AECL

 
 > Accueil > Nouvelles > Bulletins électronique Fournir davantage > Bulletin électronique - Semaine du 29 octobre 2007 > Une pierre angulaire de l’industrie nucléaire canadienne célèbre son 50e anniversaire
Prix d'excellence
Vidéo d'entreprise
Bulletins électronique Fournir davantage
Lettres
Bulletins
Communiqués de presse
Rapport de rendement
Consultations publiques
Rapports
Discours et présentations
Études
Quoi de neuf
  
Salle de presse

Trouvez-le ici

 

Une pierre angulaire de l’industrie nucléaire canadienne célèbre son 50e anniversaire

Le réacteur NRU, joyau de la couronne d’EACL, continue à briller

NRU

Le réacteur NRU

À 6 h 10, le 3 novembre 1957, le réacteur National Research Universal (NRU) a atteint la criticité pour la première fois. Avec cette réalisation historique, la science et technologie canadienne est passée sur la scène internationale.

D’une puissance de 200 millions de watts, le réacteur NRU représentait un progrès prodigieux par rapport à son prédécesseur, le réacteur National Research Experimental (NRX), et a mis de nouveau en évidence les Laboratoires de Chalk River (LCR) du Canada comme chef de file mondial.

«Le réacteur NRU est une installation scientifique unique et puissante de classe mondiale au Canada», a signalé Brian McGee, directeur général du nucléaire. «Ce réacteur est un bel exemple de véritable histoire de réussite canadienne. Il s’agit d’un pionnier de la médecine nucléaire et du fondement de la création de l’industrie nucléaire dans ce pays.»

Outil de recherche, le réacteur NRU fournit un savoir qui aide EACL à construire des centrales nucléaires plus sûres et plus efficaces. Il est aussi le berceau de nombreuses réalisations scientifiques.

Le réacteur NRU a la distinction d’être le lieu de travail du physicien canadien Bertram Brockhouse, récipiendaire du prix Nobel en physique pour son travail influent au réacteur NRX, puis au réacteur NRU, employant la diffusion de neutrons pour examiner la matière.

Le réacteur NRU produit les neutrons qu’utilise le Centre canadien de faisceaux de neutrons du Conseil national de recherches du Canada pour examiner et étudier de façon non destructive tous les genres de matière industrielle et biologique.

The National Research Council commissioned Canada’s first neutron reflectometer on June 15, 2007. This instrument is the newest addition to the suite of tools in the Canadian Neutron Beam Centre housed in NRU.

Le Conseil national de recherches du Canada a commandé le premier réflectomètre à neutrons au Canada le 15 juin 2007. Cet instrument est le plus récent ajout au jeu d’outils du Centre canadien de faisceaux de neutrons qui se trouve dans l’installation du réacteur NRU. 

Foundation group for the National Research Universal (1957).

Groupe fondateur
du réacteur NRU (1957)

Chaque année, plus de 200 professeurs, étudiants et chercheurs industriels viennent au Centre pour se servir de cette ressource nationale. Étant donné que les neutrons peuvent sonder n’importe quel genre de matériel, ils peuvent être employés dans la recherche sur les métaux, les alliages, les polymères, les biomatériaux, le verre, la céramique, les couches minces, le ciment et les minéraux. Ce travail mène à des avances dans les domaines médical, industriel et scientifique, dans l’intérêt de tous les Canadiens.

Étant l’un des réacteurs de recherche les plus polyvalents au monde, le réacteur NRU a aussi fourni les connaissances fondamentales exigées pour l’élaboration, l’entretien et l’évolution du parc de réacteurs nucléaires CANDU au Canada. Bien que le réacteur NRU ne produise pas d’électricité, il s’agit du seul réacteur principal d’essais combustibles et des matériaux du Canada, utilisé pour appuyer et faire avancer la conception du réacteur CANDU.

Le réacteur NRU contient de l’équipement d’essai qui permet aux scientifiques et aux ingénieurs de reproduire les conditions de travail d’un réacteur nucléaire, ce qui leur permet d’appliquer ces connaissances à l’élaboration d’une technologie CANDU plus sûre et plus efficace, utilisée au Canada et à l’étranger.

Technologie qui sauve des vies

Pionnier de la médecine nucléaire, le réacteur NRU continue de produire la majorité des isotopes médicaux au monde, utilisés pour le diagnostic et le traitement de maladies virtuellement mortelles. Les isotopes du réacteur NRU profitent à plus de 76 000 personnes chaque jour, soit plus de 20 millions de personnes dans le monde entier chaque année – une impressionnante contribution à la santé mondiale.

«L’apport le plus important du réacteur NRU à la santé est sans aucun doute le cobalt‑60 qu’il produit», d’affirmer Alastair McIvor, Planification stratégique et marketing, Conseil national de recherches du Canada. «Le réacteur NRU produit toute un éventail de radio‑isotopes qui sont utilisés pour guérir la maladie ou produire des images de millions de patients chaque année. Le cobalt‑60 sert à 16 millions traitements de cancérothérapie.»

Le cobalt‑60 était l’innovation originale du réacteur NRX qui a permis au Canada de lancer le domaine moderne de la médecine nucléaire. Les premiers traitements contre le cancer faisant appel à du cobalt‑60 ont été administrés dans des hôpitaux de l’Ontario et de la Saskatchewan en 1951. Aujourd’hui, le cobalt‑60 du réacteur NRU traite des patients atteints de cancer dans 80 pays chaque année.

Le réacteur NRU continue d’être une bête de somme pour la communauté médicale. Il répond régulièrement à plus de la moitié des besoins mondiaux en molybdène 99 et peut, en toute sécurité, accélérer la production afin de combler les lacunes à court terme dans l’approvisionnement mondial.

«À l’honneur de la conception originale et des nombreux membres dévoués du personnel qui ont travaillé à l’exploitation quotidienne du réacteur NRU au fil des années, l’historique de ce réacteur est quelque chose dont nous sommes tous fiers. Le réacteur NRU a encore beaucoup à donner, et je suis persuadé qu’il continuera à profiter à tous les Canadiens longtemps dans l’avenir», a déclaré Brian.

Célébrant son 50e anniversaire, le réacteur NRU poursuit son mandat de recherche et développement et demeure l’une des installations scientifiques les plus versatiles du Canada.