LE CANADA CHERCHE À CONNAÎTRE LE POINT DE VUE DE SES CITOYENS SUR LE COMMERCE AVEC LES PAYS LES MOINS AVANCÉS

Le 27 mars 2002 (9 h 30 HNE) Nș 29

LE CANADA CHERCHE À CONNAÎTRE LE POINT DE VUE DE

SES CITOYENS SUR LE COMMERCE AVEC LES PAYS

LES MOINS AVANCÉS

Le gouvernement du Canada consultera les Canadiens sur des propositions qui visent à aider les pays les moins avancés du monde par l'élimination des droits et des contingents applicables à la majeure partie des produits que ces pays vendent au Canada.

« La réduction de la pauvreté dans les pays les plus pauvres est une préoccupation majeure des Canadiens et est au centre des priorités des grandes organisations internationales. Nous contribuerons à ces efforts en ouvrant les marchés aux produits de ces pays, a déclaré le ministre du Commerce international, M. Pierre Pettigrew. Le gouvernement du Canada souhaite susciter une discussion éclairée sur l'approche commerciale que doit adopter le Canada dans cet important débat international. »

Le gouvernement cherchera à connaître le point de vue des intervenants, tels que les secteurs clés de l'industrie, les organisations non gouvernementales et les citoyens intéressés, sur les propositions et toutes les répercussions sociales ou économiques qu'elles pourraient avoir. Le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international tiendra aussi des audiences sur cette question en avril.

Les importations des pays les moins avancés ne représentent qu'un dixième de un pour cent de la totalité des importations du Canada -- 300 millions de dollars en moyenne chaque année au cours de la dernière décennie. Environ la moitié des produits que nous importons des pays les moins avancés entre déjà au Canada en franchise de droits. Les produits dont l'offre est réglementée (produits laitiers, volaille, oeufs) ne seront pas visés par cette initiative.

Plus de 600 millions de personnes vivent dans les 49 pays les moins avancés -- soit un dixième de l'humanité. Ces pays ne disposent que d'un revenu annuel par habitant de quelques centaines de dollars et d'une espérance de vie de 52 ans. Leur part du commerce international a reculé au cours des 20 dernières années et ne représente maintenant que 0,5 p. 100 du commerce international.

Le premier ministre Chrétien a souligné l'importance que revêt l'ouverture des marchés pour les pays les moins avancés dans une déclaration qu'il a faite la semaine dernière à la Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement, à Monterrey, au Mexique. Le premier ministre a affirmé que l'accès aux marchés développés du monde était la condition préalable à l'accroissement des échanges commerciaux et des flux d'investissement dans les pays en développement.

Les grandes organisations internationales, telles que les Nations Unies, la Banque mondiale et l'Organisation mondiale du commerce, ont insisté sur le fait que l'aide n'était pas suffisante -- que le développement exigeait un apport de capitaux privés découlant d'une intensification des échanges commerciaux et des investissements. Le renforcement de la croissance économique mondiale sera un des trois principaux thèmes du Sommet du G8 cet été, à Kananaskis (Alberta).

Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international invite toutes les personnes intéressées à donner leur avis sur ces questions. Un document de travail sur le sujet et des renseignements sur la façon de participer aux consultations figureront, dès le 28 mars 2002, dans le site suivant : http://www.dfait-maeci.gc.ca/tna-nac/consult-f.asp

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Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec :

Sébastien Théberge

Cabinet du ministre du Commerce international

(613) 992-7332

Le Service des relations avec les médias

Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international

(613) 995-1874

http://www.dfait-maeci.gc.ca