute;rer pour les soci&eacute;t&eacute;s d&eacute;chir&eacute;es par la guerre.</p> <br> <p>Malgr&eacute; un large consensus en ce qui a trait &agrave; l'imp&eacute;rieuse n&eacute;cessit&eacute; de mettre en &#339;uvre les normes humanitaires et de prot&eacute;ger les civils contre les pires menaces pour leur s&eacute;curit&eacute;, nous sommes encore loin du compte dans la r&eacute;alisation de cet objectif.</p> <br> <p>Sans aucun doute, le plus difficile en la mati&egrave;re est de d&eacute;cider quoi faire dans les cas de conflit interne. En effet, ces conflits mettent souvent en opposition les principes fondamentaux de la souverainet&eacute; et de la non-ing&eacute;rence, et les obligations humanitaires.</p> <br> <p>Le Canada a fait la promotion de la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger tant pour transcender ce dilemme que pour fournir un mod&egrave;le de r&eacute;ponse &agrave; la communaut&eacute; internationale. La responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger est maintenant devenue une norme universellement reconnue, y compris par le principal organe charg&eacute; de sa mise &#339;uvre, soit le Conseil de s&eacute;curit&eacute; [des Nations Unies].</p> <br> <p>Le Sommet mondial des Nations Unies de 2005 a permis de d&eacute;gager un consensus international sur la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger. Il reconna&icirc;t qu'il incombe &agrave; chaque &Eacute;tat de prot&eacute;ger ses populations civiles du g&eacute;nocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l'humanit&eacute;. Il stipule &eacute;galement que la communaut&eacute; internationale doit encourager et aider les &Eacute;tats &agrave; s'acquitter de cette responsabilit&eacute;. De plus, les pays membres ont r&eacute;affirm&eacute; formellement lors du Sommet leur volont&eacute; de prendre des mesures promptes et d&eacute;cisives, par la voie du Conseil de s&eacute;curit&eacute;, lorsque les moyens pacifiques ne suffisent pas et que, de toute &eacute;vidence, les autorit&eacute;s nationales ne parviennent pas &agrave; prot&eacute;ger leurs populations contre les g&eacute;nocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethniques et autres crimes contre l'humanit&eacute;.</p> <br> <p>Il y a un peu plus de deux semaines, le Conseil de s&eacute;curit&eacute; des Nations Unies a adopt&eacute; la r&eacute;solution 1674 sur la protection des civils, qui donne l'appui du Conseil de s&eacute;curit&eacute; au principe de la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger. </p> <br> <p>La Francophonie a toutes les raisons de se r&eacute;jouir de cette importante &eacute;tape. En 2004 au Sommet de Ouagadougou, la Francophonie avait pris les devants en acceptant le principe de la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger.</p> <br> <p>Nous sommes heureux qu'un consensus global ait &eacute;t&eacute; atteint sur ces normes. Cependant, il est &eacute;galement important que nous mettions en place des mesures afin de concr&eacute;tiser nos engagements. Pour cela, nous devons faire en sorte que la communaut&eacute; internationale ait l'information, la volont&eacute; et la capacit&eacute; pour r&eacute;pondre efficacement au g&eacute;nocide, aux crimes de guerre et aux crimes contre l'humanit&eacute;, y compris la pr&eacute;vention et la suppression de ces crimes, et la poursuite en justice de leurs auteurs.</p> <br> <p>Les organisations multilat&eacute;rales, et sp&eacute;cialement les organisations transr&eacute;gionales comme la Francophonie, ont un important r&ocirc;le &agrave; jouer dans le renforcement du principe de la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger. Elles peuvent jouer ce r&ocirc;le en insistant aupr&egrave;s de leurs membres pour que ce principe soit mis en &#339;uvre &agrave; l'&eacute;chelle nationale et internationale.</p> <br> <p>La Francophonie a un r&ocirc;le &agrave; jouer dans la promotion de la responsabilit&eacute; qui incombe &agrave; l'&Eacute;tat de prot&eacute;ger les civils, en insistant pour que des mesures concr&egrave;tes soient prises en ce sens aux &eacute;chelons national et international. Il s'agit, entre autres, de renforcer la capacit&eacute; des &Eacute;tats, tout comme celle des institutions et des acteurs internationaux, &agrave; r&eacute;duire efficacement les risques d'attaque contre les populations civiles, et &agrave; y rem&eacute;dier.</p> <br> <p>La Francophonie devrait &eacute;galement &ecirc;tre en mesure de contribuer &agrave; un syst&egrave;me d'alerte pr&eacute;coce qui transmettrait &agrave; la communaut&eacute; internationale de l&#8217;information plus d&eacute;taill&eacute;e et plus ponctuelle sur les crises imminentes.</p> <br> <p>Le Canada continue de soutenir que le principe de la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger doit &ecirc;tre incorpor&eacute; aux normes et pratiques du Conseil de s&eacute;curit&eacute;. Pour cette raison, le Canada continue &agrave; inviter le Conseil de s&eacute;curit&eacute; &agrave; adopter des principes directeurs auquel le Conseil se r&eacute;f&eacute;rerait avant d'autoriser l'utilisation de la force militaire, tel que recommand&eacute; par le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral des Nations Unies. Ces principes sont la gravit&eacute; de la menace &#8212; il faut que les dommages soient irr&eacute;parables; la bonne intention &#8212; il faut que le motif de l'intervention soit clairement d'&eacute;viter les souffrances humaines; le dernier recours &#8212; il faut que tous les moyens pacifiques se r&eacute;v&egrave;lent inad&eacute;quats; la proportionnalit&eacute; des moyens &#8212; il faut que toute intervention militaire se limite au minimum n&eacute;cessaire; et des perspectives raisonnables &#8212; il faut que les chances de succ&egrave;s de l'intervention soient r&eacute;elles. Nous encourageons la Francophonie &agrave; peser de tout son poids pour soutenir cet effort.</p> <br> <p>Le d&eacute;fi auquel nous faisons face est de mettre en &#339;uvre nos engagements. Le Canada va continuer &agrave; travailler d'arrache-pied, aux Nations Unies, au sein de la Francophonie et des autres tribunes multilat&eacute;rales, pour que la responsabilit&eacute; de prot&eacute;ger soit non seulement reconnue, mais &eacute;galement mise en &#339;uvre. Bien s&ucirc;r, pour ce faire, nous compterons sur l'appui de nos partenaires francophones.</p> <br> <p>Je vous remercie.</p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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