Sautez tous les menus (clé d'accès : 2) Sautez le premier menu (clé d'accès : 1)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Affaires étrangères et Commerce international Canada
English
Accueil
Contactez-nous
Aide
Recherche
canada.gc.ca
Canada International

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Services aux voyageurs canadiens

Services aux entreprises

Le Canada dans le monde

À propos du Ministère

DISCOURS


2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <title>M. KILGOUR - ALLOCUTION DEVANT LE CONSEIL CANADIEN POUR LES AM&Eacute;RIQUES ' VERS LA CR&Eacute;ATION DE LA ZONE DE LIBRE-&Eacute;CHANGE DES AM&Eacute;RIQUES ' - CALGARY (ALBERTA) </title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial"></font><font face="Arial" size="+1"><u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">DE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">L'HONORABLE DAVID KILGOUR,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">SECR&Eacute;TAIRE D'&Eacute;TAT (AM&Eacute;RIQUE LATINE ET AFRIQUE),</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1"> DEVANT LE CONSEIL CANADIEN POUR LES AM&Eacute;RIQUES</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial" size="+1">«&nbsp;Vers la cr&eacute;ation de la Zone de libre-&eacute;change des Am&eacute;riques&nbsp;»</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">Le 26 novembre 1999</font></p> <p><font face="Arial" size="+1">CALGARY (Alberta) </font></p> <p><font face="Arial">Je suis ravi de rencontrer de nouveau le Conseil canadien pour les Am&eacute;riques. Lorsque je m'adresse aux membres de cette organisation, je sais que je pr&ecirc;che devant des convertis. Nous manifestons le m&ecirc;me enthousiasme &agrave; l'&eacute;gard de nos relations f&eacute;condes avec les Am&eacute;riques. Vous appr&eacute;ciez les d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux cr&eacute;&eacute;s dans cet h&eacute;misph&egrave;re qui compte 800 millions d'habitants et affiche un PIB global de 10&nbsp;billions de dollars am&eacute;ricains. Un grand nombre d'entre vous d&eacute;ployez d&eacute;j&agrave; des efforts l&agrave;-bas, dans la pampa, les montagnes ou la jungle de l'Am&eacute;rique latine afin de frayer de nouveaux chemins aux entreprises canadiennes.</font></p> <p><font face="Arial">L'int&eacute;gration progresse dans l'h&eacute;misph&egrave;re et certains d'entre vous participent &agrave; cette progression. C'est pourquoi nous pouvons tous nous r&eacute;jouir des r&eacute;centes &eacute;tapes parcourues sur la longue route qui nous conduira &agrave; la Zone de libre-&eacute;change des Am&eacute;riques [ZLEA] d'ici 2005.</font></p> <p><font face="Arial">Plus t&ocirc;t ce mois-ci, afin de marquer la fin de son mandat de 18&nbsp;mois &agrave; la pr&eacute;sidence des n&eacute;gociations de la ZLEA, le Canada a organis&eacute;, &agrave; Toronto, une conf&eacute;rence r&eacute;unissant les ministres du Commerce des 34&nbsp;pays participants. En tant que Canadiens, nous pouvons &ecirc;tre fiers du leadership dont nous avons fait preuve pour faire avancer le processus de n&eacute;gociation. Nous avons effectu&eacute; un long parcours depuis le printemps de 1998, lors de l'ouverture des n&eacute;gociations au Sommet des Am&eacute;riques, &agrave; Santiago, et de la tenue de la r&eacute;union des ministres du Commerce, au Costa Rica.</font></p> <p><font face="Arial">La conf&eacute;rence des ministres du Commerce organis&eacute;e ce mois-ci s'est termin&eacute;e par une d&eacute;claration qui pr&eacute;sente, en 32&nbsp;points, les progr&egrave;s r&eacute;alis&eacute;s &agrave; ce jour et fixe les orientations pour l'avenir. Ce qui importe surtout, c'est que les participants se soient entendus sur un ensemble de mesures de facilitation du commerce qui auront des effets positifs sur les entreprises qui font des affaires dans les Am&eacute;riques, non pas en 2005, mais d&egrave;s 2000. Ces mesures simplifieront le d&eacute;douanement et rendront les r&egrave;glements plus transparents. Il s'agit d'un progr&egrave;s tangible et d'un jalon d'une importance capitale.</font></p> <p><font face="Arial">La conf&eacute;rence a &eacute;galement permis de r&eacute;diger un message en termes percutants provenant de tout l'h&eacute;misph&egrave;re. Ce message doit &ecirc;tre envoy&eacute; &agrave; la Conf&eacute;rence de l'OMC [Organisation mondiale du commerce], qui se tiendra &agrave; Seattle la semaine prochaine, afin de demander l'&eacute;limination des subventions &agrave; l'exportation des produits agricoles ainsi que d'autres pratiques ayant un effet de distorsion sur les &eacute;changes. Il r&eacute;v&egrave;le que les pays des Am&eacute;riques peuvent parler d'une seule voix dans les grands dossiers qui touchent le commerce international.</font></p> <p><font face="Arial">Il a &eacute;galement &eacute;t&eacute; convenu &agrave; Toronto de continuer &agrave; faire participer la soci&eacute;t&eacute; civile au processus de n&eacute;gociation dans l'ensemble de l'h&eacute;misph&egrave;re. Les pays n'ont pas tous manifest&eacute; le m&ecirc;me enthousiasme que le Canada et les &Eacute;tats-Unis &agrave; l'&eacute;gard de la participation de la soci&eacute;t&eacute; civile. Il est pourtant admis de plus en plus que les citoyens doivent prendre part au processus pour que la ZLEA soit une r&eacute;ussite. Nous sommes conscients que la politique commerciale comporte effectivement une dimension sociale et que l'on se pr&eacute;occupe v&eacute;ritablement dans diff&eacute;rents milieux de l'incidence de la mondialisation. Si nous voulons faire avancer le processus, nous devons &ecirc;tre pr&ecirc;ts &agrave; participer &agrave; un d&eacute;bat franc et loyal. Lorsque mon coll&egrave;gue le ministre du Commerce international, M.&nbsp;Pierre&nbsp;Pettigrew, a rencontr&eacute; des repr&eacute;sentants de la soci&eacute;t&eacute; civile &agrave; Toronto, plusieurs de ses homologues de l'h&eacute;misph&egrave;re, de plus en plus conscients de la n&eacute;cessit&eacute; de ce dialogue, se sont joints &agrave; lui.</font></p> <p><font face="Arial">Toutefois, l'essentiel est peut-&ecirc;tre que les ministres du Commerce aient donn&eacute; aux n&eacute;gociateurs, dans les 32&nbsp;points de la d&eacute;claration qu'ils ont pr&eacute;sent&eacute;e, des directives claires sur les orientations qu'ils souhaiteraient suivre pour la prochaine &eacute;tape. Les ministres ont mandat&eacute; express&eacute;ment leurs hauts fonctionnaires pour r&eacute;diger une version pr&eacute;liminaire de l'accord de la ZLEA en vue de la prochaine conf&eacute;rence des ministres du Commerce qui se tiendra dans un an et demi. Il s'agit d'un projet passionnant. Les n&eacute;gociateurs entreprendront ce travail en janvier, lorsque les neuf groupes de n&eacute;gociation de la ZLEA se r&eacute;uniront &agrave; nouveau, &agrave; Miami, pour discuter de diverses questions portant sur un vaste &eacute;ventail de secteurs. Se r&eacute;uniront &eacute;galement les trois groupes sp&eacute;ciaux qui se penchent sur des questions d'ordre plus g&eacute;n&eacute;ral, &agrave; savoir la soci&eacute;t&eacute; civile, le commerce &eacute;lectronique et les &eacute;conomies de petite taille. Apr&egrave;s avoir pos&eacute; les fondements d'un cadre institutionnel solide, le Canada c&egrave;de maintenant la place &agrave; l'Argentine, qui assurera &agrave; son tour la pr&eacute;sidence des n&eacute;gociations pendant les 18&nbsp;prochains mois. L'Argentine sera l'h&ocirc;te de la prochaine conf&eacute;rence des ministres du Commerce, qui se tiendra &agrave; Buenos Aires en avril 2001 -- ouvrant la voie au troisi&egrave;me Sommet des Am&eacute;riques qui aura lieu peu apr&egrave;s &agrave; Qu&eacute;bec.</font></p> <p><font face="Arial">La cr&eacute;ation de la ZLEA est un projet ambitieux, qui rev&ecirc;t toutefois une importance capitale. Pour que le commerce et les relations commerciales s'&eacute;panouissent dans tout l'h&eacute;misph&egrave;re, il faut &agrave; tout prix &eacute;tablir des r&egrave;gles claires, coh&eacute;rentes, pr&eacute;visibles et transparentes. Cet exercice vise &agrave; renforcer le cadre commercial fond&eacute; sur des r&egrave;gles. Il ne s'agit pas d'une t&acirc;che facile. Les 34 d&eacute;mocraties que compte l'h&eacute;misph&egrave;re comprennent des pays riches et pauvres, grands et petits, d&eacute;velopp&eacute;s et en d&eacute;veloppement -- du g&eacute;ant am&eacute;ricain aux petites nations insulaires des Antilles. Pour concilier les int&eacute;r&ecirc;ts de pays aussi diff&eacute;rents, il faut &ecirc;tre v&eacute;ritablement &agrave; l'&eacute;coute des autres et pr&ecirc;t &agrave; accepter des compromis. Le Canada est sensible aux besoins particuliers de ses voisins.</font></p> <p><font face="Arial">L'un des principes fondamentaux des n&eacute;gociations est que l'accord d&eacute;finitif doit &ecirc;tre adopt&eacute; en tant qu'«&nbsp;engagement unique&nbsp;» par tous les pays. Cela signifie que les &Eacute;tats ne peuvent pas faire leur choix parmi les divers chapitres et dispositions de l'accord. La r&egrave;gle du «&nbsp;tout ou rien&nbsp;» s'applique dans ce cas.</font></p> <p><font face="Arial">La ZLEA vise &agrave; maximiser l'ouverture des march&eacute;s par l'entremise d'un accord &eacute;quilibr&eacute; et complet. Elle ouvrira de nouvelles possibilit&eacute;s dans certains domaines, tout en respectant les r&egrave;gles de l'OMC. Bien que la ZLEA et l'OMC soient deux processus distincts, ceux-ci ne peuvent servir &agrave; poursuivre des objectifs oppos&eacute;s. Il est vrai que l'accord de la ZLEA traitera de certaines questions qui ne sont pas vis&eacute;es actuellement par les accords de l'OMC, notamment d'un r&eacute;gime commun d'investissement, de la passation des march&eacute;s publics et de la politique de concurrence. &Agrave; ce titre, force est de constater que la ZLEA ouvre de nouveaux horizons.</font></p> <p><font face="Arial">Il est essentiel qu'une nation commer&ccedil;ante comme le Canada dispose de march&eacute;s ouverts dans tout l'h&eacute;misph&egrave;re. Aujourd'hui, un emploi sur trois au Canada d&eacute;pend du commerce. Alors que les exportations ne repr&eacute;sentaient que 30&nbsp;p.&nbsp;100 de notre PIB il y a cinq ans &agrave; peine, cette proportion s'&eacute;l&egrave;ve maintenant &agrave; 43&nbsp;p.&nbsp;100 -- soit un pourcentage nettement sup&eacute;rieur &agrave; celui atteint dans n'importe quel autre pays du G-8. Depuis 1993, notre performance commerciale a presque doubl&eacute; par rapport &agrave; notre croissance int&eacute;rieure. Nous devons &agrave; l'accroissement des exportations une tr&egrave;s grande partie des 1,9&nbsp;million d'emplois cr&eacute;&eacute;s au Canada depuis 1993. &Eacute;tant donn&eacute; que chaque milliard en exportations soutient environ 11 000 emplois au Canada, le commerce est la cl&eacute; de notre bien-&ecirc;tre &eacute;conomique. Le succ&egrave;s des n&eacute;gociations de la ZLEA constitue un enjeu particuli&egrave;rement important pour le Canada.</font></p> <p><font face="Arial">Des accords r&eacute;gionaux tels que la ZLEA contribuent &agrave; l'&eacute;dification et &agrave; la mise en place d'un cadre qui repose sur les r&eacute;alisations et l'&eacute;lan de la lib&eacute;ralisation du commerce au cours des derni&egrave;res d&eacute;cennies. Des mesures unilat&eacute;rales et des accords commerciaux infra r&eacute;gionaux ont d&eacute;j&agrave; permis d'accomplir des progr&egrave;s consid&eacute;rables. Il importe &agrave; pr&eacute;sent de faire profiter l'ensemble de l'h&eacute;misph&egrave;re de ces avantages.</font></p> <p><font face="Arial">&Agrave; peu pr&egrave;s au moment o&ugrave; ont d&eacute;but&eacute; les n&eacute;gociations de la ZLEA, on m'a demand&eacute; si les petits blocs commerciaux r&eacute;gionaux constituent un pont qui m&egrave;ne &agrave; l'int&eacute;gration &eacute;conomique dans l'h&eacute;misph&egrave;re ou bien un obstacle qui s'y oppose. Ma r&eacute;ponse n'a pas chang&eacute;&nbsp;:&nbsp;le Canada est incontestablement dans le camp de ceux qui croient que les blocs commerciaux infra r&eacute;gionaux constituent un pont important, qui non seulement donne acc&egrave;s &agrave; une zone de libre-&eacute;change des Am&eacute;riques, mais permet aussi d'am&eacute;liorer l'ensemble des relations dans l'h&eacute;misph&egrave;re ainsi que le contexte du commerce mondial. Nous pr&eacute;conisons la «&nbsp;coexistence&nbsp;» de la ZLEA avec les accords infra r&eacute;gionaux parce qu'ils posent les jalons de l'int&eacute;gration r&eacute;gionale et de l'instauration d'un r&eacute;gime multilat&eacute;ral plus ouvert. </font></p> <p><font face="Arial">Compte tenu des succ&egrave;s que le Canada a lui-m&ecirc;me remport&eacute;s dans le cadre d'accords de libre-&eacute;change de moindre envergure, pourquoi ma r&eacute;ponse devrait-elle &ecirc;tre diff&eacute;rente? Tout d'abord, en 1988, nous avons conclu l'Accord bilat&eacute;ral de libre-&eacute;change avec les &Eacute;tats-Unis. Puis, en 1993, l'ALENA a accueilli le Mexique. Le Canada esp&eacute;rait inclure le Chili dans l'ALENA, mais apr&egrave;s l'&eacute;chec de la d&eacute;marche de l'administration am&eacute;ricaine en vue d'obtenir le pouvoir accord&eacute; par la proc&eacute;dure acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e, le Canada a conclu son propre accord bilat&eacute;ral de libre-&eacute;change avec le Chili. Nous avons &eacute;galement am&eacute;lior&eacute; nos relations avec d'autres blocs commerciaux infra r&eacute;gionaux, comme le MERCOSUR, l'Am&eacute;rique centrale, la Communaut&eacute; andine et CARICOM.</font></p> <p><font face="Arial">Non seulement ces blocs commerciaux infra r&eacute;gionaux prolif&egrave;rent-ils dans les Am&eacute;riques, mais des liens sont &eacute;galement en train de se tisser entre ces diverses communaut&eacute;s. Et, ce qui est capital pour la r&eacute;alisation de notre objectif plus g&eacute;n&eacute;ral, ces blocs servent d'&eacute;cole aux petits pays, effa&ccedil;ant des d&eacute;cennies -- voire des si&egrave;cles dans certains cas -- de protectionnisme et de politiques de d&eacute;veloppement autocentr&eacute;es. Les d&eacute;marches menant &agrave; la conclusion d'accords infra r&eacute;gionaux permettent non seulement aux n&eacute;gociateurs de chaque pays d'acqu&eacute;rir une expertise technique, mais aussi d'aider les petits pays &agrave; entreprendre le processus d'ajustement n&eacute;cessaire pour ouvrir davantage leur &eacute;conomie. La lib&eacute;ralisation du commerce a incontestablement des r&eacute;percussions plus profondes sur un petit pays comme Trinidad, qui compte 1&nbsp;million d'habitants, que sur un vaste pays comme les &Eacute;tats-Unis, qui disposent d'un march&eacute; int&eacute;rieur de 260 millions de consommateurs. </font></p> <p><font face="Arial">Nous devons toutefois &eacute;viter que la constitution de blocs commerciaux infra r&eacute;gionaux ne devienne un pr&eacute;texte pour ralentir le processus de cr&eacute;ation de la ZLEA proprement dite. Il faut consid&eacute;rer ces blocs comme des jalons qui marquent la route de l'int&eacute;gration dans l'h&eacute;misph&egrave;re, sans en &ecirc;tre l'objectif ultime.</font></p> <p><font face="Arial">Le Canada a tir&eacute; des le&ccedil;ons de sa propre exp&eacute;rience, acquise notamment lorsqu'il a n&eacute;goci&eacute; avec les &Eacute;tats-Unis les m&eacute;canismes de r&egrave;glement des diff&eacute;rends dans le cadre de l'Accord de libre-&eacute;change de 1988. Ces m&eacute;canismes ont bien fonctionn&eacute;, ce qui explique en partie pourquoi nos relations bilat&eacute;rales ont &eacute;t&eacute; aussi f&eacute;condes, bien que nous traitions avec une &eacute;conomie dix fois plus grande que la n&ocirc;tre. Le Canada est en mesure de mettre en commun ce savoir avec d'autres pays qui partagent les m&ecirc;mes pr&eacute;occupations. Nous savons, pour en avoir fait directement l'exp&eacute;rience, combien il est important que les &eacute;conomies de petite taille ne soient pas prises en otage par les plus grandes. De fait, le processus de la ZLEA offre de nombreuses occasions de partager l'expertise canadienne.</font></p> <p><font face="Arial">L'ALENA a fait mieux conna&icirc;tre aux soci&eacute;t&eacute;s canadiennes les d&eacute;bouch&eacute;s commerciaux qu'offrent l'Am&eacute;rique latine et les Antilles. En concevant des produits et des services destin&eacute;s au march&eacute; mexicain, les entreprises ont acquis une plus grande expertise qu'elles peuvent mettre &agrave; profit dans l'ensemble de l'Am&eacute;rique latine. Il est logique de renforcer des relations d&eacute;j&agrave; solides.</font></p> <p><font face="Arial">Prenons l'exemple de la soci&eacute;t&eacute; Alternative Fuel Systems Inc. de Calgary. Au cours de la prochaine d&eacute;cennie, cette entreprise convertira au gaz naturel comprim&eacute; toute la flotte mexicaine de v&eacute;hicules publics, qui comprend plus de 100 000 microbus et taxis qui consomment de l'essence &agrave; l'heure actuelle. Ceux d'entre vous qui ont v&eacute;cu l'exp&eacute;rience du smog &agrave; Mexico seront en mesure d'appr&eacute;cier combien cette mesure r&eacute;duira les niveaux de pollution. Tout en am&eacute;liorant la qualit&eacute; de l'environnement, cette soci&eacute;t&eacute; est &eacute;galement en voie de cr&eacute;er de 400 &agrave; 500 nouveaux emplois pour des Canadiens. Le vice-pr&eacute;sident de l'entreprise, Arie van der Lee, est d'avis que l'ALENA a contribu&eacute; de fa&ccedil;on importante &agrave; &eacute;liminer les obstacles au commerce et &agrave; permettre &agrave; de tels projets de se concr&eacute;tiser.</font></p> <p><font face="Arial">L'ALENA a &eacute;t&eacute; un atout majeur pour le commerce du Canada avec le Mexique, son principal partenaire commercial en Am&eacute;rique latine. En 1988 seulement, les exportations canadiennes vers le Mexique se sont accrues de pr&egrave;s de 25&nbsp;p.&nbsp;100; depuis l'entr&eacute;e en vigueur de l'ALENA il y a pr&egrave;s de six ans, elles ont augment&eacute; globalement de 127&nbsp;p.&nbsp;100. L'expansion commerciale s'est faite dans les deux sens, et le Canada est maintenant le deuxi&egrave;me march&eacute; d'exportation du Mexique apr&egrave;s les &Eacute;tats-Unis. L'investissement canadien au Mexique a quadrupl&eacute; entre 1993 et 1998. Ce que nous avons accompli dans ce pays gr&acirc;ce &agrave; l'ALENA, nous pouvons aussi le r&eacute;aliser dans le reste des Am&eacute;riques &agrave; la faveur de la ZLEA.</font></p> <p><font face="Arial">En votre qualit&eacute; de gens d'affaires, ou parce que vous vous int&eacute;ressez &agrave; l'expansion de notre commerce avec les Am&eacute;riques, vous pouvez participer directement au processus. Nos consultations avec les milieux d'affaires ont rev&ecirc;tu des facettes multiples. Le cinqui&egrave;me Forum des gens d'affaires des Am&eacute;riques a, bien entendu, eu lieu &agrave; Toronto en pr&eacute;lude &agrave; la conf&eacute;rence des ministres du Commerce. Environ 1 000&nbsp;personnes de 26 pays des Am&eacute;riques y ont assist&eacute;. Depuis la tenue du premier forum &agrave; Denver, en 1995, cet &eacute;v&eacute;nement a eu lieu &agrave; quatre reprises imm&eacute;diatement avant les conf&eacute;rences des ministres du Commerce de la ZLEA. Les recommandations &eacute;manant de chacun de ces forums ont ouvert de nouvelles perspectives importantes pour le processus de la ZLEA.</font></p> <p><font face="Arial">Convaincre les Canadiens des avantages de la mondialisation pose un d&eacute;fi de taille. Pour r&eacute;ussir &agrave; le relever, il faut faire participer l'ensemble des citoyens au processus. Le ministre du Commerce international, M.&nbsp;Pierre&nbsp;Pettigrew, a parl&eacute; d'«&nbsp;humaniser&nbsp;» la&nbsp;mondialisation. Cela veut dire reconna&icirc;tre que les politiques &eacute;conomiques et sociales repr&eacute;sentent deux volets d'une m&ecirc;me question. Le Canada vante depuis longtemps les m&eacute;rites du libre-&eacute;change, tout en se pr&eacute;munissant contre les effets n&eacute;gatifs d'une &eacute;conomie plan&eacute;taire. La mondialisation peut devenir un «&nbsp;cercle vertueux&nbsp;» dans lequel les gains &eacute;conomiques g&eacute;n&egrave;rent des avantages sociaux. En m&ecirc;me temps, il est essentiel de promouvoir le d&eacute;veloppement humain si nous voulons doter les travailleurs des outils n&eacute;cessaires pour s'adapter &agrave; la nouvelle &eacute;conomie du savoir. En un sens, la mission de la ZLEA consiste en partie &agrave; g&eacute;rer les effets de la mondialisation. </font></p> <p><font face="Arial">Le Comit&eacute; des repr&eacute;sentants gouvernementaux de la ZLEA sur la participation de la soci&eacute;t&eacute; civile r&eacute;sulte d'un projet pr&eacute;sent&eacute; par le Canada pour am&eacute;liorer la transparence du processus et permettre au public de mieux comprendre la ZLEA et de l'appuyer davantage. Le Comit&eacute; a d&eacute;j&agrave; re&ccedil;u de nombreux m&eacute;moires pr&eacute;sent&eacute;s par des membres de la soci&eacute;t&eacute; civile. Lors de la conf&eacute;rence minist&eacute;rielle de Toronto, il a &eacute;t&eacute; d&eacute;cid&eacute; que ce processus de consultation devrait se poursuivre. Il est important de tenir compte des commentaires constructifs &eacute;mis par divers groupes de notre soci&eacute;t&eacute;, notamment les gens d'affaires, les syndicats, les groupes de d&eacute;fense de l'environnement et le milieu universitaire. </font></p> <p><font face="Arial">Le gouvernement canadien a &eacute;galement entrepris son propre processus de consultations &eacute;largies avec le secteur priv&eacute; et d'autres membres int&eacute;ress&eacute;s de la soci&eacute;t&eacute; civile du Canada. Un projet de l'ampleur de la ZLEA aura de nombreuses r&eacute;percussions sur la vie des Canadiens. Avant que les citoyens l'appuient, il faut leur assurer que la ZLEA respectera les valeurs et les int&eacute;r&ecirc;ts fondamentaux, notamment la protection de l'environnement, les normes du travail, les droits de la personne et d'autres consid&eacute;rations d'ordre social.</font></p> <p><font face="Arial">Il est essentiel que vous participiez au d&eacute;bat public qui s'intensifie sur les avantages de la lib&eacute;ralisation du commerce. Beaucoup d'entre vous avez d&eacute;j&agrave; b&eacute;n&eacute;fici&eacute; des &eacute;changes commerciaux dans l'h&eacute;misph&egrave;re. J'esp&egrave;re qu'en faisant partager votre exp&eacute;rience constructive &agrave; d'autres personnes, vous les inspirerez. Vous pouvez rendre ce message encore plus convaincant. Faites-vous entendre et profitez de chaque occasion pour plaider en faveur de la lib&eacute;ralisation du commerce.</font></p> <p><font face="Arial">Je vous demande donc de redoubler d'efforts pour fa&ccedil;onner l'avenir de cet h&eacute;misph&egrave;re.</font></p> <p><font face="Arial">Plus t&ocirc;t cette ann&eacute;e, l'auteur colombien et laur&eacute;at du prix Nobel de litt&eacute;rature Gabriel&nbsp;Garc&iacute;a&nbsp;M&aacute;rquez a exprim&eacute; ce point de vue sur le nouveau mill&eacute;naire&nbsp;: «&nbsp;N'attendez rien du XXI<sup>e</sup> si&egrave;cle; c'est lui qui attend tout de vous. C'est un si&egrave;cle qui n'arrive pas tout fait, mais plut&ocirc;t qui s'offre &agrave; vous pour que vous le fa&ccedil;onniez et dont la magnificence ne sera limit&eacute;e que par votre imagination.&nbsp;»</font></p> <p><font face="Arial">Au cours du si&egrave;cle prochain, au fur et &agrave; mesure que nous nous rapprochons de nos voisins, le reste des Am&eacute;riques jouera un r&ocirc;le encore plus important dans notre vie. En tant que gens d'affaires qui travaillez d&eacute;j&agrave; &agrave; l'int&eacute;gration des Am&eacute;riques, votre leadership et votre inspiration sont absolument indispensables pour fa&ccedil;onner le nouveau si&egrave;cle.</font></p> <p><font face="Arial">Merci.</font></p> </body> </html>

2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
Haut de la page
Avis importants