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Le Canada dans le monde : Politique internationale du Canada
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Nelson Michaud
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Le Dr. Nelson Michaud discute de la sécurité et du multilatéralisme.

Le Dr. Michaud est professeur de relations internationales et directeur associé du Groupe d'études, de recherche et de formation internationales (GERFI) à l'École Nationale d'Administration publique à Québec.

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Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernement du Canada.

  La sécurité pour le Canada3 minutesQuicktime

(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTimeWindows Media)



Transcription


La sécurité pour le Canada

Bonjour, mon nom est Nelson Michaud, professeur de relations internationales à l’École nationale d’administration publique.

Les questions de sécurité doivent être envisagées pour les Canadiens sous deux angles importants à mon avis. Le premier est de s’assurer que la sécurité n’est pas une question absolue comme on est souvent tenté de le voir. La sécurité doit être étudiée, contrôlée et administrée dans une dimension qui tient compte des différentes composantes, que ce soit la sécurité en tant que telle – sécurité des frontières, sécurité territoriale, sécurité des individus – mais aussi des éléments propres à la dimension protection de la vie privée, des ressources que l’on peut y allouer, et ainsi de suite. Il s’agit donc de voir la sécurité dans une dimension relative plutôt qu’absolue.

La deuxième grande question qui est soulevée par cela est de s’assurer que la sécurité est traitée non pas par un seul acteur, mais par un certain nombre d’acteurs. Si on laisse aux Américains le soin de régler toutes les questions de sécurité dans le monde, on se retrouve avec un déséquilibre qui pourrait porter certains acteurs internationaux à se sentir menacés. En ce sens, le Canada, s’il accepte de jouer un rôle auprès des Américains tout en conservant ses objectifs de défense d’intérêt national, pourra faire en sorte que les Américains, n’étant plus seuls, le message envoyé dans le monde en est un où la sécurité est importante, mais est une responsabilité partagée.

Si on regarde par exemple la question du bouclier anti-missile qui est très largement débattue, on peut voir que le bouclier anti-missile, dans le cas où les Américains seraient les seuls à le mettre en oeuvre dans le territoire, ou au-dessus du territoire nord-américain en général, pourrait véritablement être perçu comme une escalade des moyens militaires des américains, causer un déséquilibre de ce qui existe présentement, et être perçu comme une véritable menace par des acteurs internationaux qui y verraient une sensibilité. En ce sens, le Canada pourrait, en participant à l’exercice, avoir un effet temporisateur sur l’ensemble des inquiétudes qui pourraient être soulevées autrement.


Les articles du Dr. Michaud
  
Le Canada, sa souveraineté et la sécurité: défi ou dilemme? Sécurité mondiale, septembre 2002, p.3.