L'objectif du projet CECT/CCLAT sur les indicateurs de traitement est de démontrer l'utilité d'un réseau national de collecte et d'analyse de données sur le traitement des toxicomanies au Canada et de déterminer les étapes requises pour la mise en place d'un tel réseau. On reconnaît depuis longtemps que l'absence de perspective globale concernant le traitement des toxicomanies est un important obstacle à la surveillance efficace de la nature et de l'étendue des problèmes de toxicomanie et à l'élaboration d'interventions judicieuses visant à régler ces problèmes.
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Selon un rapport publié en 2005 par le CCLAT, Indicateurs de traitement des toxicomanies au Canada : survol de l'environnement, le traitement des toxicomanies semble généralement mal coordonné ou intégré de manière plutôt lâche dans les tentatives globales faites pour améliorer les technologies de l'information et de la communication dans le secteur canadien de la santé. Le rapport met en évidence l'absence de discussion sur l'uniformisation des exigences en matière de rapports ou encore sur des questions relatives à la compatibilité des systèmes de données sur les toxicomanies au Canada. Il recommandait notamment de prendre des mesures en vue de dresser un portrait national complet des activités de traitement des toxicomanies.
Le CCLAT a présenté le rapport au Conseil exécutif canadien sur les toxicomanies (CECT), qui l'a étudié dans le cadre d'une réunion tenue au milieu de 2005. Le CECT a ensuite décidé, lors de réunions ultérieures, de soutenir les recommandations du CCLAT ainsi que d'appuyer et de financer un Groupe de travail national sur les indicateurs de traitement, en partenariat avec le CCLAT. Le groupe de travail s'est réuni pour la première fois en mars 2006 et a établi les grandes lignes de trois projets qui devraient favoriser la collecte, la diffusion et l'analyse de données sur le traitement des toxicomanies au Canada.
Les projets se dérouleront sur une période de deux ans, et ce, à partir de 2006-2007. Brian Rush, du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) de l'Ontario, et le Dr David Marsh, de la régie de la santé de Vancouver (C.-B.), ont accepté de jouer le rôle de conseillers scientifiques spéciaux pour le groupe de travail.