LE MINISTRE MARCHI PRÉSIDE UNE TABLE RONDESUR LA COMMERCIALISATION DE L'ÉDUCATION CANADIENNE À L'ÉTRANGER
Le 8 mai 1998 Nº 114
LE MINISTRE MARCHI PRÉSIDE UNE TABLE RONDE
SUR LA COMMERCIALISATION DE L'ÉDUCATION CANADIENNE À
L'ÉTRANGER
Le ministre du Commerce international, M. Sergio Marchi, a présidé aujourd'hui de
vastes consultations pour promouvoir le secteur de l'éducation canadien à
l'étranger. Cette rencontre avait lieu à l'université York de Toronto. Le
ministre Marchi assumait la coprésidence de la table ronde sur l'éducation avec
Mme Lorna Marsden, la rectrice de cet établissement universitaire.
« Nous reconnaissons que notre système d'éducation exceptionnel est un atout
précieux, qui représente des revenus de près de 2,5 milliards de dollars pour
notre économie, l'équivalent de 21 000 emplois, a déclaré M. Marchi. C'est
pourquoi, dans le cadre d'un partenariat avec Équipe Canada, nous travaillons
avec des clients et d'autres intéressés à mettre sur pied une stratégie de
commercialisation nationale. Notre grand objectif consiste à attirer davantage
d'étudiants étrangers dans les établissements d'enseignement canadiens et à
accaparer une plus grande part des contrats dans le domaine de l'éducation
internationale. »
Les provinces, des associations nationales et régionales, et des représentants
des établissements d'enseignement publics et privés de tous les niveaux
participaient à ces consultations.
Le ministre a annoncé la création, au ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international, d'un service spécialisé et permanent de commercialisation
de l'éducation sur la scène internationale, qui offrira un guichet unique à ceux
qui vendent des produits et services éducatifs canadiens à l'étranger. Ce service
rendra des comptes au ministre du Commerce international par l'entremise du
délégué commercial en chef.
De même, à titre de complément, le ministre Marchi a annoncé la création d'un
Conseil consultatif sur la commercialisation de l'éducation, qui lui fera rapport
deux fois par année. Les membres du Conseil formeront un échantillon le plus
représentatif possible des milieux canadiens de l'éducation. Ils fourniront au
ministre des conseils et de l'orientation sur la commercialisation de l'éducation
canadienne dans un contexte mondial. La première réunion doit se tenir à
l'automne 1998.
« La qualité du système d'éducation canadien est reconnue dans le monde entier, a
déclaré M. Paul Cappon, directeur général du Conseil des ministres de l'Éducation
du Canada (CMEC). Nous avons la capacité de commercialiser à l'échelle planétaire
cette expertise et des produits éducatifs conçus au Canada. Nous serons heureux
de collaborer avec le ministère des Affaires étrangères et du Commerce
international et nos partenaires du milieu de l'éducation pour mettre en valeur
la présence canadienne à l'étranger. »
- 30 -
Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de
communiquer avec :
Leslie Swartman
Cabinet du ministre du Commerce international
(613) 992-7332
ou avec le :
Service des relations avec les médias
Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international
(613) 995-1874
Ce document se trouve également au site Internet du Ministère : http://www.dfait-maeci.gc.ca
Document d'information
LA COMMERCIALISATION DE L'ÉDUCATION AU CANADA
Politique économique et politique étrangère
Au Canada, le secteur de l'éducation génère des revenus très importants. En 1996,
le Canada comptait 99 335 étudiants étrangers. On estime que, cette année-là, ces
étudiants ont contribué pour 2,5 milliards de dollars à l'économie canadienne, ce
qui représente environ 21 000 emplois au pays.
Les étudiants étrangers enrichissent la vie de nos campus, aident les Canadiens à
développer une perspective mondiale et servent d'émissaires du Canada lorsqu'ils
retournent dans leur pays.
Nous voyons, dans les étudiants étrangers, les leaders de demain du monde
économique et politique. Pour leur part, les étudiants étrangers qui connaissent
le Canada par l'expérience agréable qu'ils y ont vécu sont plus enclins à acheter
des produits et des services canadiens à leur retour au pays que les étudiants
qui fréquentent des établissements dans d'autres pays.
Il y a au Canada 90 universités et collèges qui attribuent des diplômes, 164
collèges communautaires, un grand nombre de collèges d'enseignement professionnel
privés et des écoles de langues française et anglaise.
Évolution
Le 1er novembre 1994, le gouvernement du Canada a annoncé son intention de mettre
sur pied, au cours des cinq prochaines années, un réseau composé d'un maximum de
10 centres d'éducation canadiens (CEC) en Asie. Les CEC servent à établir de
nouveaux liens avec les établissements d'enseignement locaux et à faire valoir
l'excellence des biens et des services d'éducation canadiens auprès des
étudiants, des entreprises et des clients du secteur public à l'étranger.
En janvier 1998, 10 CEC en tout avaient été ouverts à Taïpei, Séoul, Singapour,
Hong Kong, New Delhi, Bangkok, Jakarta, Beijing, Kuala Lumpur et Canberra.
De septembre 1995 à aujourd'hui, le ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international a cerné et sondé de nouveaux marchés dans le domaine de
l'éducation, élargi la base de prospection et élaboré de nouvelles méthodes de
prestation de services pour le compte des dispensateurs d'enseignement au Canada.
En mars 1997, l'ambassade du Canada à Caracas a établi un accord innovateur avec
l'Associacion Venezolano-Americana de Amistad pour commercialiser les produits et
les services d'éducation canadiens au Venezuela.
Le 19 juin 1997, l'ambassade du Canada à Athènes a inauguré le premier centre de
ressources en éducation (CRE) à voir le jour dans nos missions. Un agent recruté
sur place y est affecté à la promotion des établissements d'enseignement
canadiens.
En septembre 1997, un CRE pilote a été ouvert à Abou Dhabi pour exploiter le
marché naissant de la péninsule Arabique.
En novembre 1997, le ministre du Commerce international Sergio Marchi a réclamé
la mise sur pied de 15 nouveaux centres de commercialisation de l'éducation au
maximum d'ici l'an 2000.
En janvier 1998, à l'occasion de la mission d'Équipe Canada en Amérique latine,
le Canada a inauguré officiellement quatre nouveaux CEC (Mexique, Brésil,
Argentine et Chili).
Il existe actuellement 17 « centres de commercialisation de l'éducation »
génériques [14 CEC et 2 CRE (Athènes et Abou Dhabi] et un accord local
(Caracas)].
Situation actuelle
La table ronde sur l'éducation a été convoquée pour consulter le plus vaste
éventail possible de représentants du secteur de l'éducation, afin de promouvoir
une stratégie de commercialisation de l'éducation à l'échelle mondiale qui fera
pénétrer le Canada dans le XXIe siècle.
Les discussions porteront sur les lieux d'ouverture des nouveaux points de
service, les dates d'ouverture et les véhicules de prestation les mieux indiqués
pour fournir des services efficaces pour le compte des fournisseurs de services
d'éducation au Canada.
Cet exercice de consultation historique réunira des représentants d'associations
d'éducation provinciales, nationales et régionales, des représentants
d'organismes d'éducation sans but lucratif, des représentants d'établissements
d'enseignement publics de tous les niveaux et des représentants d'établissement
d'enseignement privés, y compris de collèges d'enseignement professionnel et
d'écoles de langue.
Toutes les parties à la table ronde auront préparé un exposé de principes et
auront sur place des spécialistes pour diriger les discussions qui porteront sur
les aspects essentiels à la réalisation des objectifs du Canada en matière de
commercialisation internationale de l'éducation.