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1985 - 1994


La formation de partenariats
L'année 1985 marque le 40e anniversaire de la BFD et un retour à la vitalité financière. Après avoir essuyé d'importantes pertes au cours des exercices précédents, l'organisation arrive à stopper l'hémorragie et à accroître considérablement le volume de prêts autorisés.

Le contrôle rigoureux des frais généraux, une croissance économique de 4,7 % et des taux d'intérêt relativement stables permettent alors à la BFD de se relever du coup porté par la pire récession en cinquante ans et de retrouver un bilan positif. La structure administrative et celle du réseau de succursales sont réorganisées; l'effectif des services financiers passe de plus de 1 200 à environ 900.

À l'écoute des nouveaux défis des entrepreneurs
À compter de 1985, la BFD évolue au rythme rapide des marchés, dans un contexte de conditions économiques incertaines et de grandes tendances comme la mondialisation, l'informatisation et l'innovation. Le profil des entrepreneurs change, la société canadienne aussi. La BFD emboîte le pas en créant de nouveaux services adaptés aux besoins de plus en plus complexes des propriétaires d'entreprise et aux défis particuliers des nouveaux entrepreneurs : les femmes, les membres des communautés ethnoculturelles, les autochtones et les jeunes - qu'on qualifie alors de «non traditionnels».

Plusieurs de ces services accentuent un des principaux objectifs de la BFD à l'époque, celui de privilégier la formation de partenariats avec les secteurs public et privé, tout en maximisant son rôle unique. Ainsi, en 1985, un nouveau programme de planification financière est mis en place, en collaboration avec les sources de financement du secteur privé. Ce programme comprend des services de liaison financière entre investisseurs et les personnes à la recherche de financement, la préparation de demandes de financement et la recherche d'intermédiaires, la publication de guides d'autoplanification dans l'entreprise et des services de planification stratégique.

En 1986, la BFD prend en charge le Programme de prêts aux étudiants entrepreneurs relevant jusqu'alors d'Emploi et Immigration Canada. Durant l'exercice 1988, elle crée six comités consultatifs régionaux formés de gens d'affaires locaux afin de répondre aux besoins précis des entreprises des diverses collectivités et lance, en collaboration avec la Société pour l'expansion des exportations, un programme de financement des comptes clients à l'exportation permettant d'offrir des cautionnements de marges de crédit accrues accordées aux exportateurs par leur banque.

Durant l'exercice 1991, la BFD crée le Fonds de développement des industries culturelles qui atteint 33 millions de dollars et est administré en étroite collaboration avec Patrimoine canadien (alors appelé Communications Canada). Ce fonds a pour but de fournir du financement aux entreprises oeuvrant dans l'édition de livre et de revues, la production de films et de vidéo et l'enregistrement sonore. L'année suivante, elle lance le programme de prêts à redevances qui combine les éléments d'un prêt à terme et du capital de risque. Le programme vise les entreprises possédant un fort potentiel de croissance et une équipe de direction chevronnée mais offrant peu de garanties aux prêteurs à terme.

Au cours de l'exercice 1994, la BFD met à la disposition des entrepreneurs cherchant à financer l'expansion de leur entreprise un Fonds de croissance de 50 millions de dollars. Le fonds lui permet de proposer des prêts à terme pour fonds de roulement, d'un montant maximal de 100 000 $ et avec un échéancier de remboursement souple. Ces sommes viennent compléter les marges de crédit consenties par d'autres institutions financières. Elle conclut également une alliance avec la Banque Toronto Dominion en vertu de laquelle cette dernière dirigera ses clients vers le programme CASE de la BFD qui fournit une assistance en gestion des affaires.

Des services de gestion-conseil novateurs
Pour les services de gestion-conseil, l'innovation est également de rigueur durant cette décennie. En 1985, le programme d'assistance et information pour le développement des entreprises (AIDE) est créé. Il permet d'obtenir par le biais de l'informatique les renseignements sur les divers programmes gouvernementaux autrefois compilés et consultés manuellement. L'année suivante, est lancé le séminaire «La femme gestionnaire», s'adressant aux femmes qui dirigent ou lancent leur propre entreprise. Des dépliants destinés aux investisseurs désirant émigrer au Canada sont publiés en cinq langues et distribués par les ambassades et consulats canadiens à l'étranger.

En 1987, le programme «Initiatives locales pour le développement des entreprises» (ILDE) prend forme et offre formation et consultation individualisées à des groupes de gens d'affaires des petites villes. En 1993, un nouveau programme «Les entreprises familiales: gérer le présent et planifier l'avenir» est offert aux propriétaires et exploitants d'entreprises familiales, ainsi qu'à leurs héritiers et successeurs éventuels, pour aider à la planification de la relève. Un nouveau guide d'autoplanification financière «Un plan d'affaires qui a de l'avenir», est publié. Ce guide présente les grandes lignes pour la rédaction d'un plan d'affaires et fournit sur disquette les formules nécessaires.

En 1994, un nouveau programme de formation visant l'exportation et les normes de qualité ISO 9000 est lancé pour aider les PME à s'adapter aux changements associés à la concurrence et à la technologie.

En développant ces produits et services, parmi les plus novateurs au pays, la BFD constatait l'utilité d'entretenir des rapports étroits avec ses partenaires des secteurs public et privé. La participation à des projets de financement avec d'autres prêteurs, l'administration de programmes pour le compte de ministères fédéraux et la formation de partenariats avec des groupes d'affaires et communautaires pour offrir des programmes aux entrepreneurs de diverses localités représentaient autant d'avenues nouvelles pour l'organisation.

La BFD s'adapte à un contexte économique en pleine mutation
De 1985 à 1994, la BFD démontre sa compétence, son professionnalisme, et sa capacité de réaction et d'adaptation à un contexte économique en pleine mutation. La création d'emplois est alors en tête de liste des priorités gouvernementales. La tendance générale est à la mondialisation des marchés et à la concurrence.

Par ailleurs, les questions environnementales commencent à prendre de l'importance aux yeux du gouvernement, des entreprises et de la société en général. En 1991, la BFD élabore sa propre politique en matière d'environnement, visant à assurer que ses activités sont respectueuses de l'environnement. Cette politique s'appliquera par la suite à toutes les ententes entre la BFD et ses clients.

Au cours de cette année, la récession frappe de nouveau, mais moins fort cette fois. La BFD en ressent les effets, tout comme ses clients. Les activités de prêts connaissent une baisse, les entreprises ayant annulé ou réduit leurs projets d'investissements. Le bilan de l'organisation et sa viabilité financière demeurent toutefois solides.

En 1992, l'économie canadienne sort de la récession; la reprise est entamée mais plus modérée et plus lente que celle qui avait suivi la récession du début des années 80. Les investissements dans les projets d'expansion des entreprises sont reportés. Les sociétés de capital de risque évaluent et réorientent leur position sur le marché; certaines cessent même leurs activités. La division du Capital de risque de la BFD (nouveau nom de la division des Placements bancaires depuis 1987) demeure donc l'une des principales sources de capital de risque à l'échelle nationale. On commence alors à parler de la «nouvelle économie» et les investissements s'orientent vers les entreprises de technologie.


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