Le 9 novembre 2005 (9 h 30 HNE)
Nº 212
DÉCLARATION DU MINISTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL ET
DU MINISTRE DE L'AGRICULTURE ET DE L'AGROALIMENTAIRE EN
PRÉPARATION DE LA RÉUNION MINISTÉRIELLE DE
L'ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE, À HONG KONG
Le ministre du Commerce international, M. Jim Peterson, et le ministre de l'Agriculture
et de l'Agroalimentaire, M. Andy Mitchell, ont fait aujourd'hui la déclaration suivante à la
suite des discussions de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève,
en Suisse :
« Après d'intenses négociations à Genève, les 8 et 9 novembre 2005, les membres de
l'OMC continuent d'exiger que cette ronde se traduise par un résultat ambitieux.
Toutefois, il existe encore des défis majeurs, notamment ce que nous pourrons réaliser
à Hong Kong en décembre; nous devrons donc continuer de travailler avec le plus de
ténacité possible.
« Nous sommes encouragés, car même si les membres de l'OMC ont des positions
différentes, ils maintiennent un engagement ferme en vue d'atteindre un résultat
ambitieux.
« Nous voulons conclure cette ronde d'ici la fin de 2006. Hong Kong représente une
étape importante.
« À Genève, cette semaine, nous avons discuté de questions vitales devant l'OMC et
nous nous sommes penchés sur des façons de les faire progresser. Du point de vue du
Canada, nous devons parvenir à des résultats ambitieux dans l'ensemble du dossier,
soit : des règles du jeu égales pour tous en agriculture, un meilleur accès aux marchés
pour l'agriculture ainsi que pour les produits et services industriels, une amélioration
des règles du commerce et une meilleure intégration des pays en développement dans
l'économie mondiale. Cette ronde doit porter sur des changements fondamentaux —
c'est-à-dire une vraie réforme — et non seulement de modestes améliorations. Mais il
doit surtout s'agir d'une ronde de développement.
« Les entreprises canadiennes, les agriculteurs et les travailleurs de notre pays sont
parmi les plus concurrentiels au monde. Nous profiterons tous d'un meilleur accès aux
marchés mondiaux, surtout dans des économies émergentes comme celles de la
Chine, de l'Inde et du Brésil. L'ouverture des marchés doit s'appuyer sur une
amélioration des règles du commerce et sur de nouvelles mesures visant à éliminer les
lourdeurs administratives aux frontières. Ces réformes aideront également les pays en
développement à profiter de l'économie mondiale. Notre but demeure la prospérité
économique mondiale.
« L'agriculture est le pilier de ces négociations. Le Canada tente d'obtenir le plus
rapidement possible l'élimination des subventions aux exportations agricoles, ainsi que
d'importantes réductions dans le soutien interne qui fausse les échanges et une
amélioration substantielle de l'accès aux marchés pour les produits agricoles et
agroalimentaires. Nous avons également souligné qu'il ne sera possible d'atteindre des
buts plus ambitieux que si les pays font preuve de la souplesse nécessaire pour leur
permettre d'accommoder leurs sensibilités internes. Pour le Canada, cela signifie que
nos producteurs doivent continuer d'avoir la possibilité de choisir de quelle façon ils
commercialiseront leurs produits, par exemple par le truchement de structures de
commercialisation ordonnées telles la gestion de l'offre et la Commission canadienne
du blé.
« Nous reconnaissons l'importance de ces négociations pour les intervenants
canadiens. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec eux en vue
d'atteindre des résultats qui profiteront à l'ensemble de la population canadienne. »
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