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<html> <head> <meta name="generator" content="Corel WordPerfect 10"> <meta http-equiv="content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <meta name="date" content="4/26/2006"> <meta name="author" content="constak"> <style> p { margin-top: 0px; margin-bottom: 1px } body { font-family: "Arial", sans-serif; font-size: 12pt; font-weight: normal; font-style: normal } </style> </head> <body> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">Le 21 avril 2006<br> VANCOUVER (Colombie-Britannique)<br> 2006/2<br> </span></span></span></p> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt"><span style="text-decoration: underline">SOUS R&Eacute;SERVE DE MODIFICATIONS</span></span></span></span></p> <br> <br> <br> <br> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">NOTES POUR UNE ALLOCUTION DE</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">L'HONORABLE DAVID L. EMERSON,</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">ET MINISTRE DE LA PORTE D'ENTR&Eacute;E DU PACIFIQUE</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">ET DES OLYMPIQUES DE VANCOUVER-WHISTLER,</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">DEVANT LA CHAMBRE DE COMMERCE DE VANCOUVER</span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">&laquo;&#160;PORTE D'ENTR&Eacute;E DU PACIFIQUE, COMMERCE</span><span style="font-size: 14pt"></span></span></span></p> <br> <p style="text-align: center"><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="font-weight: bold"><span style="font-size: 14pt">ET R&Eacute;USSITE EN MATI&Egrave;RE DE COMP&Eacute;TITIVIT&Eacute;&#160;&raquo;</span></span></span></p> <br> <br> <br> <br> <br> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Mesdames et Messieurs, bonjour. Il m'est toujours agr&eacute;able de me retrouver parmi vous &agrave; la Chambre de commerce de Vancouver. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">J'aimerais tout d'abord f&eacute;liciter le pr&eacute;sident de la Chambre de commerce de Vancouver, Dan Muzyka. Vous avez fait un travail formidable &agrave; la direction de cet organisme. Je pense que tout le monde ici &agrave; Vancouver reconna&icirc;tra que cette association de gens d'affaires est la plus prestigieuse de la Colombie-Britannique et que vous y accomplissez un travail fantastique, que vous y soulevez les questions qui doivent l'&ecirc;tre, et que vous faites en sorte qu'on y apporte toute l'attention qu'elles m&eacute;ritent. Ce faisant, vous jouez un r&ocirc;le tr&egrave;s, tr&egrave;s important, et nos gouvernements auraient beaucoup &agrave; risquer &agrave; ne pas vous &eacute;couter.<span style="background-color: #ffff00"></span></span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">M. Muzyka vous a dit un mot des circonstances &eacute;conomiques extraordinaires dans lesquelles nous nous trouvons ces temps-ci en Colombie-Britannique et dans l'Ouest canadien. Nous sommes tous conscients, je pense, que nous connaissons des taux de croissance exceptionnels, que nous assistons &agrave; une hausse flamboyante de la construction domiciliaire, et que notre main-d'&#339;uvre a peine &agrave; suffire &agrave; la t&acirc;che, si je puis m'exprimer ainsi. Nous avons le vent en poupe, et on reconna&icirc;t &agrave; tous les niveaux et dans tous les segments de la soci&eacute;t&eacute; canadienne que ce vent qui nous est favorable a quelque chose &agrave; voir avec le d&eacute;placement vers l'ouest du centre de gravit&eacute; de l'&eacute;conomie canadienne. Naturellement, cette situation n'est pas sans cr&eacute;er des tensions, par exemple des pressions constantes sur le taux de change. &Agrave; Vancouver, l'activit&eacute; &eacute;conomique est devenue telle qu'il n'y a plus moyen de s'y d&eacute;placer en voiture sans devoir contourner des zones de construction o&ugrave; l'on peut compter au total, j'en suis s&ucirc;r, une quinzaine de grues, peut-&ecirc;tre m&ecirc;me plus, ce dont nous aurions d'ailleurs bien tort de nous plaindre. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Et comme le disait M.&#160;Muzyka, quand on s'arr&ecirc;te &agrave; penser que la Colombie-Britannique et Vancouver sont carr&eacute;ment dans le peloton de t&ecirc;te ces temps-ci en ce qui touche la performance &eacute;conomique et qu'on fait la comparaison avec ce qu'il en &eacute;tait &agrave; cet &eacute;gard dans les ann&eacute;es 1990, une d&eacute;cennie qu'on en est tous venus &agrave; consid&eacute;rer comme plut&ocirc;t sombre, on constate que les choses se sont dr&ocirc;lement am&eacute;lior&eacute;es. &Eacute;videmment, nos pr&eacute;paratifs pour 2010 y sont pour quelque chose, car nous tenons &agrave; profiter de cette occasion privil&eacute;gi&eacute;e non seulement pour nous doter de nouvelles infrastructures qui nous resteront, mais &eacute;galement pour montrer au monde entier ce qu'est Vancouver, ce qu'est le Canada et ce qu'est la Colombie-Britannique, de m&ecirc;me que ce que nous avons fait et sommes capables de faire.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Je prends toujours soin de me repr&eacute;senter mentalement ces p&eacute;riodes de prosp&eacute;rit&eacute; &eacute;conomique que nous avons p&eacute;riodiquement connues tout au cours de notre histoire, et j'aime alors revenir en arri&egrave;re et rappeler aux gens que l'expansion rapide dont l'Ouest canadien jouit aujourd'hui a terriblement &agrave; voir avec certaines circonstances fortuites survenues sur les march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res. Je ne crois pas en effet que nous puissions pr&eacute;tendre que notre prosp&eacute;rit&eacute; subite est le r&eacute;sultat d'un programme audacieux que nous aurions mis en &#339;uvre en vue de nous doter d'une &eacute;conomie comp&eacute;titive, solide et durable. Le prix &eacute;lev&eacute; des mati&egrave;res premi&egrave;res sur les march&eacute;s nous a &eacute;t&eacute; favorable et s'est traduit chez nous par une formidable cr&eacute;ation de richesse. Cependant, nous savons &eacute;galement qu'apr&egrave;s une p&eacute;riode d'effervescence, les march&eacute;s des mati&egrave;res premi&egrave;res peuvent parfois s'effondrer et provoquer des faillites, comme ce fut le cas &agrave; plusieurs reprises en Colombie-Britannique depuis plus d'un si&egrave;cle. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">J'y vois donc une occasion pour nous de nous interroger sur notre avenir, de nous pencher sur la nature de notre &eacute;conomie et de nous demander dans quelle mesure celle-ci repose actuellement sur des assises solides et durables. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Je pense que si vous vous donnez la peine d'examiner la question s&eacute;rieusement, vous allez vous rendre compte que lorsque cette p&eacute;riode d'essor que nous connaissons s'estompera, il nous restera encore terriblement de travail &agrave; faire pour mettre sur pied une &eacute;conomie diversifi&eacute;e, forte, durable et prosp&egrave;re.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">C'est pourquoi je veux vous parler aujourd'hui de la porte d'entr&eacute;e du Pacifique et de son r&ocirc;le au regard de notre objectif de comp&eacute;titivit&eacute;, car nos gouvernements, depuis aussi longtemps que je me souvienne, c'est-&agrave;-dire depuis fort longtemps, n'en ont eu, en Colombie-Britannique et, bien s&ucirc;r, en Alberta et dans les autres provinces de l'Ouest, que pour ce que j'appelle le &laquo;&#160;Saint-Graal &raquo; de la diversification &eacute;conomique. Depuis 50&#160;ans, il n'y a pas eu dans l'Ouest, selon moi, de gouvernement qui ait acc&eacute;d&eacute; au pouvoir sans avoir eu comme unique objectif la diversification &eacute;conomique, et le probl&egrave;me, c'est qu'aucun d'entre eux n'a vraiment trouv&eacute; la recette magique pour diversifier l'&eacute;conomie. Et s'ils n'ont pas trouv&eacute; cette recette magique, c'est parce qu'il n'existe pas, &agrave; mon sens, de recette magique que les gouvernements puissent ainsi concocter. Je crois que la recette magique est plus complexe que cela et qu'en r&eacute;alit&eacute;, elle r&eacute;side dans ce &agrave; quoi M.&#160;Muzyka a fait allusion, comme moi-m&ecirc;me d'ailleurs, &agrave; savoir la comp&eacute;titivit&eacute; de l'&eacute;conomie.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Nous aurons des industries qui ne sont pas carr&eacute;ment et directement tributaires des roches, des arbres et du carbone que nous procure notre sol si nous avons un environnement &eacute;conomique comp&eacute;titif, c'est-&agrave;-dire capable d'attirer des investissements ainsi que de la main-d'&#339;uvre qualifi&eacute;e que d'autres pays ou r&eacute;gions du globe essaient &eacute;galement d'attirer. Essentiellement, il nous faudra nous doter d'un plan d'action en vue d'atteindre la comp&eacute;titivit&eacute;, un plan qui devra viser plus large que la simple intervention de l'&Eacute;tat pour venir en aide &agrave; telle ou telle industrie particuli&egrave;re. Ce qu'il nous faudra faire, en r&eacute;alit&eacute;, c'est de nous attaquer aux fondements m&ecirc;mes de ce qui conditionne l'&eacute;conomie et la comp&eacute;titivit&eacute;, car si nous visons juste en ce sens, la prosp&eacute;rit&eacute; exceptionnelle que nous connaissons aujourd'hui &eacute;voluera et l'&eacute;conomie de la Colombie-Britannique entrera dans une p&eacute;riode de transition, mais elle sera alors devenue hautement comp&eacute;titive, elle n'aura plus besoin d'aide ext&eacute;rieure et elle pourra encaisser les in&eacute;vitables chocs et secousses de l'&eacute;conomie mondiale.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Je vais donc vous parler un peu de comp&eacute;titivit&eacute; et du r&ocirc;le que peut jouer &agrave; cet &eacute;gard notre projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique. Toutefois, je tiens d'abord &agrave; vous rappeler que nous sommes une petite &eacute;conomie ouverte. Je ne me lasserai jamais de le r&eacute;p&eacute;ter. Nous sommes une petite &eacute;conomie commer&ccedil;ante. La population du Canada dans son ensemble est moins importante que celle de la Californie. Nous sommes &eacute;parpill&eacute;s sur un territoire plus vaste que celui de la partie continentale des &Eacute;tats-Unis. Il nous faut donc commercer pour g&eacute;n&eacute;rer de la prosp&eacute;rit&eacute;, des emplois et de la richesse. Le commerce sera tout pour nous.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Quand on observe l'&eacute;conomie mondiale d'aujourd'hui, on constate qu'elle traverse actuellement une p&eacute;riode de r&eacute;volution foudroyante, une r&eacute;volution d'abord commerciale, cette r&eacute;volution du commerce international dont parle Thomas Friedman dans son livre <i>The World is Flat</i> &#8212; si vous ne l'avez pas lu, je vous invite fortement &agrave; le faire, car il y d&eacute;crit de fa&ccedil;on tr&egrave;s d&eacute;taill&eacute;e ce qui est en train de se produire dans l'&eacute;conomie mondiale. Dans l'&eacute;conomie mondiale d'aujourd'hui, nous savons que n'importe qui peut communiquer avec n'importe qui d'autre, que n'importe quel producteur peut atteindre n'importe quel consommateur, que l'information peut circuler depuis &agrave; peu pr&egrave;s n'importe o&ugrave; et de n'importe quelle source et vers &agrave; peu pr&egrave;s n'importe quel endroit et n'importe qui.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Nous sommes donc en pleine r&eacute;volution dict&eacute;e par la technologie, mais cette r&eacute;volution a des r&eacute;percussions tr&egrave;s importantes sur le plan de la comp&eacute;titivit&eacute;, car il en r&eacute;sulte que les fronti&egrave;res sont aujourd'hui de moins en moins &eacute;tanches. Que vous exerciez vos activit&eacute;s dans tel pays plut&ocirc;t que dans tel autre n'importe plus tellement car, en r&eacute;alit&eacute;, la plupart des entreprises ou industries fonctionnent &agrave; partir de cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales o&ugrave; la distance entre peu ou pas du tout en ligne de compte. Nous nous retrouvons donc avec des entreprises qui ont leurs installations de production dans un ou plusieurs pays, leurs laboratoires de recherche dans d'autres, et leurs centres de service &agrave; la client&egrave;le dans d'autres encore. Nous &eacute;voluons donc dans un monde o&ugrave; l'industrie et le commerce fonctionnent sur la base d'une participation &agrave; une cha&icirc;ne d'approvisionnement mondiale fortement int&eacute;gr&eacute;e et ayant des ramifications un peu partout dans le monde. Elle n'est pas confin&eacute;e &agrave; un pays particulier. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">C'est dire qu'essentiellement, nous &eacute;voluons dans un monde o&ugrave; les vieilles th&eacute;ories concernant le choix de l'emplacement &#8212; consistant &agrave; s&#8217;&eacute;tablir o&ugrave; les co&ucirc;ts de main-d'&#339;uvre et de transport sont plus bas et &agrave; faire de petits calculs pour en arriver &agrave; d&eacute;terminer quel est l'endroit id&eacute;al pour implanter une entreprise donn&eacute;e &#8212; subissent des changements spectaculaires. Nous sommes dans un monde de mobilit&eacute; o&ugrave; les capitaux circulent extr&ecirc;mement librement. On investit n'importe o&ugrave; dans le monde o&ugrave; le rapport risques-avantages est raisonnable. Aujourd'hui, les produits et services peuvent circuler n'importe o&ugrave; dans le monde, et il en va de plus en plus de m&ecirc;me en ce qui concerne la mobilit&eacute; des personnes. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Donc, les gens peuvent aujourd'hui se d&eacute;placer &agrave; peu pr&egrave;s n'importe o&ugrave; dans le monde, bien qu'il existe, certes, des r&egrave;gles qui limitent l'immigration. Mais, dans un pays comme le n&ocirc;tre qui s'est d&eacute;velopp&eacute; et est devenu ce qu'il est gr&acirc;ce &agrave; l'immigration, il ne faudrait pas croire qu'&agrave; l'avenir, il nous sera aussi facile que par le pass&eacute; de compter sur l'immigration pour r&eacute;pondre &agrave; nos besoins de main-d'&#339;uvre. Je parierais que chacun de vous conna&icirc;t quelqu'un qui a immigr&eacute; ici, en provenance par exemple de Hong Kong, et qui nous a quitt&eacute; pour d'autres cieux, pour retourner en Chine ou &agrave; Hong Kong, ou peut-&ecirc;tre pour s'installer en Inde. <span style="background-color: #ffff00"></span></span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Le monde change. Les mod&egrave;les commerciaux et les performances commerciales seront d&eacute;sormais fortement tributaires du fonctionnement de cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales, de cha&icirc;nes largement int&eacute;gr&eacute;es, qui ont des ramifications dans le monde entier. De la fa&ccedil;on dont le monde &eacute;volue, si vous ne ma&icirc;trisez pas vous-m&ecirc;me une cha&icirc;ne d'approvisionnement mondiale, vous faites fort probablement partie d'au moins une de ces cha&icirc;nes et vous y &ecirc;tes tr&egrave;s fortement int&eacute;gr&eacute;.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Bien entendu, l'autre r&eacute;volution que conna&icirc;t actuellement notre monde, c'est le r&eacute;alignement du pouvoir &eacute;conomique, avec l'&eacute;mergence de la Chine, de l'Inde et de la Cor&eacute;e du Sud. Le Japon fait un retour en force, et l'Indon&eacute;sie a amorc&eacute; son ascension. Le monde subit une transformation fondamentale. Vous n'avez qu'&agrave; observer ce qui se passe dans les n&eacute;gociations &agrave; l'OMC [Organisation mondiale du commerce] pour constater la force et le pouvoir qu'ont acquis un bon nombre des pays o&ugrave; il y a vingt ans &agrave; peine, voire dix ans, c'&eacute;taient toujours les &Eacute;tats-Uniens ou les Europ&eacute;ens, ou encore les Japonais, les Allemands ou les Fran&ccedil;ais qui menaient la barque.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Il en va tout autrement aujourd'hui. Le monde change. Le centre de gravit&eacute; &eacute;conomique mondial se d&eacute;place vers l'Asie. Cette &eacute;volution aura des implications tr&egrave;s importantes ici m&ecirc;me en Colombie-Britannique, notamment en ce qui a trait &agrave; notre projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Nous vivons dans un monde o&ugrave; la comp&eacute;tition est extr&ecirc;mement f&eacute;roce dans tous les domaines &#8212; pour la main-d'&#339;uvre qualifi&eacute;e, les investissements, les occasions d'affaires, les parts de march&eacute; &#8212;, dans un monde o&ugrave; nous nous devons de nous attaquer de front &agrave; cette impitoyable comp&eacute;tition. Or, il se trouve que nous ne sommes pas les &Eacute;tats-Unis. Nous n'avons pas le loisir de faire comme eux, eux qui sont &agrave; m&ecirc;me d'approcher leurs interlocuteurs &eacute;trangers en leur faisant miroiter qu'ils ont l'un des plus gros et des plus dynamiques march&eacute;s du monde, puis de les convaincre, gr&acirc;ce &agrave; leur pouvoir de n&eacute;gociation, de conclure avec eux des accords commerciaux tr&egrave;s avantageux pour eux-m&ecirc;mes. Nous sommes la petite &eacute;conomie ouverte, ne l'oublions pas. Si nous voulons &ecirc;tre en mesure de soutenir la concurrence, il nous faudra agir de l'int&eacute;rieur. Il nous faudra faire en sorte que notre &eacute;conomie devienne beaucoup plus comp&eacute;titive, plus forte et plus dynamique ici m&ecirc;me au pays. Cela nous am&egrave;ne &agrave; nous demander ce que le gouvernement devrait faire pour nous orienter dans cette direction. De plus, M.&#160;Muzyka a fait allusion &agrave; la r&eacute;ponse &agrave; cette question en parlant de la n&eacute;cessit&eacute; de nous doter du cadre appropri&eacute;, des assises appropri&eacute;es.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Je ne voudrais pas m'allonger sur les questions int&eacute;rieures touchant la comp&eacute;titivit&eacute;; quand j'&eacute;tais ministre de l'Industrie, j'ai fait de nombreux discours &agrave; ce sujet en abordant de pr&egrave;s les questions relatives aux politiques int&eacute;rieures, mais vous savez tous que la comp&eacute;titivit&eacute;, c'est une affaire de lois, de politiques touchant la concurrence, de r&egrave;gles, de r&eacute;glementation intelligente, de r&eacute;gime fiscal, autant d'aspects qui doivent &ecirc;tre trait&eacute;s de mani&egrave;re &agrave; ce que l'&eacute;conomie canadienne soit tr&egrave;s comp&eacute;titive pour des entreprises et des industries fortement mobiles.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Sur le front international, o&ugrave; il m'est maintenant donn&eacute; de pouvoir intervenir davantage, on a affaire &agrave; une autre dimension du casse-t&ecirc;te de la comp&eacute;titivit&eacute;. Vous &ecirc;tes tous &agrave; m&ecirc;me de savoir que le commerce international et notre capacit&eacute; d'y soutenir la concurrence sont tr&egrave;s lourdement influenc&eacute;s et conditionn&eacute;s par l'existence d'un cadre commercial international stable, pr&eacute;visible et fiable sur la base et &agrave; l'int&eacute;rieur duquel nous pouvons &eacute;voluer. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">L'Organisation mondiale du commerce rev&ecirc;t pour le Canada une importance cruciale. C'est l'unique tribune qui soit &agrave; m&ecirc;me d'&eacute;tablir des r&egrave;gles internationales pour r&eacute;gir les &eacute;changes internationaux en mati&egrave;re de commerce et d'investissement; les r&egrave;gles &eacute;tablies &agrave; l'OMC ne sont pas les r&egrave;gles d'un pays particulier, mais des r&egrave;gles qui sont n&eacute;goci&eacute;es par 149 pays. De cette fa&ccedil;on, le fait d'avoir une &eacute;conomie de petite taille n'est pas un handicap, car toutes les r&egrave;gles &eacute;tablies &agrave; l'OMC sont des r&egrave;gles internationales. C'est dire toute l'importance que rev&ecirc;t l'OMC comme cadre. Pour le Canada, l'ALENA [Accord de libre-&eacute;change nord-am&eacute;ricain] est &eacute;galement un important cadre, compte tenu de la r&eacute;alit&eacute; de l'&eacute;conomie nord-am&eacute;ricaine et du fait que cette &eacute;conomie nord-am&eacute;ricaine est et doit continuer d'&ecirc;tre fortement int&eacute;gr&eacute;e. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Mais souvenez-vous que l'ALENA n'est pas un accord parfait. Il a ses forces et ses faiblesses. Nous l'avons d'ailleurs constat&eacute; dans le cas de nos diff&eacute;rends sur le bois d'&#339;uvre et sur le bl&eacute;, ainsi que dans diverses autres circonstances, mais je vous le rappelle, cet accord s'inscrit dans le cadre commercial international plus g&eacute;n&eacute;ral dans lequel nous &eacute;voluons.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Nous avons &eacute;galement des accords bilat&eacute;raux d&eacute;j&agrave; conclus ou en voie de l'&ecirc;tre avec d'autres pays. Nous sommes en train d&#8217;&eacute;laborer un partenariat strat&eacute;gique avec la Chine. Nous travaillons &agrave; l'&eacute;dification d'un partenariat renforc&eacute; avec le Japon. En ce moment m&ecirc;me, nous n&eacute;gocions un accord de libre-&eacute;change avec la Cor&eacute;e du Sud. Donc, il y a un certain nombre d'autres conventions qui viennent s'imbriquer dans ce cadre commercial international. Je me dois de vous rappeler ici que, qu'il s'agisse de prot&eacute;ger les investissements des entreprises canadiennes en territoire &eacute;tranger ou d'obtenir une plus grande ouverture des march&eacute;s, ce que nous faisons, au fond, c'est de cr&eacute;er un cadre propre &agrave; nous permettre, &agrave; nous, Canadiens, de participer aux cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales. Sans lois, sans protections juridiques, sans m&eacute;canismes appropri&eacute;s de r&egrave;glement des diff&eacute;rends, sans clart&eacute; et sans transparence, nous aurons du mal &agrave; &eacute;voluer efficacement sur les march&eacute;s mondiaux. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">C'est donc l&agrave; un aspect qui me pr&eacute;occupe au plus haut point et que je consid&egrave;re prioritaire. Dans mon r&ocirc;le de ministre du Commerce international, je me propose de faire de l'OMC une priorit&eacute;. Je veux faire de l'ALENA une priorit&eacute;. D'ailleurs, &agrave; notre derni&egrave;re r&eacute;union de la Commission de l'ALENA, de nouvelles id&eacute;es et de nouvelles approches ont &eacute;t&eacute; lanc&eacute;es en vue d'am&eacute;liorer et d'enrichir l'ALENA, non pas de le r&eacute;&eacute;crire, mais d'en am&eacute;liorer le contenu en y renfor&ccedil;ant les dispositions sur les r&egrave;gles d'origine et en le liant &agrave; certains des accords de libre-&eacute;change que les partenaires membres de l'ALENA mettent au point. Nous disposons donc encore l&agrave; de toutes sortes de possibilit&eacute;s de renforcer et de solidifier le cadre commercial qui peut nous aider &agrave; accro&icirc;tre consid&eacute;rablement notre comp&eacute;titivit&eacute;. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Comme vous le savez, nous nous proposons &eacute;galement de conclure des accords bilat&eacute;raux. J'en ai mentionn&eacute; quelques-uns tout &agrave; l'heure. Il s'agit, dans certains cas, d'accords de protection de l'investissement &eacute;tranger. Nous sommes en voie de nous entendre avec la Chine pour obtenir le statut de destination approuv&eacute;e, mais, du moment qu'il s'agit de la Chine, il faut y mettre le temps, je dois dire. Nous concluons &eacute;galement des accords a&eacute;riens bilat&eacute;raux qui sont d'une importance capitale. Nous venons d'en signer un aujourd'hui m&ecirc;me avec le Royaume-Uni. Ce sont l&agrave; autant d'&eacute;l&eacute;ments du cadre r&eacute;glementaire du commerce international qui sont essentiels pour assurer notre comp&eacute;titivit&eacute; future. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Maintenant, pour ce qui est de la question de la porte d'entr&eacute;e du Pacifique, c'est essentiellement une affaire de capacit&eacute; en mati&egrave;re de transport. Il nous faut nous doter d'un syst&egrave;me de transport de classe mondiale propre &agrave; nous permettre d'assurer avec efficacit&eacute; la circulation des produits et des personnes vers les march&eacute;s internationaux. C'est d'ailleurs sur le syst&egrave;me de transport que reposeront en d&eacute;finitive les cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales dont parle M.&#160;Friedman et dont nous parlons nous aussi aujourd'hui.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif"><span style="background-color: #ffff00"></span>Nous avons d'immenses possibilit&eacute;s ici en Colombie-Britannique, et vous en avez parl&eacute; ce matin. Nous avons de grands ports, de formidables r&eacute;seaux ferroviaires, des r&eacute;seaux ferroviaires continentaux, des r&eacute;seaux routiers, notre a&eacute;roport, en un mot, des infrastructures hors pair. Nous jouissons d'un superbe avantage g&eacute;ographique, situ&eacute;s que nous sommes en plein circuit entre l'Asie et les points les plus dynamiques de l'&eacute;conomie nord-am&eacute;ricaine. Cela nous procure un formidable avantage naturel.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Et nous avons aussi des corridors de rechange, les corridors qui passent par Vancouver et les basses terres continentales, l'a&eacute;roport et les r&eacute;seaux de surface; nous sommes &eacute;galement en train de construire un tout nouveau corridor d'acc&egrave;s qui passera par Rupert et la partie nord de la province et qui m&egrave;nera un jour jusqu'aux &Eacute;tats-Unis et vers le reste du Canada.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Cependant, nous en sommes &agrave; un moment critique en ce qui concerne Vancouver et la porte d'entr&eacute;e du Pacifique. &Agrave; voir les chiffres, les faits tels qu'ils sont, je ne suis pas vraiment certain que nous avons m&ecirc;me commenc&eacute; &agrave; nous positionner comme porte d'entr&eacute;e. Nous sommes situ&eacute;s dans la bonne trajectoire, cela ne fait aucun doute. Quand on consid&egrave;re le volume de fret qui transite par le port de Vancouver, il nous faut certes reconna&icirc;tre que nous faisons de bonnes affaires, du reste en pleine expansion. Mais, en r&eacute;alit&eacute;, seule une partie relativement faible de ce fret correspond &agrave; ce que j'appellerais &agrave; juste titre du trafic de porte d'entr&eacute;e, car, &agrave; mon sens, du trafic de porte d'entr&eacute;e, c'est autre chose que de la marchandise qui provient du Canada ou y est destin&eacute;e, c'est celle qui provient d'ailleurs en Am&eacute;rique du Nord, en fait des &Eacute;tats-Unis, ou qui y est destin&eacute;e.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">On peut toujours se chamailler &agrave; propos de chiffres. J'ai eu &agrave; ce sujet des discussions avec certains des responsables du projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique, ce qui m'a permis d'apprendre que quelque part entre 8 et 20 p.&#160;100 des conteneurs qui sortent du port de Vancouver sont destin&eacute;s au march&eacute; des &Eacute;tats-Unis. Or, pour moi, cela n'est pas suffisant pour parler de porte d'entr&eacute;e r&eacute;ussie. Quand on observe ce qui se passe &agrave; cet &eacute;gard &agrave; Seattle, quand on voit ce qu'il en est en Californie, ou encore quand on constate l'ampleur des investissements dans un port du Mexique pour concurrencer directement, ce que nous nous effor&ccedil;ons de faire gr&acirc;ce &agrave; notre porte d'entr&eacute;e, il y a lieu pour nous de nous demander, &agrave; ce stade-ci, si nous sommes vraiment en voie de r&eacute;ussir notre projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique. Ce n'est pas le potentiel qui nous manque, mais nous avons incroyablement de travail &agrave; faire pour marquer vraiment des points et atteindre notre but. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Que nous faut-il faire? Bien, il en a &eacute;t&eacute; question ce matin, mais il faudrait qu'&agrave; un haut niveau, on fasse le n&eacute;cessaire pour nous doter de l'infrastructure voulue. Nous savons qu'il y a engorgement, que notre capacit&eacute; de manutention de conteneurs est d&eacute;j&agrave; utilis&eacute;e au maximum. Nous savons que Delta Port voudrait bien s'agrandir, mais que le projet est bloqu&eacute; par un processus d'examen environnemental et que toutes sortes d'autres probl&egrave;mes menacent d'en retarder la r&eacute;alisation. Et cela nous arrive &agrave; un moment o&ugrave; il nous faut faire face &agrave; une vive concurrence de la part de nos voisins du Sud. Nous ne pouvons nous permettre de tarder &agrave; faire ce qui s'impose; nous nous devons d'acqu&eacute;rir davantage de capacit&eacute;, d'am&eacute;nager le terminal &agrave; conteneurs &agrave; Rupert, d'agrandir le port de Vancouver. Quant &agrave; l'a&eacute;roport international de Vancouver, les travaux d'agrandissement s'y poursuivent. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">C'est donc dire que, c&ocirc;t&eacute; infrastructure, il nous faudra investir des milliards dans la r&eacute;alisation de priorit&eacute;s strat&eacute;giques, voire critiques, et ces investissements devront toucher tous les modes de transport d'une fa&ccedil;on ou d'une autre. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">J'aimerais toutefois vous faire remarquer une autre chose. C'est que la concr&eacute;tisation du projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique ne passera pas par la r&eacute;alisation d'une s&eacute;rie de projets. Il s'agit d'un syst&egrave;me complexe qui englobe le transport et la logistique, et si le syst&egrave;me n'est pas au point, on pourrait d&eacute;penser des milliards et des milliards en projets d'infrastructure sans en tirer les r&eacute;sultats que nous serions en droit d'attendre de la porte d'entr&eacute;e du Pacifique.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Vous savez sans doute que la porte d'entr&eacute;e est tout simplement une autre cha&icirc;ne d'approvisionnement et que toute cha&icirc;ne d'approvisionnement ne vaut que ce que vaut son maillon le plus faible. Donc, tout ralentissement du mouvement des marchandises dans les localit&eacute;s de la vall&eacute;e du Fraser caus&eacute; par l'existence d'un trop grand nombre de passages &agrave; niveau aura pour effet de limiter la capacit&eacute; d'absorption de la porte d'entr&eacute;e du Pacifique et, partant, sa comp&eacute;titivit&eacute;. Si les formalit&eacute;s &agrave; la fronti&egrave;re occasionnent des retards, vous aurez beau avoir le meilleur a&eacute;roport et le meilleur port, fussent-ils dot&eacute;s d'une capacit&eacute; d'accueil sans pareil, il suffira d'un embouteillage qui paralyse ou ralentit le mouvement des marchandises, et vous courez vers l'&eacute;chec.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">J'avais l'habitude de toujours insister sur l'importance de s'attaquer &agrave; des probl&egrave;mes complexes en recourant &agrave; ce que j'appelle la solution du 80&#160;p.&#160;100, qui consiste &agrave; commencer par r&eacute;soudre 80&#160;p.&#160;100 du probl&egrave;me, puis de revenir plus tard en arri&egrave;re pour r&eacute;gler les 20&#160;p.&#160;100 restants. Bien, dans le monde moderne des cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales, cette logique ne tient pas, car le moindre petit morceau du casse-t&ecirc;te peut en r&eacute;alit&eacute; compromettre la valeur et la comp&eacute;titivit&eacute; de tout le syst&egrave;me. C'est dire tout le travail qu'il nous reste &agrave; faire &agrave; cet &eacute;gard. C'est d'ailleurs pourquoi je suis si heureux que le nouveau gouvernement soit d&eacute;termin&eacute; &agrave; r&eacute;aliser le projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Le gouvernement de la Colombie-Britannique a intensifi&eacute; de fa&ccedil;on spectaculaire son engagement &agrave; l'&eacute;gard du projet, notamment financi&egrave;rement. Nous avons des gens d'affaires qui si&egrave;gent au Gateway Council, nous avons le WESTAC [Conseil consultatif des transports de l'Ouest], nous pouvons compter sur l'implication des entreprises et des personnes concern&eacute;es. Il nous faudra tous veiller &agrave; ce qu'on mette en &#339;uvre tous les programmes voulus pour rep&eacute;rer les maillons les plus faibles. Il nous faudra trouver les failles et y rem&eacute;dier, qu'il s'agisse de probl&egrave;mes de formalit&eacute;s &agrave; la fronti&egrave;re, de questions de s&eacute;curit&eacute;, ou encore de proc&eacute;dures d'approbation de projet qui sont tellement longues que l'investisseur d&eacute;cide parfois de placer son argent ailleurs. Ce sont l&agrave; autant d'indispensables petits morceaux du casse-t&ecirc;te qui ne sautent pas forc&eacute;ment aux yeux d&egrave;s le d&eacute;part quand on envisage la r&eacute;alisation de projets ou d'installations qui exigent des milliards de dollars d'investissement.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Nous avons donc du travail &agrave; faire, mais le gouvernement du Canada est d&eacute;termin&eacute; &agrave; ce qu'il se fasse, et je sais que c'est &eacute;galement le cas du gouvernement de la Colombie-Britannique. Nous allons faire le n&eacute;cessaire pour que le travaille se fasse, et nous allons prendre les mesures appropri&eacute;es lorsque viendra le temps d'am&eacute;liorer et de renforcer notre cadre commercial strat&eacute;gique. Nous allons exercer les pressions qui s'imposent &agrave; cet &eacute;gard, et nous allons &ecirc;tre plus exigeants dans la n&eacute;gociation d'accords commerciaux, car ce sont ces accords commerciaux qui nous procureront le genre de cadre et de stabilit&eacute; dont nous avons besoin. Notre gouvernement va se montrer tr&egrave;s circonspect dans le choix de ses priorit&eacute;s de financement, et ce ne seront pas toujours les projets qui n&eacute;cessitent un investissement de milliards de dollars que nous allons privil&eacute;gier pour faire marcher le syst&egrave;me.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Mais si nous travaillons de concert, en collaboration &#8212; car c'est avant tout de cela que sont constitu&eacute;es les cha&icirc;nes d'approvisionnement mondiales : de centaines, voire de milliers de partenaires commerciaux qui y participent d'une fa&ccedil;on profond&eacute;ment int&eacute;gr&eacute;e, qui cr&eacute;ent des relations client-fournisseur tr&egrave;s originales et tr&egrave;s pouss&eacute;es, avec des gens qui planifient jusqu'&agrave; cinq et dix ans d'avance et qui effectuent des recherches conjointes &#8212;, c'est l&agrave; le genre de choses auxquelles nous allons nous attaquer pour faire du projet de porte d'entr&eacute;e du Pacifique une r&eacute;ussite.</span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">C'est ce qui me rend impatient de travailler avec tous ceux qui participent d'une fa&ccedil;on ou d'une autre &agrave; la r&eacute;alisation du projet de porte d'entr&eacute;e. La r&eacute;alisation de ce projet est essentielle pour assurer notre comp&eacute;titivit&eacute; future. Si nous &eacute;voluons dans un environnement commercial ouvert et si nous nous dotons d'un syst&egrave;me de transport suffisamment efficace pour assurer le succ&egrave;s de notre porte d'entr&eacute;e du Pacifique, nous aurons apport&eacute; une pr&eacute;cieuse contribution &agrave; la cr&eacute;ation ici, en Colombie-Britannique, d'une assise comp&eacute;titive propre &agrave; favoriser une diversification &eacute;conomique de plus en plus grande. C'est de cette fa&ccedil;on que nous pourrons voir les extraordinaires possibilit&eacute;s &eacute;conomiques dont nous jouissons aujourd'hui se transformer en possibilit&eacute;s permanentes, durables et solides pour l'avenir, de sorte que nos enfants pourront trouver ici m&ecirc;me en Colombie-Britannique les d&eacute;bouch&eacute;s et les emplois qu'ils souhaitent plut&ocirc;t que d'&ecirc;tre contraints de se tourner vers la Californie. </span></p> <br> <p><span style="font-family: 'Arial', sans-serif">Je vous remercie.</span></p> </body> </html>

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Dernière mise à jour : 2006-10-30 Haut de la page
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