Communiqué de presse

Le nouveau gouvernement du Canada annonce des cibles industrielles obligatoires afin de lutter contre les changements climatiques et de réduire la pollution atmosphérique 

TORONTO (Ontario), le 26 avril 2007 - Le ministre de l'Environnement, l'honorable John Baird, a dévoilé aujourd'hui Prendre le virage : Un plan d'action pour réduire les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique, qui verra le gouvernement fédéral obliger pour la toute première fois les industries à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Le nouveau gouvernement du Canada imposera des cibles obligatoires à l'industrie, afin que les émissions de gaz à effet de serre diminuent et que nous atteignons notre objectif d'une réduction absolue de 150 mégatonnes d'ici 2020. De plus, nous imposerons des cibles aux industries de façon à diminuer de moitié la pollution atmosphérique provenant de l'industrie, d'ici 2015.

« Le Canada doit prendre un virage à 180 degrés parce qu'il va dans la mauvaise direction. Depuis que les Libéraux ont promis de réduire les émissions de gaz à effet de serre en 1997, les émissions n'ont cessé d'augmenter, a déclaré le ministre Baird. Les Canadiens veulent que nous passions à l'action dès maintenant, et c'est ce que fait notre gouvernement. Nous avisons les industries qu'à compter d'aujourd'hui, elles devront réaliser de véritables réductions. »

Les industries sont responsables d'environ la moitié des gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique du Canada. Le gouvernement fixe des cibles, qui débutent immédiatement, afin de réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Ces cibles industrielles, conjuguées aux autres mesures annoncées à ce jour pour s'attaquer aux changements climatiques, renverseront la situation. Sous le précédent gouvernement, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté d'année en année. À l'opposé, Prendre le virage, le plan du nouveau gouvernement du Canada, réduira les émissions de 150 mégatonnes d'ici 2020.

« En trois ans à peine, les émissions de gaz à effet de serre pourraient diminuer, plutôt qu'augmenter, a ajouté le ministre Baird. Après des années d'inaction, le Canada dispose dorénavant de l'un des plans de lutte contre les gaz à effet de serre et la pollution atmosphérique parmi les plus exigeants au monde. »

Les entreprises pourront choisir parmi diverses possibilités celle qui sera la plus économique pour respecter leurs objectifs. Elles pourront notamment réduire les émissions dans leurs propres installations, contribuer à un fonds technologique plafonné, bénéficier du système d'échange national de droits d'émission ou du système de crédits compensatoires et accéder au Mécanisme pour un développement propre du Protocole de Kyoto. Un crédit ponctuel limité pour mesures d'action précoce sera octroyé aux entreprises qui auront déjà réduit leurs émissions de gaz à effet de serre avant 2006.

Cette réglementation industrielle rigoureuse aura des effets bénéfiques réels et tangibles sur la santé et l'environnement des Canadiens, effets qui, à leur tour, produiront des effets bénéfiques sur notre économie. Le plan Prendre le virage favorisera les investissements dans la technologie et les innovations au Canada, engendrant des retombées économiques à long terme grâce à une productivité accrue, à une meilleure efficacité énergétique, à une plus grande compétitivité, à plus de perspectives de vente à l'étranger de nos produits et de notre savoir-faire en matière environnementale, ainsi qu'à un plus grand nombre d'emplois pour les Canadiens.

En plus des mesures visant à réduire les émissions atmosphériques industrielles, le présent gouvernement s'est engagé à s'attaquer aux émissions attribuables aux transports en réglementant, pour la première fois, l'efficacité en carburant des véhicules automobiles et en camions légers, à compter de l'année-modèle 2011. Nous renforcerons également les normes d'efficacité énergétique d'un certain nombre de produits consommateurs d'énergie, y compris les ampoules électriques. Et, pour la toute première fois, il reconnaît l'urgence d'agir pour améliorer la qualité de l'air intérieur et s'engage à prendre les mesures qui s'imposent pour y parvenir.