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Réponses à certaines questions courantes sur le COSEPAC et sur son processus d'évaluation.

Au sujet du COSEPAC
Processus d'évaluation du COSEPAC
LE COSEPAC dans un contexte élargi

Quel est le but du COSEPAC?

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) est officiellement reconnu par la Loi sur les espèces en péril (LEP) comme autorité en ce qui concerne l'évaluation de la situation de conservation d'espèces qui pourraient être en danger de disparition au Canada. Cela est important puisque la première étape fondamentale dans la protection des espèces sauvages consiste à déterminer lesquelles risquent de disparaître. Le COSEPAC se sert des meilleures connaissances scientifiques, autochtones et des collectivités qui soient disponibles pour évaluer le risque de disparition.

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Depuis combien de temps le COSEPAC exerce-t-il ses activités?

Bien qu'il ait été légalement établi par la LEP en 2003, le COSEPAC a été fondé en 1977, et ses premières désignations remontent à 1978.

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Qui sont les membres du COSEPAC?

Les membres du COSEPAC sont des universitaires, des spécialistes indépendants, des peuples autochtones, des biologistes du gouvernement, des employés de musées ou des biologistes indépendants qui contribuent volontairement de leur temps et de leurs efforts. Les membres ont une expérience considérable des sciences biologiques et des espèces sauvages, dont les connaissances traditionnelles autochtones, l'écologie, la génétique, la gestion des espèces sauvages et des pêches, la taxinomie et/ou l'évaluation des risques, à laquelle s'ajoutent des années d'expérience sur le terrain. Tous les membres se joignent au COSEPAC pour traiter des questions du COSEPAC et se concentrer sur les faits, et laissent à la porte leurs autres préoccupations.

En tout, le COSEPAC compte 30 membres ayant droit de vote. Ces membres se composent d'un coprésident pour chacun des Sous-comités de spécialistes des espèces du COSEPAC et d'un coprésident du Sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones, de membres de chacun des organismes gouvernementaux provinciaux et territoriaux responsables des espèces sauvages, de quatre organismes fédéraux (Service canadien de la faune, Agence Parcs Canada, ministère des Pêches et des Océans et Partenariat fédéral en matière d'information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature) et de trois membres scientifiques non gouvernementaux. Les membres provenant des gouvernements sont nommés par leur organisme, mais les membres scientifiques non gouvernementaux sont choisis par le COSEPAC par le truchement de concours ouverts au public. Tous les membres doivent faire preuve de l'expertise requise pour participer au Comité.

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Le COSEPAC s'intéresse-t-il à toutes les espèces canadiennes?

Le COSEPAC n'étudie pas systématiquement toutes les espèces vivant au Canada. Ses Sous-comités de spécialistes des espèces concernent les groupes taxinomiques suivants :

  • les plantes et lichens
  • les mollusques
  • les arthropodes (p. ex. les papillons, les écrevisses, les libellules et les coléoptères)
  • les poissons marins
  • les poissons d'eau douce
  • les amphibiens et reptiles
  • les oiseaux
  • les mammifères marins
  • les mammifères terrestres

Habituellement, le COSEPAC n'étudie pas d'autres organismes tels que les échinodermes (p. ex. les étoiles de mer), les algues ou les coraux. Il peut cependant considérer les espèces de ces groupes ou d'autres groupes s'il reçoit un rapport de situation adéquat de quelqu'un du public. Les rapports de situation doivent être préparés conformément aux Instructions pour la préparation de rapports de situation du COSEPAC.

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Le nombre croissant d'espèces désignées par le COSEPAC signifie-t-il que la crise relative aux espèces en péril s'aggrave?

Non, pas nécessairement. L'augmentation du nombre d'espèces désignées en péril reflète principalement la vitesse à laquelle le COSEPAC peut étudier et désigner une espèce que l'on soupçonne d'être en péril. Le COSEPAC est loin d'avoir terminé son examen de toutes les espèces de chacun des groupes sur lesquels on lui a demandé de faire une évaluation. Par conséquent, la comparaison du nombre d'espèces évaluées par le COSEPAC par le passé et le nombre d'espèces évaluées aujourd'hui ne montrent pas qu'il y a ou qu'il n'y a pas de tendance dans le taux auquel les espèces deviennent en péril.

L'ensemble des espèces qui ont été désignés par le COSEPAC n'est pas exhaustif. Au tout début de l'existence du COSEPAC, le nombre d'oiseaux et de mammifères désignés en voie de disparition et menacés s'est accru rapidement, surtout puisque le COSEPAC se concentrait sur ces espèces mieux connues. Le Comité a étendu sa portée, et ce sont maintenant les espèces de poissons et de plantes qui dominent ses évaluations, non pas nécessairement parce qu'elles sont plus en péril qu'elles ne l'étaient avant, mais bien parce que ces groupes sont particulièrement nombreux. Les arthropodes constituent les derniers ajouts au mandat du COSEPAC. Même si les arthropodes forment environ les deux tiers des espèces de la planète et que de nombreuses espèces d'arthropodes sont probablement en péril, relativement peu de choses sont connues à leur sujet. Ainsi, on prévoit que le nombre d'arthropodes désignés par le COSEPAC demeurera faible comparativement au nombre d'arthropodes présents au Canada, en raison d'un manque d'information. Les nombres et les proportions d'oiseaux, de mammifères, de poissons et d'arthropodes, etc. qui ont été désignés par le COSEPAC à ce jour sont grandement fonction du temps et de la disponibilité des données.

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Le COSEPAC concentre-t-il ses efforts sur des espèces qu'il soupçonne d'être en plus grand danger de disparition?

Oui, le COSEPAC étudie principalement les espèces que l'on présume en péril (le COSEPAC conserve une liste de ces espèces dans sa liste des espèces candidates). Le Comité se concentre sur ces espèces car le processus de désignation est minutieux et prend du temps, et il n'est pas productif pour le COSEPAC de consacrer du temps aux espèces qui ne sont évidemment pas en péril. Le COSEPAC ne sollicitera pas, dans un avenir prochain, des rapports sur le Merle d'Amérique, le raton laveur ou l'épinette noire. Par conséquent, la plupart des espèces évaluées par le COSEPAC finissent par être désignées comme étant en danger de disparition.

Même si le COSEPAC choisit les espèces qu'il présume être en péril, lorsqu'il fait ses évaluations, il s'efforce de ne pas surestimer ni sous-estimer le statut d'une espèce. Pour l'aider dans ses évaluations, le COSEPAC a mis sur pied un système de critères quantitatifs rigoureux s'appuyant sur celui qu'utilise l'UICN (Union mondiale pour la nature). La réputation bien méritée d'intégrité du COSEPAC repose sur son engagement manifeste à faire l'évaluation des espèces basée sur les renseignements biologiques et les meilleures connaissances traditionnelles autochtones disponibles, inclus dans les rapports de situation détaillés.

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Certaines espèces qui ont été désignées par le COSEPAC sont répandues aux États-Unis ou dans un autre pays. Pourquoi le COSEPAC les désigne-t-elles tout de même?

Le mandat du COSEPAC consiste à étudier les espèces sauvages au Canada. Ainsi, toutes les espèces dont l'aire de répartition s'étend au Canada ou qui ne vivent que dans notre pays font partie du mandat du COSEPAC, et leur niveau de disparition ou de risque de disparition au Canada peut être évalué par le COSEPAC. Si une espèce existe en plus grand nombre dans un autre pays, le Comité considérera le risque de disparition, de la planète ou du Canada, comme étant plus faible s'il y a possibilité que des individus émigrent au Canada et s'y reproduisent avec succès.

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Qu'arrive-t-il si le statut de conservation d'une espèce du COSEPAC s'améliore ou se détériore ?

Le COSEPAC suit l'évolution des espèces qu'il a évaluées par le passé au cas où leur situation s'améliorerait ou se détériorerait. Au moins tous les dix ans (ou moins lorsque justifié), le COSEPAC s'efforce de réexaminer le statut de chacune des espèces en péril précédemment évaluées. Tous les renseignements nouveaux et pertinents sur les espèces sont présentés dans une mise à jour du rapport. Selon ces renseignements corrigés, l'espèce peut se voir transférée à une catégorie de plus grand risque si sa situation s'est détériorée, peut demeurer dans la même catégorie si sa situation demeure inchangée ou peut passer à une catégorie de moindre risque si sa situation s'est améliorée. Une espèce peut passer à la catégorie « Non en péril » si sa situation s'est suffisamment améliorée.

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Le COSEPAC fait état de plus de 440 espèces en péril. Disparaîtront-elles toutes au cours des quelques prochaines années?

Ni la disparition, ni la survie des espèces évaluées par le COSEPAC ne sont garanties. Lorsqu'il effectue ses évaluations, le COSEPAC tient compte du risque de disparition des espèces, de la planète ou du Canada, si les conditions actuelles se maintiennent. Toutes les espèces désignées « en voie de disparition » ou « menacées » risquent de disparaître du Canada à court ou à moyen terme, mais même les espèces évaluées comme étant « en voie de disparition » ne risquent pas nécessairement de disparaître d'ici quelques années. Les espèces ont évolué sur des millions d'années et toute perte causée par l'être humain représenterait une tragédie. Les espèces évaluées par le COSEPAC comme étant « en voie de disparition » sont considérées comme ayant une forte probabilité de disparaître (au moins 20 p. 100) au cours des prochains 100 ans si les conditions actuelles se maintiennent. Les espèces évaluées comme étant « menacées » deviendront probablement « en voie de disparition » si les conditions se maintiennent. Les espèces « préoccupantes » méritent notre attention même si leur disparition du Canada n'est pas imminente. Il incombe aux gouvernements fédéral et provinciaux de mettre en oeuvre des mesures de protection et de rétablissement pour les espèces qui ont été désignées par le COSEPAC comme étant en péril.

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Quels renseignements le COSEPAC utilise-t-il?

Lorsqu'il fait ses désignations, le COSEPAC se sert des meilleurs renseignements disponibles au sujet d'une espèce; ceci inclut les connaissances scientifiques et autochtones ou des collectivités sur la biologie d'une espèce, la situation de sa population, son aire de répartition et les menaces qu'elle subit possiblement. Par exemple, le COSEPAC peut se fonder sur de l'information provenant du travail de recherche d'un étudiant au niveau de la maîtrise ou du doctorat ou peut utiliser, avec leur permission, l'information provenant des détenteurs de connaissances autochtones pour éclairer la prise d'une décision au sujet du statut d'une espèce.

Tous les renseignements disponibles, utiles pour l'évaluation de la situation sont présentés dans un rapport de situation dont la rédaction est sollicitée pour chaque espèce et qui est utilisé par le COSEPAC comme source principale d'information pendant l'évaluation de la situation de l'espèce. Les renseignements d'un rapport de situation ne proviennent pas exclusivement de sources scientifiques publiées. Un effort concerté est fait pour y inclure toute l'information pertinente et plausible provenant de toutes les sources, qu'elles soient scientifiques ou non. Les études gouvernementales sont une principale source d'information dans bien des cas. Dans certaines régions du Canada, en particulier dans le Nord, on retrouve la meilleure information disponible sur certaines espèces non pas dans des documents publiés, mais en consultant les gens de l'endroit qui ont une très bonne connaissance des animaux et des plantes qui les entourent. Des observations à long terme effectuées par des centaines de milliers de personnes sont disponibles pour certaines espèces (comme de l'information pour les atlas sur les oiseaux). Toute cette information, la meilleure qui soit, est pertinente au processus de désignation du COSEPAC.

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Pourquoi le COSEPAC étudie-t-il parfois des sous-espèces et des populations en vue de faire des désignations distinctes?

L'approche habituelle du COSEPAC pour désigner un statut consiste tout d'abord à examiner l'espèce dans son ensemble et ensuite, si elle est jugée appropriée, d'examiner le statut des unités désignables inférieures à l'espèce. Dans quelques cas, les unités inférieures à l'espèce peuvent être évaluées distinctement. Par exemple, si une sous-espèce était considérée en péril alors qu'une autre ne l'était pas du tout, le COSEPAC n'examinerait que la sous-espèce présumée en péril.

Le mandat du COSEPAC est d'informer les Canadiennes et les Canadiens au sujet de l'état de conservation des espèces sauvages. Dans certains cas, une seule désignation de l'espèce comme entité ne projette pas une image adéquate de l'état de conservation de l'espèce. Si plusieurs sous-espèces se trouvent au Canada et que celles-ci présentent divers niveaux de risque, le COSEPAC les désignera séparément afin d'identifier plus précisément ces risques. Il peut également en être ainsi, dans des cas justifiables, lorsqu'il s'agit de distinguer des populations isolées des autres de la même espèce et se trouvant dans une autre région écologique du pays. Il y a presque toujours des preuves, même en l'absence d'une désignation taxinomique formelle, que la population est génétiquement distincte. Pour des raisons de concision, le COSEPAC et la LEP identifient comme « espèces » toutes ces entités désignées.

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Pourquoi le COSEPAC procéderait-il à une désignation d'urgence?

Il arrive parfois que l'information disponible laisse croire qu'une espèce atteint un tel degré de risque qu'elle pourrait disparaître en peu de temps et que le processus d'évaluation régulier du COSEPAC (qui nécessite de deux à quatre ans) pourrait se révéler trop lent. Dans ce cas, le COSEPAC peut envisager l'évaluation d'urgence d'une espèce à la demande d'une personne du public. Le COSEPAC devrait ensuite ratifier sa décision d'évaluation d'urgence, au moment opportun, en se fondant sur un rapport complet, lequel sera examiné par l'ensemble du Comité. Ce processus est rarement utilisé. Par exemple, la grenouille maculée de l'Oregon (Rana pretiosa) en Colombie Britannique a été désignée en voie de disparition dans le cadre d'une désignation d'urgence en novembre 1999. Des preuves fournies par un rapport de situation préliminaire ont avancé qu'il n'y avait que 200 à 300 adultes reproducteurs au Canada et que leur habitat des terres humides était très fragmenté. L'espèce était en danger également dans l'ensemble de son aire de répartition aux États Unis. L'évaluation d'urgence par le COSEPAC a permis l'élaboration d'un plan de rétablissement pour l'espèce à temps pour la saison subséquente de reproduction de l'espèce au début du printemps.

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À quel moment le COSEPAC prend-il ses décisions?

Le COSEPAC se réunit au moins une fois l'an, habituellement en avril ou en mai, pour étudier les nouveaux rapports et les rapports mis à jour et pour déterminer le statut des espèces. Si nécessaire, le Comité se réunit une deuxième fois à l'automne.

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Les réunions sont-elles publiques?

Le public ne peut pas participer aux réunions, mais il peut assister à la conférence de presse suivant chaque réunion qui vise à annoncer les résultats des évaluations nouvelles et mises à jour. Durant ses réunions, le COSEPAC pourrait discuter de renseignements délicats (tels que des données sur l'emplacement ou la valeur commerciale) qui pourraient avoir une incidence sur le bien-être de certaines espèces et qui doivent rester confidentiels. Les membres doivent pouvoir s'exprimer librement en tant qu'experts indépendants pendant les réunions afin de permettre au Comité de toucher à tous les aspects de l'évaluation des risques.

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Puis-je participer à une réunion du COSEPAC et essayer de convaincre le Comité de mon point de vue?

Les observateurs peuvent assister à une réunion du COSEPAC à la discrétion du président du Comité, pourvu qu'ils présentent à l'avance une demande par écrit, qu'ils soient en mesure de contribuer par des renseignements utiles et qu'ils acceptent de respecter les règles du COSEPAC en matière de procédure et de confidentialité. Puisque les délibérations du Comité ne reposent que sur les renseignements disponibles, on ne peut y faire pression. De plus, les décisions du COSEPAC ne sont aucunement influencées par des intérêts spéciaux. Le COSEPAC est apolitique et n'est nullement intéressé aux opinions, mais il accueille toute information utile provenant de sources crédibles. Il est préférable de recevoir l'information utile à l'évaluation de la situation à l'étape de l'ébauche des rapports de situation.

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Comment le COSEPAC justifie-t-il ses désignations?

Les justifications des désignations sont consultables à partir de la page de recherche dans la base de données. Une justification de désignation consiste en une brève justification du statut qui a été attribué à l'espèce par le COSEPAC. La justification de désignation fournit habituellement de l'information sur les tailles des populations, les tendances quant à la taille des populations (croissante ou décroissante), les menaces passées, actuelles ou futures pesant sur l'existence de l'espèce, ainsi que les caractéristiques biologiques qui rendent l'espèce particulièrement vulnérable à la disparition.

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Pourquoi les connaissances traditionnelles autochtones sont-elles incluses dans les évaluations des espèces?

Les peuples autochtones ont participé à l'élaboration de la Loi sur les espèces en péril et détiennent des droits ancestraux reconnus par la constitution canadienne. L'information de sources autochtones profitera aux évaluations des espèces parce qu'elle est fondée, dans certains cas, sur une association vieille de plusieurs générations avec l'espèce en question et son habitat.

Le Sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones (CTA) du COSEPAC travaille avec le Comité afin d'élaborer des protocoles, des processus et des procédures à l'aide desquels le COSEPAC peut accéder aux CTA pour l'aider à évaluer la situation des espèces en péril.

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Comment les connaissances des collectivités sont-elles incluses dans les évaluations des espèces?

Les connaissances des collectivités constituent une importante source d'information sur les espèces. Elles peuvent provenir de nombreuses sources, dont les personnes qui chassent ou pêchent, et les personnes qui vivent en étroite relation avec leur environnement.

Les connaissances des collectivités peuvent être incluses aux rapports de situation de nombreuses manières. Les rédacteurs des rapports de situation du COSEPAC doivent communiquer avec quiconque détenant des connaissances spécialisées sur l'espèce et sur la situation de celle-ci au Canada. Si des connaissances des collectivités sont associées à une personne qui est bien connue pour ses connaissances spécialisées, le rédacteur du rapport saura très probablement que ces connaissances sont disponibles. Les rédacteurs de rapports doivent également communiquer avec des organismes fédéraux et provinciaux ainsi qu'avec les conseils de gestion des ressources fauniques du Nord. Ces sources pourraient connaître d'autres personnes à contacter ou renseigner les rédacteurs de rapports sur des connaissances des collectivités disponibles. Un détenteur de connaissances des collectivités peut être proactif en consultant d'abord une liste à jour des évaluations en cours, puis en avisant le Secrétariat du COSEPAC qu'il détient de l'information au sujet d'une espèce en particulier pouvant servir à l'évaluation de la situation. Le Secrétariat peut alors acheminer l'information au coprésident qui supervise la préparation du rapport. De plus, dans le but d'intégrer les connaissances de collectivités au processus d'évaluation des espèces, le COSEPAC encourage les personnes, les groupes ou les organisations possédant des connaissances utiles sur la situation d'espèces à les communiquer au Comité par le biais d'un questionnaire.

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Le COSEPAC fait-il partie de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du gouvernement fédéral?

Le COSEPAC est un des éléments clés de la Loi sur les espèces en péril (LEP). En vertu de cette loi, le COSEPAC a le mandat d'utiliser les meilleures connaissances scientifiques, autochtones et des collectivités qui soient disponibles afin d'évaluer la situation des espèces qui pourraient être en danger de disparaître du Canada. Le gouvernement du Canada tient compte des espèces évaluées par le COSEPAC lorsqu'il établit la Liste des espèces en péril officielle.

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Pourquoi les évaluations du COSEPAC n'obtiennent-elles pas automatiquement un statut légal?

En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP), il incombe au gouvernement fédéral, lequel est politiquement responsable, de protéger légalement les espèces évaluées par le COSEPAC. Le COSEPAC a été établi comme comité consultatif pour faire des désignations précises fondées sur les meilleures connaissances scientifiques, autochtones et des collectivités qui soient disponibles.

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Qu'est-ce que le Registre public de la Loi sur les espèces en péril?

Le Registre public de la Loi sur les espèces en péril (www.registrelep.gc.ca) est un service en ligne qui permet d'avoir accès à des renseignements et à des documents touchant la Loi sur les espèces en péril (LEP). Les rapports de situation et les évaluations des espèces du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) pour les espèces inscrites et protégées en vertu de la LEP font partie des nombreux documents disponibles.

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Pourquoi ne l'appelle-t-on plus la « liste du COSEPAC »?

En 2005, le COSEPAC a mis à jour son site Web et d'autres documents pour retirer le mot « liste » dans des expressions telles que « liste du COSEPAC » et « espèces inscrites à la liste ». Il a procédé ainsi pour éviter la confusion avec les espèces inscrites sur la liste légale des espèces en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Les changements soulignent le fait que les désignations des espèces par le COSEPAC sont indépendantes et fondées sur les meilleures connaissances scientifiques, autochtones et des collectivités qui soient disponibles, mais ne comportent aucune implication juridique sauf en ce qui concerne les espèces inscrites de façon légale en vertu de la LEP (qui prend en compte également les répercussions économiques et sociales éventuelles de la protection juridique).

Dorénavant, le COSEPAC utilisera des termes tels que « évaluations du COSEPAC », « désignations des espèces du COSEPAC » et « espèces évaluées », plutôt que des expressions telles que « liste du COSEPAC », ou « espèces inscrites à la liste du COSEPAC ». Pour la même raison, la publication produite après chaque réunion d'évaluation des espèces du COSEPAC a été renommée « Espèces canadiennes en péril ».

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Je peux trouver sur les sites Web d'Espèces en péril et du Registre public de nombreuses espèces qui figurent déjà sur le site Web du COSEPAC. Pourquoi y a-t-il trois sites?

Le site Web du COSEPAC offre de l'information sur les espèces sauvages qui ont été désignées ou qui seront désignées par le COSEPAC. Le COSEPAC recommande au gouvernement fédéral les espèces devant être inscrites à la liste légale des espèces en péril de la LEP. Étant donné que le COSEPAC prend des décisions indépendantes concernant la situation des espèces, il utilise son propre site Web pour renseigner le grand public. Le site Web du COSEPAC contient le processus d'évaluation suivi par le comité, un résumé ainsi que l'information d'évaluation détaillée pour toutes les espèces qu'il évalue, de même que l'information sur la façon de trouver les rapports de situation des espèces.

Le site Web du Registre public (www.registrelep.gc.ca) contient la Liste des espèces en péril au Canada. Ces espèces inscrites sont celles qui ont droit à une protection juridique et au rétablissement en vertu de la Loi sur les espèces en péril. La Liste des espèces en péril est, en grande partie, fondée sur les évaluations du COSEPAC et elle renseigne le grand public sur les espèces inscrites de façon légale comme « disparue du pays », « en voie de disparition », « menacée » ou « préoccupante ». Pour toutes ces espèces, le Registre public contient les rapports de situation et les évaluations des espèces du COSEPAC, les énoncés de réaction, les plans de rétablissement, les plans d'action et/ou les plans de gestion. Le Registre public fournit également de l'information et des rapports de situation sur un sous-ensemble d'autres espèces qui ont été évaluées par le COSEPAC, telles que les espèces évaluées comme étant en péril, mais qui n'ont pas été ajoutées par le gouvernement fédéral à la liste légale de la LEP portant sur les espèces en péril au Canada.

Le site Web Espèces en péril (www.especesenperil.gc.ca) est une ressource élaborée et tenue à jour par le Service canadien de la faune d'Environnement Canada. Son but est de renseigner les non-spécialistes sur les espèces inscrites légalement en vertu de la LEP. Les non-spécialistes peuvent utiliser les outils de recherche pour se renseigner sur la biologie, la population et la répartition, les habitats et la protection des espèces ainsi que sur les menaces pesant sur elles. Une description détaillée des activités liées à leur rétablissement figure également sur le site Web.

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Pourquoi bon nombre de provinces et de territoires possèdent-ils leurs propres « espèces en péril » et leurs propres lois? Le COSEPAC ne dédouble-t-il pas leurs efforts?

Non. Il s'agit d'une question d'échelle. La plupart des provinces et des territoires disposent de listes d'espèces qu'ils considèrent menacées de disparition dans leurs compétences. Ils ont également leurs propres lois pour protéger ces espèces. De nombreuses espèces considérées en péril dans une province ou dans un territoire sont également considérées en péril à l'échelle nationale par le COSEPAC. Lorsqu'il y a des différences, c'est peut-être qu'une espèce est en péril dans une province ou un territoire en particulier, mais elle est plus commune dans le reste du Canada (ou inversement). Il est possible d'obtenir de plus amples renseignements sur les programmes touchant les espèces en péril dans les provinces et les territoires en visitant leurs sites directement.

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Est-ce que le site Web Espèces sauvages offre une autre liste d'« espèces en péril »?

Non. Le rapport Les espèces sauvages 2000 (et le prochain rapport de 2005) sert de première étape pour déterminer la situation de toutes les espèces canadiennes selon une échelle approximative. Il détermine quelles espèces sont protégées actuellement, celles qui doivent être surveillées de près et celles pouvant nécessiter une évaluation officielle (p. ex. par le COSEPAC ou par des homologues provinciaux ou territoriaux). Il découle d'une collaboration entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux responsables de la conservation des espèces sauvages au Canada. L'accent est mis sur la situation générale de toutes les espèces plutôt que sur les espèces en voie de disparition seulement. Les classifications de situation générale dans les rapports Les espèces sauvages ne remplacent pas les évaluations du COSEPAC ou celles des homologues provinciaux et territoriaux qui fournissent des études de connaissances ciblées concernant des espèces individuelles pouvant être en péril. Le COSEPAC utilise l'information du rapport Les espèces sauvages comme une source d'information pour dresser ses listes d'espèces hautement prioritaires aux fins d'évaluation (voir Espèces candidates). Les rapports de situation du COSEPAC se fondent sur l'information recueillie et produite par les rapports Les espèces sauvages. Le site Web Espèces sauvages et le rapport Les espèces sauvages 2000 sont disponibles à l'adresse : www.especessauvages.ca.

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Un certain nombre d'espèces sauvages inscrites sur la Liste rouge de l'Union mondiale pour la nature (UICN) ont également été désignées par le COSEPAC. Pourquoi y a-t-il parfois des différences relativement au statut d'une même espèce?

Comprendre l'échelle de l'évaluation est la clé pour comprendre pourquoi il peut y avoir des différences relativement au statut. La Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN produit une liste des espèces menacées de disparition à l'échelle mondiale. On appelle cette liste la Liste rouge des espèces menacées de l'UICN. L'UICN œuvre à l'échelle mondiale, alors que le COSEPAC évalue le risque de disparition des espèces présentes au Canada.

Cette différence dans l'échelle d'évaluation signifie qu'il y aura certaines espèces considérées en péril au Canada qui ne sont pas sur la Liste rouge de l'UICN, car elles sont plus communes à l'échelle mondiale. Cela ne diminue pas l'importance de les reconnaître (il s'agit du travail du COSEPAC), de les étudier et de les protéger au Canada, pour les Canadiennes et les Canadiens. L'inverse est également vrai : il y aura parfois des situations où une espèce est en péril à l'échelle mondiale, mais où elle est relativement commune au Canada. Là encore, l'évaluation du risque de disparition au Canada est parfaitement valable.

Le COSEPAC reconnaît officiellement ces situations pour les espèces qui existent au-delà de la frontière canadienne en examinant les incidences que les populations à l'extérieur du pays peuvent avoir sur les populations canadiennes (l'immigration de source externe).

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