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1944 - 1954


Les premières années
Voilà maintenant 60 ans que la BDC vient en aide aux entreprises canadiennes. Créée le 30 septembre 1944 en tant que filiale de la Banque du Canada, elle portait à l'origine le nom de Banque d'expansion industrielle (BEI). À ses débuts, son rôle consistait principalement à aider les petits manufacturiers qui avaient contribué à l'effort de guerre en fabriquant du matériel militaire à reconvertir leurs activités, après la Seconde Guerre mondiale, à une économie de temps de paix.

La création de la BEI s'inscrivait dans une série de mesures adoptées par le gouvernement fédéral en 1944. Ces mesures comportaient également des initiatives en matière de politique sociale qui menèrent à la création des allocation familiales et des primes de service de guerre et des prestations aux anciens combattants, de même qu'à l'adoption de trois lois pour le soutien direct de l'économie: la Loi sur les crédits à l'exportation, pour garantir les exportations, la Loi nationale sur l'habitation, pour aider la construction domiciliaire, et la Loi sur la Banque d'expansion industrielle visant la création d'un organisme spécial visant à répondre aux besoins de financement spécifiques des petites et moyennes entreprises.

Des groupes d'études en étaient venus à la conclusion que bon nombre de ces entreprises, qui avaient financé sans grande difficulté l'expansion de leurs installations pour participer à l'effort de guerre, éprouveraient de véritables problèmes à financer la conversion de leurs opérations et, surtout, qu'elles seraient désavantagées par rapport aux grandes entreprises. On pensait aussi que de nombreux soldats qui, au retour de la guerre voudraient démarrer de nouvelles entreprises ou rétablir les anciennes qu'ils exploitaient auparavant, auraient des difficultés à obtenir du financement à terme auprès des sources financières habituelles. D'autant plus qu'à cette époque, la Loi sur les banques n'autorisait pas ces dernières à consentir des prêts garantis par une hypothèque et qu'elles se montraient peu intéressées à s'engager dans le domaine du crédit à long terme. Au début, la majorité des prêts accordés par la BEI allèrent à des ateliers d'usinage, des usines chimiques, des scieries, des usines de céramique, des fabriques de textile et de vêtements, des minoteries, des boulangeries, des fabricants de pièces d'automobile et des fonderies.

La nouvelle banque établit son bureau principal à Montréal, et toutes les demandes de prêt y étaient traitées. Au cours de ses dix premières années d'existence, la BEI, qui acquérait de l'expérience, a ouvert des bureaux régionaux à Toronto, à Winnipeg et à Vancouver afin qu'ils l'aident à remplir son mandat et pour consolider ses activités. En 1952, la Loi sur la BEI est modifiée pour autoriser celle-ci à octroyer des prêts à des entreprises de services aériens commerciaux, modification qui a contribué largement à l'essor de la jeune industrie de l'aviation. De fait, au milieu des années 1950, un avion sur dix au Canada était financé par la BEI. Ces compagnies aériennes ont donné accès à de nouvelles régions du pays et contribué à améliorer la qualité des services aériens fournis aux Canadiens.

Lorsqu'on proposa la création de la BEI en 1944, nombreuses sont les personnes qui déclarèrent qu'elle n'était pas nécessaire. Elles prétendaient que les institutions financières existantes pouvaient répondre aux besoins de financement de toute entreprise le moindrement solvable. Selon ces détracteurs, la BEI ne servirait qu'à financer des faillites ou des «canards boîteux». En dépit de ces sombres prévisions, la BEI a consenti, au cours de ses trente et une années d'existence (elle deviendra la Banque fédérale de développement en 1975), quelque 65 000 prêts à 48 000 entreprises que la BEI avaient jugées incapables de se procurer ailleurs et à des conditions raisonnables le financement nécessaire (conformément à l'exigence stipulée dans la Loi sur la BEI). Ces entreprises étaient loin d'être des cas de faillites puisque plus de 90 % d'entre elles ont réussi à se tailler une place et à rembourser leur prêt à la BEI, en plus de fournir des emplois à des dizaines de milliers de personnes.

La BEI a été l'une des premières et des plus importantes banques de développement dans le monde; elle a été reconnue à l'échelle internationale comme l'une des plus efficaces. Aux yeux de ceux et celles qui y ont travaillé, à ses débuts et au fil des ans, et des milliers d'hommes et femmes d'affaires qui ont bénéficié de son aide, la BEI a répondu pleinement aux attentes. Dans un témoignage devant la Chambre des communes en 1944, W.C. Clark, sous-ministre des Finances, avait affirmé: «Je pense que vous serez fiers du travail de cette banque.» Soixante ans plus tard, cette fierté, toujours omniprésente, demeure le meilleur baromètre de notre succès.


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