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Le 17 avril 2003
La SECB publie une étude sur l'impact socioéconomique de l'industrie des téléservices
Sydney (N.-É.) - La Société d'expansion du Cap-Breton (SECB) et le Fonds d'investissement du Cap-Breton (FICB) ont annoncé aujourd'hui les résultats d'une étude récente sur l'impact socioéconomique de l'industrie des téléservices (centres d'appels) sur l'économie de l'Île du Cap-Breton.
En 2000, un sondage sur le marché du travail mené par la SECB avait établi qu'il existait plus de 5 000 personnes au chômage ou sous-employées à l'Île du Cap-Breton, qui par ailleurs avaient des niveaux d'études et des attentes quant au salaire compatibles avec l'industrie des téléservices. Depuis, plus de 3 000 emplois ont été créés dans ce domaine, principalement dans la Municipalité régionale du Cap-Breton (CBRM).
L'analyse d'impact économique, effectuée par Canmac Economics Ltd. de Halifax, conclut qu'en 2002, ce secteur des téléservices comptait pour
66,7 millions de dollars, soit 2,6 % du revenu total des ménages
cap-bretonais. Au total, un équivalent de 4 518 années-personnes a été créé, ce qui représente 8,3 % de l'emploi à l'Île. L'impact économique total du secteur des téléservices compte actuellement pour 83 millions de dollars, ou 2,4 % du produit domestique brut (PDP) du Cap-Breton.
« L'industrie des téléservices est devenue un moteur important pour l'économie locale », affirme Rick Beaton, vice-président de la SECB et p.-d. g. du FICB.
« Il en est résulté une stabilité économique et la création d'un nombre significatif d'emplois. Il s'agit maintenant de s'en servir comme base pour en créer d'autres dans divers secteurs industriels ».
L'étude démontre également que le secteur produit des avantages fiscaux appréciables pour les gouvernements. Un total de 21,3 millions de dollars a été généré en 2002, (11,9 millions de dollars en revenus d'impôt pour le gouvernement fédéral, et 9,4 millions pour le gouvernement provincial).
Entre 1998 et 2002, les centres d'appels ont procuré 1,8 million de dollars aux coffres municipaux en impôts fonciers et en taxes sur les locaux commerciaux. La CBRM en bénéficie largement, car elle renferme la majorité de ces postes et de ces fournisseurs industriels, qui génèrent l'essentiel de ces revenus de taxes.
Parmi les autres impacts socioéconomiques associés au secteur des téléservices, notons les suivants :
· une réduction de l'exode de l'ordre de 636 personnes pour les cinq années à venir;
· une réduction des prestations d'assurance-emploi, 17,5 % du personnel des téléservices provenant directement du programme d'assurance-emploi,
· et une réduction des prestations d'aide sociale, 6,1 % du personnel des téléservices ayant bénéficié de programmes d'aide sociale.
Les ventes majeures de l'industrie réalisées au sein de l'économie cap-bretonaise en 2002, en raison de la présence du secteur des téléservices, se chiffrent comme suit :
Télécommunications 7,1 millions de dollars
Services professionnels 11,8 millions de dollars
Ventes au détail 36,7 millions de dollars
On peut obtenir un exemplaire de l'étude auprès de la SECB.
La Société d’expansion du Cap-Breton offre des programmes de soutien des initiatives de développement économique et elle est responsable de l’administration des programmes de l’APECA au
Cap-Breton et dans la région de Mulgrave.
Le FICB est un partenariat entre le gouvernement du Canada et la province de la Nouvelle-Écosse, avec le mandat d'aider à la transition de l'économie cap-bretonaise.
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :
D.A. Landry
SECB, Communications
Tél. : (902) 564-3617
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