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1955 - 1964


Les années d'expansion
Au fur et à mesure que le personnel de la BEI acquérait de l'expérience en matière de financement des petites entreprises industrielles, et après que l'économie se fut adaptée au temps de paix, il devint évident qu'il fallait doter l'organisation des pouvoirs nécessaires pour qu'une plus grande variété d'entrepreneurs canadiens puissent profiter de ses services.

La Loi sur la BEI, qui avait été modifiée pour la première fois en 1952 pour inclure les services aériens commerciaux, a été modifiée de nouveau en 1956 pour inclure les entreprises de transport routier, les entreprises minières, les entreprises de construction et les entreprises de transport des voyageurs. En 1961, la Loi sur la BEI a été modifiée une autre fois pour permettre à celle-ci d'accorder des prêts à presque tous les genres d'entreprises y compris les détaillants et les grossistes, les exploitations agricoles, les entreprises de pêche, les restaurants, les hôtels et les motels.

Fin prête à servir le plus grand nombre possible d'entrepreneurs, la BEI ouvre de nouveaux bureaux régionaux à Halifax et à Calgary en 1956. Entre 1959 et 1964, elle ouvre 14 nouvelles succursales, étendant ainsi son rayon d'action de St. John's, à Terre-Neuve, à Victoria, en Colombie-Britannique. Bon nombre de ces nouvelles succursales étaient situées dans des régions non métropolitaines. En s'installant dans ces régions, la BEI reconnaissait l'existence d'occasions d'affaires dans les régions où le secteur de la fabrication n'avait jamais été important. Cette démarche, qui était audacieuse pour l'époque, a suscité beaucoup d'intérêt de la part des banques à charte et du gouvernement.

La BEI se démarquait aussi par sa façon différente d'aborder les besoins des demandeurs, qui se fondait sur «la force de l'entreprise dans son ensemble». L'un des principaux points forts du processus de règlement des demandes de la BEI était que l'emprunteur obtenait beaucoup plus qu'un simple prêt. Dans bien des cas, c'était pour lui la première occasion qu'il avait d'apprendre à analyser convenablement les problèmes de son entreprise et c'était là un des plus grands avantages qu'il pouvait en tirer d'un prêt accordé par la BEI. Très nombreux ont été les emprunteurs qui en témoignèrent.

Ce qui caractérisa aussi cette période d'expansion furent les questions complexes d'établissement d'une politique en matière de crédit et les problèmes d'admissibilité qui étaient presque aussi insurmontables que ceux de la décennie précédente. Des problèmes particuliers se posaient avec les entreprises mixtes dont certaines activités étaient admissibles et d'autres non. Mais en dépit de ces contraintes administratives, la BEI n'a cessé de croître. En 1964, vingt ans après sa création, la BEI comptait 22 succursales à l'échelle du Canada et servait désormais un large éventail de secteurs d'activité.

Un autre facteur qui a influé sur la croissance de la BEI fut le changement progressif dans son attitude à l'égard de la publicité et des relations publiques. En 1955, une première série d'annonces fut publiée dans 21 journaux et revues d'affaires. La BEI devint aussi plus proactive dans la participation à des causeries devant les clubs sociaux et les groupements de gens d'affaires.

Ce revirement à l'égard de la publicité est encore plus manifeste dans la proposition qui a été présentée au début de 1959 et adoptée par la suite, de faire un film sur la BEI. Ce film, dont les personnages portaient un nom fictif, relatait l'histoire d'une petite entreprise qui se lançait dans la fabrication de nouveaux produits et qui avait besoin d'une nouvelle usine. On voyait alors comment la BEI s'y prenait pour traiter une demande d'aide financière. Des copies du film ont été fournies aux succursales qui le projetèrent sur les réseaux de télévision locaux et devant les clubs sociaux et des groupes de gens d'affaires. Vingt ans plus tard, les agents de la BEI continuaient toujours à se servir de ce film pour aider de nouvelles banques de développement dans d'autres pays à établir les procédures appropriées.


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