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1965 - 1974


Les années de diversification
Malgré l'accélération de l'inflation, l'augmentation du chômage et la fluctuation importante des taux d'intérêt qui ont marqué les années 60 et 70, la BEI a continué à se développer et ses opérations ont atteint un volume que ses fondateurs auraient difficilement pu prévoir en 1944. Entre 1965 et 1974, elle a triplé le nombre de prêts accordés et doublé le nombre de ses succursales.Au cours de cette décennie, la BEI diversifie de plus en plus son portefeuille de prêts et accorde davantage de financement aux entreprises touristiques et aux commerces de détail. À la fin des années 1960 et au début des années 1970, elle est la principale source canadienne de financement de l'industrie touristique dans de nombreuses régions du pays. Presque tous les hôtels et les restaurants construits dans le nord et l'extrême ouest du pays à cette époque étaient financés par la Banque.

Création des Services consultatifs
Pour mieux répondre aux besoins des entreprises en matière de conseils de gestion, elle crée, en 1971, une division officielle de Services consultatifs et devient ainsi le premier organisme au pays à offrir des services de consultation, de formation et de planification en gestion aux propriétaires de PME. Au cours de l'année financière qui a suivi, plus de 100 séminaires furent organisés et près de 2 000 propriétaires ou administrateurs de petites entreprises y participèrent. Ces séminaires avaient presque toujours lieu dans les petites localités où de tels services étaient inexistants, et les rencontres se tenaient parfois dans des lieux inusités. En 1974, le nombre de séminaires avait doublé.

À la même époque, la BEI entrepris la distribution gratuite de brochures d'information qui s'avérèrent tout aussi populaires que ses séminaires. Au bout d'un an, la liste des abonnés comprenait quelque 5 000 adresses. En 1974, la liste d'abonnés s'élevait à 15 000, et plus de 500 000 brochures avaient été distribuées. Cette initiative n'a pas que profité aux propriétaires d'entreprises qui ont reçu la formation.

Nouvelles lignes directrices dans le domaine du financement par capital-actions
La deuxième grande initiative entreprise par le BEI au cours de cette période a visé à donner une nouvelle orientation à sa politique concernant le financement par capital-actions.

Depuis sa création, il y avait eu un nombre restreint de cas où la BEI s'était assurée une participation minoritaire au capital-actions de compagnies qu'elle avait appuyées financièrement. Ses efforts pour élaborer de nouvelles lignes directrices à cet égard avaient été interrompus en attendant qu'une décision soit prise au sujet de l'avenir de la BEI.

Une fois la décision connue et le gouvernement ayant fait clairement savoir qu'il s'attendait que la nouvelle banque soit beaucoup plus active dans le domaine du financement par actions, les travaux avaient pu reprendre. Des efforts furent mis en place en 1974-1975 pour que le personnel se familiarise davantage avec les aspects particuliers de ce genre de financement et de nouvelles directives furent diffusées.

Ces diverses mesures n'ont toutefois été prises qu'à titre provisoire en vue du rôle que la nouvelle banque était appelée à jouer. Elles ont néanmoins favorisé un accroissement sensible de l'activité dans ce domaine. La BEI avait autorisé 48 opérations de placement en actions entre 1945 et 1972 ; elle en autorisa 33 entre 1973 et 1975.

Un mandat élargi pour la BEI
Le gouvernement fédéral de l'époque commençait à comprendre le rôle important joué par les petites entreprises sur la scène économique, et on recommanda alors que le mandat de la BEI soit élargi pour qu'elle devienne officiellement un guichet unique pour les PME.

Le discours du trône de janvier 1973 confirme l'extension et l'amélioration des services de la BEI. On suggère alors qu'elle soit détachée de la Banque du Canada pour former une société d'État distincte, propriété directe du gouvernement fédéral, de qui elle obtiendrait désormais son financement.

Cette nouvelle société aurait son propre conseil d'administration et un président, et aurait comme mandat supplémentaire de fournir du capital-actions ou du capital de risque aux entrepreneurs. De plus, les Services consultatifs de la BEI absorberaient le programme CASE (Consultation au service des entreprises) du ministère de l'Industrie et du Commerce et offriraient un éventail encore plus large de services de formation et d'information.

Les cadres de la BEI étaient opposés à cette séparation et souhaitaient que l'organisation continue à oeuvrer et à se spécialiser comme source de financement et non pas qu'elle devienne une organisation polyvalente. Mais en juillet 1973, le gouvernement décide de donner suite à son projet d'établissement d'une nouvelle société dans laquelle la BEI devait être absorbée; une organisation avec un nouveau nom et des responsabilités supplémentaires, créée en vertu d'une nouvelle loi, et dont la BEI serait en quelque sorte la «colonne vertébrale et le coeur».

L'ébauche de la loi créant une nouvelle banque fut achevée à la fin de 1973 et le projet de loi, déposé au Parlement le 9 avril 1974 puis, adopté le 4 décembre de la même année. La date de promulgation de la loi a toutefois été reportée à plusieurs reprises et ce n'est que le 2 octobre 1975 que la Banque d'expansion industrielle allait se fondre dans un nouvel organisme appelé la Banque fédérale de développement (BFD).


Le Bureau mobile
De 1965 à 1974, la BEI n'a pas manqué de créativité pour se faire connaître par ceux qui avaient besoin de ses services. Parmi les nouveaux moyens publicitaires, il y eut les annonces-éclair à la radio, les stands d'exposition dans les foires commerciales, les enseignes électriques lumineuses à l'extérieur des succursales, etc. Le plus surprenant de ces nouveaux médiums publicitaires a nul doute été la transformation d'une remorque louée en bureau mobile pour les visites aux petites localités. Le projet a été conçu dans la région de l'Atlantique et une remorque a été utilisée pour la première fois à l'automne 1973 par la succursale de Saint John pour un voyage d'une semaine le long de la vallée de la rivière Saint John. Elle a été louée déjà aménagée en bureau et était conduite par un agent de crédit accompagné d'un autre membre de l'équipe. Dans chaque ville ou village visités, elle était stationnée dans un endroit bien en vue pendant environ une demi-journée, et les gens s'y présentaient pour demander des renseignements. Ces visites témoignaient du véritable intérêt de la BEI pour les petites localités et son désir de leur venir en aide.



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