2004/10 SOUS RÉSERVE DE MODIFICATIONS
NOTES POUR UNE ALLOCUTION
DE
L'HONORABLE GAR KNUTSON,
MINISTRE D'ÉTAT
(MARCHÉS NOUVEAUX ET ÉMERGENTS),
À L'OCCASION DU DÉJEUNER
DU CIRCUIT AMÉRIQUE CENTRALE
GUATEMALA, Guatemala
Le 1er mars 2004
Je voudrais commencer par remercier l'ambassadeur Lambert pour avoir organisé cette
réception et pour m'avoir donné ainsi l'occasion de faire la connaissance d'importants
membres du gouvernement et de la communauté des affaires du Guatemala.
C'est un grand plaisir pour moi d'être ici, au Guatemala, dans le cadre de ma première
visite en Amérique centrale. Je suis accompagné des membres de la plus grande
délégation d'affaires canadienne qui ait jamais visité ce pays et cette région.
Je crois qu'il était tout à fait indiqué que notre délégation commence sa visite en
Amérique centrale au Guatemala, qui est le partenaire commercial le plus important du
Canada dans la région. C'est en même temps un pays avec lequel nous avons depuis
longtemps des relations avantageuses.
La récente victoire électorale historique du président Berger et de ses collègues ainsi
que l'actuelle négociation d'un accord de libre-échange entre le Canada et quatre pays
centraméricains ont fait prendre conscience au Canada de la possibilité de resserrer
ses relations commerciales avec le Guatemala.
En décembre dernier, Paul Martin a prêté serment à titre de nouveau premier ministre
du Canada et s'est fixé pour but, dans le cadre de ses priorités les plus importantes,
d'établir des partenariats avec les autres régions du monde. En qualité de ministre
d'État responsable des Marchés nouveaux et émergents, j'ai le mandat de rehausser le
profil du Canada dans les marchés dynamiques et en expansion tels que le Guatemala.
Voilà pourquoi je suis ici aujourd'hui en compagnie de plus de 20 représentants de
petites, moyennes et grandes entreprises canadiennes, qui sont tous impatients de
faire connaître leurs biens, leurs services, leurs capitaux, leurs gens et leur savoir à des
partenaires du Guatemala et des autres pays d'Amérique centrale. Ces entreprises
exercent leurs activités dans les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation, des
technologies environnementales, des services d'ingénierie, des services de transport,
des services d'éducation et des matériaux de construction.
Je tiens aussi à signaler la présence de partenaires de notre mission dont nous
apprécions grandement le soutien : Agriculture et Agroalimentaire Canada, Industrie
Canada, Exportation et Développement Canada, la Corporation commerciale
canadienne et le ministère du Développement économique régional du Québec. Je
vous encourage à vous entretenir avec leurs représentants pour voir comment ils
peuvent vous aider.
L'exportation de biens et de services représente plus de 40 p. 100 du produit intérieur
brut du Canada, soit près de quatre fois plus que le pourcentage équivalent des États-Unis et du Japon, ce qui fait du Canada le plus important exportateur du G7, par
habitant.
Avec des échanges commerciaux de biens et de services qui représentent 80 p. 100 de
la production économique du Canada, il n'y a pas de doute que nous comprenons toute
la valeur du commerce.
Je suis persuadé que nos échanges commerciaux bilatéraux, qui totalisent
actuellement environ 270 millions de dollars, augmenteront sensiblement dans un
proche avenir. Les liens bilatéraux mutuellement avantageux de ce genre sont la clé du
succès de nos relations.
À titre de pays dont les échanges commerciaux de biens et de services avec le reste du
monde se chiffrent à 2,5 milliards de dollars par jour, le Canada comprend également la
valeur du libre-échange. Le Canada est déterminé à conclure un accord de libre-échange avec les quatre pays centraméricains ainsi qu'un accord sur la Zone de libre-échange des Amériques avec des partenaires de l'hémisphère comme le Guatemala.
Nous saluons la décision prise par le nouveau gouvernement de reprendre les
négociations avec une énergie renouvelée.
Le Canada n'est pas seulement un bon partenaire. C'est un partenaire responsable. La
promotion de la responsabilité sociale des entreprises est un élément important de
l'approche adoptée par le gouvernement du Canada dans ses efforts de promotion du
commerce international et de l'investissement. Je crois savoir d'ailleurs que l'expert
canadien réputé en responsabilité des entreprises, M. Wesley Cook, de l'Université
York, a visité le Guatemala et a prononcé un important discours à ce sujet à l'Université
de l'isthme.
En agissant et en investissant à l'étranger d'une manière socialement responsable, les
sociétés canadiennes contribuent positivement au développement des collectivités
dans lesquelles elles exercent leurs activités. Notre ambassade est déterminée à
travailler étroitement avec les entreprises canadiennes qui ont des investissements au
Guatemala, par exemple dans le secteur minier, pour veiller à ce qu'elles soient
pleinement conscientes de leurs obligations sociales et environnementales.
Le Canada est également déterminé à poursuivre son importante contribution à l'aide
au développement au Guatemala et dans la région.
Le Canada collabore étroitement avec le Guatemala pour l'aider à mettre en œuvre les
accords de paix, et l'aide canadienne au développement cible des domaines tels que la
réduction de la pauvreté, le développement rural, l'agriculture durable, l'amélioration de
l'éducation, la santé et la saine gestion publique. Tout comme la croissance du
commerce et de l'investissement, un plus grand engagement politique au sujet des
questions internationales importantes rapprochera nos deux pays.
Les partenariats commerciaux constituent l'objet de notre rencontre d'aujourd'hui. Je
suis convaincu que le Guatemala est prêt à relever les défis et à saisir les nouvelles
occasions qu'apportera le libre-échange. Le Canada souhaite être votre partenaire.
Beaucoup d'entreprises canadiennes sont présentes aujourd'hui parce qu'elles
reconnaissent et comprennent les débouchés mutuels qui s'offrent déjà. D'autres ont
envoyé des représentants pour découvrir les avantages qu'il y a à faire des affaires au
Guatemala.
Le gouvernement du Canada comprend l'importance de la promotion de ces relations
et est déterminé à la favoriser. Ma visite au Guatemala et ma participation au Circuit
Amérique centrale 2004 témoignent de cette détermination.
Beaucoup de Canadiens sont présents aujourd'hui, mais ce n'est qu'un
commencement. À mesure que nos relations d'affaires se développeront, de plus en
plus de sociétés prendront conscience de l'énorme potentiel que représentent des liens
étroits avec le Guatemala et le reste de l'Amérique centrale.
J'encourage tous ceux qui sont présents aujourd'hui, Canadiens comme
Guatémaltèques, à profiter de cette rencontre et à s'inspirer de l'esprit d'engagement et
d'entrepreneurship qui nous a réunis.
Je vous remercie.