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Reconstruire l'Afghanistan CENTRE DE RESSOURCES Vidéothèque Jasteena Dhillon Jasteena Dhillon
Entrevues vidéo (en anglais avec transcription en français ) Note: Les opinions exprimées ne sont pas nécessairement celles du gouvernementdu Canada.
(Les vidéolecteurs sont disponibles ici : QuickTime | Windows Media) Transcription Introduction Je m'appelle Jasteena Dhillon et je suis une avocate travaillant en Afghanistan. Je suis ici depuis plus de six mois, ce qui est beaucoup quand on ouvre dans le domaine de l'aide humanitaire. Je prévois rester ici quelques années. Je gère les programmes locaux d'aide juridique pour les personnes rapatriées et celles qui ont fait l'objet de violations des droits de la personne. J'ai travaillé dans différents environnements postérieurs à un conflit. Avant de venir en Afghanistan, j'étais en Bosnie, dans les Balkans, en Serbie et en Croatie. J'ai travaillé en Palestine, à Gaza et en Cisjordanie. J'ai également travaillé en Afrique du Sud, après l'adoption de la constitution, de même qu'en Asie du Sud-Est, en Indonésie et en Thaïlande. Dans tous ces endroits, j'ai collaboré à des projets relatifs aux femmes, à la problématique homme-femme, aux droits de la personne, aux droits conférés par la loi et à la gestion de projets. J'ai toujours travaillé dans des environnements postérieurs à un conflit et en développement Règlement extrajudiciare des differénds En Afghanistan, j'ai l'impression d'être plus près du conflit que dans tout autre endroit. Quand j'étais ailleurs, le pays était déjà en phase de développement. En Afghanistan, la communauté internationale veut implanter la primauté du droit et le respect des droits de la personne dès le début. Ce n'est pas aussi simple que de reconstruire les maisons des gens puis leur enseigner comment respecter les droits de la personne ou la primauté du droit. Je crois que c'est une bonne chose. C'est difficile, à cause des différentes conditions de vie. Je ne travaille pas à Kaboul - je suis chargée de chaque province au nord de Salang, jusqu'aux frontières du Turkménistan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan. En général, les gens diraient que c'est un environnement de travail plus sécuritaire maintenant. Il n'y a plus de conflit ouvert en cours et il n'est plus nécessaire de vivre à l'intérieur d'une enceinte, dans des conditions de sécurité très strictes. Cela signifie que nous pouvons changer concrètement la vie des gens. Description du projet Nous avons huit cliniques d'aide juridique partout au pays. Nous en avons deux à Kaboul, une à Jalalabad, une à Bamiyan, une à Herat et trois dans le Nord : à Pol-e Khomri, Mazar et Meymaneh. Notre équipe comprend quatre avocats et deux avocats-conseils, qui eux, se chargent d'autres aspects que nos clients, vulnérables, doivent régler. Par exemple, comme dans une clinique d'aide juridique au Canada, il y a des gens qui font une réclamation à l'aide sociale, et qui ont des difficultés parce qu'ils n'ont pas d'emploi ou qu'ils ont des problèmes de santé, alors vous devez les diriger vers d'autres organismes. Il s'agit donc vraiment de droit clinique. Nous voyons également à l'éducation. Maintenant que les familles reviennent pour de bon et qu'elles reprennent possession de leur propriété, qu'en est-il de l'éducation de leurs enfants? Ces cliniques d'aide juridique sont composées d'avocats afghans. Il n'y a pas beaucoup d'étrangers et nous sommes tous des conseillers juridiques. Règlement extrajudiciaire des différends
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