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Symposium 2007


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Conférenciers invités

Stephen J. Augustine Chef héréditaire du Grand conseil des Mi’kmaq,
Conservateur d’ethnologie, Maritimes Est, Division des services d’ethnologie, Musée canadien des civilisations, Gatineau, Québec
Mariano Aupilardjuk Aîné inuit de Rankin Inlet, Nunavut
Miriam Clavir Attachée de recherche, University of British Columbia (UBC) Museum of Anthropology
Chargée de cours auxiliaire, Programme d’études supérieures en muséologie, Université de Washington, Seattle, Washington
Charles Costain Directeur général adjoint et directeur des Services scientifiques et de conservation, Institut canadien de conservation, Ottawa Ontario
Peter Decontie Aîné de la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg (algonquine), près de Maniwaki, Québec.
Sherry Farrell Racette Professeure, Département d’histoire de l’art, Université Concordia, Montréal, Québec
Tom Hill Directeur de musée émérite, Woodlands Cultural Centre, Brantford, Ontario
Raoul McKay Chef de production, First Voice Multimedia Inc., Winnipeg, Manitoba
Gerald McMaster Conservateur de l’art canadien, Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto, Ontario
John Moses Conservateur, Musée canadien des civilisations, Gatineau, Quebec
Winnie Niviuvaarjuk Owingayak Aînée inuite et directrice du Baker Lake Inuit Heritage Centre, Baker Lake, Nunavut
Gilbert W. Whiteduck Conseiller principal en éducation pour le Conseil d’Education des Premières Nations, Maniwaki, Québec

Biographies of Invited Speakers

Stephen J. Augustine

Stephen J. Augustine
Chef héréditaire du Grand conseil des Mi’kmaq
Conservateur d’ethnologie, Maritimes Est, Division des services d’ethnologie, Musée canadien des civilisations, Gatineau, Quebec

Stephen Augustine est titulaire d’un baccalauréat en anthropologie et en science politique de l’Université St. Thomas (Nouveau-Brunswick) qu’il a obtenu en 1986; il a également une maîtrise en études canadiennes de l’Université Carleton (Ottawa) avec spécialisation en élaboration de programmes d’études sur les savoirs traditionnels aux fins du système éducatif. Au cours des années, il a partagé son expertise dans le domaine de la recherche et des savoirs traditionnels avec de nombreux organismes, notamment l’Assemblée des Premières nations, des ministères ainsi que diverses communautés autochtones d’un bout à l’autre du Canada. M. Augustine est membre d’un comité consultatif sur les questions de biodiversité et a beaucoup travaillé au sein de programmes des Nations Unies axés sur le développement et l’environnement. Il a fait des exposés dans de nombreuses écoles et universités, a été chargé de cours à l’Université Carleton au cours des trois dernières années, et été conférencier invité dans de nombreuses conférences nationales et internationales. Il a publié des articles et réalisé plusieurs vidéos sur la réalité autochtone ayant pour thèmes les questions de santé et de guérison, le savoir traditionnel, les traités et les contes. Il a organisé des ateliers interculturels pour de nombreux organismes (les Nations Unies de même que des universités et musées provinciaux et fédéraux). Son plus récent livre, Mi’kmaq & Maliseet Cultural Ancestral Material (Mercury Series, CMC, 2005) sera un outil précieux pour les chercheurs universitaires tout comme pour les éducateurs. Il vient d’être accrédité comme témoin expert dans divers procès ayant trait à l’accès des Autochtones aux ressources des Maritimes, étant reconnu pour ses connaissances à la fois de l’histoire orale et de l’ethnohistoire, et des traités conclus dans la région. Son rôle de chef héréditaire du Grand conseil des Mi’kmaq, et les enseignements que lui ont transmis les aînés depuis son tout jeune âge, lui ont permis de bien maîtriser les pratiques traditionnelles, sa langue et l’histoire de son peuple.


Mariano Aupilardjuk
Aîné inuit de Rankin Inlet, Nunavut

Mariano Aupilardjuk est un aîné respecté de Rankin Inlet, une communauté qui ceinture la baie d’Hudson, au Nunavut (Canada). Né en 1923 au sein d’une famille nomade à Avaliqquarjuk, près de Kugaaruk (auparavat appellé Pelly Bay), il reçut une précieuse éducation traditionnelle, par exemple des enseignements sur le savoir-faire pour survivre dans le nord, sur la fabrication d’outils et sur le respect de toute créature vivante. À 1 ans, sa famille déménagea à Nauyaat, où elle fit face à un choc culturel et, comme plusieurs autres familles inuit de l’époque, subit des pressions de la société et du clergé en vue de délaisser leurs croyances et leur mode de vie. Son baptême à l'âge de 11 ans fut marquant pour lui et ses proches : c'est à ce moment qu'ils s'éloignèrent de leurs anciennes croyances et de leur culture, intériorisant cette perte spirituelle afin d'adopter un mode de vie chrétien. A l'âge adulte, cependant, M. Aupilardjuk se rendit compte qu’il n’aurait jamais dû abandonner ses valeurs traditionnelles, et que lui et les siens pouvaient vivre dans les deux mondes sans avoir à renoncer à tout leur mode de vie passé et à leurs racines. Il se mit à en parler à sa famille, à ses amis et à des jeunes de sa communauté, dans le but de les aider à reprendre en main leur identité inuite et de la vivre avec fierté et dignité. Il chercha à communiquer son message partout, allant dans les écoles élémentaires et secondaires locales, au Collège de l’Arctique (Arctic College) et même à travers le pays, acquérant au fil des ans une solide réputation auprès des Inuits pour sa sagesse, ses enseignements et ses dons de guérisseur. Sa détermination à partager le qaujimajatuqangit — savoir traditionnel inuit — est totale et complète. « M. Aupilardjuk parle des valeurs et de l’utilisation du savoir traditionnel d’une manière qui relie le passé, le présent et l’avenir du peuple inuit du Nunavut », de dire, sans aucune hésitation, Paul Kaladjak, ex-président de la Kivalliq Inuit Association et présentement président de la Nunavut Tunggavit Inc. « Tout au long de sa vie, il a donné des conseils à bien des gens, soit dans les communautés locales, soit à des politiciens en vue d’utiliser de manière optimale ces enseignements traditionnels dans la société moderne. » Il enseigne aux jeunes les connaissances traditionnelles sur la terre, donne des conseils aux membres de la Gendarmerie royale du Canada, parle sans détours aux fonctionnaires et ministres du gouvernement du Nunavut et participe à des services de guérison dans la communauté et sur tout le territoire. Il a pris part à un grand nombre de projets sur l’histoire orale du Nunavut et a veillé à ce que la tradition des conteurs de son peuple se perpétue à jamais. Il a reçu de nombreux honneurs, dont le Prix d’excellence comme Animateur auprès des jeunes et des aînés de 1998 du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones accordé en 2001 en reconnaissance des enseignements sur les modes de vie et compétences traditionnels, et le Prix de l’Inuit Tapiriit Kanatami (l’association nationale des Inuit du Canada) en 2004.


Miriam Clavir
Attachée de recherche, University of British Columbia (UBC) Museum of Anthropology
Chargée de cours auxiliaire, Programme d’études supérieures en muséologie, Université de Washington, Seattle, Washington

En 1976, Miriam Clavir a obtenu sa maîtrise en conservation des œuvres d’art à l’Université Queen’s (Kingston, Ontario); en 1998, la faculté des études muséales de l’Université Leicester lui décerne son doctorat. Elle a travaillé dans le domaine de la restauration au Musée royal de l’Ontario et à Parcs Canada, et de 1980 à 2004, elle a été restauratrice, puis restauratrice principale, au UBC Museum of Anthropology, à Vancouver. Tout au cours de cette période, elle a pris part à l’évolution de la relation entre les peuples autochtones et les musées. De plus, elle a donné des cours d’introduction à la conservation et d’études muséales à la faculté d’anthropologie de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle enseigne toujours au Burke Museum rattaché à l’Université de Washington, à Seattle, et poursuit son travail auprès de diverses communautés autochtones, notamment récemment au Québec. Les articles qu’elle a publiés dans des revues spécialisées portent sur les valeurs et les pratiques liées à la conservation et à la restauration dans les musées. C’est aussi le sujet du livre qu’elle a publié en 2002 intitulé : Preserving What is Valued: Museums, Conservation and First Nations (UBC Press).


Charles Costain
Directeur général adjoint et directeur des Services scientifiques et de conservation, Institut canadien de conservation, Ottawa Ontario

Charles Costain obtient, en 1976, une maîtrise en chimie jumelée à une maîtrise en conservation des œuvres d’art, à l’Université Queen’s (Kingston, Ontario). Il travaille ensuite dans le laboratoire de chimie analytique de Parcs Canada, Division de la restauration, jusqu’à 1984, année où il entre à l’Institut canadien de conservation (ICC). À l’ICC, c’est au laboratoire de chimie analytique qu’il poursuit des recherches sur les matériaux utilisés dans les œuvres d’art, et gère ensuite une équipe dans le domaine de la conservation préventive puis en devient le directeur, en 1998. Il est membre du Conseil du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM) depuis 2000, et a présidé ce Conseil de 2002 - 2005.


Peter Decontie

Peter Decontie
Aîné de la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg (algonquine), près de Maniwaki, Québec

D’origine algonquine, l’Aîné Peter Decontie est né et a reçu son éducation au sein de la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg, près de Maniwaki, Québec. Il a travaillé pour plusieurs compagnies de construction au Canada et aux Etats-Unis jusqu’à sa retraite en 2002. L’Aîné Decontie a œuvré durant toute sa vie adulte avec d’autres Aînés de Kitigan Zibi, contribuant à plusieurs aspects de la vie communautaire. Depuis les années 1960, il travaille en proche collaboration avec l’Aîné spirituel William Commanda, et il détient maintenant les fonctions de Gardien du Feu sacré auprès de l’Aîné Commanda.


Sherry Farrell Racette
Professeure, Département d’histoire de l’art, Université Concordia, Montréal, Québec

Sherry Farrell Racette, Ph. D., est une universitaire interdisciplinaire et aussi une artiste professionnelle. Elle est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université du Manitoba (Winnipeg), d’une maîtrise en éducation avec spécialisation en développement pédagogique obtenue à l’Université de Regina (Saskatchewan) et d’un doctorat interdisciplinaire (études autochtones, anthropologie, histoire) fait à l’Université du Manitoba (2004). En 2005, l’Université du Manitoba lui a remis le Distinguished Dissertation Award pour sa thèse intitulée Sewing Ourselves Together: Clothing, Decorative Arts and the Expression of Métis and Half Breed Identity. Sa vaste recherche met l’accent sur l’histoire des femmes métis et des Premières nations, notamment sur la reconstruction des histoires de l’art autochtones afin de remettre en contexte les collections muséales et de reconquérir les vies et les voies des femmes. Au nombre de ses publications mentionnons : « Sewing for a Living: The Commodification of Métis Women’s Artistic Production » qui a paru dans Contact Zones: Aboriginal and Settler Women in Canada’s Colonial Past (2005); « Métis Man or Canadian Icon: Who Owns Louis Riel » publié dans Rielisms (2001); « Beads, Silk and Quills: The Clothing and Decorative Arts of the Métis » publié dans Metis Legacy (2001); et « Sex, Fear, Women, Travel and Work: Five Persistent Triggers of Eurocentric Negativity » paru dans Pushing the Margins (2001). De plus, elle a illustré des histoires pour enfants écrites par Maria Campbell, Freda Ahnenakew et Ruby Slipperjack. Elle fait de la peinture et des œuvres multimédias qui mélangent les textiles, le perlage et la broderie avec des images et du texte. Parmi ses expositions récentes, on compte Dolls for Big Girls (2000) à la Regina Art Gallery; Illustrative Images : Sherry Farrell Racette (2002), à la MacKenzie Art Gallery; et les expositions de groupes Rielisms (2001) à la Winnipeg Art Gallery et Animate objects: The Grammar of Craft in First Nations Contemporary Art (2002) au Sakewewak Artists’ Collective. Ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques dont la Saskatchewan Arts Board, la MacKenzie Art Gallery et la Banque d’œuvres d’art du Conseil des Arts du Canada. Tout récemment, elle a été coconservatrice de Clearing a Path : An Exhibition of Traditional Indigenous Arts, exposition organisée par le Saskatchewan Arts Board, qui présentait, à l’occasion du Centenaire de la Saskatchewan en 2005, des artistes contemporains utilisant des médias traditionnels.


Tom Hill
Directeur de musée émérite, Woodlands Cultural Centre, Brantford, Ontario

Tom Hill est actif dans le domaine des arts au Canada depuis plus de 30 ans et a atteint au fil des ans divers postes de prestige. À titre de conservateur, rédacteur, historien d’art, bénévole et artiste, il a exercé une influence sur le développement des arts visuels autochtones. D’origine Konadaha Seneca, il a étudié au Ontario College of Art; il possède également un certificat en études muséales décerné par l’Association des musées de l’Ontario. Il fut un personne-ressource clé au Pavillon des Indiens du Canada à Expo 1967, et devient ensuite le premier conservateur d’art autochtone au pays. Membre infatigable de nombreux comités et conseils d’administration, il a beaucoup écrit et enseigné. Il a reçu de nombreux prix dont un doctorat honorifique de l’Université Wilfrid Laurier. Il a été directeur du musée au Woodland Cultural Centre pendant plus de 20 ans et coprésident du Groupe de travail sur les musées et les Premières nations, établi par l’Association des musées canadiens et l’Assemblée des Premières nations, qui déposa un rapport charnière en 1992 intitulé Tourner la page : Forger de nouveaux partenariats entre les musées et les Premières nations. En 2004, il remportait le prix du Gouverneur général pour les arts médiatiques et visuels dans la catégorie ‘Contribution exceptionnelle’. Voici les commentaires des membres du jury composé de pairs qui lui ont remis ce prix : « Les nombreuses contributions de Tom Hill à l’art des peuples autochtones du Canada ainsi que les ponts qu’il a bâtis entre ces peuples et la grande communauté canadienne n’ont point d’égal. En tant que conservateur, écrivain, conférencier, historien de l’art, décideur culturel et bénévole, il a joué un rôle fondamental qui s’est avéré à la fois perspicace et visionnaire. Le dévouement incessant de Hill reflète un esprit généreux. Sa quête résolue d’« équilibre » a bien servi les arts et inspiré des artistes innombrables dans plusieurs domaines. » Récemment, il a été l’un des six conseillers autochtones retenus pour la mise en place des nouvelles galeries des Premières nations du Musée royal de l’Ontario, inaugurées en janvier 2006. Tom Hill vit à Ohsweken, en Ontario.


Raoul McKay
Chef de production, First Voice Multimedia Inc., Winnipeg, Manitoba

Raoul McKay, Ph. D., a grandi dans la communauté métisse de St. Eustache, au Manitoba, appelée autrefois Baie St. Paul. Il parle le mechif, le français et l’anglais. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts, d’un baccalauréat en éducation, d’une maîtrise ès arts de l’Université du Manitoba (Winnipeg) et d’un doctorat en histoire décerné par l’Université de Toronto (Ontario); sa thèse portait sur le Traité no 5 (1875–1935). Raoul a défendu la cause autochtone toute sa vie. À titre d’éducateur, il a partagé ses connaissances fondées sur l’expérience et ses connaissances universitaires avec des amis, collègues et étudiants. Il a pris le temps de se renseigner auprès des sources écrites et orales au sujet du patrimoine et la vie des Métis, des Premières nations et des nations inuites du Canada, ce qui lui a permis d’acquérir des connaissances qu’il a utilisées pour son travail au niveau universitaire et collégial. Il a fondé et dirigé le Département d’études autochtones à l’Université du Manitoba. À titre de professeur, de chercheur et d’intervenant au sein des communautés, il a également été en demande auprès de radiodiffuseurs et de producteurs de télévision, dont Woodsmoke and Sweetgrass, la Société Radio-Canada, la Canadian Broadcasting Corporation, et CKY, notamment pour des entrevues et de courts documentaires. En 1997, année où il prend sa retraite en tant qu’éducateur, Raoul et son épouse, Iris, créent First Voice Multimedia Inc., afin de réaliser des productions multimédias. La compagnie produit des vidéos portant sur le patrimoine et la vie des Métis et des Premières nations du Canada, notamment La Voix des Mechif (Série I et II), une série documentaire de 13 épisodes sur les Métis qui est diffusée sur le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN), ainsi que les vidéos .Life and Work of the Woodland Artists (La vie et l’œuvre des artistes amérindiens des régions boisés), St. Laurent Goes to Washington (St-Laurent va à Washington), etc.


Gerald McMaster
Conservateur de l’art canadien, Musée des beaux-arts de l’Ontario, Toronto, Ontario

Gerald McMaster, Ph. D., est conservateur de l’art canadien au Musée des beaux-arts de l’Ontario, à Toronto. Avant d’occuper ce poste, il était adjoint spécial du directeur des Expositions du Smithsonian Mall (2002–2004) et directeur adjoint délégué des ressources culturelles (2000–2002) au National Museum of the American Indian (NMAI), Smithsonian Institution. Dans l’exercice de ces deux fonctions, il était responsable de la conception et du contenu des nouvelles expositions permanentes du musée et de la gestion des sections de la conservation, du rapatriement et des archives, respectivement. Il a également été conservateur au Musée canadien des civilisations (1981–2000), chargé des expositions, des acquisitions et des publications relatives à l’art indien contemporain. Au cours de cette période, il était largemment responsable de la création de la Galerie d’art amérindien et inuit et aussi conservateur responsable de la Salle des Premiers peuples (1995–2000). Son apport à la muséologie nationale et internationale lui a permis de remporter le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones en 2005 et le Prix ICOM-Canada en 2001. Il a également rempli le rôle de commissaire canadien à la XLVIe biennale de Venise en 1995. Gerald McMaster est originaire de Saskatchewan.


John Moses
Conservateur, Musée canadien des civilisations, Gatineau, Québec

John Moses est restaurateur d’objets ainsi que chercheur au Musée canadien des civilisations, à Gatineau (Québec), où il remplit présentement la fonction de conservateur adjoint du projet de la Salle des personnalités canadiennes (août 2006 à mai 2007). Au nombre de ses expériences et de sa formation antérieures, mentionnons son travail au British Museum à Londres (Royaume-Uni), et au National Museum of the American Indian, Smithsonian Institution. Il s’intéresse notamment à l’adaptation des perspectives autochtones dans la pratique muséale courante et l’enseignement aux non-spécialistes des techniques de préservation des collections. Il a fait de nombreuses présentations orales ou écrites, dont une qui portait sur les musées, les communautés autochtones et le rôle du restaurateur lors des sessions plénières de la conférence du Conseil international des musées (ICOM) qui a eu lieu à Séoul (Corée) en 2004. Il a été également président du programme, lors de l’atelier de l’Association canadienne pour la conservation et la restauration, Native Issues in Conservation, tenu à Whitehorse, au Yukon, en 1998. John est un membre inscrit de la bande Delaware (faisant partie de la confédération iroquoienne des six nations), à Six Nations of the Grand River, à Brantford, en Ontario.


Winnie Niviuvaarjuk Owingayak
Aînée inuite et directrice du Baker Lake Inuit Heritage Centre, Baker Lake, Nunavut

Winnie Niviuvaarjuk Owingayak est une aînée autochtone respectée dans sa communauté, qui gère aussi le Baker Lake Inuit Heritage Centre. Née il y a 67 ans dans un igloo à Ferguson Lake, à 160 kilomètres au sud de Baker Lake, au Nunavut, elle y reçoit une éducation traditionnelle inuite et apprend à chasser et à pêcher ou à aider sa mère dans l’igloo ou la tente. Jeune fille, elle travaille au poste de soins infirmiers et comme gardienne d’enfants et fait le ménage pour les Qablunaat (les Blancs). Elle épouse David Owingayak, en 1961, devient femme au foyer et mère de cinq fils et d’une fille. Elle commence à travailler comme conseillère au centre de lutte contre l’abus d’alcool et de drogues à Baker Lake, en 1994, de même qu’au Baker Lake Inuit Heritage Centre, en 2002. Elle participe à de nombreuses activités culturelles dans sa communauté. Elle est membre à titre personnel du Conseil des archives des Nunavummi et recueille des centaines d’entrevues enregistrées avec des aînés. Elle prend part à l’élaboration et à la production des CD Tuhaalruuqtut Vol. I et Vol. II et Footprints, enregistrements de chants inuits traditionnels; comme elle sait aussi chanter les chants traditionnels en inuktitut, elle enregistre avec sa mère Martha et sa sœur Jean de très vieilles chansons inuites. Elle anime également des lignes ouvertes à la radio, met l’accent sur la langue inuktitut du pays et accueille des conférenciers inuits à Baker Lake. En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle et de son dévouement indéfectible à la cause de la préservation et de la promotion de l’alphabétisation en inuktitut, elle reçoit le Prix de l’alphabétisation 2006 remis par le Conseil de la Fédération pour le Nunavut. Elle a travaillé en collaboration avec des artistes afin de les aider à reproduire leurs œuvres, et continue de coudre et de créer des objets d’art elle-même, par exemple des objets faits à partir d’os de caribou, tel des aiguilles, des étuis à aiguilles de même que des jeux. Pour poursuivre l’ancestrale tradition inuite qui consiste à faire quelque chose de nouveau pour une occasion spéciale, elle a créé un amautik perlé lors de l’inauguration du Inuit Heritage Centre et un autre amautik à l’occasion de l’inauguration officielle de l’exposition du Centre (8 mai 2006 à l’ouverture des Hamlet Days) sur le site Web du Musée virtuel du Canada en collaboration avec le Réseau canadien d’information sur le patrimoine (RCIP). Elle aime aussi chanter et jouer de l’accordéon dans les danses carrées communautaires. Les photographies de ses grands-parents Hattie Niviaqsaarjuk et Pork Kangirujuaq sont devenues célèbres à Bibliothèque et Archives Canada (elles ont été prises par l’ami de Hattie, Geraldine Moodie à Cape Fullerton, Nunavut et Churchill (Manitoba), où Pork a été membre de la Gendarmerie royale du Canada).


Gilbert W. Whiteduck
Conseiller principal en éducation pour le Conseil d’Education des Premières Nations, Maniwaki, Québec

Gilbert Whiteduck est un Algonquin de la Nation Kitigan Zibi Anishinabeg, près de Maniwaki, et a travaillé plus de 12 ans comme membre élu du conseil de bande de la communauté Kitigan Zibi Anishinabeg. M. Whiteduck possède un baccalauréat avec spécialisation en sciences sociales ainsi qu’un baccalauréat et une maîtrise en éducation de l’Université d’Ottawa; cette université lui a aussi décerné un doctorat honorifique en éducation. M. Whiteduck est impliqué dans le domaine de l’éducation autochtone depuis plus de 33 ans, et a tenu plusieurs postes au fil des ans, notamment celui de conseiller d’orientation professionnelle, d’enseignant, ainsi que de directeur d’école et directeur d’éducation dans sa communauté. Il est présentement Conseiller principal en éducation pour le Conseil d’Education des Premières Nations, au Québec, un organisme qui représente 22 communautés dans la province. M. Whiteduck a fait partie de nombreux comités locaux, régionaux ou nationaux. Il fut un des protagonistes dans le rapatriement des vestiges humains restitués à la communauté de Kitigan Zibi, ainsi qu’un des organisateurs de la conférence internationale sur le Rapatriement tenue dans sa communauté suite à cet événement. Pendant 7 ans, il a été Président de la Confédération des Centres de culture et d’éducation autochtones, un organisme qui représente 87 centres autochtones à travers le pays. M. Whiteduck demeure très actif dans ses efforts visant à ce que les points de vue autochtones soient non seulement disséminés, mais aussi compris.

 


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Mise à jour : 2007-2-2

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