LE CANADA SE COMPARE AVANTAGEUSEMENT AUX ÉTATS-UNIS SUR LE PLAN DES FRAIS DES ENTREPRISES, SELON UNE ÉTUDE

Le 12 novembre 1996 Nș 205

LE CANADA SE COMPARE AVANTAGEUSEMENT AUX ÉTATS-UNIS SUR LE PLAN DES FRAIS DES ENTREPRISES, SELON UNE ÉTUDE

Le ministre du Commerce international, l'honorable Art Eggleton, a rendu public, aujourd'hui à New York, les résultats d'une étude indépendante portant sur 23 villes canadiennes et américaines selon laquelle les frais d'exploitation d'une entreprise, en particulier le coût global de la main-d'oeuvre, sont passablement moins élevés au Canada qu'aux États-Unis.

« L'étude du cabinet-conseil canadien KPMG montre que les villes canadiennes d'un bout à l'autre du pays sont éminemment propices à l'investissement américain, a déclaré M. Eggleton. Pour toute entreprise qui envisage une installation, le Canada se compare fort avantageusement sur le plan des coûts. »

L'analyse détaillée des principaux facteurs de coût a permis aux experts de KPMG d'établir que, dans les villes canadiennes, les frais après impôts s'établissent en moyenne à 6,7 p. 100 de moins qu'aux États-Unis.

Réalisée pour le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international, la Banque royale du Canada et l'Association canadienne de développement économique, l'étude intitulée La solution concurrentielle : une comparaison des coûts des entreprises au Canada et aux États-Unis compare les frais d'établissement et d'exploitation d'installations industrielles pour 7 secteurs d'activités dans 13 agglomérations canadiennes et 10 agglomérations américaines. Tous les frais particuliers à la localité ont été pris en compte, y compris le coût des terrains et de la construction.

Le modèle informatique mis au point par KPMG permet de comparer les frais de démarrage et d'exploitation pendant 10 ans, en faisant l'hypothèse d'un chiffre d'affaires supérieur à 10 millions de dollars et d'un effectif supérieur à 100 salariés et en supposant une évolution comparable du chiffre d'affaires et de la distribution dans chaque localité.

Stuart MacKay, associé du bureau de KPMG à Vancouver et responsable de l'étude, a affirmé que les résultats canadiens sont attribuables surtout au coût total de la main-d'oeuvre, notamment les salaires et les avantages sociaux offerts par l'employeur et les avantages sociaux prévus par la loi.

« L'image selon laquelle les coûts de la main-d'oeuvre sont plus élevés au Canada est tout simplement fausse, a déclaré M. MacKay. Lorsque tous les coûts de la main-d'oeuvre américaine sont pris en compte et convertis en dollars canadiens, l'avantage net du Canada est considérable. »

« Cette étude s'inscrit dans le cadre des mesures que nous avons prises en vue de fournir aux investisseurs américains qui envisagent de venir s'installer au Canada les principaux renseignements dont ils ont besoin, a déclaré M. Eggleton. Nous savons que l'investissement contribue à la croissance économique et à la création d'emplois pour les Canadiens. »

Voici quelques-unes des principales conclusions de l'étude :

Dans chaque industrie comprise dans l'étude, les frais globaux sont inférieurs au Canada.

Les frais liés à l'emplacement sont plus faibles en moyenne de 15,7 p. 100 au Canada. Comptant pour environ 40 p. 100 de la totalité des frais d'exploitation, ils se traduisent par un avantage après impôts de 6,7 p. 100.

L'importance de l'avantage canadien varie d'une industrie à l'autre, allant de 5,5 p. 100 dans le secteur des télécommunications à 10,5 p. 100 dans celui du logiciel.

Le coût des terrains industriels, de la construction et de l'électricité est moins élevé au Canada.

Les dégrèvements fiscaux pour la recherche et le développement sont actuellement plus avantageux au Canada.

Même dans les grands centres canadiens, il en coûte moins cher que dans n'importe laquelle des localités américaines étudiées.

L'avantage global du Canada se maintient dans la mesure où le taux de change du dollar canadien se situe en-deçà de 0,87 dollar américain.

L'étude a porté sur les villes canadiennes suivantes : Vancouver, Calgary, Saskatoon, Winnipeg, Toronto, Ottawa, London, Montréal, Québec, Moncton (Nouveau-Brunswick), Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), Halifax et St. John's (Terre-Neuve), ainsi que sur les villes américaines suivantes : Austin (Texas), Bellingham (Washington), Colorado Springs (Colorado), Columbus (Ohio), Hampton (Virginie), Manchester (New Hampshire), Minneapolis (Minnesota), Raleigh (Caroline du Nord), Sacramento (Californie) et Scranton (Pennsylvanie).

L'étude de KPMG est publiée par Prospectus Inc., d'Ottawa.

À New York, M. Eggleton prononcera également une allocution devant les membres de l'Americas Society sur l'Accord de libre-échange nord-américain et l'avenir du libre-échange.

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