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![]() Communiqué de presse![]() St Pauls, Terre-Neuve-et-Labrador, 6 mai 2005 Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) s'est réuni du 1er au 6 mai 2005 près du parc national du Gros-Morne sur la côte ouest de Terre-Neuve. Le Comité a étudié 41 rapports dans son évaluation d'une variété d'organismes allant de minuscules lichens à deux espèces de baleines. La baleine boréale, une baleine circumpolaire de l'Arctique ayant une durée de vie supérieure à cent ans, a été divisée en trois populations. Les populations de la baie d'Hudson et du bassin de Foxe et du détroit de Davis et de la baie de Baffin ont été désignées menacées, et celle des mers de Béring, des Tchouktches et de Beaufort a été désignée préoccupante. Le Comité a également évalué quatre espèces de papillons se trouvant dans des habitats reliques des prairies. Deux d'entre eux, l'héliotin blanc satiné et l'hespéri Ottoé, ont reçu le statut d'espèce en voie de disparition. La population de l'Okanagan du saumon quinnat (Chinook) a été étudiée par le Comité à la suite d'une évaluation d'urgence demandée par le département des pêches de l'Okanagan Nations Alliance, une organisation des Premières nations. Le Comité a convenu que cette population constituait une espèce au sens de la Loi sur les espèces en péril et que la population était en voie de disparition. Des changements dans la pratique des pêches en aval du fleuve Columbia sont prévus pour l'été prochain et constituent une menace nouvelle et imminente pour cette population. Le Pic de Williamson, un pic lié aux forêts anciennes de mélèzes occidentaux de la Colombie-Britannique, a également été désigné en voie de disparition. L'habitat de cette espèce disparaît rapidement en raison de l'exploitation forestière. Dix-huit espèces végétales ont été évaluées, dont la méconnelle d'Oregon, un pavot rare dans le monde, indigène des communautés de chênes de Garry du sud-est de l'île de Vancouver. L'espèce est en voie de disparition pour cause de perte d'habitat due à la construction résidentielle et à l'empiètement par des espèces exotiques. La perte d'habitat et la compétition des espèces exotiques continuent de constituer les menaces premières pour la biodiversité du Canada, en particulier pour les espèces en péril du sud du Canada. Un poisson marin de l'Atlantique a été évalué, la raie tachetée. L'évaluation de la raie tachetée a donné lieu à quatre désignations : la population du sud du golfe du Saint-Laurent a été désignée en voie de disparition et celle de l'est du plateau néo-écossais comme menacée, dans les deux cas à cause de déclins importants de l'abondance des populations, surtout de grosses raies tachetées matures, dans ces zones. La population du banc Georges, de l'ouest du plateau néo-écossais et de la baie de Fundy a été désignée préoccupante. Les données étaient insuffisantes pour évaluer la situation de la raie tachetée, population du nord du Golfe et de Terre-Neuve. La population relique indigène de la truite fardée versant de l'ouest a été désignée menacée en Alberta, la principale menace étant l'hybridation avec les truites non indigènes. La population de la Colombie-Britannique est considérée préoccupante. L'esturgeon jaune a été désigné en voie de disparition dans l'ouest du Canada et espèce préoccupante dans les parties est de son aire de répartition. L'espèce a été touchée dans la quasi-totalité de son aire de répartition par une quantité de menaces, incluant les prises excessives historiques et la perte d'habitat imputable à la construction et à l'exploitation de barrages. Des informations provenant de nouvelles études des Grands Lacs, une région particulièrement riche sur le plan de la biodiversité aquatique, a permis au COSEPAC d'évaluer la situation de plusieurs poissons, y compris le lépisosté tacheté, le crapet sac à lait et le meunier tacheté. Le COSEPAC évalue la situation nationale des espèces sauvages, des sous-espèces, des variétés ou des autres unités désignables considérées en péril au Canada. Pour ce faire, le COSEPAC se sert de connaissances scientifiques, traditionnelles autochtones, ou des collectivités, lesquelles sont fournies par de nombreux spécialistes provenant des gouvernements, des universités et d'autres organismes. Ces évaluations sont maintenant à la disposition du public et seront transmises en août au ministre fédéral de l'Environnement pour une considération de l'inscription en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Il y a maintenant 487 espèces inscrites aux diverses catégories de risque du COSEPAC, y compris 184 espèces en voie de disparition, 129 espèces menacées, 152 espèces préoccupantes et 22 espèces disparues du pays (on ne les trouve plus à l'état sauvage au Canada). De plus, 13 espèces sont disparues et 39 espèces font partie de la catégorie données insuffisantes. Le COSEPAC est composé de membres provenant de chaque organisme responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre entités fédérales (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, Pêches et Océans Canada et Partenariat fédéral d'information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones. Définitions de la terminologie et des catégories de risque du COSEPACEspèce sauvage : Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d'animal, de plante ou d'un autre organisme d'origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s'est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans. - 30 -
Pour obtenir des précisions au sujet des espèces évaluées et des justifications pour les désignations, veuillez consulter le site Web du COSEPAC à l'adresse suivante : |
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