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Conférence sur les conflicts d'intérêts en recherche

Résumé

Hôtel Toronto Marriott Bloor Yorkville
Les 22 et 23 février 2007

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Table des matières

Programme de la conférence

Le jeudi 22 février - séance du soir

Le vendredi 23 février - séance du matin Le vendredi 23 février - séance de l'après-midi Annexes
  1. Biographies des conférenciers
  2. Liste des participants


Programme de la conférence


Le jeudi 22 février 2007


18 h - 19 h Incription
Président de séance : Dr Padraig Darby, Centre de toxicomanie et de santé mentale;  président élu, CNERH
19 h Mot de bienvenue
  • Dr Glenn Griener, président,  Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain; Université de l'Alberta
  • Dre Geneviève Dubois-Flynn, conseillère principale, Politiques en matière d'éthique, Instituts de recherche en santé du Canada
  • Dre Catharine Whiteside, doyenne, Faculté de médecine à l'Université de Toronto
  • Dr Paul Garfinkel, président et P.-D.-G., Centre de toxicomanie et de santé mentale
  • Dre Melody Lin, directrice adjointe, l'Office for Human Research Protections (É.U.)
19 h 30 - 21 h

« En amont et en aval : conflits d'intérêts et production de connaissances »

Dr Tim Caulfield, Institut du droit de la santé, Université de l'Alberta

21 h   Levée de la séance
21 h Réception : Souper-buffet et bar payant.


Le vendredi 23 février 2007


8 h - 8 h 30
Déjeuner continental et inscription
Président de séance : Dr Peter N. Lewis, vice-doyen, Recherche et relations internationales,  professeur de biochimie, Faculté de médecine à l'Université de Toronto
8 h 30 - 9 h 30

Comment faut-il gérer les conflits d'intérêts?
Dr Martin McKneally, Centre conjoint de bioéthique de l'Université de Toronto

9 h 30 - 9 h 45 Discussion
9 h 45 - 10 h 15 Pause
10 h 15 - 11 h 30 Séances en petits groupes
Discussion en petits groupe 1 Essais cliniques
Des services d'interprétation simultanée seront
offerts.
Présidente-Dre Lorraine Ferris, Université de Toronto
Animateurs - Dr Jim Appleyard, Association médicale mondiale et Dre Lorraine Ferris, Université de Toronto
Salle Forest Hill
Discussion en petits groupe 2 Génétique et biotechnologie Président- Dr Padraig Darby, Centre de toxicomanie et de santé mentale; président élu, CNERH
Animatrice - Dre Aideen Moore, Hôpital pour enfants de Toronto
Salle Hanlan
Discussion en petits groupe 3 Sciences sociales et humaines Président- Dr Glenn Griener, président, CNERH; Université de l'Alberta
Animatrice - Prof. Marlene Brant Castellano; Tyendinaga Mohawk Territory
Salle Mc Bride
Président de séance : Dr Michael Owen, Université Brock; Membre du CNERH
11 h 30 - 12 h Synthèse en séance plénière
12 h - 13 h Dîner
Président de séance : Dr Padraig Darby, Centre de toxicomanie et de santé mentale;  président élu, CNERH
13 h - 14 h 30

Défis concrets en matière d'élaboration de politiques sur les conflits d'intérêts dans les établissements de recherche

  • Dr Michael Owen, Université Brock; membre du CNERH
  • Dre Melody Lin, directrice adjointe, Office for Human Research Protections
14 h 30 - 15 h Pause
15 h - 15 h 30 Discussion
15 h 30 - 16 h Messages à retenir Dr Glenn Griener, président, CNERH; Université de l'Alberta
16 h Levée de la séance

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Le jeudi 22 février - séance du soir


Mot d'ouverture et de bienvenue

Les personnes suivantes prononcent une allocution afin de souhaiter la bienvenue aux participants de la conférence :

Glenn Griener, Ph.D., président, CNERH

Le Dr Griener ouvre la conférence en souhaitant la bienvenue aux participants et en faisant une brève présentation. Il attire l'attention sur les dangers inhérents aux conflits d'intérêts mal résolus, de même que sur les risques de compromettre les contributions des participants à la recherche et de produire des résultats scientifiques et médicaux sujets à caution.

Geneviève Dubois-Flynn, Ph.D., conseillère principale en matière d'éthique, IRSC

La Dre Dubois-Flynn présente un aperçu du protocole d'entente négocié par les organismes subventionnaires fédéraux avec les établissements financés, et explique brièvement le projet d'ajout d'une annexe imposant des obligations concernant les conflits d'intérêts. L'annexe n'est pas encore approuvée, mais on sait qu'elle contiendra des exigences relativement aux conflits d'intérêts mettant en cause tant les personnes que les établissements ainsi que des stratégies concrètes pour aider les établissements à gérer ces conflits. On s'attend à ce que les établissements soient dans l'obligation de mettre en place une politique sur les conflits d'intérêts un an après que l'annexe aura été transmise aux établissements.

Katharine Whiteside, M.D., Ph.D., FRCPC, doyenne de la Faculté de médecine de l'Université de Toronto

La Dre Whiteside décrit brièvement les mesures prises par la Faculté de médecine de l'Université de Toronto et par ses hôpitaux d'enseignement affiliés pour faire face aux conflits d'intérêts. Elle fait observer qu'un vaste programme de recherche d'avant-garde, mettant l'accent sur la recherche translationnelle et la collaboration entre les établissements et les cliniciens-chercheurs, doit reposer sur des politiques et des mécanismes rigoureux et efficaces en matière de conflit d'intérêts.

Paul Garfinkel, M.D., FRCPC, président et P.-D.-G., Centre de toxicomanie et de santé mentale

Le Dr Garfinkel insiste sur l'importance du respect pour la dignité humaine, qui est particulièrement mis en péril chez les personnes aux prises avec des maladies psychiatriques ou des problèmes de toxicomanie. Le mandat des hôpitaux d'enseignement comprend les soins cliniques, l'enseignement et la recherche. Les soins doivent être axés sur les clients et fondés sur des données probantes. C'est la recherche qui sert à la constitution de l'ensemble des données. Les personnes que nous recrutons pour faire de la recherche doivent être traitées avec dignité, pas uniquement comme des sources de données.

Melody Lin, Ph.D., directrice adjointe, Office of Human Research Protections (OHRP) des É.-U., Department of Health and Human Services (DHHS)

La Dre Lin présente les grandes lignes du rôle de l'OHRP en ce qui concerne l'élaboration d'approches pour résoudre les conflits d'intérêts qui mettent l'accent sur les trois I - Investigators (chercheurs), Institutional Review Boards (comités d'éthique de la recherche) et Institutions (établissements). Elle invite les personnes présentes à consulter l'information sur les conflits d'intérêts affichée sur le site Web de l'OHRP.

En amont et en aval : conflits d'intérêts et production de connaissances
Prof. Tim Caulfield, Institut du droit de la santé de l'Université de l'Alberta

Le professeur Caulfield décrit de façon exhaustive de quelle façon la commercialisation accrue du développement des médicaments et le parrainage croissant de la recherche par l'industrie menacent l'intégrité de la recherche, la présentation sociale et l'application des connaissances biomédicales de même que la protection des participants humains. S'appuyant sur la documentation à jour, le professeur Caulfield fait part des observations suivantes :

Le professeur Caulfield propose un certain nombre de mesures destinées à contrer ces problèmes :

Une vive discussion suit, les participants soulèvent les points suivants :

Tous s'entendent sur les points qui suivent.

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Le vendredi 23 février - séance du matin

Comment faut-il gérer les conflits d'intérêts?
Dr Martin McKneally, Centre conjoint de bioéthique de l'Université de Toronto

Le Dr McKneally propose quelques approches pratiques de la gestion des conflits d'intérêts. En guise de contexte, il attire l'attention sur le Medical and Related Sciences (MaRS) Discovery District à Toronto, dont l'objectif est de faciliter la commercialisation de l'innovation en recherche. Le Dr McKneally mentionne les avantages inhérents au fait que le MaRS soit situé près d'un hôpital d'enseignement et de recherche traditionnel, le Toronto General Hospital, et directement en face du Centre conjoint de bioéthique de l'Université de Toronto. Nous avons la possibilité d'élaborer des méthodes de gestion efficaces plutôt que de nous contenter de divulguer ou d'interdire les conflits d'intérêts mettant en cause des personnes et des établissements.

Il cite l'exemple de Jesse Gelsinger, qui est décédé alors qu'il prenait part à un essai de thérapie génique à l'Université de Pennsylvanie, dans des circonstances où tant l'université que le chercheur principal avaient des intérêts financiers importants. Comment éviter de telles tragédies? Selon le Dr McKneally, il n'est pas réaliste de croire que les comités d'éthique de la recherche (CER) sont en mesure d'assurer la surveillance et la mise en oeuvre d'une gestion adéquate des conflits d'intérêts. Ils sont surchargés de travail, et ne disposent généralement pas de l'expertise nécessaire pour repérer et évaluer les conséquences pratiques que peuvent entraîner certains conflits. Il propose donc la création d'un comité d'examen des conflits d'intérêts (CECI) spécialisé qui serait mieux en mesure d'assurer la supervision des aspects commerciaux de la recherche. Le CECI serait indépendant, ou le serait du moins dans une large mesure, il jouirait d'une expertise sur les aspects commerciaux des transferts de technologie, par exemple le processus d'obtention d'un brevet ou d'une homologation, les droits de propriété intellectuelle et les questions inhérentes aux finances et aux émissions d'actions. Cette approche est maintenant largement adoptée aux États-Unis.

En résumé, le Dr McKneally dégage quelques leçons :

Discussions en petits groupes :

Conflits d'intérêts et essais cliniques - Jim Appleyard, Association médicale mondiale et Lorraine Ferris, Université de Toronto

Le Dr Appleyard propose diverses descriptions publiées sur les conflits d'intérêts mettant en cause des personnes et des établissements et fait ressortir le caractère imprécis du concept et la diversité des contextes dans lesquels ce genre de conflit peut survenir.

Il cite une étude récente qui corrobore le point de vue selon lequel « il existe une importante variation entre les politiques sur les conflits d'intérêts des écoles de médecine et celles des autres établissements de recherche », et il se dit préoccupé par le fait que les mécanismes existants ne permettent pas de gérer adéquatement les conflits d'intérêts. En outre, des données montrent que les chercheurs négligent généralement de se conformer aux exigences en matière de divulgation et que, de façon générale, les participants à une recherche, et le public dans son ensemble, ne connaissent pas l'importance de tels conflits financiers.

Ne pas gérer adéquatement les conflits d'intérêts peut avoir un certain nombre de conséquences néfastes.

Voici les conseils généraux du Dr Appleyard :

Conflits d'intérêts en génétique et en biotechnologie - Dre Aideen Moore, Hôpital pour enfants de Toronto et Université de Toronto

La Dre Moore définit ainsi la biotechnologie :

« Toute technique qui fait appel à des organismes vivants, ou à des parties de ces organismes, pour fabriquer ou modifier des produits, améliorer des plantes ou des animaux ou créer des microorganismes à des fins précises. »

Comme la biotechnologie devient plus complexe, le coût du développement et de la recherche biotechnologiques augmente considérablement, et la biotechnologie commerciale peut être lucrative. Par conséquent, les conflits entourant la commercialisation sont donc aigus. Quatre grands problèmes ont été relevés.

La Dre Moore résume quelques points à retenir :

Conflits d'intérêts et sciences humaines et sociales - Professeur Glenn Griener, président, professeure Marlene Brant-Castellano, conférencière.

Les discussions sur les conflits d'intérêts passent souvent à côté des intérêts autres que les intérêts financiers importants qui constituent néanmoins une menace pour l'intégrité de la recherche ainsi que pour la sécurité et la dignité humaines.

Un thème important qui découle de la séance est celui de l'effet de la différence de pouvoir dans le milieu universitaire, et l'éventail des préjudices qui peuvent en résulter.

Quelques réponses :

Dans le contexte d'un réseau de centres d'excellence, un participant se dit préoccupé par le fait que des décideurs particulièrement influents puissent créer des conflits entraînant une déviation des priorités de recherche et une distribution inéquitable des subventions de recherche. Le participant laisse entendre qu'il peut s'avérer délicat de remettre en question des « clubs de dinosaures ».

Examiner les protocoles de recherche proposés dans l'optique de déceler les problèmes de conflits d'intérêts est difficile. Les CER étant surchargés de travail et ne disposant pas toujours des ressources et de l'expertise nécessaires pour reconnaître et gérer les conflits d'intérêts, il est possible que l'examen ne soit pas coordonné et qu'il soit moins efficace s'il est cloisonné.

La professeure Brant-Castellano fait remarquer que l'établissement de priorités est une expérience quotidienne, qui exige que l'on examine et compare des demandes concurrentes. Un « conflit d'intérêts » n'implique pas nécessairement un compromis en matière d'éthique. Elle puise deux scénarios de son expérience dans un contexte de recherche chez les Autochtones. Le premier fait ressortir la tension potentielle entre les chefs politiques et les intérêts de la recherche; quant au second, il illustre le conflit entre les intérêts de la recherche et les attentes d'un groupe collaborateur. Ces deux cas ont inspiré de longues discussions. Dans les deux cas, les intérêts en conflit peuvent être considérés comme légitimes, peut-être sans priorité éthique naturelle, et nécessitent de soupeser des intérêts valables.

Un consensus se dégage selon lequel il faut aborder avec respect et dans un climat de confiance ceux qui ont des intérêts conflictuels de sorte que les relations puissent être négociées et équilibrées de bonne foi en tenant compte de tous les intérêts légitimes. En cernant et en respectant ces intérêts clés, les procédures de la recherche peuvent être négociées de manière collaborative.

Les principes PCAP (propriété, contrôle, accès et possession) adoptés dans le contexte d'une recherche communautaire en milieu autochtone constituent un exemple éloquent d'un moyen de protéger les intérêts de la communauté en ce qui touche la propriété et le contrôle des données ainsi que les droits de publication. Parmi les sujets abordés, il a été question de recourir à des intermédiaires pour le consentement et de combiner le consentement collectif ou communautaire au consentement individuel.

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Le vendredi 23 février - séance de l'après-midi

« Élaboration d'une politique d'établissement sur les conflits d'intérêts : quelques défis concrets en matière d'élaboration de politiques sur les conflits d'intérêts dans les établissements de recherche »
Dr Michael Owen, Université Brock

Comme le laisse entendre le titre, le Dr Owen propose une vue d'ensemble détaillée des éléments et des défis concrets inhérents à l'élaboration et à la diffusion de politiques relatives aux conflits d'intérêts dans les établissements de recherche. Les éléments qui suivent peuvent être utiles dans l'élaboration d'une politique.

Un autre thème important est abordé : une politique ne se fait pas dans le vide. Il faut donc prendre en compte un certain nombre de facteurs contextuels, notamment :

Voici quelques facteurs contextuels particuliers :

Des enjeux importants concernant les conflits d'intérêts qui mettent en cause une personne et un établissement sont proposés à titre d'éléments essentiels d'une politique. Le conflit d'intérêts mettant en cause un établissement concerne les intérêts en rapport avec 1) les avoirs d'un établissement, et 2) les avoirs d'une personne qui prend des décisions pour l'établissement, lesquelles influent sur la recherche ou le transfert de technologies. Les exemples de conflits d'intérêts mettant en cause des personnes comprennent notamment les conflits financiers, le népotisme, les intérêts à l'égard de la propriété intellectuelle et l'utilisation des installations de l'établissement pour la recherche privée.

Le Dr Owen propose une liste de points pratiques à considérer pour élaborer, rédiger et mettre en oeuvre de telles politiques.

Finalement, certaines lacunes ont été mises en évidence à partir de l'expérience du Dr Owen à l'Université Brock; ces lacunes ont des répercussions importantes. On constate notamment qu'il faut travailler davantage sur les conflits d'intérêts mettant en cause les établissements et améliorer les stratégies pour que la politique de communication soutienne l'adhésion de l'établissement et des personnes ainsi qu'une meilleure connaissance des objectifs liés à l'élaboration de la politique.

Le Dr Owen a aussi donné une liste de politiques exemplaires sur les conflits d'intérêts provenant de divers établissements à titre de référence utile.

« CER et gestion des conflits d'intérêts pour la recherche chez des sujets humains »
Dre Melody Lin, OHRP

La Dre Lin définit le conflit d'intérêts ainsi : « toute situation ou relation qui influence ou qui pourrait influencer la conduite d'un examen par un CER ». Elle considère d'abord les risques potentiels quant à l'intégrité de l'examen du CER pour les conflits d'intérêts qui mettent en cause un membre du CER et ceux qui mettent en cause un établissement.

Conflits mettant en cause un membre du CER :

Conflits mettant en cause les établissements :

Voici quelques suggestions de la Dre Lin pour faire en sorte que le CER s'acquitte adéquatement de ses obligations :

En guise de conclusion, la Dre Lin souligne que les conflits sont inévitables, mais qu'ils ne sont pas nécessairement associés à une mauvaise conduite et qu'ils sont gérables. L'éducation, les conseils et la sensibilisation sont essentiels.

Discussion à l'issue des présentations de l'après-midi

Un participant se dit préoccupé par la présence, au sein des CER, de membres « invétérés » qui siègent depuis longtemps, dont les attitudes et les pratiques peuvent être dépassées et dont la contribution n'est peut-être plus significative. En réponse, un des membres du groupe, bien que ne niant pas que de telles personnes puissent exister, fait remarquer que de longues années de service peuvent aussi représenter la continuité et une riche expérience, dans la mesure où le membre est prêt à continuer d'évoluer et d'apprendre à titre de membre du comité.

Un participant parle de l'importance d'une vaste consultation dans le processus d'élaboration de la politique. De façon générale, on convient qu'il est important de rechercher l'adhésion de toutes les parties intéressées afin de montrer comment les mesures proposées peuvent contribuer à renforcer et à promouvoir la mission et les objectifs de l'établissement.

Une vive discussion suit sur le degré de souplesse, ou la marge de manoeuvre, à inclure dans la rédaction des politiques. Sur cet aspect, les points de vue divergent. Un participant est d'avis qu'en rédigeant ainsi, il est plus facile d'adapter la politique en fonction des événements et des imprévus. Une autre personne croit que le recours à des mots équivoques crée une ambiguïté inutile, pouvant mener à une impasse. On peut introduire de la souplesse dans le processus par l'entremise des procédures, mais non dans des politiques claires relativement brèves.

On rappelle aux participants de penser à ce qui arrive lorsque les politiques relatives aux conflits d'intérêts ne sont pas respectées ainsi qu'aux diverses interventions disciplinaires possibles.

Une question est soulevée à propos des conflits découlant de la possession de différents types d'investissement par un membre d'un CER lorsque l'entreprise en question a un dossier en cours devant le comité. En général, on pense que la propriété directe d'actions ou d'autres formes d'intérêts dans l'entreprise (une entreprise pharmaceutique, par exemple) est un motif de récusation. Cependant, si un membre détient des parts dans un fonds commun de placement qui a des intérêts dans l'entreprise parmi de nombreuses autres, cette propriété indirecte ne serait vraisemblablement pas sujette à caution. Cette situation soulève toutefois la question de savoir si le CER est le mieux placé pour porter des jugements de cette nature qui nécessitent une connaissance des relations financières complexes et des instruments de placement.

Des préoccupations sont soulevées concernant la rémunération des membres d'un CER, que ceux-ci soient de l'interne ou de l'externe. Bien qu'aucun consensus clair ne se dégage sur cette question, on convient que le service au sein du CER devrait être reconnu lorsque les établissements ou les départements doivent prendre des décisions concernant notamment la promotion ou la titularisation des personnes concernées.

Un participant décrit un sentiment qui a cours dans les communautés autochtones selon lequel il existe un conflit d'intérêts inhérent à la recherche universitaire telle qu'elle est pratiquée actuellement. Cette situation tient au fait que l'infrastructure universitaire dans laquelle la recherche est entreprise profite aux universitaires et aux chercheurs affiliés à l'université qui travaillent dans leur propre contexte, en utilisant des règles conçues à leur avantage. Le déséquilibre du pouvoir et des ressources qui en résulte confère à la recherche un caractère abusif et porte atteinte à son intégrité.

« Messages à retenir sur les conflits d'intérêts »
Dr Glenn Griener, Université de l'Alberta

Le Dr Griener énumère un certain nombre de leçons apprises et tente de résumer les aspects pour lesquels un consensus a été atteint au cours des débats.

  1. La volonté de commercialiser les résultats de la recherche engendre de nouveaux conflits ainsi qu'un intérêt renouvelé pour la gestion de ces conflits, ce qui influe sur le programme de recherche, l'exhaustivité et l'intégrité des rapports sur les conclusions médicales ou scientifiques ainsi que sur l'élaboration des lignes directrices sur la pratique clinique.

  2. Les conflits ne portent pas exclusivement sur l'aspect financier. Les récompenses universitaires, la réputation et la défense de programmes personnels et de théories de prédilection peuvent aussi menacer l'intégrité scientifique et la protection des sujets humains.

  3. Comme le fait remarquer le Dr McKneally, Banting était très réticent à faire breveter sa découverte de l'insuline, croyant qu'il violerait son serment d'Hippocrate et qu'il compromettrait le libre échange et le perfectionnement des connaissances scientifiques. Pourtant, le principe soutenant le MaRS est que la commercialisation encourage l'innovation et permet que les découvertes technologiques soient connues du public plus rapidement. Qui a raison? Est-ce que le brevetage a permis que l'insuline soit largement diffusée chez les patients plus rapidement? Est-ce que le fait pour une personne ou un établissement d'être titulaire de ce genre de propriété intellectuelle favorise ou entrave les progrès scientifiques? Quels sont les autres facteurs à considérer?

  4. En ce qui concerne ces questions, il y a peu d'espoir qu'on revienne en arrière - on ne peut éliminer les conflits financiers ou autres, et il n'est d'ailleurs pas évident que c'est ce que l'on souhaite. Ce qui est évident toutefois, c'est qu'il faut élaborer des moyens de gérer les conflits d'intérêts inévitables.

  5. Il faut s'efforcer d'être très clair lorsqu'on parle de conflits d'intérêts. Qui est en conflit? Est-ce le chercheur, l'établissement, le membre du CER, le CER lui-même, ou quelqu'un d'autre? Quels sont les intérêts en conflit? Selon les réponses à ces questions, différentes réponses politiques et différents outils de gestion des conflits peuvent être nécessaires. Les organismes subventionnaires fédéraux disposent de politiques qui continueront d'évoluer.

  6. L'intégrité de la recherche biomédicale suit un « cours normal » en matière de développement, d'examen, de conduite, d'analyse et de production de rapports. Un défi important consiste à lever les obstacles créés par les conflits qui peuvent menacer l'intégrité de ce processus. Par exemple, on espère qu'un processus efficace d'enregistrement des essais cliniques pourra faciliter l'accès aux résultats de la recherche et, de ce fait, promouvoir la transparence.

  7. Les conflits d'intérêts sont vécus dans bon nombre d'autres secteurs, notamment les affaires, le droit, le gouvernement et d'autres domaines universitaires. Nous pouvons tirer des leçons importantes sur la gestion des conflits en examinant les mesures mises de l'avant par d'autres organisations ou établissements.

  8. Nous devons examiner soigneusement la question des instances qui seraient les plus appropriées pour s'occuper des différents types de conflits d'intérêts. Le CER n'est peut-être pas l'instance idéale. Les CER sont souvent surchargés de travail et manquent de ressources, et n'ont pas toujours l'expertise et les ressources pour agir efficacement. De plus, de nombreux conflits surviennent à l'extérieur du contexte de la recherche sur des sujets humains. Un comité sur les conflits d'intérêts, ou un autre organisme ou mécanisme innovateur, serait peut-être plus en mesure de jouer ce rôle.

  9. Nous devons examiner attentivement quelles nouvelles politiques universitaires pourraient être nécessaires et reconnaître que de nombreux organismes disposent déjà de politiques en matière de conflits d'intérêts dont nous pourrions nous inspirer. Ce faisant, il nous faut être conscients de la façon dont une nouvelle politique doit s'harmoniser avec les structures, les politiques et les ententes qui existent au sein des établissements.

  10. Avons-nous besoin d'un coffre à outils mieux équipé? Notre approche devrait être à multiples facettes et inclure non seulement une politique d'établissement efficace, mais aussi des instances disposant de ressources adéquates (CER, CECI, organismes subventionnaires, organismes de réglementation et revues) de même que des pratiques appropriées (divulgation, interdiction, récusation, dessaisissement et discipline).

  11. Nous continuons de déployer des efforts considérables pour comprendre les enjeux des conflits d'intérêts en sciences humaines et sociales. Ces enjeux comprennent, entre autres, les façons dont ces conflits peuvent influer sur le programme de recherche et la relation entre la recherche en sciences sociales et les discussions politiques.

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Annexes


Biographies des conférenciers

Jim Appleyard a déjà été président de l'Association médicale mondiale (AMM) et il s'intéresse tout particulièrement à la santé des enfants. Il est un des responsables du groupe qui a présenté la Déclaration d'Ottawa sur le droit d'un enfant aux soins de santé et à la protection des lois sur les droits de la personne.
 
À titre de président du Comité d'éthique de l'AMM (1995-1999), Jim Appleyard a supervisé la modification de la Déclaration de Helsinki de l'AMM en 1996 et il a participé activement aux discussions récentes sur cette très importante déclaration qui constitue le fondement de la recherche clinique internationale. Il est responsable du groupe de l'AMM concernant les aspects éthiques des bases de données sur la santé, il a déjà siégé au Comité d'éthique de la BMA (1992-2004) et il fait actuellement partie du Comité d'éthique pour la recherche de East Kent.

Marlene Brant Castellano est originaire de la bande Mohawk de la baie de Quinte et professeure émérite à la Trent University. « Elle a été affectée à un poste universitaire au Département des études autochtones de la Trent University de 1973 à 1996 où elle a fait preuve de leadership dans la mise sur pied du département et de la nouvelle discipline des études autochtones. Elle a été codirectrice de la recherche de 1993 à 1996 à la Commission royale sur les peuples autochtones (CRPA) et y était chargée en particulier de la rédaction du plan de recherche intégrée, de l'encadrement de la recherche socioculturelle, historique et communautaire, ainsi que de la révision et de la rédaction d'importances sections de la version définitive du rapport sous la direction des commissaires. Elle a facilité le travail du sous-comité sur les affaires autochtones qui a rédigé le Code d'éthique en matière de recherche de la CRPA largement utilisé maintenant comme référence pour la recherche éthique dans les contextes autochtones.

La professeure Castellano est détentrice d'une maîtrise en travail social (1959) et est diplômée en éducation des adultes (OISE - Ontario Institute for Studies in Education - University of Toronto). Sa recherche, ses publications et son enseignement sont délibérément biculturels et soutiennent le dialogue entre le monde des connaissances et expériences autochtones et celui du discours et des protocoles des universitaires et décideurs. Ses écrits ciblent depuis quelques années le traitement respectueux des connaissances autochtones en recherche. L'Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA) publiera son article sur l'Éthique de la recherche autochtone dans son premier numéro du Bulletin sur la santé autochtone.

La professeure Castellano siège au conseil consultatif de l'Institut de la santé des Autochtones des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et au Collège des examinateurs du Programme des chaires de recherche du Canada (CRC). Elle a obtenu un doctorat en droit à titre honorifique de la Queen's University, de la St. Thomas University et de la Carleton University. « Elle a été honorée de l'Ordre de l'Ontario et elle a reçu le Prix national d'excellence aux autochtones. Plus récemment, elle a été nommée Officier de l'Ordre du Canada ».

Timothy Caulfield est directeur de la recherche au Health Law Institute de l'Université de l'Alberta depuis 1993. En 2002, il a mérité une chaire de recherche du Canada dans le domaine du droit et des politiques de la santé. Il est aussi professeur à la faculté de droit et à la faculté de médecine et de dentisterie. Ses recherches ont surtout porté sur deux grands domaines : la biotechnologie, l'éthique et le droit; les conséquences juridiques de la réforme des soins de santé au Canada. Il a publié plus de 100 articles savants et chapitres de livre et il écrit souvent pour la presse populaire. Il est titulaire d'une bourse de recherche en santé décernée par l'Alberta Heritage Foundation for Medical Research et intitulée « Regulating the 'Genetic Revolution' » -- il s'agit d'un projet de Génome Canada sur la réglementation des technologies de génomique. Il est aussi chef d'une équipe ayant récemment reçu une subvention du réseau de recherche sur les cellules souches (Stem Cell Network) - dans le cadre du Programme des centres nationaux d'excellence. Il est le chercheur principal dans le cadre d'un projet bénéficiant d'une subvention des IRSC et portant sur les aspects juridiques de la lutte contre les maladies infectieuses. Il a été chercheur invité au Hasting Center for Bioethics in New York, au Health Law and Policy Institute de l'Université de Houston et au Program in Genomics, Ethics and Society de l'Université Stanford. En 2000, il a mérité le Prix de recherche Martha Cook Piper décerné par l'Université de l'Alberta et, en 2002, il a reçu l'Alumni Horizon Award. En 2004, il a reçu le prix des relations avec les médias également décerné par l'Université. En 2006, il est devenu membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé. Le professeur Caulfield a présidé le Comité d'éthique canadien de la Société canadienne du sang et il est membre du Comité consultatif des sciences de Génome Canada. Il a siégé au conseil consultatif de l'Institut des services et des politiques de la santé, dans les Instituts de recherche en santé du Canada; il a fait partie du Groupe d'experts de la Société royale du Canada sur l'avenir de la biotechnologie alimentaire (2001) et il a été membre du Comité consultatif canadien de la biotechnologie (1998-2005). Il préside divers autres comités d'éthique et des politiques sur la recherche ou il en fait partie, il est rédacteur en chef du Health Law Journal et du Health Law Review, il enseigne le droit et la médecine à la faculté de droit et il fait des exposés sur le droit de la santé dans d'autres facultés.

Padraig Darby est directeur clinique adjoint au sein du Programme de la santé mentale et du droit et président du comité d'éthique de la recherche. Il a présidé le CER du Département de psychiatrie et celui du CTSM pendant 20 ans; il est président désigné du conseil du Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain, organisme qui conseille les chercheurs et les spécialistes de l'éthique en ce qui concerne l'éthique de la recherche au Canada.

Geneviève Dubois-Flynn Ph.D., a étudié en droit international et en philosophie. Après avoir enseigné plusieurs cours à l'Université d'Ottawa, notamment en bioéthique, Geneviève s'est jointe au Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain en 2000. Elle était alors responsable d'aider les établissements de recherche à améliorer leurs programmes de protection des participants à la recherche. Depuis son arrivée aux IRSC en 2002, Geneviève a travaillé dans les domaines de la gouvernance de l'éthique en recherche auprès des êtres humains et sur les conflits d'intérêt, et plus récemment sur les questions d'éthique relatives à la recherche en santé avec les personnes autochtones, et dans le domaine de la santé mondiale. Elle croit à l'importance de sensibiliser les gens à l'éthique et de solidifier les liens entre les différentes organisations oeuvrant dans le domaine de l'éthique. Elle est membre de comité d'éthique de la recherche depuis plusieurs années.

Lorraine E. Ferris (Ph.D., C. Psych., LL.M., LL.M.) est professeur de sciences de la santé publique à l'Université de Toronto; elle est aussi scientifique principale à l'unité d'épidémiologie clinique du Sunnybrook Health Sciences Centre et à l'Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES). Mme Ferris s'intéresse particulièrement à la santé féminine, à la recherche sur les services de santé et aux questions médico-légales, notamment celles qui concernent la protection du public, les normes s'appliquant aux soins, la confidentialité, la réglementation et les milieux de recherche. En 2001, elle a été nommé conseillère en affaires judiciaires à la faculté de médecine et, depuis 2005, elle est conseillère universitaire - Affaires judiciaires et politique auprès du doyen de la faculté de médecine/vice-recteur (Relations avec les établissements de soins de santé). Elle possède une expérience dans divers domaines, dont les suivants : Politique et gouvernance; Éthique des publications; Accords sur les essais cliniques; Relations complexes entre les universités, les instituts/hôpitaux de recherche et les entreprises à but lucratif. Mme Ferris est présidente du Comité d'éthique de la World Association of Medical Editors et elle fait partie du conseil de rédaction des revues Medicine and Law et Risk Management in Canadian Health Care. 

Le Dr Paul Garfinkel est actuellement président et chef de la direction du Centre de toxicomanie et de santé mentale et professeur au Département de psychiatrie de l'Université de Toronto.

Il a obtenu son diplôme de médecine à l'Université du Manitoba en 1969 et il a fait un internat au Toronto Western Hospital; il a fait un stage en psychiatrie à l'Université de Toronto. Il a ensuite étudié à l'Institute of Medical Science de l'Université de Toronto, pour se joindre après coup au personnel du Clarke Institute of Psychiatry. En 1982, il a été nommé psychiatre en chef au Toronto General Hospital et, en 1989, à l'Hôpital de Toronto. En 1990, il est devenu recteur de la Chaire de psychiatrie à l'Université de Toronto et recteur et psychiatre en chef du Clarke Institute of Psychiatry. Il a été nommé président et chef de la direction du Centre de toxicomanie et de santé mentale, du Clarke Institute of Psychiatry, du Donwood Institute et du Queen St. Mental Health Centre en 1997. En 1996, il a été élu membre de la Société royale du Canada. À divers moments, il a été professeur invité en Angleterre, en Irlande, en Italie et aux États-Unis.

Le Dr Garfinkel est chercheur, clinicien et administrateur. Il a reçu des subventions pour mener des recherches dans divers domaines, y compris les troubles affectifs, la schizophrénie et le stress. Cependant, il est particulièrement respecté pour ses compétences de clinicien et de chercheur dans le domaine des troubles de l'alimentation. Il a mis sur pied un imposant Eating Disorders Centre à l'Hôpital général de Toronto; ce programme lui a valu la Médaille d'or de l'American Psychiatric Association en 1989. Le Dr Garfinkel a mérité de nombreux prix en sa qualité de chercheur et de clinicien, pour son travail dans ce domaine; mentionnons les études sur la prévalence, les déterminants, le diagnostic et les résultats de l'anorexie mentale et sur le traitement de la boulimie. Il a co-rédigé l'ouvrage intitulé Anorexia Nervosa: A Multidimensional Perspective, et huit autres livres ont été publiés sous sa direction dans ce domaine; mentionnons aussi de nombreux articles parus dans la littérature professionnelle (plus de 150 articles évalués par des pairs et 80 chapitres de livre). Il a également fait de nombreux exposés dans ses domaines de compétence.

Le Dr Garfinkel a rempli divers rôles dans les milieux universitaires et administratifs; il a notamment été membre du conseil d'administration du Clarke Institute, de l'Hôpital de Toronto et du Centre de toxicomanie et de santé mentale. Il a été membre du conseil d'administration de la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie et il a présidé le Comité consultatif professionnel. Il a siégé au conseil du Harvard Centre for Eating Disorders. Il a été expert-conseil auprès du National Institute of Mental Health, de la McKnight Foundation et du Conseil de recherches médicales du Canada et il a été examinateur pour le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Parmi ses autres contributions, mentionnons le rôle de chef de file qu'il a rempli en militant pour la science psychiatrique, l'éducation professionnelle et l'éducation du public, en luttant contre les flétrissures laissées par la maladie mentale et l'assuétude, et en encadrant de jeunes scientifiques menant des recherches en psychiatrie.

Les travaux du Dr Garfinkel sur les troubles de l'alimentation ont largement été reconnus comme ayant grandement aidé la population. Il a déjà mérité le prix ANAD (Anorexia Nervosa and Associated Disorders, Chicago), le prix BASH (Bulimia Anorexia Self Help, St. Louis), le prix McNeil, le prix John Dewan de la Fondation ontarienne de la santé mentale et le prix de l'Association des psychiatres du Canada. Il a aussi été chargé de cours émérite de l'American Psychiatric Association. En mai 2000, il a reçu de l'Academy of Eating Disorders le prix d'excellence pour l'ensemble de ses réalisations. En 2004, la Société canadienne de schizophrénie lui a décerné le prix Pacesetter.

Glenn G. Griener est professeur agrégé à l'École de santé publique et au Département de philosophie de l'Université de l'Alberta; il est aussi membre du John Dossetor Health Ethics Centre. Il est président du Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain et du Comité d'éthique de la recherche en santé : Groupe d'experts sur la recherche comportementale et sociale (Université de l'Alberta et Capital Health). Il est aussi directeur associé du Human Research Protections Office de l'Université. Il représente le CNERH au sein du Comité de travail spécial sur l'éthique de la recherche en sciences humaines du Groupe consultatif interagences en éthique de la recherche.

M. Griener a fait ses études de premier cycle en physique (B.Sc, Loyola University, Nouvelle-Orléans). Il a étudié la philosophie à la University of Western Ontario (Maîtrise et doctorat) et s'est spécialisé en socio-philosophie. Ses recherches actuelles portent sur les aspects éthiques de l'évaluation des technologies de la santé et sur la tension qui existe entre la protection de la vie privée et les progrès de la recherche - en particulier, le potentiel qu'offrent en matière de recherche les dossiers électroniques sur la santé.

En tant que directrice adjointe de l'Office for Human Research Protections OHRP (anciennement Office for Protection from Research Risks - OPRR). Melody Lin est responsable de la gestion de la politique, du personnel et des questions budgétaires de l'OHRP concernant la recherche biomédicale et comportementale aux niveaux national et international. Mme Lin est également directrice du bureau des activités internationales de l'OHRP.

Native de Taïwan, Mme Lin est titulaire d'un B.Sp. en pharmacie et est pharmacienne agréée. Le George Washington University Medical Centre lui a décerné un doctorat en microbiologie/immunologie en 1976. Elle y a par la suite poursuivi des recherches, de même qu'à l'Institut national pour le cancer aux Instituts nationaux pour la santé (NIH). Mme Lin est capitaine au sein du PHS Commissioned Corps des États-Unis. Parmi les fonctions antérieures qu'elle a occupées à l'OHRP/OPRR, mentionnons coordinatrice pour le SIDA, chef de la direction de la surveillance de la conformité et directrice de la division de la protection des sujets humains en recherche. La capitaine Lin est souvent invitée comme conférencière pour traiter de l'éthique en recherche pour le dépistage et la médecine génétique, des enjeux touchant l'inclusion des femmes, des minorités et des enfants dans la recherche, ainsi que des questions éthiques touchant la recherche internationale. Elle est souvent invitée par différents organismes à discuter de l'évolution de la protection des sujets humains et de la surveillance de la conformité dans les essais cliniques, ainsi que des perspectives fédérales concernant les questions touchant les comités d'éthique de la recherche (IRB).

La capitaine Lin est membre du Comité aviseur du National Research Program in Genomic Medicine de Taiwan et sert de liaison pour son Bureau avec le Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain au Canada. Elle est également membre du Conseil aviseur du European Forum on Good Clinical Practice. Elle a notamment organisé plus de 90 conférences, ateliers nationaux et symposiums scientifiques de l'OHRP/OPRR. Elle a été membre de nombreux panels d'experts, groupes de travail et comités au sein du Service de la santé publique américain. La capitaine Lin a également agi comme conférencière ou organisatrice de nombreuses conférences nationales et internationales.

Dr. McKneally is Professor Emeritus of Surgery at the University of Toronto, the Joint Centre for Bioethics, and Toronto General Hospital in the University Health Network. He completed general and cardiothoracic surgical training at the University of Minnesota in 1968. He served as Professor of Surgery and Chief of the Division of Cardiothoracic Surgery at the Albany Medical Center in Albany, New York until 1990. From 1990 to 1995, he served as Chairman of the Division of Thoracic Surgery at the University of Toronto. Since 1995 he has been a member of the University of Toronto Joint Centre for Bioethics, learning, teaching and conducting research on ethical issues in surgery, with a primary focus on informed decision making and innovative treatment.

He has served as Director of the American Board of Thoracic Surgery, Secretary of the American Association for Thoracic Surgery, President of the Thoracic Surgery Directors Association, and President of the Thoracic Surgery Foundation for Research and Education. He is a member of the Society of Thoracic Surgeons' Standards and Ethics Committee, and Ethics Editor of the Journal of Thoracic & Cardiovascular Surgery.

Le Dr Aideen Moore a été présidente des comités d'éthique de la recherche au Hospital for Sick Children et à l'Université de Toronto. Elle a obtenu son diplôme de médecine à l'Université nationale d'Irlande, à Dublin, en 1976, puis elle a reçu une formation en médecine interne, en pédiatrie et en néonatalogie, avant de se joindre à l'équipe de pédiatrie du Hospital for Sick Children. Le Dr Moore siège actuellement au comité exécutif pour les participants humains à la recherche, à l'Université de Toronto, et elle s'intéresse tout particulièrement à l'éthique de la recherche génétique chez les enfants.

Michael Owen, Ph.D., est vice-recteur chargé de la recherche et du développement international à l'Université Brock. Il possède une vaste expérience en gestion et en administration de la recherche et il a dirigé les associations de savants au Canada. Il a été vice-président chargé de la dissémination de la recherche à la Fédération canadienne des sciences humaines, président de la Society of Research Administrators International (SRA International) et membre du Conseil national d'éthique en recherche chez l'humain.

Il a publié des ouvrages sur l'administration de la recherche, sur le transfert des technologies, sur l'histoire de l'éducation et sur l'histoire des églises canadiennes. Ses travaux actuels portent surtout sur l'éthique de l'administration de la recherche et sur l'administration de la recherche dans un contexte international.

Parmi ses publications figurent les suivantes :

Research Ethics and the Humanities and Social Sciences, dans L. Chronister et E. Kulakowski, Research Administration and Management, Sudbury (Mass.), Jones and Bartlett Publishers, 2006.

Conflict and Convergence: The Ethics Review of Action Research, The Journal of Research Administration, XXXV:II (Novembre 2004), p. 81-90.

Engaging the Humanities? Research Ethics in Canada, The Journal of Research Administration (2002) XXXIII:III, p. 5-12.

Ethics and Research, dans B. Singh Bolaria et Rosemary Bolaria (sous la dir. de), Racial Minorities, Medicine and Health (Halifax : Fernwood et University of Saskatchewan Social Research Unit, 1994), p. 371-378.

La Dr Whiteside est diplômée en médecine de l'Université de Toronto (1975). Elle a fait des études supérieures en médecine interne et en néphrologie au Royal College of Canada. Après avoir reçu une formation clinique, elle a obtenu son doctorat à l'Institut des sciences médicales, à l'Université de Toronto. La Dr Whiteside est arrivée au Département de médecine de l'Université de Toronto en 1985 à titre de scientifique clinicienne et elle s'est adonnée à la recherche fondamentale dans le domaine des mécanismes cellulaires de la maladie du rein, en s'intéressant particulièrement à l'étude de la néphropathie diabétique. En 1996, la Dr Whiteside est devenue professeur de médecine titulaire.
 
Tout au long de sa carrière de néphrologue au sein du Réseau de la santé de l'Université et en sa qualité de chercheure, elle s'est intéressée à l'éducation à tous les niveaux de l'École de médecine. Elle a mérité deux fois le prix W. T. Aikens pour avoir contribué à l'enseignement en médecine au niveau du premier cycle universitaire. De 1993 à 1999, elle a été coordonnatrice des études supérieures à l'Institut des sciences médicales, là où se trouve la plus grande faculté d'études supérieures en médecine servant les départements cliniques. Pendant ce temps, elle a organisé le Programme de certificat en éducation supérieure à l'Institut des sciences médicales pour les étudiants en sciences de la santé au niveau du doctorat. Ce programme était conçu pour aider ces étudiants à acquérir des compétences en enseignement en prévision d'une carrière universitaire éventuelle. La Dr Whiteside s'intéresse particulièrement à la promotion de la formation des médecins en recherche et elle a ainsi dirigé le programme de formation des scientifiques cliniciens au Département de médecine, de 1997 à 2002.
 
En 2000, le Dr Whiteside a accepté le poste de doyenne associée - Affaires des étudiants diplômés et inter-facultés, à la faculté de médecine de l'Université de Toronto; elle a alors supervisé tous les programmes d'études supérieures et de réinscription pour les disciplines paramédicales ainsi que le programme MD/PhD. Ce mandat a permis à la Dr Whiteside d'intégrer ses compétences en recherche et en éducation. Elle a collaboré de près avec le Michener Institute for Applied Health Sciences afin de mettre sur pied un programme mixte de baccalauréat ès sciences et de diplôme en radiologie médicale avec la faculté de médecine. Au nom du Council of Health Science and Social Work Deans, elle a présidé l'Inter-Professional Education Curriculum Planning Committee de 2001 à 2005.
 
De juillet à décembre 2005, la Dr Whiteside a été doyenne intérimaire de la faculté de médecine et, en janvier 2006, elle est devenue doyenne de la faculté de médecine et vice-rectrice - Relations avec les établissements de soins de santé à l'Université de Toronto.

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Liste des participants

Dr. Jim Appleyard
World Medical Association

Ms. Kimberly Banks Hart
Heart & Stroke Foundation of Canada
1402-222 Queen Street
Ottawa, ON K1P 5V9
Téléphone : 613-569-4361
Télécopieur : 613-569-3278
Courriel : khart@hsf.ca

Mr. Jason Bechtel
University of Toronto
Simcoe Hall, Rm. 133-5
27 King's College Circle
Toronto, ON M3S 1A1
Téléphone : 416-978-7040
Télécopieur : 416-978-5821
Courriel : jason.bechtel@utoronto.ca

Mr. John D. Blackwell
St. Francis Xavier University
Research Grants Office
P.O. Box 5000
Antigonish, NS B2G 1Y8
Téléphone : 902-867-3773
Télécopieur : 902-867-3246
Courriel : jblackwe@stfx.ca

Dr. Susan Blum
University of Saskatchewan
Rm. 304 Kirk Hall
117 Science Place
Saskatoon, SK S7N 5C8
Téléphone : 306-966-8585
Télécopieur : 306-966-2069
Courriel : susan.blum@usask.ca

Ms. Andrea Budgell
Social Sciences and Humanities Research Council
350 Albert Street
P.O. Box 1610
Ottawa, ON K1P 6GA
Téléphone : 613-992-0562
Courriel : abu@sshrc.ca

Mr. Jason Busby
Health Canada
200 Eglantine Driveway, Tunney's Pasture
Ottawa, ON K1A 0K9

Dr. Richard Carpentier
National Council on Ethics in Human Research
240 Catherine Street, Suite 208
Ottawa, ON K2P 2G8
Téléphone : 613-233-5445
Télécopieur : 613-233-0658
Courriel : rcarpentier@ncehr-cnerh.org

Dr. Adriana Carvalhal
Hamilton Health Sciences
c/o REB Office
1057 Main St. W
Hamilton, ON L8S 1B7
Téléphone : 905-525-9140
Courriel : carvalh@mcmaster.ca

Prof. Marlene Brant Castellano
Trent University
174 Upper Slash Rd.
P.O. Box 87
Tyendmaga Mohawk Territory, ON K0K 3A0
Téléphone : 613-967-4697
Courriel : castellano@kos.net

Prof. Tim Caulfield
Health Law Institute, University of Alberta
Law Centre, University of Alberta
Edmonton, AB T6G 2HS
Téléphone : 780-492-8358
Télécopieur : 780-492-9575
Courriel : tcaulfield@law.ualberta.ca

Ms. Felicetta Celenza
National Council on Ethics in Human Research
240 Catherine Street, Suite 208
Ottawa, ON K2P 2G8
Téléphone : 613-233-5445
Télécopieur : 613-233-0658
Courriel : fcelenza@ncehr-cnerh.org

Ms. Alison Collins-Mrakas
York University
4700 Keele St., 309 York Lanes
Toronto, ON M3J 1P3
Téléphone : 416-736-5914
Courriel : acollins@yorku.ca

Dr. Padraig Darby
Centre for Addiction and Mental Health
1001 Queen St. West
Toronto, ON M6J 1H4
Téléphone : 416-979-6876
Télécopieur : 416-583-4327
Courriel : padraig_darby@camh.net

Randee Melancon
University of Saskatchewan
117 Science Place
Saskatoon SK S7N 5C8
Téléphone : (966-2084)
Courriel : mailto:randee.melancon@usask.ca

Dr. Geneviève Dubois-Flynn
Canadian Institutes of Health Research (CIHR)
160 Elgin Street
Ottawa, ON K1A 0W9
Téléphone : 613-948-5851
Courriel : gdubois-flynn@cihr-irsc.gc.ca

Ms. Sonya Dudka
Dalhousie University
Office of Research Services
Rm 320 Henry Hicks AA Bldg.
Halifax, NS B3H 4H6
Téléphone : 902-494-3866
Télécopieur : 902-494-1595
Courriel : sonya.dudka@dal.ca

Jan Duff
Carleton University
3100 Kerwin Ave
Suite 2205
Mississauga, ON L5A 3S6

Dr. Gordon DuVal
The Research Ethics Project
89 Walker Ave
Toronto, ON M4V 1G3
Téléphone : 416-922-9757
Courriel : gordon@researchethicsproject.com

Mme Diane Fafard
Conseil national de recherches Canada
1200 Chemin Montréal
Édifice M-58
Ottawa, ON K1A 0R6
Téléphone : 613-911-9920
Télécopieur : 613-991-0398
Courriel : diane.fafard@nrc-cnrc.gc.ca

Prof. Lorraine Ferris
University of Toronto
Faculty of Medicine
Health Sciences Building, 6th floor
Toronto, ON M5T 3M7
Téléphone : 416-978-7512
Courriel : lorraine.ferris@utoronto.ca

Dr. Paul Garfinkel
Centre for Addiction and Mental Health
1001 Queen St. West
Toronto, ON M6J 1H4
Téléphone : 416-595-6076
Télécopieur : 416-583-1288
Courriel : paul_garfinkel@camh.net

Dr. Glenn Griener
University of Alberta
Human Research Protections Office
218 Campus Towers
Edmonton, AB T6G 1K8
Téléphone : 780-492-8208
Télécopieur : 780-492-9429
Courriel : ggriener@ualberta.ca

Ms. Shawna Gutfreund
Bloorview Kids Rehab
150 Kilgour Road
Toronto, ON M4G 1R8
Téléphone : 416-425-6220 x. 3507
Télécopieur : 416-425-1634
Courriel : sgutfreund@bloorview.ca

Mr. Alexander Karabanow
Ryerson University
350 Victoria Street
Room EPH 415
Toronto, ON M5B 2K3
Téléphone : 416-979-5000 x. 7112
Télécopieur : 416-979-5336
Courriel : akaraban@ryerson.ca

Dr. Gerald Kidder
University of Western Ontario
1151 Richmond Street, SLB 328
London, ON N0A 5B8
Téléphone : 519-661-2031
Télécopieur : 519-661-3907
Courriel : lclaro@uwo.ca

Mrs. Anne Klymenko
Lakehead University
Office of Research
955 Oliver Road
Thunder Bay, ON P7B 5E1
Téléphone : 807-343-8223
Télécopieur : 807-346-7749
Courriel : anne.klymenko@lakeheadu.ca

Prof. Daniel Lagarec
Université d'Ottawa
Ottawa, ON K1N 6N5
Téléphone : 613-562-5800x. 1060
Télécopieur : 613-562-5145
Courriel : dlagarec@uottawa.ca

Dr. Glennis Lewis
Health Canada - Research Ethics Board Secretariat
1600 Scott St.
AL 3104 A, Suite 410
Ottawa, ON K1A 0K9
Téléphone : 613-941-5249
Télécopieur : 613-948-6781
Courriel : glennis_lewis@hc-sc.gc.ca

Peter Lewis Ph.D.
University of Toronto
1 King's College Circle
Faculty of Medicine, MSB Rm. 2331
Toronto, ON M5S 1A8
Téléphone : 416-978-5150
Télécopieur : 416-978-5568
Courriel : peter.lewis@utoronto.ca

Dr. Joel Lexchin
York University / University Health Network
121 Walmer Rd.
Toronto, ON M5R 2X8
Téléphone : 416-736-2100 x. 22119
Télécopieur : 416-736-5227
Courriel : jlexchin@yorku.ca

Dr. Melody Lin
Office for Human Research Protections, DHHS
1101 Wootton Parkway, Suite 200
Rockville, MA
Téléphone : 240-453-8126
Télécopieur : 240-453-6909
Courriel : mlin1@osophs.dhhs.gov

Michelle Lindsay
York University
4700 Keele Street
Room 214 York Lanes
Toronto, ON M3J 1P3
Téléphone : 416-736-2100
Télécopieur : 416-736-5512
Courriel : mlindsay@yorku.ca

Mrs. Marie Lynch
St. Joseph's Healthcare Hamilton
50 Charlton Avenue East
Hamilton, ON L8N 4A6
Téléphone : 905-522-1155 x. 3418
Courriel : mlynch@stjosham.on.ca

Christine MacRae
National Council on Ethics in Human Research
240 Catherine Street
Suite 208
Ottawa, ON K2P 2G8
Téléphone : 613-233-5445
Télécopieur : 613-233-0658
Courriel : cmacrae@ncehr-cnerh.org

Ms. Susan Marlin
Queen's University
78 Fifth Field Company Lane
Fleming Hall, Jemmett Wing, Room 301
Kingston, ON K7L 3N6
Téléphone : 613-533-6081
Télécopieur : 613-533-6806
Courriel : marlins@post.queensu.ca

Dr. Brenda McDowell
St. Michael's Hospital, 30 Bond Street
Toronto, ON M5B 1W8
Téléphone : 416-864-6060
Télécopieur : 416-864-6043
Courriel : mcdowellb@smh.toronto.on.ca

Dr. Martin McKneally
Joint Centre for Bioethics; University of Toronto
88 College St.
Toronto, ON M5G 1L4

Ms. Romaine Miller
The Royal Victoria Hospital
201 Georgian Drive
Barrie, ON L4M 6M2
Téléphone : 705-728-9090 x. 4376
Télécopieur : 705-728-9111
Courriel : millerr@rvh.on.ca

Dr. Aideen Moore
The Hospital for Sick Children
Courriel : aideen.moore@sickkids.ca

Dr. James Morrison
IWK Health Centre
5850/5980 University Ave
Halifax, NS B3K 6R8

Ms. Diann Nicholson
IWK Health Centre
5850/5980 University Ave
Halifax, ON B3K 6R8

Dr. Michael Owen
Brock University
500 Glenridge Ave
St. Catharines, ON L2S 3A1
Téléphone : 905-688-5550 x. 3127
Télécopieur : 905-688-0748
Courriel : mowen@brocku.ca

Anne Pastuszak
Women's College Hospital
790 Bay Street, Rm. 749
Toronto, ON M5G 1N8
Téléphone : 416-351-3732 x. 2206
Télécopieur : 416-351-3746
Courriel : anne.pastuszak@wchospital.ca

Linda Piazza
Heart & Stroke Foundation of Canada
1402-222 Queen Street
Ottawa, ON K1P 5V9
Téléphone : 613-569-4361
Télécopieur : 613-569-3278
Courriel : lpiazza@hsf.ca

Ms. Susan Pilon
Centre for Addiction and Mental Health
33 Russell St.
Toronto, ON M5S 2S1
Téléphone : 416-535-8501
Télécopieur : 416-260-4137
Courriel : susan_pilon@camh.net

Ms. Rosalyn Reid
York University
4700 Keele Street
Toronto, ON M3J 1P4
Téléphone : 416-736-2100 x. 33786
Télécopieur : 416-736-5512
Courriel : rosalynr@yorku.ca

Ms. Celine Roehrig
École de technologie supérieure
1100 Notre-Dame W.
Montréal, QC H3C 1K3
Téléphone : 514-396-8800 x. 7993
Télécopieur : 514-396-8525
Courriel : celine.roehrig@etsmtl.ca

Mr. Jean Saint-Vil
Networks of Centres of Excellence
350 Albert Street
Ottawa, ON K1A 1H5
Telephone / Téléphone : 613-947-4538
Télécopieur : 613-992-7356
Courriel : jcs@nce.gc.ca

Dr. Suzette Salama
McMaster University
c/o REB Office
1057 Main St. W
Hamilton, ON L8S 1B7
Téléphone : 905-521-2100 x. 42532
Courriel : salamsuz@hhsc.ca

Ms. Jo Lynn Saunders
University of Guelph, Office of VP (Research)
437 University Centre
Guelph, ON N1G 2W1
Téléphone : 519-824-4120 x. 54807
Télécopieur : 519-821-5236
Courriel : josaunde@uoguelph.ca

Mrs. Gita Sobhi
Hamilton Health Sciences
1200 Main St. W
Hamilton, ON L8N 3Z5
Téléphone : 905-521-2100 x. 73447
Courriel : sobhi@hhsc.ca

Ms. Rohini Soni
Bloorview Kids Rehab
150 Kilgour Road
Toronto, ON M4G 1R8
Téléphone : 416-484-3861
Télécopieur : 416-425-1634
Courriel : rsoni@bloorview.ca

Mr. George Taylor
The Royal Victoria Hospital
201 Georgian Drive
Barrie, ON L4M 6M2
Téléphone : 705-728-9090 x. 705-728-9111
Courriel : millerr@rvh.on.ca

Nadia Taylor
The Hospital for Sick Children
555 University Ave
Room 5260 Elm
Toronto, ON M5G 1X8

Prof. Valerie Thompson
University of Saskatchewan
9 Campus Drive
Saskatoon, SK S7N 5A5
Téléphone : 306-966-6668
Télécopieur : 306-966-1959
Courriel : valerie.thompson@usask.ca

Ms. Marleen Van Laethem
St. Michael's Hospital
30 Bond Street
Toronto, ON M5B 1W8
Téléphone : 416-864-6060 x. 6308
Télécopieur : 416-864-6043
Courriel : vanlaethemm@smh.toronto.on.ca

Mrs. Alison Van Nie
McMaster University
c/o REB Office
1057 Main St. W
Hamilton, ON L8S 1B7
Téléphone : 905-525-9140 x. 22057
Courriel : vanniea@mcmaster.ca

Dr. Nancy Walton
Ryerson University
350 Victoria Street
Toronto, ON M5B 2K3
Téléphone : 416-979-5000
Télécopieur : 416-979-5332
Courriel : nwalton@ryerson.ca

Dr. Catharine Whiteside
University of Toronto
Room 2109, Medical Sciences Building
1 King's College Circle
Toronto, ON M5S 1A8
Téléphone : 416-946-7810
Télécopieur : 416-978-1774
Courriel : catharine.whiteside@utoronto.ca

Dr. Rachel Zand
University of Toronto
27 King's College Circle #10A
Toronto, ON M5S 1A1
Téléphone : 416-946-3389
Télécopieur : 416-946-5763
Courriel : rachel.zand@utoronto.ca


Mise à jour : 2007-10-04
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