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La recherche en santé, ça rapporte

La recherche en santé de A à Z - Points saillants des projets financés par les IRSC

A - Alzheimer

Une équipe de chercheurs de l'Université de Toronto subventionnés par les IRSC a découvert un médicament qui arrête la progression de la maladie d'Alzheimer chez les souris. Le médicament, substance ressemblant au sucre appelée « scyllo-cyclohexanehexol », bloque l'accumulation d'un peptide toxique appelé bêta-amyloïde dans le cerveau des souris de laboratoire. La bêta-amyloïde tue les cellules du cerveau et déclenche la formation des plaques séniles caractéristiques de la maladie d'Alzheimer. La Dre JoAnne McLaurin et ses collègues ont obtenu l'autorisation de Santé Canada de tester ce médicament prometteur chez l'être humain.

Les Drs Ian MacKenzie et Howard Feldman, de l'Université de la Colombie-Britannique, ont découvert un gène qui, lorsqu'il subit une mutation, cause une forme héréditaire de démence précoce. Ce trouble, connu sous le nom de démence frontotemporale (DFT), survient généralement entre 50 et 60 ans. Il est héréditaire dans 50 % des cas. La DFT affaiblit progressivement les capacités d'élocution du patient et provoque des changements majeurs dans son comportement. Les mutations découvertes par les Drs MacKenzie et Feldman empêchent le gène de la progranuline de produire la protéine de la progranuline en quantités suffisantes pour maintenir en vie les cellules du cerveau. Cette découverte, subventionnée par les IRSC, pourrait permettre d'élaborer de nouveaux tests de dépistage et de nouveaux traitements de la démence frontotemporale.

C - Cancer

Les médecins s'attaquent au cancer une fois le diagnostic établi, mais les résultats d'une recherche menée par le Dr John Dick du Princess Margaret Hospital, Université de Toronto, aideront les spécialistes du cancer à comprendre comment cette maladie évolue du début à la fin. Il y a de plus en plus de preuves qu'un petit nombre de cellules cancéreuses, appelées cellules souches cancéreuses, favorisent le développement du cancer et se régénèrent au mépris de la radiothérapie et d'autres types de thérapies. Grâce au financement des IRSC, le Dr Dick et son équipe ont réussi à implanter ce type de cellules dans des souris, qui ont ensuite eu le cancer. Ce résultat soutient l'hypothèse selon laquelle les cellules souches cancéreuses sont à l'origine du développement des tumeurs, et constitue un nouvel outil puissant pour mieux comprendre le cancer et trouver de nouvelles façons de le vaincre.

Chutes

Les chutes constituent un danger réel et particulièrement grave pour les aînés, en raison du risque de fractures et de la perte d'autonomie qui en découle. Le Dr Stephen Perry de l'Université Wilfrid-Laurier a récemment trouvé une application à ses recherches fondamentales sur le mouvement humain; il a mis au point un produit qui peut prévenir les chutes et sauver ainsi la vie de nombreux aînés. En prenant de l'âge, nous perdons de la sensibilité au niveau des pieds, ce qui rend difficile de garder l'équilibre. Grâce à une subvention des IRSC, le Dr Perry et ses collègues ont élaboré une semelle intérieure spéciale, simple et bon marché, appelée Sole SensorMC. La semelle intérieure présente une légère crête le long de son bord extérieur qui alerte les aînés au moment où ils sont sur le point de perdre l'équilibre. Cet appareil promet de réduire le nombre de blessures causées par les chutes. La semelle Sole SensorMC sera offerte par la société ontarienne Hart Mobility en 2007.

Commercialisation

L'entreprise Amorfix Life Sciences ltée de Toronto a été nommée « Pionnier technologique de 2007 » par le Forum économique mondial, la seule compagnie canadienne mise en nomination parmi les 47 candidats de cette année. L'entreprise a également réussi à se classer au palmarès des 50 sociétés les plus prospères à transiger sur la Bourse de croissance TSX en 2006. Amorfix s'appuie sur les découvertes des Drs Neil Cashman de l'Université de la Colombie-Britannique et du Dr Marty Lehto de l'Université de Toronto, financés par les IRSC, découvertes qui aideront à diagnostiquer et à traiter des maladies neurodégénératives comme la maladie d'Alzheimer.

D - Dépression

En dépit des progrès importants réalisés par les chercheurs dans le traitement des troubles de l'humeur, la dépression demeure encore un combat permanent pour un grand nombre de personnes. Le Dr Zindel Segal de l'Université de Toronto, chercheur financé par les IRSC, a publié récemment une étude indiquant que le stress émotionnel à court terme peut causer une rechute des patients qui ont déjà été traités pour une dépression. En comprenant mieux les facteurs qui prédisposent un patient à la dépression récurrente, les médecins pourront peut-être traiter plus efficacement ce trouble de l'humeur très répandu.

Diabète

Des nerfs qui fonctionnent mal pourraient jouer un rôle dans le développement du diabète de type 1. Les Drs Michael Salter et Hans-Michael Dosch, chercheurs au Hospital for Sick Children de Toronto, ont découvert que des cellules nerveuses défaillantes produisent des agents chimiques qui amènent le système immunitaire à détruire les cellules des îlots pancréatiques productrices d'insuline. En tuant les nerfs à l'aide d'un produit chimique dérivé du poivre de Cayenne, ces chercheurs ont réussi à guérir le diabète chez les souris. Les Drs Salter et Dosch espèrent tester cette procédure chez l'homme à partir de 2008.

Douleur

Les blessures physiques, le diabète, le cancer et les infections peuvent tous générer des douleurs neuropathiques, qui se manifestent chez une personne par des douleurs continues provoquées par des lésions nerveuses. Le Dr Yves de Koninck du Centre de recherche Université Laval Robert-Giffard, chercheur financé par les IRSC, a publié récemment une étude affirmant qu'une substance chimique produite par les cellules lésées peut déclencher cette douleur atroce. La découverte du Dr de Koninck pourrait mener à l'amélioration des méthodes de prise en charge de la douleur chez les patients atteints de lésions nerveuses.

G - Génétique

Des chercheurs de l'Université Laval explorent les meilleures façons de mettre à contribution notre savoir-faire en génétique dans la lutte contre le cancer du sein. Le dépistage génétique peut contribuer à sauver beaucoup de vies, mais il coûte cher et nécessite beaucoup de temps. Le Dr Jacques Simard et son équipe cherchent une méthode efficace pour repérer les populations à haut risque qui profiteraient le plus du dépistage des mutations des BRCA1 et BRCA2, deux gènes souvent associés au cancer du sein. Dans une étude sur 256 familles canadiennes-françaises de la région de Québec, le Dr Simard a identifié huit nouvelles mutations liées au cancer du sein, et a testé l'efficacité de trois modèles mathématiques de prédiction du risque de cancer du sein. Ses résultats indiquent que les médecins devraient administrer des tests aux patientes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein pour chercher d'éventuelles mutations des gènes associés au cancer du sein et utiliser ensuite les modèles mathématiques pour déterminer celles qui devraient subir des tests supplémentaires.

Grossesse

Le cancer chez l'enfant peut-il être évité par la prise quotidienne de vitamines? Selon un chercheur financé par les IRSC, le Dr Gideon Koren de l'hôpital pour enfants de Toronto, les femmes enceintes peuvent réduire le risque de cancer chez leur enfant en prenant des polyvitamines. Dans la première étude du genre, le Dr Koren et ses collègues ont compilé et analysé les résultats d'un grand nombre de petites études faites sur ce sujet. Ils ont découvert que l'enfant dont la mère a pris des polyvitamines enrichies d'acide folique pendant la grossesse présente moins de risques d'avoir la leucémie, une tumeur cérébrale ou un neuroblastome, trois des cancers les plus répandus chez l'enfant.

L - Levure

En pharmacologie, les chercheurs peuvent faire de nouvelles découvertes à partir de médicaments qui sont déjà utilisés. Les Drs Charlie Boone et Brenda Andrews de l'Université de Toronto, chercheurs financés par les IRSC, élaborent un ensemble de profils « d'interactions chimico-génétiques » qui décrivent l'influence des produits chimiques thérapeutiques sur le fonctionnement des gènes. Ces profils, que les chercheurs génèrent à partir de cellules de levure génétiquement modifiées, pourraient être utilisés à l'avenir pour trouver de nouveaux médicaments, déterminer leur mode d'action et prévoir leurs effets secondaires possibles. Ces profils ont déjà permis de révéler comment fonctionnent un médicament anti-VIH et un traitement courant contre le cancer du sein.

M - Maladies cardiovasculaires

Désormais, il pourrait être beaucoup plus facile et beaucoup moins coûteux de traiter les artères obstruées. Une équipe de chercheurs de l'Université McMaster a découvert que dans le domaine de la prévention des crises cardiaques et des accidents cérébrovasculaires, l'angioplastie, technique répandue qui permet de débloquer les artères obstruées, n'est pas plus efficace que la médication et l'adoption d'habitudes de vie saines. Cette étude, financée par les IRSC et dirigée par les Drs Koon Teo et William Boden, pourrait permettre au système de santé de réaliser des économies considérables. En 2003-2004, les médecins ont effectué 167 angioplasties par tranche de 100 000 Canadiens âgés de plus de 20 ans.

Médecine naturelle

Selon le Dr Pierre Haddad, chercheur financé par les IRSC à l'Université de Montréal, le savoir des Autochtones peut être utile dans le traitement du diabète. Son étude révèle que plusieurs extraits de plante utilisés comme traitement médicinal pendant des siècles par les aînés Cri vivant dans le Nord québécois peuvent soulager un certain nombre de symptômes typiques du diabète de type 2, tels que le besoin d'uriner fréquemment et la soif intense. Grâce à des recherches plus poussées, les preuves scientifiques de ces traitements traditionnels pourraient un jour être utilisées pour réduire le fardeau du diabète au sein des communautés autochtones.

Médicaments d'ordonnance

Être admis au service des soins intensifs d'un hôpital peut s'avérer dangereux pour votre santé à long terme, selon un chercheur financé par les IRSC, le Dr Chaim Bell du St. Michael's Hospital à Toronto, surtout si vous êtes une personne âgée et si vous prenez des médicaments contre des maladies chroniques. Le Dr Bell a mené une étude auprès d'un groupe de patients dans des hôpitaux de l'Ontario. Il a découvert que lorsque ces patients avaient reçu leur congé des soins intensifs, dans un tiers des cas au moins un de leurs médicaments avait été discontinué par inadvertance. Cette découverte aidera à apporter les changements nécessaires pour que les patients continuent de recevoir quotidiennement leurs médicaments habituels.

Microbes

Un groupe de chercheurs de l'Université McGill, dirigé par la Dre Sandra Dial et financé par les IRSC, a démontré que des médicaments d'usage courant servant à éliminer l'excès d'acidité gastrique (comme les médicaments contre les brûlures d'estomac) peuvent augmenter le risque d'infection à la bactérie Clostridium difficile (C. difficile). Les chercheurs croyaient à l'origine que les infections à C. difficile étaient plus fréquentes chez les patients hospitalisés qui prenaient des antibiotiques. Cependant, il semble que les risques d'infection à cette bactérie soient également plus élevés chez les personnes non hospitalisées qui prennent des médicaments servant à réduire l'acidité gastrique. Selon la théorie avancée, les changements de concentration d'acide dans l'estomac favorisent la croissance de la bactérie C. difficile. Ces résultats pourraient aider les médecins à protéger leurs patients contre une infection bactérienne potentiellement mortelle.

O - Obésité

Nous connaissons tous la sensation de faim. Toutefois, comment le cerveau nous informe-t-il que nous avons faim? La Dre Michiru Hirasawa de l'Université Memorial, chercheuse financée par les IRSC, essaie de déterminer comment les transmetteurs chimiques de notre cerveau participent à la régulation de la faim. Dans une étude récente, la Dre Hirasawa a examiné comment la dopamine, substance chimique produite par le cerveau, interagit avec des cellules particulières du cerveau afin de réguler la faim. Elle a découvert que des quantités de dopamine inférieures à la normale avaient pour effet d'exciter ces cellules dans le cerveau des rats, ce qui les poussait à manger plus. Toutefois, des quantités importantes de dopamine ont apaisé les cellules, diminuant l'appétit des rats. La Dre Hirasawa et ses collègues croient qu'une perturbation de la transmission de la dopamine pourrait entraîner une boulimie et l'obésité.

Os

Les femmes des Premières nations du Manitoba courent deux fois plus de risques d'avoir une fracture de la hanche que les femmes non autochtones. L'étude sur la santé des os chez les Premières nations, une collaboration entre l'Assemblée des chefs du Manitoba et l'Université du Manitoba, a révélé que les femmes des Premières nations de cette province avaient une densité osseuse inférieure à la normale. Menée par le Dr William Leslie, chercheur financé par les IRSC à l'Université du Manitoba, l'étude a également révélé une carence en vitamine D soupçonnée d'être à l'origine de la fragilité osseuse (la vitamine D facilite l'absorption du calcium par les os). Les autorités sanitaires utilisent cette information pour commencer à sensibiliser les femmes des Premières nations au besoin d'augmenter leur apport en vitamine D.

P - Polyarthrite rhumatoïde

Les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde ont besoin de traitements précoces et énergiques mettant en jeu des médicaments connus pour ralentir la progression de cette maladie débilitante. Toutefois, les résultats obtenus à l'Université de la Colombie-Britannique par la Dre Diane Lacaille, chercheuse financée par les IRSC, montrent que beaucoup de patients ne reçoivent pas les médicaments qu'il leur faut, surtout s'ils sont traités par leur médecin de famille. Dans une étude portant sur près de 30 000 patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde menée en Colombie-Britannique, la Dre Lacaille a découvert que seules 10 % des personnes se faisant suivre par leur médecin de famille se voyaient prescrire des antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) sur une période de cinq ans. À titre de comparaison, 76 % des patients suivis par des rhumatologues recevaient ces médicaments. Ces découvertes contribueront à la mise au point de nouvelles façons de combler ce fossé dans les soins et à l'amélioration de la vie des Canadiens souffrant de polyarthrite rhumatoïde.

Q - Qualité de l'eau

La provenance de l'eau potable et la destination des eaux usées ont peut-être des conséquences sur la santé. La Dre Kay Teschke du Department of Health Care & Epidemiology et de la School of Occupational & Environmental Hygiene, de l'Université de la Colombie-Britannique, étudie le réseau d'eau et d'égout dans la ville de Langley, une collectivité mixte (urbaine et rurale) près de Vancouver. Inquiète de la diminution de ses réserves en eau attribuable à l'augmentation de sa population, la ville s'est mise à répertorier les différentes façons dont ses habitants obtiennent leur eau et en disposent après utilisation. Dans le cadre d'une étude subventionnée par les IRSC, la Dre Teschke utilise ces données pour déterminer la relation entre la prévalence des maladies gastro-intestinales chez les habitants et la source d'approvisionnement en eau et les méthodes d'évacuation des eaux usées. Les résultats de cette étude aideront les décideurs et les ingénieurs à prévenir les maladies hydriques.

S - Stress

Vos habitudes alimentaires peuvent refléter votre santé mentale. Une recherche effectuée par la Dre Simone Lemieux de l'Université Laval, chercheuse financée par les IRSC, a révélé qu'une femme qui mange en réponse à un stress émotionnel et qui se sent incapable d'arrêter a fort probablement une faible image de soi, et ce, quel que soit son poids. Ces conclusions montrent qu'on peut utiliser les antécédents en matière d'alimentation pour déterminer quelles femmes ont une santé psychologique déficiente et présentent des risques de dépression.

Système et services de soins de santé

Changer les pratiques de soins de santé se fait en plusieurs étapes. Il faut recueillir des preuves en faveur de l'adoption de nouvelles procédures et, tout aussi important, faire en sorte que ces nouvelles pratiques cliniques soient intégrées aux activités courantes des hôpitaux. Une étude de la Dre Nancy Edwards de l'Université d'Ottawa, chercheuse financée par les IRSC, suggère que le leadership du personnel infirmier joue un grand rôle dans le succès ou l'échec de l'application de nouvelles lignes directrices cliniques. Les bons leaders surveillent de près les résultats cliniques, aident le personnel infirmier à suivre les lignes directrices, assurent une formation continue et sont des modèles pour leurs collègues. Les résultats de cette recherche aideront les administrateurs en soins infirmiers à élaborer des lignes directrices pratiques que le personnel infirmier pourra utiliser pour développer ces qualités de leadership.

Les nouveau-nés souffrent désormais de moins d'infections nosocomiales grâce aux innovations du Dr Shoo Lee de l'Université de l'Alberta, chercheur subventionné par les IRSC et chef du Réseau néonatal canadien, qui établit un lien entre les services de néo-natalité des hôpitaux du Canada. Le Dr Lee a utilisé un processus d'amélioration de la qualité pour sensibiliser les membres du Réseau aux risques particuliers liés aux infections nosocomiales. Il a produit des recommandations sur les façons de changer les pratiques existantes pour réduire les risques d'infection. Ces recommandations portent notamment sur l'utilisation plus judicieuse des antibiotiques et une attention accrue aux sondes d'alimentation et aux différentes tubulures utilisées chez les bébés considérés à haut risque. Le taux d'infection a chuté de près de 50 % en deux ans dans les hôpitaux participant à ce projet.

T - Tabagisme

Les fumeurs prêtent attention aux mises en garde placées en évidence sur les paquets de cigarettes. Dans une récente étude, le Dr David Hammond de l'Université de Waterloo a déterminé que les fumeurs exposés à des mises en garde imagées et très visibles étaient plus susceptibles de connaître les risques liés au tabagisme que ceux qui sont exposés seulement à des mises en garde textuelles plus discrètes. Il est plus probable que les fumeurs qui ont sous les yeux des avertissements illustrés chaque fois qu'ils prennent une cigarette songent à cesser de fumer. L'étude, financée par les IRSC, indique que les mises en garde sont efficaces et que les paquets de cigarettes peuvent être un bon endroit où placer de l'information sur les services offerts pour cesser de fumer.

Toxines

L'exposition à de hautes concentrations de manganèse dans l'air pourrait accroître le risque d'être atteint de la maladie de Parkinson. Le manganèse est un nutriment essentiel à la survie de tous les organismes vivants, mais une quantité excessive de cet élément métallique est toxique. Jusqu'en 2004, le manganèse était un additif courant dans l'essence au Canada. Il est toujours utilisé dans un grand nombre de procédés industriels, comme la fabrication de l'acier. Dans une étude subventionnée par les IRSC, le Dr Murray Finkelstein de l'hôpital Mount Sinai a récemment découvert que les personnes habitant près des aciéries à Hamilton, en Ontario, courent plus de risques d'être atteintes de la maladie de Parkinson que les personnes vivant dans des régions où la concentration atmosphérique de manganèse est moins élevée.

V - Vieillissement

Chacun d'entre nous vieillit différemment et savoir comment nous vieillissons peut nous aider à prendre les bonnes décisions à propos de notre santé. Le Dr Arnold Mitnitski de l'Université Dalhousie, chercheur financé par les IRSC, a élaboré un modèle mathématique qui prédit comment l'état de santé d'une personne change au cours du vieillissement. Le Dr Mitnitski et ses collègues ont découvert qu'en mesurant le nombre de « défaillances » dans la santé d'une personne âgée, ils pouvaient calculer son âge « biologique », et estimer ainsi l'espérance de vie des différentes parties de son organisme. Ils ont testé la validité du modèle mathématique en étudiant la santé d'un grand nombre d'aînés sur une période de cinq ans. Les médecins pourraient utiliser un jour ce modèle pour aider leurs patients à prévenir les maladies et à préserver leur qualité de vie au fur et à mesure qu'ils prennent de l'âge.

VIH/sida

Des chercheurs estiment que les taux d'infection par le VIH en Afrique subsaharienne pourraient être réduits des deux tiers si la circoncision devenait une pratique courante. Une équipe internationale de chercheurs, dont le Dr Stephen Moses de l'Université du Manitoba, a effectué une vaste étude dans le district de Kisumu, au Kenya, où 18 % des hommes et 25 % des femmes sont séropositifs. Le Dr Moses a découvert que chez les hommes circoncis, le risque de contracter ce virus mortel était réduit de 53 %. Ce projet, cofinancé par les IRSC, confirme les conclusions de plusieurs études antérieures. Les résultats de ces études ont mené à la formulation de recommandations par l'Organisation mondiale de la Santé en matière de circoncision.

Une équipe de recherche financée par les IRSC a trouvé une façon d'encourager le système immunitaire à continuer son travail, et ce, malgré la présence du VIH. Le Dr Rafick-Pierre Sékaly de l'Université de Montréal a découvert que de fortes concentrations du VIH encouragent la surproduction d'une protéine appelée PD-1 qui, à son tour, envoie aux cellules immunitaires le message de cesser de fonctionner. Cependant, l'équipe de recherche a également trouvé un moyen de bloquer cette protéine, ce qui permet de revenir en arrière et d'améliorer la capacité de l'organisme d'éliminer le virus. Cette découverte pourrait un jour mener à la mise au point de nouveaux traitements dans la lutte incessante contre le VIH/sida.

Virus

Les réovirus peuvent causer toute une gamme de troubles respiratoires et gastro-intestinaux, de la diarrhée à la pneumonie en passant par le rhume. Le Dr Randal Johnston, de l'Université de Calgary, a créé une souche affaiblie du virus, qui pourrait permettre de lutter contre le cancer. À l'aide du financement du PDP, le Dr Johnston pourra faire des essais plus poussés et produire le genre de données nécessaires pour évaluer le potentiel commercial d'un nouveau médicament anticancéreux produit à l'aide de ce virus.


Mise à jour : 2007-11-14
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