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![]() Communiqué de presse![]() Port Rowan, Ontario, le 7 mai 2004 Au coeur de la région carolinienne biologiquement diverse du Canada, région qui accueille plus de 100 espèces en péril, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) s'est réuni pour évaluer la situation de la conservation de 36 espèces sauvages. Une des espèces caroliniennes examinées était le pleurobème écarlate. Ce mollusque d'eau douce que l'on ne trouve maintenant que dans le lac Sainte Claire et dans trois autres bassins versants du sud-ouest de l'Ontario, est menacé par la moule zébrée exotique envahissante et par la détérioration de la qualité de l'eau. Il y a maintenant huit espèces de mollusques désignées en voie de disparition dans le sud de l'Ontario. Deux mammifères du Nord, le béluga et le caribou de Peary, font partie des espèces les mieux connues qui ont été examinées. De sept populations de bélugas, seule la population de la mer de Beaufort est actuellement considérée comme n'étant pas menacée de disparition. On croit que les menaces les plus importantes qui pèsent sur cette espèce ont été la chasse excessive historique et, pour certaines populations, les prises actuelles non durables. Les autres menaces comprennent la contamination et la dégradation de l'habitat. Le caribou de Peary, une espèce en voie de disparition, connaît un déclin continu, et ce, peut-être à cause des changements du climat de l'Arctique. Ce déclin s'est poursuivi malgré les restrictions volontaires sur la chasse par les résidants du Nord. La maraîche, le premier requin à être évalué par le COSEPAC, a été désignée en voie de disparition. On estime que depuis les années 1960, elle a connu un déclin de 90 p. 100, et la principale menace semble être la pêche excessive. Bien que les quotas ont été réduits et la pêche interdite dans les zones de reproduction, dans le cadre du plan de gestion actuel, les caractéristiques du cycle biologique de la maraîche, y compris sa maturité tardive et son faible taux de reproduction, rendent cette espèce particulièrement vulnérable à la surexploitation. Plusieurs espèces de plantes qui se trouvent seulement au Canada sont aussi considérées en péril, y compris l'aster du Golfe Saint-Laurent et la gentiane de Victorin, les deux ayant été désignées menacées. Le COSEPAC a noté que les véhicules tous terrains (VTT) menacent sept des douze espèces de plantes examinées lors de cette réunion. Les VTT peuvent provoquer l'érosion du sol et détruire directement les plantes. Parmi les autres espèces évaluées lors de la réunion on retrouve le scinque des prairies, la tortue ponctuée, l'antennaire stolonifère, le puffin à pieds roses, le crotale de l'ouest, la baleine grise, et l'oreillard maculé. Lors de la réunion, le COSEPAC a évalué la situation du bison des prairies, un animal qui était un élément important de l'écosystème des Prairies du Canada, où il se trouvait par millions. Aujourd'hui, il reste moins de mille bisons des prairies en liberté au Canada. Marco Festa-Bianchet, président du COSEPAC a déclaré : "Tirons la leçon de cette tragédie et redoublons nos activités pour protéger les espèces en péril et leurs habitats. " Il y a maintenant 456 espèces inscrites aux diverses catégories de risque du COSEPAC, y compris 169 espèces en voie de disparition, 114 espèces menacées et 140 espèces préoccupantes. De plus, 21 espèces sont désignées disparues du pays (on ne les trouve plus à l'état sauvage au Canada), 12 espèces sont disparues et 33 font partie de la catégorie données insuffisantes. Les évaluations du COSEPAC seront transmises au ministre fédéral de l'Environnement et constitueront la base pour l'inscription sur la liste légale des espèces en péril au titre de la Loi sur les espèces en péril. Le COSEPAC évalue la situation nationale des espèces sauvages, des sous-espèces, des variétés, ou d'autres unités désignables considérées en péril au Canada. Le COSEPAC est composé de membres provenant de chaque organisme responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre entités fédérales (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, Pêches et Océans Canada et Partenariat fédéral sur la biosystématique, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres ne provenant pas des compétences et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones. Le COSEPAC est très reconnaissant à Études d'Oiseaux Canada d'avoir fourni les installations et le soutien logistique pour cette réunion. Définition de la terminologie et des catégories de risque du COSEPAC
- 30 - Pour obtenir de plus amples renseignements :
Pour obtenir des précisions au sujet des espèces évaluées et des justifications pour chaque désignation, veuillez consulter le site Web du COSEPAC à l'adresse suivante : |
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