La Dre Miriam Stewart est professeure à la faculté des sciences infirmières et elle enseigne les sciences de la santé publique à la faculté de médecine de l'Université de l'Alberta. Elle est chercheuse émérite en santé de la Alberta Heritage Foundation for Medical Research et elle a exercé cette même fonction auprès du Conseil de recherches médicales du Canada et du Programme national de recherche et de développement en matière de santé (CRM/PNRDS). La Dre Stewart a été directrice et présidente du Centre d'études sur la promotion de la santé de l'Université de l'Alberta (de 1997 à avril 2001); directrice du Réseau atlantique pour la promotion de la santé communautaire (de 1992 à 1997); et cochercheuse principale et cocréatrice du Maritime Centre of Excellence on Women's Health (de 1996 à 2000). Les sommes totales accordées pour la recherche au Réseau atlantique au cours de son mandat comme directrice ont dépassé 7 millions de dollars. Le Centre for Health Promotion Studies a reçu des subventions de recherche de 6,4 millions de dollars lorsqu'elle en était directrice. En outre, en 2000, le Centre a reçu d'Alberta Learning une subvention renouvelable annuellement de 340 450 $. Les deux centres de recherche pour la promotion de la santé ont facilité la réalisation de plus de 100 projets externes alors qu'elle en assurait la direction.
Les subventions de recherche accordées pour ses programmes de recherche interdisciplinaire au cours de la dernière décennie comprennent plus de 13 millions de dollars alloués par des organismes nationaux d'évaluation par les pairs (p. ex. le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, le PNRDS, le CRM, la Fondation canadienne de la recherche sur les services de santé), différentes fondations nationales et provinciales (p. ex. la AHFMR) et le gouvernement (c.-à-d. Santé Canada). Ces centres et ces programmes de recherche ont donné lieu à une aide dépassant 26 millions de dollars. Les programmes de recherche de la Dre Stewart mettent l'accent sur les déterminants sociaux de la santé et sur la pertinence des politiques et des programmes visant les populations vulnérables. Dans les programmes et les centres de recherche, elle consacre ses efforts à renforcer les capacités de recherche, à mobiliser des équipes de recherche interdisciplinaires et oeuvrant à divers endroits, à créer des infrastructures de recherche et à établir des partenariats dans les secteurs public, de la pratique et des politiques. Elle a publié de nombreux écrits, dont cinq ouvrages, plus de 160 articles et rapports de recherche ainsi que 28 chapitres, et effectué au delà de 550 présentations de recherche lors de conférences scientifiques nationales et internationales.
À la suite d'un examen international, la Dre Stewart a été nommée directrice scientifique du nouvel institut national de recherche voué à l'étude des rapports sociaux entre les sexes des Instituts de recherche en santé du Canada. À ce titre, elle a eu à mettre sur pied un nouvel institut représentant un secteur en émergence de la recherche dont la capacité et les partenaires de recherche sont inconnus. Elle a réussi à édifier des capacités de recherche, à créer des infrastructures de recherche et à établir des partenariats de recherche. Grâce à son leadership, l'originalité et la pertinence majeure de cet Institut (le premier au monde dans sa catégorie) ont été clairement mises en évidence par l'entremise de 38 initiatives de recherche stratégiques qui attirent l'attention sur les lacunes dans le domaine de la recherche, abordent d'importants enjeux canadiens et mondiaux et attirent de nombreux chercheurs. Environ 6 000 chercheurs de tout le pays reçoivent de l'aide de cet Institut ou sont maintenant affiliés à ce dernier, lequel possédait des capacités de recherche extrêmement réduites lors de sa création. Au départ, l'Institut ne comptait aucun partenaire financier de portée nationale. Au cours des cinq dernières années, la Dre Stewart a créé de nouveaux partenariats de financement de la recherche avec 31 organismes nationaux et 22 organismes internationaux de recherche et de politiques.
La Dre Stewart est reconnue comme une chef de file à l'échelle nationale et internationale dans la promotion de la production et de la mobilisation des connaissances axées sur les sexes et la mondialisation, la violence et les sexes, la réduction des disparités et des inégalités, et dans la promotion de l'équité pour les populations vulnérables qui font face à des inégalités liées au revenu, à l'appartenance ethnique, au sexe, à l'incapacité et à l'alphabétisation. Ces initiatives ont généré des collaborations au Mexique, en Amérique latine, en Afrique du Sud, en Australie, au Royaume-Uni, dans l'Union européenne et en Thaïlande. De plus, la Dre Stewart dirige une initiative impressionnante qui englobe douze organismes nationaux de financement de la recherche et de nombreux décideurs et qui vise à promouvoir la participation des femmes à la science. Le Conseiller national des sciences a fortement endossé cette initiative qui a attiré des partenaires des États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon et de la France. Le financement de la recherche sur les sexes au Canada a été multiplié par huit grâce aux partenariats suscités par sa présence à la tête d'un institut national.
Parmi les postes de gestion universitaire qu'elle a occupés, mentionnons ceux de doyenne associée de la faculté des études supérieures, de doyenne associée de la faculté des professions de la santé et de secrétaire du conseil d'université.
La Dre Stewart a représenté le Canada au Comité consultatif sur la recherche en santé de l'Organisation panaméricaine de la santé. Elle a été présidente et agente scientifique d'un comité du CRM, présidente d'un comité du PNRDS et membre de comités ou examinatrice pour plusieurs organismes de financement de la recherche nationaux (p.ex., le PNRDS) et provinciaux. Elle fait partie du Collège d'examinateurs des Chaires de recherche du Canada.
La Dre Stewart a reçu des prix prestigieux (p. ex. Kaplan Award for Excellence in Research, intronisation à la Galerie des anciens de l'Université McMaster et à l'Académie canadienne des sciences de la santé) et a été en nomination pour des distinctions honorifiques (p. ex. Médaille d'or du CRSH, Société royale du Canada) en reconnaissance de sa contribution à l'échelle provinciale, nationale et internationale.
Fin du mandat : 31 décembre 2007
