CBC/Radio-Canada
Accueil    Quoi de neuf    Recherche    Emplois    Contactez-nous    English   

À propos de
CBC/Radio-Canada
Accès à l'information Rapports annuels Installations Historique Communiqués Discours Principales présentations institutionnelles et réglementaires Documents et politiques institutionnels Responsabilité journalistique
Accédez les fils de nouvelles RSS de cbc.radio-canada.ca



ImageDiscours et interviews

Le 27 mars 2007

Notes pour une allocution de M. Sylvain Lafrance,vice-président principal des Services français, et M. Richard Stursberg, vice-président principal, CBC Television, à l'occasion de l'étude, par le Comité sénatorial des transports et communications, du Fonds canadien de télévision

 

LA VERSION PRONONCÉE FAIT FOI

 

Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Membres du Comité, je suis reconnaissant de l'occasion qui m'est offerte de vous entretenir aujourd'hui du Fonds canadien de télévision.

Tout d'abord, permettez-moi de vous affirmer que nous sommes convaincus de l'importance capitale que revêt le FCT pour le système canadien de radiodiffusion.

Sans l'appui fourni par le FCT aux producteurs indépendants d'émissions de télévision, il y aurait très peu de programmation télévisuelle au pays pour mettre en valeur des expériences, des sensibilités et des perspectives canadiennes, et pour promouvoir des artistes, des auteurs et des réalisateurs canadiens.

Au Canada anglais, nous aurions un public diverti presque exclusivement par des thèmes, des expériences et des vedettes issus d'autres pays, principalement des États-Unis.

À la Télévision de Radio-Canada, le Fonds assure un équilibre sain entre ce qui est proposé à la télévision publique et à la télévision privée. Il permet à diverses émissions de télévision de voir le jour, qu'il s'agisse de dramatiques, de documentaires ou d'émissions jeunesse. Cet équilibre fait partie des objectifs de la Loi sur la radiodiffusion au Canada.

Grâce au FCT, le secteur de la production télévisuelle indépendante est florissant dans toutes les régions du pays. Il emploie environ 20 000 personnes et crée 2 300 heures d'émissions canadiennes diffusées aux heures de grande écoute. Et il est efficace : chaque dollar investi par le FCT permet de produire plus de trois dollars de programmation canadienne.

Les mesures d'auditoire confirment le succès du FCT. Les parts d'auditoire des émissions produites grâce au financement du FCT sont à la hausse dans toutes les catégories. D'un bout à l'autre du Canada, ces parts d'auditoire à la télévision de langue anglaise ont progressé, passant de 32 pour cent en 2003 à 34 pour cent en 2005. En ce qui concerne la télévision de langue française, leur part a grimpé, passant de 32 pour cent à 56 pour cent au cours de la même période.

Pour les radiodiffuseurs, le FCT permet l'établissement de partenariats efficaces avec des producteurs canadiens indépendants pour la création et la diffusion de contenu canadien. Comme vous pouvez le constater à la lecture des diapositives que nous vous avons remises ce matin, cela se traduit par une part importante de la grille de CBC/Radio-Canada aux heures de grande écoute.

Ces diapositives mettent également en lumière le fondement et l'importance de ce que l'on appelle l'« enveloppe de CBC/Radio-Canada ».

Grâce à cette enveloppe, 37 pour cent des fonds du FCT sont accordés aux producteurs indépendants dont les émissions de télévision sont diffusées à CBC et à Radio-Canada.

Le gouvernement a créé cette enveloppe parce que, comme le montrent les diapositives, CBC/Radio-Canada est le seul radiodiffuseur à avoir l'« espace » nécessaire dans sa grille pour présenter surtout des émissions canadiennes au moment où la plupart des Canadiens regardent la télévision, c'est-à-dire aux heures de grande écoute.

Comme d'autres témoins qui se sont présentés devant vous ont pu l'affirmer, CBC/Radio-Canada ne reçoit pas de fonds du FCT. Ce sont les producteurs indépendants qui en bénéficient.

L'enveloppe de CBC/Radio-Canada, créée par le gouvernement, reconnaît également que le radiodiffuseur public est investi d'un mandat différent. Un radiodiffuseur public ne peut, en effet, se contenter d'offrir des émissions qui attireront les auditoires les plus importants en livrant concurrence aux radiodiffuseurs privés, mais doit plutôt présenter des émissions canadiennes de qualité supérieure comme son mandat l'exige.

En rendant possible la diffusion d'un plus grand nombre d'émissions canadiennes diversifiées aux heures de grande écoute, l'enveloppe de CBC/Radio-Canada constitue donc un moyen efficace d'atteindre les objectifs du Fonds : promouvoir la culture et l'identité canadiennes. J'aimerais quand même souligner que, pour promouvoir cet objectif, le gouvernement avait initialement établi une enveloppe correspondant à 50 pour cent du FCT pour les productions diffusées à CBC/Radio-Canada.

Un autre aspect clé du Fonds canadien de télévision est son caractère indépendant. Depuis sa création, le FCT est tenu d'agir sans égard aux intérêts financiers d'une partie intéressée, d'un groupe ou d'une entreprise en particulier. Nous sommes convaincus de l'importance primordiale de cette indépendance pour assurer le succès du Fonds.

En fait, nous croyons que le Fonds pourrait même accroître son efficacité si son Conseil d'administration reflétait mieux le principe d'indépendance. Ces questions doivent être analysées plus à fond dans le cadre du processus d'examen qu'a entrepris le CRTC.

Mais c'est ainsi que fonctionne le Fonds, selon un processus d'amélioration continuelle. Et je précise d'ailleurs qu'il fonctionne déjà très bien. Sans ce soutien, il y aurait très peu de productions indépendantes au Canada, et CBC/Radio-Canada éprouverait des difficultés considérables pour continuer d'offrir la programmation que veulent les Canadiens, celle qu'exige notre mandat.

Nous répondrons maintenant avec plaisir à vos questions.

Merci.

Haut de la page






Confidentialité    Radio-Canada.ca    CBC.ca