MME STEWART - ALLOCUTION À LA CHAMBRE DES COMMUNESÀ L'OCCASION DE LA JOURNÉE DU COMMONWEALTH - OTTAWA (ONTARIO)
97/13 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE CHRISTINE STEWART,
SECRÉTAIRE D'ÉTAT (AMÉRIQUE LATINE ET AFRIQUE),
À LA CHAMBRE DES COMMUNES
À L'OCCASION
DE LA JOURNÉE DU COMMONWEALTH
OTTAWA (Ontario)
Le 10 mars 1997
Ce document se trouve également au site Internet du Ministère :
http://www.dfait-maeci.gc.ca
Monsieur le président,
Aujourd'hui, c'est la journée du Commonwealth. Cette journée est soulignée chaque
année, le deuxième lundi de mars, par tous les pays du Commonwealth pour célébrer
les valeurs et les principes de cette organisation.
Le thème de cette année est celui de la communication. La communication a toujours
été un élément important du Commonwealth, que ce soit entre les gouvernements, les
organisations non gouvernementales [ONG] ou tout simplement les particuliers qui
s'y intéressent. Même si le Commonwealth se compose de 53 pays très différents les
uns des autres, c'est au fond une famille de nations qui partagent un grand nombre
de valeurs et de croyances. En encourageant le dialogue dans les réunions
intergouvernementales ou, de plus en plus, par Internet, nous avons fait avancer
au sein du Commonwealth la cause de la démocratie et des droits de la personne et
la cause de la lutte contre la pauvreté et l'injustice, des causes qui sont pour
nous de la plus grande importance.
Monsieur le président, l'an dernier a été une année marquante pour le
Commonwealth. Le Canada a pris une part active au Groupe d'action ministériel du
Commonwealth [GAMC], qui s'est réuni sept fois au cours des quinze derniers mois
pour discuter des violations graves et persistantes à l'endroit de la déclaration
de Harare. Le GAMC a été créé à la suite de la réunion des chefs de gouvernement
du Commonwealth, en Nouvelle-Zélande en 1995, pour étudier la situation au
Nigéria, en Gambie et en Sierra Leone. La création du groupe s'inscrivait dans un
plan d'envergure adopté par les dirigeants et visant à multiplier les initiatives
pour promouvoir la démocratie, le développement et la concertation. Le GAMC
présentera son rapport à la réunion des chefs de gouvernement qui se tiendra à
Édimbourg en octobre.
Monsieur le président, à la réunion d'Édimbourg, nous passerons en revue les
questions liées au développement démocratique dans les pays membres dans
l'intention de consolider et de raffermir la déclaration de Harare. Qui plus est,
les grandes questions économiques que sont le commerce, l'investissement et le
développement dans nos pays membres seront pour la première fois un des principaux
sujets de discussion. Les organisations non gouvernementales et les milieux
d'affaires auront leur tribune respective parallèlement à la réunion
gouvernementale, cristallisant la vitalité des sphères publique et privée.
Monsieur le président, le Commonwealth est beaucoup plus qu'un ensemble de
gouvernements et de hauts fonctionnaires. C'est aussi une association dynamique et
évolutive de gens ordinaires aux quatre coins du monde. Des milliers de Canadiens
interviennent activement dans des associations professionnelles, ou vouées au
développement et aux services, qui sont le centre nerveux du Commonwealth. Les
relations qui se nouent au sein de ces organisations entre Canadiens et citoyens
d'autres pays facilitent considérablement la compréhension entre les peuples.
Cette année, nous avons franchi un pas de plus. En effet, nous sommes allés
consulter directement le secteur privé et les ONG du Commonwealth quant à la
meilleure façon dont le gouvernement peut promouvoir et préserver la
démocratisation et les droits de la personne. Les tables rondes ont été
fructueuses et ont débouché sur quelques bonnes initiatives. Nous attendons avec
intérêt de prendre part à d'autres séances de consultation à l'avenir.
Monsieur le président, le Commonwealth est, sur le plan mondial, un centre de
diffusion des valeurs chères aux Canadiens.
J'exhorte tous les membres à se joindre à moi aujourd'hui pour saluer le
Commonwealth.
Merci.