Gouvernement du Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Communiqué

Le gouvernement du Canada lance l'Initiative écoÉNERGIE sur la technologie
Fiche d'information

Sciences et technologies (S et T) de l'énergie propre
L'engagement du gouvernement en sciences et technologies de l'énergie

Le 17 janvier 2007

Dans le monde entier, la production et l'utilisation d'énergie ont entraîné la création d'avantages sociaux et économiques, ainsi que deux défis environnementaux de taille : la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement du Canada s'est engagé à faire face à ces défis et, pour y arriver, investit de façon considérable dans les sciences et les technologies de l'énergie.

L'Initiative écoÉNERGIE sur la technologie, au coût de 230 millions de dollars, qui a été annoncée en janvier 2007, fait partie du plan du gouvernement d'assainir l'air et l'environnement. Elle permettra d'accélérer le développement et la mise en marché de solutions technologiques dans le domaine de l'énergie propre.

Les travaux entrepris dans le cadre de l'Initiative écoÉNERGIE sur la technologie devraient mener à une diminution considérable des émissions de particules, polluants gazeux, substances toxiques et gaz à effet de serre générés par la production et l'utilisation d'énergie. La plupart des travaux seront entrepris dans le cadre de partenariats entre les secteurs public et privé.

Les détails du programme sont en cours d'élaboration et seront à la disposition du public en avril.


L'énergie dans le monde

La demande d'énergie augmente dans le monde entier en fonction de l'industrialisation croissante, particulièrement dans des pays en développement comme la Chine et l'Inde. Il est presque certain que cette croissance se poursuivra. Au cours des 50 ou 100 prochaines années, ce sont les combustibles fossiles qui seront de loin la principale source d'énergie, comblant très probablement la plus grande partie des besoins énergétiques mondiaux. Les sources d'énergie classique n'existent qu'en quantité limitée et les ressources diminuent constamment. Au Canada, nous pouvons utiliser les sciences et les technologies pour nous aider à transformer les sources d'énergie classique en énergie plus propre. En exportant nos technologies vers des pays à croissance rapide comme la Chine et l'Inde, nous pouvons bénéficier d'un avantage double : réduire les émissions de gaz à effet de serre et créer des débouchés commerciaux pour nos propres entreprises.


L'énergie au Canada

Le Canada possède des ressources énergétiques importantes; ses ressources énergétiques globales dépassent très probablement celles de tout autre pays. Après l'Arabie saoudite, nous détenons les plus importantes réserves prouvées de pétrole du monde. Presque un tiers du pétrole que nous produisons provient des sables bitumineux de l'Alberta, une source prodigieuse qui génère chaque année plus de pétrole. À l'échelle mondiale, le Canada se classe au troisième rang en ce qui a trait à la production de gaz naturel, au deuxième rang au plan de la production hydroélectrique et au premier rang pour ce qui est de la production d'uranium. Nous possédons suffisamment de charbon pour produire de l'électricité pendant 200 ans et notre potentiel d'énergie éolienne, solaire, de la biomasse et géothermique est excellent. Le Canada exporte près de la moitié de l'énergie qu'il produit et l'énergie représente environ un septième de ses exportations totales. Les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon et bitumes) fournissent la plus grande partie de l'énergie consommée par les Canadiens et cela ne risque pas de changer d'ici le milieu de notre siècle à tout le moins.


Le défi énergétique du Canada en matière de S et T (sciences et technologies)

Au Canada, la production et l'utilisation d'énergie sont à l'origine de la majeure partie de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre. Elles génèrent 85 % de toutes les émissions d'oxydes d'azote causant le smog; 46 % des pluies acides, à l'origine du dioxyde de soufre; et 85 % des gaz à effet de serre. Le défi du Canada consiste à mettre au point la technologie qui lui permettra de produire et d'utiliser ses vastes ressources énergétiques de façon écologique.


Relever le défi : la réglementation et les S et T, une relation dynamique

Le Canada ne dispose d'aucune solution miracle qui permette d'obtenir instantanément un air exempt de polluants. La résolution de ce problème requiert une démarche intégrée, qui tire pleinement parti de tous les moyens à notre disposition. L'initiative du gouvernement est soutenue par deux éléments : la réglementation et les S et T. La réglementation facilite le développement scientifique et technologique en établissant des normes auxquelles doit se conformer l'industrie dans l'amélioration des produits et des procédés. Les S et T éclairent la réglementation, définissent ses limites, établissent son orientation et font en sorte que les normes imposées par le gouvernement sont techniquement réalisables et économiquement saines.


La réglementation

Le Canada a besoin de règlements adaptés, coordonnés, efficaces et compréhensibles. La nouvelle démarche du gouvernement intègre le changement climatique et la qualité de l'air et met l'accent sur les mesures réglementaires visant à limiter les polluants atmosphériques et les émissions de gaz à effet de serre. À l'automne 2006, le gouvernement a approuvé la politique énoncée dans le Programme de réglementation de la qualité de l'air. Le Programme propose un plan intégral pour réglementer les émissions provenant de sources industrielles ainsi que de nouvelles dispositions régissant les automobiles et les produits commerciaux.


La portée des S et T

Le gouvernement investit les fonds destinés à la technologie de l'énergie dans trois principaux secteurs.

  • Augmentation de l'approvisionnement en énergie propre : La mise au point des technologies nous permettant d'utiliser davantage les sources d'énergie propre et renouvelable, comme l'énergie solaire ou éolienne, les petites centrales hydroélectriques et la bioénergie.
  • Accroissement de l'efficacité énergétique : L'énergie que nous gaspillons constitue une des plus importantes sources d'énergie inexploitée au Canada. Les nouvelles technologies d'efficacité énergétique permettent d'augmenter la disponibilité de l'énergie, de réduire les dommages environnementaux et de diminuer les coûts pour les contribuables canadiens.
  • Réduction de la pollution causée par les sources d'énergie classique : Actuellement, le principal défi pour le Canada en matière d'énergie consiste à combattre les incidences environnementales des sources d'énergie classique. L'élaboration et la mise en place de technologies clés (notamment la technologie du charbon épuré et la capture et le stockage du carbone) permettront fort probablement de concilier l'utilisation continue de combustibles fossiles avec nos objectifs en matière d'émissions atmosphériques au cours de la transition vers une économie basée sur une énergie plus propre.


Les cibles des S et T

Le gouvernement, s'appuyant sur les recommandations d'intervenants clés, notamment le Groupe consultatif national sur les sciences et technologies de l'énergie durable, assumera un rôle de chef de file dans un certain nombre de priorités en matière d'énergie, par exemple :

  • Séquestration et stockage du carbone
  • Charbon épuré
  • Exploitation propre des sables bitumineux
  • Énergies renouvelables et autres sources d'énergie propre
  • Véhicules de pointe, notamment les technologies de véhicules à piles à combustible à l'hydrogène et de véhicules électriques
  • Systèmes nucléaires de la prochaine génération
  • Bioénergie


Un effort conjoint : industrie, universités, gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux

L'effort en S et T nécessitera la participation de l'industrie, des universités et des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux. Quoique l'industrie occupe une place prépondérante dans les recherches en S et T de première importance, elle ne peut se charger de l'ensemble des activités, principalement parce qu'elle a tendance à concentrer ses efforts sur les derniers stades de développement des technologies, caractérisés par des investissements à faible risque et des résultats à court terme. De même, le rôle des universités est important bien que quelque peu restreint : elles sont principalement axées sur la recherche fondamentale. C'est pourquoi il revient au gouvernement fédéral d'être le chef de file à moyen et à long terme dans les S et T qui (1) comportent plus de risques en matière d'investissement, (2) sont essentielles au bien public et (3) ne seraient pas effectuées autrement. Des partenariats des secteurs public et privé avec l'industrie et les gouvernements fédéral et provinciaux seront établis là où les intérêts se chevauchent.