La compétition pour les fonds disponibles est de plus en plus intense. Cette tendance a peu de chances de changer puisque le Canada continue d'accroître son infrastructure de recherche en santé. Pour cette raison, nous ne pouvons, au sein du Portefeuille de la recherche des IRSC, nous laisser abattre par la déception. Le Canada doit sa réputation d'excellence en recherche à un système ouvert, responsable et très rigoureux d'examen par les pairs. Nous devons redoubler d'efforts pour nous assurer que les processus d'examen par les pairs utilisés pour guider les décisions de financement des IRSC sont aussi efficaces qu'ils peuvent l'être. À la lumière des récents résultats du concours, quelques membres actifs de comités de pairs et d'autres nous ont dit être frustrés au point de souhaiter ne plus participer au processus d'examen par les pairs. Cette frustration, si limitée soit elle, m'inquiète profondément parce que les IRSC se trouvent à un stade de leur évolution où la participation de la crème de la crème aux processus d'examen par les pairs est absolument vitale.
En octobre, le président a sollicité l'avis de la communauté de recherche sur la façon d'améliorer les processus d'examen par les pairs. Je suis très heureux d'annoncer que nous recevons encore régulièrement des suggestions brillantes et constructives. À l'heure actuelle, nous nous employons à analyser et à prioriser les modifications et innovations potentielles. Il reste néanmoins que sans la participation active des meilleurs chercheurs du Canada au processus lui même, toutes les modifications et les innovations possibles au processus d'examen par les pairs ne seront d'aucun secours.
Pierre Chartrand, Ph.D.
Vice-président, Portefeuille de la recherche