Les études montrent par exemple que chaque milliard de dollars d'investissement étranger au Canada
crée ou maintient environ 45 000 emplois. Et à l'heure actuelle, l'investissement étranger total au
Canada atteint le chiffre impressionnant de 188 milliards de dollars.
En raison des cycles de négociations commerciales précédents, nous avons ouvert notre économie et nous
avons amélioré nos possibilités. Et, en tant que pays tributaire du commerce et de l'investissement, nous avons
profité de marchés plus ouverts.
Nous avons par ailleurs conservé notre capacité de réglementer des secteurs comme la culture, la santé,
l'éducation, les programmes sociaux, l'environnement, les normes du travail, les programmes destinés aux
Autochtones et aux autres minorités et la gestion de nos ressources naturelles.
Deuxièmement, nous avons profité de la libéralisation des échanges parce qu'elle a instauré des règles dans
un domaine où régnait le chaos international, et où les pays les plus grands et les plus riches étaient le plus
souvent gagnants.
Le Canada, économie de taille moyenne, n'a plus à craindre un environnement où « la force prime sur le droit »
et où s'applique la loi de la jungle.
Grâce à des règles équitables et prévisibles, les produits canadiens ne devraient pas être exclus des marchés
étrangers par des normes discriminatoires. Les entreprises canadiennes ont les mêmes chances de remporter
des contrats de gouvernements étrangers que leurs concurrents, et les décisions commerciales et financières
ne sont plus faussées par des subventions et autres incitatifs.
Toujours grâce à ces règles, la propriété intellectuelle canadienne, y compris les modèles, est protégée contre
le vol et la piraterie. Cette protection est cruciale dans un monde où le commerce des services et des
marchandises repose de plus en plus sur la connaissance.
Or, ces règles ne nous ont pas seulement ouvert l'accès à des marchés clés dans le monde entier, elles ont
aussi créé le cadre d'excellents accords régionaux, tel l'ALENA [Accord de libre-échange nord-américain], qui a
créé des milliers d'emplois pour des Canadiens.
Le fait est qu'en assujettissant le commerce à des règles claires, qui s'appliquent à chacun, indépendamment
de sa taille et de sa puissance économique, nous avons uniformisé les règles du jeu. Et les Canadiens ont
prouvé qu'à chances égales, ils peuvent affronter leurs concurrents et les battre partout dans le monde.
À tel point, en fait, que le magazine Time a qualifié le Canada de « superhéros de l'exportation », et que les
chiffres annuels de notre commerce extérieur ressemblent aux graphiques de rendement des fonds de
placement ultraperformants!
En résumé, le commerce est un domaine où les Canadiens sont extraordinairement forts, et la tendance
mondiale à la libéralisation des échanges leur permet d'exploiter leurs atouts.
Notre stratégie, par conséquent, doit rester la même : continuer de réclamer l'accès aux marchés étrangers et
encourager les autres à ouvrir leurs économies de sorte qu'ils puissent eux aussi profiter des avantages que
procure une plus grande libéralisation du commerce. Nous devons par ailleurs continuer à faire tout notre
possible au pays pour que nos entreprises puissent profiter des débouchés qui s'ouvrent.
C'est pourquoi notre gouvernement a fait un effort délibéré pour encourager les entreprises - et particulièrement
les petites et moyennes - à commencer à exporter. Au sein de mon Ministère, j'ai même créé un service spécial
spécifiquement axé sur les petites et moyennes entreprises.
Nous avons aussi mis sur pied des programmes spéciaux à l'intention des femmes, des jeunes et des
entrepreneurs autochtones afin que les retombées du commerce soient largement distribuées.
Les missions commerciales Équipe Canada du premier ministre sont peut-être les mieux connus des efforts que
nous déployons pour ouvrir des portes et pour abattre les obstacles au commerce. Mais ce ne sont
certainement pas les seuls efforts.
Le gouvernement a aussi investi une centaine de millions de dollars depuis trois ans dans des programmes qui
favorisent le commerce et l'investissement. Nous avons créé Équipe Canada inc, qui réunit tous les
programmes et services fédéraux sous un même toit, afin que les entreprises puissent trouver rapidement
l'information dont elles ont besoin pour commencer à exporter.
Au moyen d'initiatives comme le Programme de développement des marchés d'exportation (PDME) et du
nouveau PDME-I, consacré à l'investissement, nous aidons des entrepreneurs à pénétrer les marchés
étrangers et nous avons intégré les municipalités à notre partenariat.
Nous avons aussi établi la base de données WIN Exports, qui permet de faire correspondre les capacités
canadiennes avec les débouchés à l'étranger. Et nous avons renforcé notre Service des délégués
commerciaux, en dépêchant un plus grand nombre d'agents sur le terrain, là où ils peuvent être le plus utiles
aux Canadiens.
À l'étranger, nous avons fait de grands efforts pour ouvrir des portes, afin que nos entreprises aient accès aux
marchés clés. Nous avons signé des accords de libre-échange avec Israël et le Chili, et nous avons étendu au
Mexique l'Accord de libre-échange avec les États-Unis.
Et nous participons actuellement aux négociations sur la création d'une Zone de libre-échange des Amériques
(ZLEA), tout en travaillant à un accord de libre-échange avec l'Association européenne de libre-échange
(AELE).
Ces négociations régionales complètent et appuient les efforts que nous déployons sur le front multilatéral,
dans le contexte de l'OMC.
Ces efforts, et une foule d'autres, tant au pays qu'à l'étranger, nous les avons fournis à seule fin de permettre
aux Canadiens de participer à l'exploitation des débouchés attrayants que crée la libéralisation des échanges.
Le cycle d'Uruguay a été important et a eu des retombées réelles au Canada, mais il n'a pas traité toutes les
questions ni réglé tous les problèmes. Il reste bien des pierres à retourner et beaucoup de travail à faire. Il est
important d'appliquer dans le prochain cycle les leçons que nous avons apprises.
Une nouvelle dynamique
Il ne fait aucun doute que le paysage commercial a changé - et considérablement - depuis quelques années.
Permettez-moi de mentionner deux caractéristiques de cette nouvelle dynamique.
Premièrement, le commerce est essentiellement local - tout comme la politique. Deuxièmement, et ce point est
relié au premier, le commerce international fait maintenant vraiment partie du programme d'action nationale.
Permettez-moi d'expliquer ces deux points.
J'ai déjà parlé des énormes possibilités qui sont ouvertes aux Canadiens et de l'anxiété que certains Canadiens
ressentent devant toute libéralisation plus poussée du commerce et de l'investissement.
Une partie de cette disjonction apparente entre les avantages qui abondent et les perceptions qui existent est
due au fait que les gouvernements, les entreprises et les institutions internationales n'ont pas su encourager la
participation à la libéralisation des échanges et en expliquer les avantages.
Notre tâche consiste à montrer le caractère immédiat du commerce international, à en démontrer la pertinence
dans notre vie quotidienne et à prouver qu'au bout du compte, le commerce est toujours local.
Les Canadiens n'ont pas besoin de comprendre le langage savant de la politique commerciale pour être
informés de ce qu'elle signifie pour leurs affaires. Ils n'ont pas besoin non plus de suivre tous les méandres des
négociations sur quelque point ésotérique.
Mais ils ont certainement besoin de comprendre que le commerce et l'investissement international, ce n'est pas
quelque chose qui se passe « là-bas », qui concerne d'autres personnes; c'est ce qui arrive quand une
automobile est construite à Windsor ou Cambridge avec de l'acier produit à Hamilton, de l'aluminium québécois,
du zinc de Colombie-Britannique, du plastique ontarien et des composantes électroniques et informatiques de
toutes les régions du pays.
C'est ce qui arrive quand une université canadienne fait la promotion de ses programmes à l'étranger et recrute
des étudiants dans le monde entier.
C'est ce qui arrive quand une entreprise locale de haute technologie trouve un créneau pour son produit, le
vend à l'étranger et élargit ses opérations au pays.
Donc, s'il est vrai que le jeu a changé, c'est un jeu plus gros et potentiellement plus lucratif. À nous tous d'en
saisir le potentiel et d'en expliquer la signification.
Mais permettez-moi de dire, Monsieur le Président, que cette responsabilité n'incombe pas aux seuls
gouvernements. Le secteur privé doit lui aussi s'informer et s'engager. Il faut que les gens d'affaires expliquent
ce que le système commercial international signifie pour la rentabilité de leurs entreprises et pour notre mode
de vie. Il faut qu'ils se fassent un devoir de savoir ce qui se passe à Bruxelles aussi bien que ce qui se passe à
Ottawa.
Une autre façon de répondre aux préoccupations du public consiste à adopter des politiques et des
programmes qui l'encouragent à participer à l'économie planétaire. Rien ne démythifie davantage le commerce
international que le fait de décrocher un premier contrat dans un pays étranger.
Demandez aux milliers d'entreprises canadiennes qui ont fait leurs devoirs, qui ont fourni l'effort nécessaire, qui
ont visé de nouvelles frontières et qui les ont atteintes.
Il nous faut donc d'abord comprendre que le commerce est toujours local et que ses avantages se font sentir
jusque dans nos foyers et sur nos rues.
Deuxièmement, le commerce international est maintenant une partie intégrante de notre programme d'action
nationale. Permettez-moi de m'expliquer.
L'un des changements fondamentaux qui se sont produits ces dernières années est l'interaction croissante
entre les développements internationaux et la politique intérieure.
Les négociations commerciales précédentes étaient essentiellement axées sur les « questions frontalières » et
traitaient de choses comme les procédures et les tarifs douaniers - soit des obstacles qui entravaient ou
bloquaient l'accès à la frontière.
Ces négociations ont donné de très bons résultats, et bien des droits de douane ont maintenant été éliminés ou
sensiblement réduits.
Aujourd'hui, ce sont les barrières non tarifaires qui sont le principal obstacle au commerce. Je parle de
questions comme les normes, les procédures d'octroi de licences et d'approbation, la certification des produits,
la certification professionnelle et, de façon plus générale, le cadre de la réglementation.
Tous ces domaines ont traditionnellement été l'apanage des États. Tout comme la politique environnementale,
les politiques sociales et culturelles ainsi que les politiques de la concurrence et de l'investissement.
Ces questions sont maintenant devenues des questions commerciales qui sont discutées lors des négociations
commerciales et qui font souvent l'objet d'accords commerciaux.
Et alors que d'autres domaines traditionnellement laissés à chaque État deviennent des questions
commerciales, le nombre des intervenants concernés par ces questions doit aussi s'accroître.
Le fait est que le commerce n'est plus réservé aux seuls ministres du commerce et qu'il intéresse aussi
plusieurs autres ministères. Le commerce n'est pas non plus réservé au gouvernement fédéral. Il touche les
gouvernements provinciaux et même les administrations municipales, qui doivent participer et être consultés.
La semaine prochaine, par exemple, j'accueillerai mes homologues provinciaux pour traiter de ce type de
questions.
Le fait est que notre participation à l'économie mondiale - dans le cadre de notre programme commercial - est
maintenant bien intégrée à notre programme politique national pour l'emploi, la croissance, la sécurité et les
programmes sociaux.
Et pendant tout ce processus, les Canadiens ont le droit d'être entendus.
C'est pourquoi le gouvernement a publié samedi dernier un avis dans la Gazette du Canada - et sur notre site
web - invitant tous les Canadiens à exprimer leurs vues sur ce nouveau programme exigeant d'action
commerciale.
Je pourrais ajouter, Monsieur le Président, que notre désir de faire participer davantage le public n'est pas
quelque chose que nous pratiquons seulement au pays. Dans les négociations sur la ZLEA, par exemple, nous
avons réclamé - et obtenu - la création d'un groupe de travail spécial sur la société civile qui entendra les
opinions de tous les segments de nos sociétés.
Comme de plus en plus d'éléments de notre programme d'action nationale ont maintenant une dimension
commerciale, nous devons tout simplement engager nos citoyens dans nos discussions.
L'insistance moindre accordée aux « questions frontalières » a eu un impact international aussi bien que
national. Comme on s'intéresse maintenant de plus en plus aux barrières non tarifaires et à la transparence, le
programme commercial international vise maintenant autant à renforcer les marchés qu'à les ouvrir.
C'est ainsi qu'on en est venus à s'intéresser à des questions comme l'instauration d'un environnement stable et
prévisible, la bonne gestion des affaires publiques et le découragement de la corruption.
Le véritable défi de la politique commerciale n'est donc pas le protectionnisme par opposition à la libéralisation,
ou la fermeture de nos frontières par opposition à leur ouverture. Il consiste plutôt à reconnaître nos
interrelations et à apprendre à gérer nos différences nationales.
Promotion des valeurs canadiennes à l'étranger
Au moment d'entamer un nouveau cycle de négociations, il est plus important que jamais de garder les yeux
ouverts, de définir clairement nos priorités et d'énoncer clairement nos principes.
Et il est très important que les valeurs canadiennes soient reflétées dans les positions que nous proposons.
Le gouvernement a toujours maintenu que nos échanges commerciaux nous permettent d'exporter non
seulement nos produits, mais aussi nos valeurs; que l'économie mondiale doit être un milieu humain où le bon
gouvernement, la démocratie et la primauté du droit font partager à toutes les couches de la société les fruits de
la libéralisation du commerce.
Nous n'avons jamais cru qu'il était nécessaire de vendre notre âme pour vendre nos marchandises.
Et tout comme nous avons la responsabilité de protéger les droits individuels et de maximiser les chances dans
notre propre société, nous croyons avoir des obligations semblables à l'égard de la communauté mondiale que
nous sommes en train de créer par la libéralisation du commerce.
En fait, j'irais jusqu'à dire que si nous nous bornons à rechercher des marchés sans nous préoccuper des
citoyens qui font partie de ces marchés, si nous ne tempérons pas par la compassion la poursuite du progrès,
nous sommes condamnés à l'échec. Qui plus est, nous méritons d'échouer.
Et si nous ne tempérons pas notre recherche du profit par un respect judicieux de l'environnement, nous serons
comme le bâtisseur qui étaie les fondations d'une maison en prélevant des matériaux sur le toit : nous ne ferons
qu'atteindre les objectifs présents en sacrifiant l'avenir.
Aujourd'hui, donc, plus que jamais, les débats sur le commerce doivent aborder les questions de l'équité et de
la justice, la question du partage équitable de la prospérité.
Avons-nous besoin d'autres négociations?
Ayant accompli tant de progrès, il pourrait être tentant de marquer une pause, de consolider les acquis, de
respirer un peu. Ce serait tentant, mais ce serait une erreur.
Nos efforts à l'étranger ont ouvert de nouveaux marchés attrayants pour les entreprises canadiennes et ont
créé une nouvelle demande pour leurs produits et leurs services. Nous avons besoin de règles équitables et
objectives pour préserver ces avantages conquis de haute lutte. Nous ne pouvons pas nous contenter du statu
quo - il faut continuer à croître et à étendre à d'autres secteurs et à d'autres parties du monde les bienfaits d'un
système commercial fondé sur des règles.
En fait, nous avons encore du travail à faire. Comme je le disais tout à l'heure, le cycle d'Uruguay a laissé en
plan des travaux qu'il faudra mener à terme.
La question de l'accès aux marchés, par exemple, garde toute son importance. Dans le village planétaire, il est
encore des quartiers où nous ne pouvons pas aller, des avenues que nous ne pouvons pas emprunter, des
clients que nous ne pouvons pas gagner. Il faut ouvrir ces portes et faire en sorte que notre village soit
accessible à tous sans restriction.
Nous devons encourager les autres à prendre les mesures que nous avons prises - à devenir des économies
ouvertes et extraverties et à expliquer les avantages qu'il y a à le faire.
Nous devons aussi trouver des moyens de promouvoir la participation des pays moins développés à l'économie
mondiale. En les marginalisant maintenant, nous les priverions de leur plus grand espoir pour leur future
prospérité, et nous renoncerions à la contribution qu'ils pourront éventuellement apporter à l'économie
mondiale.
D'autres négociations sont aussi nécessaires parce que, comme la récente crise économique internationale l'a
montré, aucune nation ne peut rétablir la croissance en dépendant uniquement de son marché intérieur. Nous
devons étendre la portée du commerce puisqu'il peut nous aider à régler ces problèmes.
Et si nous rendons le système commercial vraiment universel, nous devons accueillir le plus tôt possible à
l'OMC de grandes économies comme la Chine, la Taipei chinoise, la Russie, l'Ukraine et l'Arabie saoudite et en
faire des partenaires de nos futures négociations.
Enfin, nous devons veiller à ce que les règles du commerce suivent le rythme de l'évolution des pratiques
d'affaires, de la technologie et des systèmes sociaux. Nous ne saurions entrer dans le prochain millénaire avec
des règles qui ne refléteraient pas les nouvelles réalités.
D'autres négociations commerciales sont donc nécessaires.
Comment devrions-nous procéder et qu'est-ce que ces négociations devraient couvrir?
La question qui se pose dans l'immédiat est de savoir comment nous devrions procéder et ce que ces
négociations devraient couvrir.
Pour ce qui concerne la forme de ces pourparlers, de l'avis du Canada le mot d'ordre doit être souplesse.
Comme vous le savez, certains voudraient un cycle général, alors que d'autres préconisent d'aborder les
questions secteur par secteur.
Nous sommes d'avis que les deux options posent chacune des difficultés.
Un nouveau grand cycle pourrait devenir lourd et épuisant en essayant d'englober tant de questions et
d'intérêts divergents. Et sa dynamique « du tout ou rien » signifie que tout progrès serait impossible durant des
années, jusqu'à ce que chaque dossier ait été réglé.
L'approche sectorielle permet par ailleurs aux pays de « choisir » les secteurs qui les avantagent. Cette
approche mercenaire ne montre pas une grande confiance dans l'OMC ou dans sa capacité de susciter une
entente générale.
C'est pourquoi nous proposons depuis plus d'un an une solution intermédiaire, soit une discussion vaste où
seraient abordés des groupes de questions et de secteurs d'une manière gérable, digestible et opportune où
tout le monde trouverait son compte.
Cela veut dire que l'on établirait un calendrier où les résultats seraient mis en oeuvre par groupes au fur et à
mesure qu'ils seraient atteints, indépendamment des autres domaines où les progrès seraient plus lents et plus
difficiles à obtenir.
Il en résulterait une « moisson hâtive » d'accords, qui créerait une dynamique à un moment crucial.
En bout de ligne, cependant, notre but ultime doit demeurer un « bloc unique », où tous les pays accepteraient
toutes les nouvelle règles.
J'ai le plaisir de dire que cette approche semble prévaloir, les États-Unis et l'Union européenne recherchant
tous deux des résultats hâtifs et concrets à mesure qu'ils sont atteints.
Pour ce qui est de la forme de ces négociations, nous devons aussi prendre des mesures pour garantir que les
besoins particuliers des pays en développement sont pris en compte et que ce cycle génère des avantages
pour les pays en développement aussi bien que pour les nations développées.
Pour ce qui est du contenu, nous estimons que les pourparlers devraient avoir une vaste portée pour rallier des
appuis et pour satisfaire un large éventail d'intérêts.
Idéalement, cela veut dire que les négociations déborderont les secteurs de l'agriculture et des services, qui
constituent leur mandat actuel. Sans anticiper sur vos consultations ni préjuger en aucune façon de leur
résultat, je suggère, si vous me le permettez, les sujets de négociation suivants :