M. PETTIGREW - ALLOCUTION À L'OCCASION DU CONGRÈS INTERNATIONAL DES JEUNES AVOCATS SUR LES ACCORDS COMMERCIAUX INTERNATIONAUX - MONTRÉAL (QUÉBEC)
2001/28 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE PIERRE PETTIGREW,
MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL,
À L'OCCASION DU CONGRÈS INTERNATIONAL
DES JEUNES AVOCATS
SUR LES ACCORDS COMMERCIAUX INTERNATIONAUX
« QUELQUES RÉFLEXIONS SUR LA MONDIALISATION »
MONTRÉAL (Québec)
Le 20 août 2001
(12 h 35 HAE)
Mes chers amis, je suis heureux de m'adresser à vous aujourd'hui à la fois parce que vous êtes jeunes et
parce que vous êtes avocats.
D'abord, parce que vous êtes jeunes, car les questions dont je vais vous entretenir aujourd'hui draineront
pendant longtemps l'énergie et les ressources de nombreuses personnes : plusieurs, en effet, devront
consacrer les meilleures années de leur vie à relever le défi exaltant de la construction du monde nouveau qui
apparaît peu à peu.
Ensuite, parce que vous êtes avocats, car les questions dont je vais vous entretenir aujourd'hui comprennent
une composante juridique fondamentale : la conception d'un cadre de droit adapté au contexte nouveau qui
apparaît actuellement et mis au service d'objectifs humanistes.
Le véritable humanisme vise l'épanouissement de la personne. Il tient à ce que nos sociétés soient fondées sur
la dignité humaine et travaillent à le promouvoir. Le véritable humanisme combat toutes les formes d'exclusion.
De ce point de vue, la mondialisation offre une occasion sans précédent qu'il faut saisir, mais fait courir aussi
des dangers sans précédent, qu'il faut éviter. Et c'est ici que vous intervenez, car cela n'ira pas sans un travail
intense, lucide, critique dont une large part vous revient, comme on le verra à l'instant.
Au XVIe siècle, Érasme de Rotterdam disait : « le monde entier est notre patrie à tous » (Querela pacis), et il a
consacré sa vie à faire progresser cet idéal. Nous en sommes plus proches que jamais.
En quoi?
Des changements impressionnants
Comme à la Renaissance, nous vivons aujourd'hui des changements extrêmement profonds. En son temps, la
Renaissance a libéré des forces qui ont mené à la Réforme, à la guerre de Trente Ans et aux traités de
Westphalie, lesquels ont entraîné la création d'un nouveau système international fondé sur l'État-nation. Ce
système, codifié et ritualisé, comprenait un nombre fini d'acteurs connus et plus ou moins prévisibles : les
États-nations mêmes. En traitant les uns avec les autres, ces États-nations ont établi un ordre international qui
régit les affaires de l'humanité depuis 1648 et qui explique largement la prospérité des trois derniers siècles.
À l'heure actuelle, l'apparition d'un monde transnational entraîne des bouleversements tout aussi importants
qui vont avoir une incidence sur le droit international, ce droit international qui, à peine né, se trouve déjà
dépassé et devra être remplacé ou, du moins, accompagné et complété par un droit nouveau, le droit mondial.
L'État-nation n'a certes pas disparu, mais il faut bien convenir que son rôle a décliné. Par-delà les frontières
nationales traditionnelles, se multiplient effectivement les échanges de biens, de services et d'idées, sans
parler de la circulation de plus en plus libre d'un nombre de plus en plus grand de personnes.
À l'ère de l'État-nation, les progrès phénoménaux que certaines sociétés ont connus ont été attribuables, dans
une large part, à l'instauration de la règle de droit. Les États se sont trouvés en mesure de faire prévaloir cette
règle dans un milieu plus étendu que celui des cités médiévales, c'est-à-dire dans ce qu'il est convenu
d'appeler le territoire national.
L'élargissement de la zone d'influence de l'autorité publique ne suffisait pas en soi à entraîner un bien-être
accru. En revanche, la règle de droit, soutenue par l'autorité publique et appliquée par elle dans un territoire
plus vaste, plus peuplé et aux richesses plus diversifiées, le territoire national, a rendu possible une hausse
considérable du niveau de vie. Grâce à cette fameuse règle, nos sociétés ont été en mesure de « réguler » les
relations entre citoyens d'un même État, tant sur le plan personnel que sur celui des affaires : c'était l'apparition
du marché national!
Par la suite, la bonification de la situation sociale générale a raffiné les exigences des citoyens. Car les droits
économiques, et notamment le droit de propriété, ont conduit à des droits politiques. C'est ainsi que
l'augmentation de la richesse a mené à une augmentation globale des standards de justice, d'ordre public, de
loyauté envers le groupe élargi, de sécurité… et même de générosité, puisque c'est dans le cadre de l'État-nation qu'est apparu l'État-providence, c'est-à-dire l'effort institutionnalisé de répartir équitablement la richesse
pour assurer à chacun une vie compatible avec des valeurs humanistes.
De la même façon que la règle de droit a rendu possible ces bienfaits à l'échelle nationale, puis -- dans une
certaine mesure -- à l'échelle internationale, il faut maintenant qu'elle puisse le faire à l'échelle mondiale. Car le
droit international, au sens traditionnel du terme, présente des limites dans le contexte actuel. Il ne s'agit plus
seulement de stabiliser des rapports entre États nationaux. Désormais, il faut « discipliner » des activités qui
ignorent les frontières ou les traversent à un rythme, à une échelle et sous une forme qu'on ne pouvait même
pas imaginer lors du développement des grands concepts de droit international.
Bref, la tâche qui nous attend -- et qui vous attend, vous, de façon toute spéciale -- consiste à reprendre à
l'échelle de l'humanité considérée comme un tout l'entreprise juridique qui a été menée à l'échelle des États
considérés comme des entités à part entière et à l'échelle des relations entre ces États. En somme, il vous
faudra créer un droit mondial qui prendra la relève du droit international.
D'un système global de commerce à un système global de règles
Le droit, l'éthique et, de manière générale, tout système normatif doivent s'enraciner dans une pratique précise
avant de s'étendre à l'ensemble d'une société et, a fortiori, à l'ensemble du monde. Les échanges
commerciaux fournissent un terreau incomparable en ce domaine.
Les échanges mondiaux ne peuvent ni ne doivent demeurer soumis à la loi du plus fort. Leur expansion est
telle que le règlement des différends par la loi de la jungle signifierait purement et simplement l'exclusion des
plus faibles, l'approfondissement du fossé déjà trop grand entre les riches et les pauvres, l'uniformisation
culturelle la plus démoralisante. Même la justice au sens strict ne saurait ici suffire : le sens de l'autre, des
besoins de l'autre, du respect qui lui est dû est désormais nécessaire. Autrement dit, une éthique de l'altérité
doit remplacer l'éthique de la justice
À titre indicatif, qu'il suffise de mentionner ceci. Les échanges agricoles sont influencés par le protectionnisme
et les subsides nationaux à un degré hallucinant : les pays riches dépensent 300 milliards de dollars américains
par année pour « protéger » leurs marchés nationaux, c'est-à-dire qu'ils consacrent à cette seule fin autant que
la totalité des produits nationaux bruts de tous les pays d'Afrique sub-saharienne. Quiconque est sensible aux
inéquités aperçoit immédiatement les conséquences d'un tel état de choses sur des pays qui tentent
désespérément de faire accéder leurs populations à un niveau de vie décent et à une échelle de valeurs
humanistes.
Le Canada -- qui n'est ni une puissance militaire, ni une puissance démographique, ni une puissance
économique, en comparaison du moins avec les États-Unis ou l'Union européenne -- comprend fort bien
l'importance et la nécessité d'en arriver à un ensemble de règles acceptables pour tous. De telles règles
doivent être conçues de façon à garantir la mise en place, pour les échanges mondiaux, d'un cadre prévisible
propice à l'établissement d'un ordre économique relativement stable.
Dans cette perspective, les mécanismes de règlement des différends prévus par l'Organisation mondiale du
commerce [OMC] marquent un progrès significatif sur la situation qui prévalait à l'époque du GATT : les règles
sont plus claires, les procédures sont plus équitables et la possibilité d'en appeler d'une décision existe enfin.
En somme, on maximise les chances d'en arriver à un règlement négocié et celles d'éviter l'affrontement, légal
ou autre.
À l'instar de l'évolution du droit national où l'on fait une place de plus en plus généreuse à la médiation et aux
autres formules qui permettent d'éviter les affrontements, le droit -- à l'échelle mondiale -- doit trouver des
mécanismes qui réduisent les affrontements. D'autant plus qu'au jeu des affrontements -- qui n'a rien de très
équitable -- tout le monde y perd, puisque chacun dispose au moins d'une possibilité de nuire...
De quelques difficultés et de quelques solutions
La mondialisation inquiète bon nombre de nos concitoyens. D'ailleurs, ils le font savoir d'une façon éclatante
(au propre et au figuré). Que ce soit à Seattle, à Québec ou à Gênes, il semble maintenant que, dès qu'un
grand organe mondial se réunit - le G8, l'OMC ou un autre -, les inquiétudes s'expriment par des
manifestations qui tournent trop souvent, hélas!, à l'émeute ou au saccage.
Ces manifestations soulèvent diverses difficultés. D'abord, elles sont le fait de gens qui ne sont pas élus et qui,
généralement, s'en prennent à des organismes où siègent des gens démocratiquement élus. Le premier
ministre britannique, M. Tony Blair, s'est montré clair et cinglant à cet égard. Et il a raison : en saine
démocratie, les élus officiellement mandatés par leurs concitoyens ne peuvent renoncer aux devoirs de leurs
charges - et surtout pas sous l'effet de menaces ou de chantage.
En revanche, plusieurs préoccupations des manifestants sont justifiées et doivent être prises en compte par les
dirigeants officiellement mandatés. Il existe bel et bien de réels problèmes environnementaux, il y a de fait des
pratiques douteuses dans le secteur des normes du travail, il y a aussi des attitudes inquiétantes en ce qui
touche la diversité culturelle ou en ce qui concerne les droits de la personne.
En un mot, le fait qu'ils ne soient pas élus n'empêchent nullement les manifestants de toucher juste à maints
égards et, inversement, le fait qu'elles soient élues n'autorise nullement les autorités publiques à ignorer des
préoccupations légitimes, fussent-elles maladroitement exprimées.
Que faire dans ces conditions? Chacun des groupes en présence doit parcourir son bout de chemin.
De la part des manifestants, il faut comprendre que tout ne se règle pas en un seul endroit : les réalités sont
trop complexes pour cela! En conséquence, lorsqu'ils s'expriment à l'occasion d'une séance de l'Organisation
mondiale du commerce, ils ne doivent pas oublier que cette organisation ne traite pas d'environnement ou de
droits de la personne, mais de commerce. Évidemment, tout est plus ou moins relié. Mais il n'en reste pas
moins que chaque organisme s'occupe prioritairement des champs de compétence qui lui ont été dévolus.
Les manifestants doivent aussi comprendre que leur méthode met en péril leurs propres objectifs, tout légitimes
qu'ils soient. À cet égard, M. Joseph Nye, doyen de la John F. Kennedy School of Government de l'Université
Harvard, décrivait récemment, dans Foreign Affairs, le paradoxe dans lequel se trouvent ces manifestants :
« Les manifestants, qui viennent principalement de pays riches, forment un mouvement hétérogène, et leur
coalition ne fait pas toujours preuve de cohésion interne. On trouve parmi eux des syndicalistes qui redoutent
la perte d'emplois et des étudiants qui veulent aider le Tiers Monde à créer des emplois… Certains manifestants
affirment qu'ils représentent les pays pauvres, mais, en même temps, ils défendent le protectionnisme agricole
des pays riches. »
Par ailleurs, on se crée rarement un capital de sympathie dans le grand public en semant la pagaille, en
donnant dans la violence et en détruisant des fenêtres de boutiques de petits commerçants. Seuls des
anarchistes peuvent trouver avantageuses ces façons de faire. Cependant, s'il est vrai qu'on juge un arbre à
ses fruits, il ne faut pas s'attendre à du respect en ayant recours à une attitude qui est elle-même totalement
irrespectueuse…
Abraham Lincoln, dans sa Déclaration au Congrès de 1860, a bien exprimé un certain nombre de principes sur
lesquels il y a toujours lieu de méditer :
Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.
Vous ne pouvez pas donner la force au faible en anéantissant le fort.
Vous ne pouvez pas aider les pauvres en ruinant les riches.
Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant les affrontements[…]
De leur côté, les dirigeants doivent se plier à certaines exigences normales. Ainsi, cultiver le secret inutilement
mène fatalement à la défiance. Il faut donc que les dirigeants acceptent l'ouverture et la transparence, car elles
sont absolument requises.
Pour ma part, je m'en suis fait le promoteur depuis déjà un bon moment, et je suis heureux de constater la
réalisation, petit à petit, de progrès en la matière.
En juillet dernier, par exemple, mes collègues MM. Luis Ernesto Derbez, du Mexique, et Robert Zoellick,
représentant du gouvernement américain en matière de commerce, ainsi que moi-même avons convenu de
rendre publics un plus grand nombre de documents relatifs à l'Accord de libre-échange nord-américain
[ALENA]. En outre, nous nous sommes engagés à une ouverture plus grande quant à certains éléments
secrets qui permettent aux entreprises de poursuivre des gouvernements étrangers. Surtout, nous travaillons à
clarifier les règles qui régissent la confidentialité de sorte qu'on puisse échapper à l'arbitraire en un domaine
aussi sensible. Or, rien n'empêche, à mon sens, que ce qui est possible pour l'ALENA le soit également pour
l'OMC, entre autres.
Le simple fait d'accroître la transparence permettra à plusieurs personnes et organismes -- des gens comme
vous, jeunes avocats, intéressés par la chose publique mondiale ou des organismes qui militent en faveur du
respect des droits ou de l'environnement -- d'apporter leur contribution à l'analyse des enjeux et d'enrichir les
solutions qu'on finira bien par mettre au point.
L'effet domino
Phénomène encore plus lourd de conséquence, l'évolution du droit dans un certain domaine ne peut aller sans
une évolution correspondante dans les autres domaines du droit et dans les autres secteurs de la vie sociale
en général. Autrement dit, les adaptations qui mènent à des règles régissant le commerce mondial, les
changements qui accroissent la transparence et, par là, la responsabilité des citoyens, tout cela entraîne des
ajustements adjacents qui, eux-mêmes, provoquent d'autres ajustements par une espèce d'effet domino, ce
qui témoigne d'une véritable transformation globale.
Considérons un premier élément de cette cascade. Les changements de nature commerciale qui surviennent
sur la scène mondiale comme telle provoquent une série de transformations à l'intérieur de chaque pays, de
chaque société. Quand des normes globales sont établies à l'échelle de la planète, il devient impératif d'y
ajuster les normes de chaque pays, à défaut de quoi il n'y a pas réellement de normes globales.
Les règles de commerce et d'investissement constituent un exemple frappant de cette évolution. Dès qu'un
ensemble de pays s'entendent sur des critères, il s'ensuit nécesssairement des ajustements dans chacune des
sociétés concernées : ajustement dans les façons de faire à tous égards, en matière de relations de travail, de
tarifs, d'importations et d'exportations, de recherche et de développement, de contrôle des compétences
professionnelles et de procédures menant à l'admission ou à l'interdiction de produits variés.
En clair, ce qui se passe actuellement confirme le lien intime qui existe entre les lois nationales et les lois
internationales, et la disparition même d'une frontière nette entre ces deux sphères.
Mais l'effet de cascade que j'ai évoqué plus haut ne s'exerce pas seulement à l'horizontale, du national au
mondial. Il s'exerce aussi à la verticale, dans toutes les branches du droit et dans tous les aspects de la vie.
Ce n'est pas un hasard si c'est maintenant que le Tribunal pénal international commence à marquer des points.
La motivation qui se trouve à la base de la révision des règles du commerce mondial joue ici aussi. Comment
pourrait-on rechercher la justice par des pratiques commerciales plus équitables et, simultanément, laisser faire
des gens qui, par exemple, pratiquent un génocide vérifiable? Comment pourrait-on se battre pour obtenir et
appliquer un traitement adéquat des travailleurs, et notamment des plus jeunes d'entre eux, tout en laissant
faire certains exploiteurs qui utilisent les enfants comme du vulgaire matériel de guerre ou de pornographie?
Tout comme les lois et les règlements de chaque pays sont transformés par l'adoption de traités mondiaux, les
modifications du droit dans un domaine entraînent des modifications du droit dans d'autres domaines et, de la
même façon, les modifications dans la sphère du droit, quelles qu'elles soient, entraînent des modifications
dans d'autres sphères de l'activité humaine.
À l'heure actuelle, par exemple, on se rend bien compte que les seuls préceptes de justice, au sens strict du
mot, ne suffisent pas dans de nombreuses situations. Peut-on encore se contenter de la justice distributive et
de la justice corrective? Comment de telles conceptions pourraient-elles s'appliquer dans un cas comme celui
de l'Afrique du Sud? N'est-il pas préférable, comme on le fait justement en Afrique du Sud, de faire coexister
une morale de l'altruisme et de la générosité avec la traditionnelle morale de la sanction?
Le défi qui vous attend
Le défi qui vous attend est de taille. Il faut repenser le droit pour que l'altruisme en devienne la base, ce qui
élargira le fondement que représente la justice seule. Il faut repenser les mécanismes de rencontre des deux
visions du monde qui coexistent actuellement, celle qui favorise la mondialisation et celle qui s'y oppose, à tout
le moins dans sa forme présente. Il faut concevoir des procédures originales autres que purement punitives,
pour faire en sorte que tous les pays respectent leurs engagements, car les procédures punitives pénalisent
trop souvent des innocents et ne permettent généralement pas la réalisation des objectifs recherchés. Il faut
encore assurer la cohérence des institutions mondiales entre elles et des institutions mondiales avec les
institutions locales. Enfin, il faut trouver le moyen de coordonner l'ensemble des changements qui touchent
désormais l'ensemble des sphères de la vie humaine.
Tout n'est pas commercial. Il y a aussi la culture, la science et la technique. Culture, science, technique
n'échappent cependant pas au commerce. Laisser jouer ici les seules forces du marché, n'est-ce pas risquer
d'élargir le fossé entre les riches et les pauvres à l'intérieur de chaque société? N'est-ce pas risquer également
de creuser encore plus le fossé entre le Nord et le Sud?
Comment faire pour que les valeurs humanistes soient réellement mises en œuvre pour le bénéfice de tous?
Quelles règles doit-on se donner pour parvenir à réaliser cet objectif?
Ces questions et bien d'autres vont demander toute votre ingéniosité, toute votre créativité. Et tout votre
courage aussi. Car on ne parviendra pas à la solution sans erreurs ni faux pas.
Je vous remercie.