Sautez tous les menus (clé d'accès : 2) Sautez le premier menu (clé d'accès : 1)
Affaires étrangères et Commerce international Canada
Affaires étrangères et Commerce international Canada
English
Accueil
Contactez-nous
Aide
Recherche
canada.gc.ca
Canada International

Affaires étrangères et Commerce international Canada

Services aux voyageurs canadiens

Services aux entreprises

Le Canada dans le monde

À propos du Ministère

DISCOURS


2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

<html> <head> <meta name="Generator" content="Corel WordPerfect 8"> <meta name="DATE" content="9/22/2000"> <meta name="Author" content="James Anderson"> <title>NOTES POUR UNE ALLOCUTIONDEM. PETTIGREW - ALLOCUTION AU FORUM SUR LE COMMERCE MONDIAL - RENFORCER LA COMP&Eacute;TITIVIT&Eacute; DU CANADA &Agrave; L'&Eacute;CHELLE INTERNATIONALE - BANFF (ALBERTA)</title> </head> <body text="#000000" link="#0000ff" vlink="#551a8b" alink="#ff0000" bgcolor="#c0c0c0"> <p><font face="Arial Gras" size="+1"></font><font face="Arial Gras" size="+1">2000/34 <u>SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</u></font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">NOTES POUR UNE ALLOCUTION</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">DE</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">AU FORUM SUR LE COMMERCE MONDIAL</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">« RENFORCER LA COMP&Eacute;TITIVIT&Eacute; DU CANADA</font></p> <p align="CENTER"><font face="Arial Gras" size="+1">&Agrave; L'&Eacute;CHELLE INTERNATIONALE » </font></p> <p><font face="Arial Gras" size="+1">BANFF (Alberta)</font></p> <p><font face="Arial Gras" size="+1">Le 22 septembre 2000</font></p> <p><font face="Arial"><strong>La mondialisation&nbsp;-- des d&eacute;fis, mais aussi des possibilit&eacute;s</strong></font></p> <p><font face="Arial">Le Canada se trouve aujourd'hui &agrave; un moment extr&ecirc;mement important de son histoire. La mondialisation a multipli&eacute; les occasions mais aussi intensifi&eacute; la concurrence. La nature m&ecirc;me de l'&eacute;conomie est en train de changer, la technologie acc&eacute;l&eacute;rant l'&eacute;volution et modifiant radicalement notre fa&ccedil;on de communiquer, de travailler et de vivre. Dans cette situation, le Canada a besoin d'une r&eacute;ponse dynamique, d'une r&eacute;action qui nous positionne non pas seulement pour r&eacute;ussir, mais aussi pour devenir des chefs de file mondiaux.</font></p> <p><font face="Arial">Comme on l'a dit hier, au cours de la s&eacute;ance d'ouverture, le d&eacute;fi que nous devons relever aujourd'hui est de choisir entre la m&eacute;diocrit&eacute; et l'excellence, saisir les occasions qui se pr&eacute;sentent ou les laisser nous filer entre les doigts, s'adapter aux nouvelles r&eacute;alit&eacute;s ou chercher &agrave; affronter les d&eacute;fis de demain avec les moyens du pass&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Ce Forum nous rappelle qu'il faut non seulement r&eacute;fl&eacute;chir &agrave; ces questions, mais aussi agir en cons&eacute;quence. Je sais que nous sommes tous d&eacute;termin&eacute;s &agrave; r&eacute;ussir et que nous voudrons &eacute;changer des id&eacute;es sur les moyens de maintenir notre comp&eacute;titivit&eacute; internationale dans un univers sans cesse plus mondialis&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Commerce et comp&eacute;titivit&eacute; sont inextricablement li&eacute;s</strong></font></p> <p><font face="Arial">Certains d'entre vous doivent se demander, &agrave; premi&egrave;re vue, ce qu'un ministre du Commerce est venu faire dans un Forum sur la comp&eacute;titivit&eacute;, qui aurait beaucoup mieux convenu au ministre de l'Industrie ou des Finances.</font></p> <p><font face="Arial">Le fait est, cependant, que le commerce et la comp&eacute;titivit&eacute; sont inextricablement li&eacute;s. Nos entreprises doivent &ecirc;tre comp&eacute;titives pour r&eacute;ussir &agrave; l'&eacute;chelle internationale. En fait, elles doivent l'&ecirc;tre pour r&eacute;ussir d'abord sur le march&eacute; int&eacute;rieur parce que, dans notre &eacute;conomie ouverte, elles doivent affronter la concurrence de biens et de services venant de partout dans le monde.</font></p> <p><font face="Arial">Il est &eacute;vident que la comp&eacute;titivit&eacute; de nos entreprises est en relation directe avec notre succ&egrave;s &agrave; l'&eacute;tranger et notre prosp&eacute;rit&eacute; au Canada. Mais le lien entre le commerce et la comp&eacute;titivit&eacute; ne s'arr&ecirc;te pas l&agrave;. Non seulement notre comp&eacute;titivit&eacute; fait de nous de meilleurs commer&ccedil;ants, mais le commerce nous rend plus comp&eacute;titifs.</font></p> <p><font face="Arial">Quand nous achetons et vendons partout dans le monde, nos soci&eacute;t&eacute;s apprennent de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques exemplaires. Elles voient les produits les plus r&eacute;cents et les mod&egrave;les d'affaires qui r&eacute;ussissent le mieux. L'acquisition de nouvelles connaissances augmente nos comp&eacute;tences, rel&egrave;ve nos normes et place nos entreprises &agrave; la fine pointe de la productivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Il est donc tout &agrave; fait r&eacute;el que notre comp&eacute;titivit&eacute; renforce notre commerce qui, &agrave; son tour, renforce notre comp&eacute;titivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Je voudrais examiner aujourd'hui certaines des choses que le Canada doit faire pour que nous puissions rester comp&eacute;titifs parmi les grandes puissances commerciales de l'&eacute;conomie mondiale.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Un avantage tr&egrave;s particulier&nbsp;-- notre diversit&eacute;</strong></font></p> <p><font face="Arial">Je commencerai par dire qu'&agrave; mon avis, le Canada est bien plac&eacute; -- bien mieux que la plupart des autres, en fait -- pour livrer concurrence dans la nouvelle &eacute;conomie. Je reconnais d'ailleurs que les arguments sur lesquels je me base pour dire cela se distinguent de ce que la plupart d'entre vous, dans cette salle, pensent en g&eacute;n&eacute;ral en discutant de comp&eacute;titivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Vous vous demandez peut-&ecirc;tre ce que je veux dire par l&agrave;. Eh bien, nous avons depuis longtemps au Canada une soci&eacute;t&eacute; v&eacute;ritablement multiculturelle qui fonctionne bien. Et c'est le cas parce que nous avons toujours accept&eacute; la diversit&eacute;. Nous &eacute;tions uniques au monde en optant pour la citoyennet&eacute; politique &agrave; un moment o&ugrave; tant d'autres pays ont fond&eacute; leur citoyennet&eacute; et leur identit&eacute; sur des caract&eacute;ristiques homog&egrave;nes telles que la religion, la langue ou la race.</font></p> <p><font face="Arial">Se distinguant des autres, le Canada a, d&egrave;s ses premiers jours, fait preuve d'une ouverture telle que notre soci&eacute;t&eacute; est devenue un microcosme du monde. Nous avons acquis ainsi une riche exp&eacute;rience gr&acirc;ce &agrave; nos contacts avec des cultures, des approches et des pratiques d'affaires diff&eacute;rentes. C'est cette diversit&eacute;, je crois, qui a &eacute;t&eacute; et continuera d'&ecirc;tre l'un de nos plus grands atouts lorsqu'il s'agit de livrer concurrence dans un univers mondialis&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Le Canada, une nation commer&ccedil;ante comp&eacute;titive et prosp&egrave;re</strong></font></p> <p><font face="Arial">En fait, au cours de la derni&egrave;re d&eacute;cennie, le Canada a r&eacute;v&eacute;l&eacute; sa vraie nature de puissance commerciale internationale. Chaque ann&eacute;e semble apporter de nouveaux records. Par exemple, nos exportations repr&eacute;sentent aujourd'hui une proportion ph&eacute;nom&eacute;nale de notre PIB [produit int&eacute;rieur brut]&nbsp;: 43&nbsp;p. 100. Il y a 10 ans seulement, ce chiffre n'&eacute;tait que de 28&nbsp;p. 100.</font></p> <p><font face="Arial">Les &eacute;changes commerciaux occupent une place tellement importante dans notre &eacute;conomie qu'un emploi sur trois dans le pays d&eacute;pend de notre capacit&eacute; de vendre des biens et des services &agrave; l'&eacute;tranger. Un sur trois! Il n'y a pas de doute que nous avons quelques bonnes recettes de succ&egrave;s.</font></p> <p><font face="Arial">Mais j'ai souvent r&eacute;p&eacute;t&eacute; que rien n'est plus nuisible que de se reposer sur ses lauriers. Si nous voulons continuer &agrave; offrir de brillantes possibilit&eacute;s &agrave; nos citoyens, si nous voulons continuer &agrave; &ecirc;tre des chefs de file et pas seulement des observateurs dans la nouvelle &eacute;conomie, nous devons toujours viser plus haut et toujours donner plus de nous-m&ecirc;mes que nous ne l'avons jamais fait auparavant.</font></p> <p><font face="Arial">Le d&eacute;veloppement &eacute;conomique ne se r&eacute;alise pas dans le vide. Nous devons constamment v&eacute;rifier et actualiser le cadre que nous avons mis en place pour favoriser une croissance et une prosp&eacute;rit&eacute; continues. Nous devons sans cesse adapter ce cadre aux changements qui se produisent sur les march&eacute;s internationaux et &agrave; l'&eacute;volution de la technologie.</font></p> <p><font face="Arial">C'est pour cette raison qu'il est important de reconna&icirc;tre les autres facteurs -- &agrave; part notre diversit&eacute; et notre ouverture -- qui contribuent &agrave; notre comp&eacute;titivit&eacute;. Ce sont des facteurs que vous connaissez bien, j'en suis s&ucirc;r.</font></p> <p><font face="Arial">Nous avons mis de l'ordre dans notre &eacute;conomie. L'inflation est contr&ocirc;l&eacute;e. Nous ne parlons plus de d&eacute;ficit, mais d'exc&eacute;dent budg&eacute;taire et le revenu disponible est en hausse.</font></p> <p><font face="Arial">Nous avons une infrastructure technique saine. Nous avons les r&eacute;seaux de fibre optique les plus avanc&eacute;s du monde. Nous avons &eacute;t&eacute; le premier pays &agrave; brancher toutes nos &eacute;coles et nos biblioth&egrave;ques sur Internet. Le nombre de nos foyers qui poss&egrave;dent un ordinateur et qui sont branch&eacute;s sur un r&eacute;seau de t&eacute;l&eacute;distribution par c&acirc;ble est le plus &eacute;lev&eacute; du monde.</font></p> <p><font face="Arial">De toute &eacute;vidence, les entreprises canadiennes ont rapidement adopt&eacute; les technologies de l'information. Les investissements consacr&eacute;s aux ordinateurs et au mat&eacute;riel de bureautique ont pratiquement quintupl&eacute; depuis 1993, multipliant notre capacit&eacute; et favorisant des gains futurs de productivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Le r&eacute;sultat, c'est qu'au cours des 12 derniers mois, la production de nos industries de haute technologie a augment&eacute; de 21&nbsp;p. 100, par rapport &agrave; 3,8&nbsp;p. 100 pour le reste de l'&eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">Cette performance n'alimente pas seulement notre croissance &eacute;conomique, elle rehausse &eacute;galement notre productivit&eacute;. Dans le secteur des ordinateurs, par exemple, la productivit&eacute; du travail a augment&eacute; &agrave; un rythme annuel proche de 24&nbsp;p. 100 par an depuis 1993. Par comparaison, l'augmentation annuelle de la productivit&eacute; dans l'ensemble de l'&eacute;conomie a tout juste d&eacute;pass&eacute; 1&nbsp;p. 100 pendant la m&ecirc;me p&eacute;riode.</font></p> <p><font face="Arial">Les secteurs de la haute technologie et de la valeur ajout&eacute;e accaparent des proportions croissantes de notre commerce ext&eacute;rieur. Il y a quelque temps, les ressources repr&eacute;sentaient 60&nbsp;p. 100 de nos exportations. Aujourd'hui, elles ne comptent que pour 35&nbsp;p. 100, surtout parce que les exportations canadiennes de mat&eacute;riel de t&eacute;l&eacute;communications, de pi&egrave;ces automobiles et de services ont grimp&eacute; en fl&egrave;che.</font></p> <p><font face="Arial">M&ecirc;me dans nos secteurs traditionnels, les nouvelles technologies occupent une place de plus en plus importante. Aujourd'hui, le Canada est l'un des principaux exportateurs d'expertise en gestion foresti&egrave;re, en production de p&eacute;trole et de gaz, et en localisation num&eacute;rique des ressources.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>La suffisance, un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre</strong></font></p> <p><font face="Arial">Tout cela nous a mis en bonne position pour r&eacute;ussir, mais ne nous garantit pas le succ&egrave;s. Dans un monde o&ugrave; les fronti&egrave;res s'estompent et o&ugrave; la concurrence est de plus en plus vive, la suffisance est un luxe que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre.</font></p> <p><font face="Arial">Par cons&eacute;quent, m&ecirc;me si notre performance commerciale a &eacute;t&eacute; remarquable, nous ne pouvons pas ignorer certains indicateurs d'alerte. Tandis que le commerce avec les &Eacute;tats-Unis continue de cro&icirc;tre, nous perdons du terrain -- et notre part du march&eacute; -- dans d'autres importants pays &agrave; forte croissance. Notre part du march&eacute; chinois, par exemple, est pass&eacute;e de 2,8&nbsp;p. 100 en 1990 &agrave; 1,3&nbsp;p. 100 en 1998.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Notre priorit&eacute;&nbsp;-- la croissance par la diversification</strong></font></p> <p><font face="Arial">Comme vous le savez, certains voudraient que le Canada resserre ses relations et renforce son int&eacute;gration avec son partenaire commercial le plus important, les &Eacute;tats-Unis, allant m&ecirc;me jusqu'&agrave; pr&eacute;coniser la cr&eacute;ation d'une union douani&egrave;re.</font></p> <p><font face="Arial">Je tiens &agrave; vous dire que, d&egrave;s les premiers temps que j'ai pass&eacute;s dans le secteur priv&eacute;, j'ai constamment eu pour principe de favoriser la n&eacute;gociation d'accords commerciaux &eacute;quilibr&eacute;s, aux niveaux tant bilat&eacute;ral que multilat&eacute;ral. En fait, mes 10 ann&eacute;es d'exp&eacute;rience &agrave; titre de consultant international en administration des affaires n'ont fait que raffermir mes convictions &agrave; ce sujet.</font></p> <p><font face="Arial">Par cons&eacute;quent, je comprends l'importance de relations &eacute;conomiques plus &eacute;troites et plus int&eacute;gr&eacute;es avec nos principaux partenaires. En m&ecirc;me temps, tout en croyant que l'id&eacute;e d'une plus grande int&eacute;gration avec les &Eacute;tats-Unis et de l'&eacute;tablissement d'une union douani&egrave;re ne devrait pas &ecirc;tre &eacute;cart&eacute;e d'embl&eacute;e, je pense que tout revient &agrave; une question de priorit&eacute;s. &Agrave; l'heure actuelle, nous avons un exc&eacute;dent commercial impressionnant de 50 milliards de dollars par an avec les &Eacute;tats-Unis. Certains diront sans doute que cela nous rend trop tributaires d'une seule &eacute;conomie. Pour ma part, je crois que c'est une b&eacute;n&eacute;diction d'&ecirc;tre ainsi les proches voisins du plus grand pays consommateur de la terre et que nous devrions continuer &agrave; renforcer nos relations d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s &eacute;troites avec les Am&eacute;ricains.</font></p> <p><font face="Arial">Ainsi, sans partager le point de vue que nos impressionnants r&eacute;sultats sur le march&eacute; am&eacute;ricain d&eacute;notent que nous sommes trop d&eacute;pendants de celui-ci, je suis fermement convaincu que nous devrions, &agrave; ce stade, nous concentrer davantage sur les entreprises canadiennes et leurs besoins. D'apr&egrave;s mon exp&eacute;rience, cela signifie que nous devrions diversifier nos exportations et les &eacute;tendre au-del&agrave; de l'Am&eacute;rique du Nord, et surtout au-del&agrave; des &Eacute;tats-Unis, plut&ocirc;t que de rechercher une int&eacute;gration plus &eacute;troite avec notre plus grand partenaire commercial. Si nous voulons vraiment tirer parti de la croissance galopante du commerce international, nous devons d&eacute;terminer quels seront demain les march&eacute;s les plus int&eacute;ressants et commencer &agrave; nous en occuper d&egrave;s aujourd'hui.</font></p> <p><font face="Arial">Nous devons concentrer nos efforts sur le d&eacute;veloppement de notre part des march&eacute;s &eacute;trangers o&ugrave; nous sommes d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents et rechercher de nouveaux d&eacute;bouch&eacute;s dans les r&eacute;gions o&ugrave; les Canadiens ont rarement fait des affaires. L'Am&eacute;rique latine est un bon exemple &agrave; cet &eacute;gard. Nous devons tenter de plus grands efforts de p&eacute;n&eacute;tration des march&eacute;s, tant en Am&eacute;rique latine qu'ailleurs, plut&ocirc;t que de limiter nos activit&eacute;s &agrave; quelques pays &eacute;conomiquement privil&eacute;gi&eacute;s.</font></p> <p><font face="Arial">Il n'est d'ailleurs pas seulement dans notre propre int&eacute;r&ecirc;t &eacute;conomique de rechercher des d&eacute;bouch&eacute;s sur ces march&eacute;s. Nous devons nous rendre compte que, dans un univers mondialis&eacute;, nous sommes de plus en plus interd&eacute;pendants. Nous ne pouvons pas envisager l'avenir de notre &eacute;conomie et de notre soci&eacute;t&eacute; sans tenir compte dans une certaine mesure de celui d'autres pays. De ce fait, nous serions bien avis&eacute;s d'aider ces &eacute;conomies et ces soci&eacute;t&eacute;s dans leur recherche d'un avenir plus stable et plus s&ucirc;r pour leur nouvelle d&eacute;mocratie, parfois assez fragile.</font></p> <p><font face="Arial">Nous avons donc une foule de raisons de concentrer nos efforts sur des priorit&eacute;s autres qu'une plus grande int&eacute;gration avec les &Eacute;tats-Unis. C'est pour cette raison que nous travaillons aussi fort pour d&eacute;velopper notre acc&egrave;s aux march&eacute;s partout dans le monde, que nous avons sign&eacute; des accords de libre-&eacute;change avec le Chili et Isra&euml;l, que nous avons engag&eacute; des discussions avec le Costa Rica et Singapour, et que je suis un fervent partisan d'une Zone de libre-&eacute;change des Am&eacute;riques et de l'accession de la Chine &agrave; l'OMC [Organisation mondiale du commerce].</font></p> <p><font face="Arial">C'est &eacute;galement la raison pour laquelle je travaille en vue du lancement d'une nouvelle s&eacute;rie de n&eacute;gociations &agrave; l'OMC en essayant de combler le foss&eacute; qui s&eacute;pare les intervenants cl&eacute;s sur les questions de fond et en recherchant des moyens d'att&eacute;nuer l'inqui&eacute;tude que les rapports entre le commerce et d'autres questions suscitent dans l'opinion publique.</font></p> <p><font face="Arial">C'est aussi pour d&eacute;velopper de nouveaux march&eacute;s que nous avons r&eacute;cemment &eacute;tendu notre r&eacute;seau d&eacute;j&agrave; remarquable de d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s commerciaux professionnels et que nous avons entrepris les fameuses missions commerciales d'&Eacute;quipe Canada. Ces missions ont permis &agrave; plus de 1&nbsp;800 entreprises et organisations canadiennes de tirer parti de d&eacute;bouch&eacute;s un peu partout dans le monde et ont directement entra&icirc;n&eacute; la signature de contrats valant plus de 24 milliards de dollars.</font></p> <p><font face="Arial">Tous ces efforts ont pour but d'ouvrir de nouveaux march&eacute;s, d'&eacute;tendre nos horizons et d'offrir aux Canadiens des choix qu'ils n'avaient jamais eus auparavant. Et c'est ainsi que, tout en me f&eacute;licitant de la chance que nous avons de vivre &agrave; la porte du plus grand march&eacute; de la terre et sans pr&eacute;coniser le moins du monde de n&eacute;gliger nos pr&eacute;cieuses relations politiques ou nos rapports &eacute;conomiques extr&ecirc;mement avantageux, je placerais l'&eacute;tablissement d'une union douani&egrave;re bien bas sur la liste des priorit&eacute;s du gouvernement.</font></p> <p><font face="Arial">L'un de nos objectifs, par exemple, est de faire en sorte qu'un plus grand nombre de soci&eacute;t&eacute;s, surtout parmi les PME, commencent &agrave; exporter. En ce moment, seulement 50&nbsp;soci&eacute;t&eacute;s sont &agrave; l'origine d'un tiers de nos exportations.</font></p> <p><font face="Arial">En m&ecirc;me temps, il y a des dizaines de milliers d'entreprises canadiennes qui exportent et plus de 70&nbsp;p. 100 d'entre elles sont vraiment de petites soci&eacute;t&eacute;s dont le chiffre d'affaires est inf&eacute;rieur &agrave; 1 million de dollars. Le commerce n'est pas l'apanage des grandes soci&eacute;t&eacute;s dont on entend parler tous les jours. Des milliers de Canadiens, vivant un peu partout dans le pays, d&eacute;bordent d'un enthousiasme et d'un esprit d'entreprise qui les poussent &agrave; faire leurs preuves sur les march&eacute;s mondiaux. Ces gens prennent des risques, ils investissent du temps et des ressources dans des projets qu'ils s'empressent de porter au-del&agrave; de nos fronti&egrave;res. Par cons&eacute;quent, le commerce et les nouveaux march&eacute;s sont de puissants catalyseurs de l'ing&eacute;niosit&eacute; canadienne et de notre ardent d&eacute;sir d'explorer de nouveaux horizons. C'est l&agrave; un excellent foyer d'innovation et d'invention&nbsp;: des petites entreprises et des gens -- innovateurs et explorateurs -- pr&ecirc;ts &agrave; prendre des risques qui alimentent la vigueur sous-jacente de notre &eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">Nous savons combien nos exportateurs ont contribu&eacute; &agrave; la croissance &eacute;conomique du Canada ces derni&egrave;res ann&eacute;es. Mais nous savons aussi qu'une importante proportion des petites entreprises ne r&eacute;ussissent pas sur les march&eacute;s d'exportation. Plus de la moiti&eacute; semblent &eacute;chouer dans les trois ans. C'est la loi de la jungle, direz-vous. La survie des plus forts. Je suis bien d'accord. Il faut que le march&eacute; et non le gouvernement d&eacute;termine qui gagne et qui perd. Toutefois, je crois fermement qu'en tant que pays, nous pouvons user de quelques moyens strat&eacute;giques cl&eacute;s pour aider nos entrepreneurs &agrave; r&eacute;ussir leur premi&egrave;re tentative d&eacute;terminante de p&eacute;n&eacute;tration des march&eacute;s mondiaux.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Les gouvernements peuvent aider les exportateurs</strong></font></p> <p><font face="Arial">Pour faciliter la t&acirc;che des entreprises canadiennes qui veulent commencer &agrave; exporter, le gouvernement offre maintenant un guichet unique donnant acc&egrave;s &agrave; tous les services commerciaux&nbsp;: il s'agit d'&Eacute;quipe Canada inc. Il n'est plus n&eacute;cessaire de courir et de transmettre des documents d'un endroit &agrave; l'autre. Il suffit de cliquer sur un lien informatique ou de composer un num&eacute;ro de t&eacute;l&eacute;phone pour acc&eacute;der &agrave; un vaste &eacute;ventail de renseignements et de services.</font></p> <p><font face="Arial">Dans le cadre d'une autre initiative destin&eacute;e &agrave; encourager les entreprises canadiennes &agrave; exporter, j'ai consacr&eacute; beaucoup de temps &agrave; ce que j'appellerais des «&nbsp;activit&eacute;s de promotion interne du commerce&nbsp;». Aussi int&eacute;ressants que puissent &ecirc;tre les voyages, je crois qu'un ministre du Commerce a la responsabilit&eacute; de faire plus que de visiter les capitales &eacute;trang&egrave;res pour promouvoir nos &eacute;changes. Voil&agrave; pourquoi j'ai visit&eacute; de nombreuses villes canadiennes ces six derniers mois, assistant &agrave; des colloques sur l'exportation et prenant la parole devant des gens d'affaires canadiens pour leur parler des possibilit&eacute;s de croissance &agrave; l'&eacute;tranger et des services que le gouvernement peut offrir pour aider les soci&eacute;t&eacute;s &agrave; d&eacute;marrer.</font></p> <p><font face="Arial">Je voudrais ajouter que j'ai &eacute;galement profit&eacute; de ces d&eacute;placements int&eacute;rieurs pour combattre les pr&eacute;jug&eacute;s qui existent dans l'opinion publique au sujet de l'OMC, de l'ALENA [Accord de libre-&eacute;change nord-am&eacute;ricain] et du commerce en g&eacute;n&eacute;ral. Bien s&ucirc;r, vous pouvez toujours compter sur moi pour d&eacute;fendre le commerce international contre ses d&eacute;tracteurs, mais je voudrais vous exhorter &agrave; ne pas laisser votre ministre s'occuper seul de cette t&acirc;che. Les choses vont bien pour vous &agrave; l'heure actuelle, mais il est toujours possible que les adversaires de la croissance du commerce r&eacute;ussissent dans leurs efforts visant &agrave; restreindre l'acc&egrave;s aux march&eacute;s mondiaux dont vous b&eacute;n&eacute;ficiez aujourd'hui. Pour contrer leurs efforts, vous pourriez consacrer un peu de temps &agrave; faire conna&icirc;tre au public les avantages que le commerce assure non seulement &agrave; l'&eacute;conomie, mais aussi &agrave; la soci&eacute;t&eacute;. Soyez fiers de ce que vous faites! En effet, le Canada doit une grande part des progr&egrave;s qu'il a r&eacute;alis&eacute;s sur le plan social &agrave; votre succ&egrave;s sur les march&eacute;s internationaux.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Internet et commerce &eacute;lectronique</strong></font></p> <p><font face="Arial">J'ai &eacute;cout&eacute; avec un grand int&eacute;r&ecirc;t l'expos&eacute; de M. Wetmore [pr&eacute;sident-directeur g&eacute;n&eacute;ral, IBM Canada Limit&eacute;e] sur les perspectives que nous ouvre le commerce &eacute;lectronique. De toute &eacute;vidence, Internet a chang&eacute; radicalement la fa&ccedil;on dont les gens et les entreprises communiquent et interagissent. Il enrichit les &eacute;changes d'information, &eacute;tend le champ d'action des entreprises et augmente notre capacit&eacute; de r&eacute;aliser de vrais gains de productivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Aucun secteur ne pourra sans doute &eacute;chapper &agrave; l'influence d'Internet. Et aucune &eacute;conomie ne pourra se permettre de faire abstraction des possibilit&eacute;s que ce moyen offre. Internet donne &agrave; des milliers et des milliers de petites entreprises canadiennes la possibilit&eacute; de livrer concurrence par des moyens sans pr&eacute;c&eacute;dent, de servir des clients situ&eacute;s &agrave; des milliers de kilom&egrave;tres, d'exercer des activit&eacute;s &agrave; des endroits o&ugrave;, il y a peu de temps encore, une pr&eacute;sence physique aurait &eacute;t&eacute; indispensable, d'&eacute;tendre leur champ d'action et leur r&eacute;putation bien au-del&agrave; de ce qu'on aurait pu imaginer dans le pass&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>La feuille d'&eacute;rable, symbole d'innovation et d'excellence</strong></font></p> <p><font face="Arial">Pour que le Canada continue &agrave; d&eacute;velopper ses exportations, nous avons &eacute;galement besoin de faire autre chose&nbsp;: persuader le monde que la feuille d'&eacute;rable est un symbole de leadership dans la nouvelle &eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">Le mot «&nbsp;Canada&nbsp;» doit devenir synonyme d'innovation, de dynamisme et d'excellence. Je suis sans cesse frapp&eacute; au cours de mes d&eacute;placements &agrave; l'&eacute;tranger par la fa&ccedil;on dont les autres pays consid&egrave;rent le Canada&nbsp;: nous sommes encore per&ccedil;us comme des «&nbsp;gens aimables&nbsp;», avec notre «&nbsp;police mont&eacute;e&nbsp;», notre sirop d'&eacute;rable et nos joueurs de hockey. Peu de gens semblent &ecirc;tre au courant du fait que notre prosp&eacute;rit&eacute; &eacute;conomique se fonde sur les technologies de l'information et les t&eacute;l&eacute;communications, et que nous avons, par exemple, une industrie a&eacute;rospatiale qui se classe au cinqui&egrave;me rang parmi les plus importantes du monde.</font></p> <p><font face="Arial">Cette vision d&eacute;pass&eacute;e du Canada doit changer, parce que les investissements vont l&agrave; o&ugrave; ils peuvent produire les plus gros rendements. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de perdre des occasions &agrave; cause de fausses impressions.</font></p> <p><font face="Arial">Notre message au monde doit &ecirc;tre clair&nbsp;: regardez le Canada d'un peu plus pr&egrave;s. Consid&eacute;rez notre expertise, nos ressources et nos produits. Si vous le faites, vous verrez un Canada que vous ne connaissez peut-&ecirc;tre pas, un pays qui se classe premier dans beaucoup plus de secteurs que vous ne le pensiez.</font></p> <p><font face="Arial">Pour atteindre cet objectif, nous devons -- je vais vous le dire tr&egrave;s franchement -- commencer par changer nos propres attitudes. Un r&eacute;cent sondage des Associ&eacute;s de recherche Ekos a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que 46&nbsp;p. 100 des Canadiens croient que la p&acirc;te de papier et les produits connexes constituent nos principales exportations, et que 25&nbsp;p. 100 pensent que ce sont les produits agricoles qui figurent en t&ecirc;te de liste. En r&eacute;alit&eacute;, les produits du papier ne repr&eacute;sentent que 5,3&nbsp;p. 100 de nos exportations, tandis que l'agriculture se situe un peu plus haut &agrave; 7,1&nbsp;p. 100. Ainsi, m&ecirc;me si ces deux secteurs sont importants, il y a beaucoup d'autres biens et services qui ont un classement plus &eacute;lev&eacute; sur la liste de nos exportations.</font></p> <p><font face="Arial">De toute &eacute;vidence, s'il nous faut cr&eacute;er une nouvelle «&nbsp;image de marque&nbsp;» du Canada sur la sc&egrave;ne internationale, nous devons commencer par mieux conna&icirc;tre nos forces. Nous devons veiller &agrave; ce que les Canadiens comprennent mieux ce que nous avons &agrave; offrir au monde et puissent parler de notre exp&eacute;rience &agrave; tous ceux qui veulent &eacute;couter.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>L'avantage concurrentiel canadien d'apr&egrave;s l'&eacute;tude KPMG de 1999</strong></font></p> <p><font face="Arial">Et quelle exp&eacute;rience! Une &eacute;tude r&eacute;alis&eacute;e par KPMG en 1999 a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que, dans l'ensemble, les co&ucirc;ts de production des entreprises sont chez nous de 8&nbsp;p. 100 inf&eacute;rieurs &agrave; ceux des &Eacute;tats-Unis. Fait particuli&egrave;rement significatif, l'&eacute;cart dans le cas du secteur de la haute technologie atteint le chiffre remarquable de 15&nbsp;p. 100.</font></p> <p><font face="Arial">Nous avons une main-d'oeuvre qui compte parmi les plus qualifi&eacute;es et les plus instruites du monde. Pourtant, KPMG a constat&eacute; que nos co&ucirc;ts de main-d'oeuvre sont de 20 &agrave; 40&nbsp;p. 100 moindres que ceux des &Eacute;tats-Unis, selon la ville consid&eacute;r&eacute;e. Le r&eacute;gime public de sant&eacute; du Canada est particuli&egrave;rement mentionn&eacute; dans la colonne des avantages puisque les primes d'assurance-maladie ne repr&eacute;sentent au Canada que 1&nbsp;p. 100 de la r&eacute;mun&eacute;ration brute, par rapport &agrave; 8,2&nbsp;p. 100 aux &Eacute;tats-Unis.</font></p> <p><font face="Arial">Nos frais de t&eacute;l&eacute;communications sont les moins &eacute;lev&eacute;s du G-7. Et le Forum &eacute;conomique mondial a class&eacute; le Canada premier au monde dans le domaine de l'infrastructure des t&eacute;l&eacute;communications.</font></p> <p><font face="Arial">Selon l'&eacute;tude de KPMG, nos imp&ocirc;ts r&eacute;els sur les soci&eacute;t&eacute;s nous placent au troisi&egrave;me rang des pays du G-7 qui imposent le moins leurs entreprises. En fait, nos imp&ocirc;ts sont inf&eacute;rieurs &agrave; ceux des &Eacute;tats-Unis. De plus, notre traitement fiscal de la R-D [recherche-d&eacute;veloppement] est le plus favorable de tous les pays du G-7.</font></p> <p><font face="Arial">La conclusion, c'est que le Canada est un pays o&ugrave; il est particuli&egrave;rement avantageux d'investir, un pays ayant des facteurs &eacute;conomiques fondamentaux solides, une main-d'oeuvre tr&egrave;s instruite et d'importantes ressources naturelles en abondance. C'est l&agrave; un message qu'il importe de conna&icirc;tre! Et qu'il importe aussi de transmettre!</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Pour une &eacute;conomie dynamique et des imp&ocirc;ts moins &eacute;lev&eacute;s</strong></font></p> <p><font face="Arial">P&eacute;n&eacute;trer de nouveaux march&eacute;s, encourager plus d'entreprises canadiennes &agrave; commencer &agrave; exporter, &eacute;tablir une r&eacute;putation d'excellence dans la nouvelle &eacute;conomie et sensibiliser le monde &agrave; l'exp&eacute;rience canadienne, voil&agrave; des objectifs tr&egrave;s importants, mais nous devons en m&ecirc;me temps veiller &agrave; cr&eacute;er chez nous une &eacute;conomie dynamique et ouverte.</font></p> <p><font face="Arial">Dans un monde o&ugrave; l'argent, les ressources et les d&eacute;bouch&eacute;s se transf&egrave;rent &agrave; la vitesse de la lumi&egrave;re, au moyen d'un simple clic de souris, nous devons nous assurer que le Canada offre un environnement &eacute;conomique de tout premier calibre, capable d'attirer les plus gros investissements et de conserver les meilleurs talents.</font></p> <p><font face="Arial">Comme je l'ai d&eacute;j&agrave; mentionn&eacute;, il importe pour cela que nos facteurs &eacute;conomiques fondamentaux soient ad&eacute;quats. En particulier, nous ne devons pas d&eacute;penser au-del&agrave; de nos moyens. Il faut offrir les incitatifs appropri&eacute;s aux entreprises, r&eacute;duire la dette, &eacute;difier un r&eacute;gime fiscal qui r&eacute;compense le risque, encourage la R-D et permet aux gens de disposer d'une plus grande part de leurs gains.</font></p> <p><font face="Arial">Je veux &ecirc;tre clair. Pour moi, les imp&ocirc;ts constituent un terme crucial de l'&eacute;quation. Des imp&ocirc;ts &eacute;lev&eacute;s sont un fardeau pour les particuliers et les entreprises. Souvent, ils entravent la croissance &eacute;conomique et l'innovation. Voil&agrave; pourquoi nous sommes d&eacute;termin&eacute;s &agrave; agir le plus rapidement possible pour r&eacute;duire les imp&ocirc;ts tout en continuant &agrave; assurer des services sociaux essentiels, dans des domaines tels que la sant&eacute; et l'&eacute;ducation.</font></p> <p><font face="Arial">Nous avons r&eacute;alis&eacute; des progr&egrave;s sensibles dans le domaine fiscal au cours des derni&egrave;res ann&eacute;es. Nous avons, par exemple, r&eacute;tabli l'indexation pour rendre le r&eacute;gime fiscal plus &eacute;quitable. Comme chacune des personnes pr&eacute;sentes dans cette salle, je crois cependant que nous devons aller plus loin et plus vite. &Agrave; mon avis, cela est particuli&egrave;rement n&eacute;cessaire dans le domaine de l'imposition des particuliers, m&ecirc;me si je favorise personnellement une approche qui assurerait des r&eacute;ductions dans les deux cat&eacute;gories.</font></p> <p><font face="Arial">Nous devons en m&ecirc;me temps r&eacute;duire notre dette, tant en chiffres absolus qu'en pourcentage du PIB. Dans l'environnement concurrentiel actuel, aucun gouvernement ne peut avoir la flexibilit&eacute; dont il a besoin si le service de la dette constitue son poste de d&eacute;pense le plus important. L'endettement est une source de rigidit&eacute;, qui peut &ecirc;tre fatale dans le monde d'aujourd'hui. Nous avons d&eacute;j&agrave; parcouru un long chemin en ce qui a trait &agrave; la r&eacute;duction de la dette exprim&eacute;e en pourcentage du PIB, et nous devons continuer &agrave; diminuer celle-ci. Cette semaine, mon coll&egrave;gue Paul Martin a annonc&eacute; que cette ann&eacute;e la dette avait &eacute;t&eacute; r&eacute;duite d'un autre 12 milliards de dollars, et que l'exc&eacute;dent budg&eacute;taire &eacute;tait plus important que pr&eacute;vu.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Repenser la formule 50-50</strong></font></p> <p><font face="Arial">C'est pour cette raison que nous devons, comme le premier ministre l'a r&eacute;cemment dit, repenser la formule 50-50 que le gouvernement avait adopt&eacute;e comme guide pour g&eacute;rer l'exc&eacute;dent budg&eacute;taire. Selon cette formule, nous r&eacute;partissions l'exc&eacute;dent annuel en deux parts approximativement &eacute;gales, l'une destin&eacute;e &agrave; rembourser la dette et &agrave; r&eacute;duire les imp&ocirc;ts et l'autre, &agrave; investir dans de nouveaux programmes sociaux et &eacute;conomiques.</font></p> <p><font face="Arial">Cette approche &eacute;tait tr&egrave;s pratique lorsque nous avions de petits exc&eacute;dents et que nous &eacute;tions press&eacute;s, &agrave; juste titre, de r&eacute;tablir le financement des programmes qu'il nous avait fallu r&eacute;duire pour combattre le d&eacute;ficit. Aujourd'hui, cependant, nos exc&eacute;dents sont beaucoup plus importants. Nous avons donc l'obligation, je crois, de r&eacute;viser notre approche. Un exc&eacute;dent n'autorise pas le gouvernement &agrave; se lancer dans toutes sortes de d&eacute;penses, c'est plut&ocirc;t l'occasion d'am&eacute;liorer la position financi&egrave;re du pays.</font></p> <p><font face="Arial">S'il est vrai que des programmes sociaux et &eacute;conomiques fond&eacute;s et pertinents peuvent indubitablement contribuer au renforcement de la soci&eacute;t&eacute; et de notre comp&eacute;titivit&eacute;, une stricte adh&eacute;sion &agrave; la formule 50-50, sans justification solide de chaque d&eacute;pense, peut aller &agrave; l'encontre de l'objectif poursuivi, occasionnant le gaspillage de l'argent des contribuables, une plus grande d&eacute;pendance et une comp&eacute;titivit&eacute; moindre. </font></p> <p><font face="Arial"><strong>Des investissements strat&eacute;giques dans l'infrastructure, la R-D et l'&eacute;ducation</strong></font></p> <p><font face="Arial">De m&ecirc;me, la r&eacute;duction des imp&ocirc;ts et de la dette est essentielle, mais -- permettez-moi de le dire clairement -- elle ne suffit pas. Ce n'est qu'un point de d&eacute;part. Si le Canada doit rester comp&eacute;titif dans l'&eacute;conomie mondiale, nous devons aussi songer &agrave; la recherche et &agrave; l'innovation, &agrave; l'infrastructure, &agrave; l'&eacute;ducation et &agrave; la formation. Les d&eacute;penses consacr&eacute;es &agrave; ces secteurs sont en fait des placements, qui se traduisent par une plus grande comp&eacute;titivit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">La recherche, par exemple, est la force vitale d'une &eacute;conomie novatrice, nous permettant de faire passer les id&eacute;es du stade de la planche &agrave; dessin &agrave; celui de la mise en march&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Notre solide infrastructure, allant des syst&egrave;mes de transport en commun des villes aux r&eacute;seaux de t&eacute;l&eacute;communications reliant nos r&eacute;gions isol&eacute;es au reste du pays, donne aux Canadiens la possibilit&eacute; de tirer parti des occasions qui s'offrent &agrave; eux.</font></p> <p><font face="Arial">De plus, en investissant dans notre ressource la plus pr&eacute;cieuse, notre population, gr&acirc;ce &agrave; l'&eacute;ducation et &agrave; la formation, nous jetterons les bases sur lesquelles nous b&acirc;tirons notre avenir collectif.</font></p> <p><font face="Arial">Dans l'&eacute;conomie du savoir, cela est plus vrai que jamais. Apr&egrave;s tout, ce sont les Canadiens, avec leur mati&egrave;re grise, leur enthousiasme et leurs id&eacute;es, qui vont animer le pays et lui permettre d'atteindre des sommets in&eacute;gal&eacute;s.</font></p> <p><font face="Arial">Notre d&eacute;fi est de veiller &agrave; ce qu'ils aient les comp&eacute;tences n&eacute;cessaires pour saisir les occasions cr&eacute;&eacute;es par notre vigueur &eacute;conomique.</font></p> <p><font face="Arial">Enfin, nous devons reconna&icirc;tre l'importance de notre syst&egrave;me de sant&eacute; dans la cr&eacute;ation d'un avantage concurrentiel pour les Canadiens. Car, ne nous y trompons pas, des citoyens qui n'ont pas acc&egrave;s &agrave; des soins de qualit&eacute; ne seront pas en mesure de profiter des occasions que leur offrira la nouvelle &eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">J'ai &eacute;t&eacute; enchant&eacute; de lire le passage suivant dans le rapport <em>Champion mondial ou h&eacute;ros d'un jour? Le choix qui s'impose au Canada</em> produit par le Conseil canadien des chefs d'entreprises, et je cite&nbsp;: «&nbsp;Le d&eacute;bat que nous voulons amorcer ne vise pas &agrave; mettre en opposition les objectifs &eacute;conomiques et les buts sociaux. Il doit plut&ocirc;t porter sur la fa&ccedil;on de faire en sorte que les moyens &eacute;conomiques servent les fins sociales.&nbsp;» Je suis bien d'accord&nbsp;: notre syst&egrave;me social constitue notre avantage concurrentiel et notre objectif ultime devrait &ecirc;tre le progr&egrave;s social.</font></p> <p><font face="Arial">Je suis moi aussi d'avis que la prosp&eacute;rit&eacute; doit &ecirc;tre notre objectif, afin que les Canadiens en soient les b&eacute;n&eacute;ficiaires. Dans ce contexte, des programmes sociaux forts sont le fondement de l'effort individuel.</font></p> <p><font face="Arial"><strong>Conclusion</strong></font></p> <p><font face="Arial">Ce sont l&agrave; les d&eacute;fis que nous devons relever dans notre d&eacute;marche tendant &agrave; pr&eacute;parer notre soci&eacute;t&eacute; et notre &eacute;conomie &agrave; faire face aux difficult&eacute;s et aux possibilit&eacute;s de la nouvelle &eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">Nous devons &agrave; la fois d&eacute;velopper les march&eacute;s et accro&icirc;tre le nombre des Canadiens qui cherchent &agrave; s'y implanter. Nous devons cr&eacute;er une «&nbsp;image de marque&nbsp;» forte et identifiable sur les march&eacute;s mondiaux, qui &eacute;tablirait la feuille d'&eacute;rable comme symbole non seulement de ce qu'il y a de bien dans le monde, mais de ce qu'on y trouve de mieux.</font></p> <p><font face="Arial">Nous devons cr&eacute;er un climat &eacute;conomique appropri&eacute; au Canada en faisant fond sur nos forces actuelles et en planifiant la croissance future. Nous devons faire en sorte que notre infrastructure mat&eacute;rielle et technologique demeure parmi les plus avanc&eacute;es du monde.</font></p> <p><font face="Arial">Nous devons consid&eacute;rer l'innovation et le dynamisme comme plus que des paroles qui «&nbsp;font bien&nbsp;» dans les discours. Ces notions doivent devenir des principes directeurs inspirant nos efforts en faveur de l'&eacute;conomie.</font></p> <p><font face="Arial">Par-dessus tout, nous devons investir dans nos gens parce qu'en ce moment, la cr&eacute;ativit&eacute; humaine est le v&eacute;ritable moteur de la croissance et de la prosp&eacute;rit&eacute;.</font></p> <p><font face="Arial">Si nous faisons tout cela, et le faisons bien, nous assurerons notre comp&eacute;titivit&eacute;, renforcerons notre commerce international et enrichirons la vie des Canadiens.</font></p> <p><font face="Arial">Voil&agrave; le d&eacute;fi &agrave; relever. Voil&agrave; l'avenir que nous devons b&acirc;tir ensemble.</font></p> <p><font face="Arial">Je suis s&ucirc;r que nous y parviendrons.</font></p> <p><font face="Arial">Je vous remercie.</font></p> </body> </html>

2007  - 2006  - 2005  - 2004  - 2003  - 2002  - 2001  - 2000  - 1999  - 1998  - 1997  - 1996

Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
Haut de la page
Avis importants