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Chapitre 2
|
|
|||
Réel |
Projection |
||
---|---|---|---|
|
|
||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
|
|
|||
(G$) |
|||
Excédent sous-jacent selon le budget de mars 2007 |
9,2 |
3,3 |
3,0 |
Impact des changements économiques et financiers |
|||
Revenus budgétaires |
|||
Impôt sur le revenu des particuliers |
-1,2 |
1,8 |
2,3 |
Impôt sur le revenu des sociétés |
2,7 |
5,2 |
4,0 |
Autres impôts sur le revenu |
-0,5 |
1,2 |
1,2 |
Taxe sur les produits et services |
0,8 |
1,6 |
2,1 |
Autres revenus |
1,8 |
2,2 |
2,0 |
|
|||
Total des revenus |
3,7 |
12,0 |
11,6 |
Charges de programmes1 |
|||
Principaux transferts aux particuliers |
0,2 |
0,1 |
-0,4 |
Principaux transferts à d’autres |
0,4 |
0,0 |
-0,1 |
Charges de programmes directes |
0,1 |
1,1 |
-0,3 |
|
|||
Total des charges de programmes |
0,7 |
1,3 |
-0,8 |
Frais de la dette publique |
0,2 |
-0,2 |
0,0 |
Total des changements économiques et financiers |
4,6 |
13,1 |
10,8 |
Mesures annoncées dans l’Énoncé économique (tableau 2.2) |
-4,8 |
-9,4 |
|
Excédent sous-jacent révisé |
13,8 |
11,6 |
4,4 |
Réduction prévue de la dette |
-10,0 |
-3,0 |
|
Excédent aux fins de planification |
1,6 |
1,4 |
|
|
|||
Nota – Les
chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre
au total indiqué.
1 Un nombre positif indique une réduction des dépenses et une amélioration du solde budgétaire. Un nombre négatif indique une augmentation des dépenses et une détérioration du solde budgétaire. |
Selon le budget de 2007, l’excédent sous-jacent devait s’établir à 9,2 milliards de dollars en 2006-2007, à 3,3 milliards en 2007-2008 et à 3,0 milliards en 2008-2009. Atteignant 13,8 milliards, l’excédent budgétaire final constaté en 2006-2007 a surpassé les attentes, surtout en raison de revenus plus importants que prévu au titre de l’impôt sur le revenu des sociétés.
Les revenus devraient dépasser les projections budgétaires de 12,0 milliards de dollars en 2007-2008 et de 11,6 milliards en 2008-2009. L’impôt sur le revenu des sociétés, qui compte pour environ 16 % des revenus totaux, représente entre 35 % et 45 % de leur révision à la hausse. Les projections des revenus provenant de l’impôt sur le revenu des particuliers, des autres impôts sur le revenu et de la TPS ont aussi fait l’objet d’importantes révisions à la hausse. Tous les autres revenus devraient dépasser les projections budgétaires de 2,2 milliards de dollars en 2007-2008 et de 2,0 milliards en 2008-2009.
Les charges de programmes en 2007-2008 devraient être inférieures de 1,3 milliard de dollars aux projections budgétaires, en grande partie à cause de dépenses ministérielles moins élevées que prévu. La hausse projetée des dépenses en 2008-2009 découle surtout de la progression de l’inflation en 2007, qui fera augmenter le coût des transferts législatifs aux particuliers.
Dans le climat incertain de l’économie mondiale, le gouvernement passe à l’action pour rétablir la confiance et encourager l’investissement, en instaurant des mesures de réduction d’impôt totalisant près de 60 milliards de dollars. Il s’agit notamment des mesures suivantes :
Le coût de ces mesures pour l’exercice en cours et les cinq suivants est résumé au tableau 2.2.
Ensemble, les changements économiques et financiers survenus depuis le budget de mars 2007, les mesures annoncées dans le présent énoncé économique et les réductions prévues de la dette se traduisent par un excédent aux fins de planification de 1,6 milliards de dollars en 2007-2008 et de 1,4 milliard en 2008-2009.
Tableau 2.2
Réductions d’impôt proposées
|
|||||||
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
2010-2011 |
2011-2012 |
2012-2013 |
Total |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|||||||
Compétitivité des entreprises |
|||||||
Réduction du taux général de l’impôt sur |
1,3 |
1,6 |
1,7 |
3,4 |
6,1 |
14,1 |
|
Réduction accélérée du taux d’imposition |
0,2 |
0,1 |
0,3 |
||||
|
|||||||
Total |
1,5 |
1,7 |
1,7 |
3,4 |
6,1 |
14,4 |
|
Allégements fiscaux pour les particuliers et les familles |
|||||||
Réduction à 5 % du taux de la TPS2 |
1,4 |
6,0 |
6,3 |
6,6 |
6,8 |
7,1 |
34,2 |
Réduction à 15 % du taux |
1,6 |
1,3 |
1,3 |
1,4 |
1,4 |
1,5 |
8,4 |
Hausse du montant personnel de base3 |
1,9 |
0,6 |
2,5 |
||||
|
|||||||
Total |
4,8 |
7,9 |
7,6 |
7,9 |
8,2 |
8,6 |
45,0 |
Total des réductions d’impôt proposées |
4,8 |
9,4 |
9,3 |
9,7 |
11,6 |
14,7 |
59,4 |
|
|||||||
Nota – Les chiffres ayant été
arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. 1 Pour le taux d’impôt sur le revenu des sociétés, voir le tableau 3.2, Réduction du taux général fédéral d’imposition du revenu des sociétés. 2 Les coûts incluent des rajustements aux droits d’accise sur le tabac. 3 Représente le coût de devancer des augmentations déjà inscrites dans la loi. |
Allégement fiscal garanti
Nota – Les économies effectives de frais d’intérêt découlant de la diminution de la dette correspondent au produit obtenu en multipliant la réduction annuelle de la dette fédérale par le taux d’intérêt effectif moyen applicable à la dette non échue du gouvernement, qui est actuellement de 5,1 %. Les économies additionnelles de frais d’intérêt découlent des réductions additionnelles de la dette de 5 milliards de dollars en 2006-2007 et de 7 milliards en 2007-2008, ainsi que de la réduction prévue de la dette de 3 milliards par année à compter de 2008-2009. |
Le tableau 2.3 résume les projections financières du gouvernement pour l’exercice en cours et les cinq suivants, compte tenu du coût des mesures fiscales annoncées dans le présent énoncé économique. L’excédent sous-jacent devrait atteindre 11,6 milliards de dollars en 2007-2008, 4,4 milliards en 2008-2009 et 4,3 milliards en 2009-2010. Il grimpera ensuite à 7,5 milliards en 2010-2011, à 10,2 milliards en 2011-2012 et à 12,8 milliards en 2012-2013.
Le gouvernement prévoit réduire la dette de 10 milliards de dollars en 2007-2008. Par la suite, il prévoit la réduire de 3 milliards par année, comme le prévoit le budget de 2007.
Tableau 2.3
État sommaire des opérations
(y compris les mesures annoncées dans l’Énoncé économique)
|
|||||||
Réel |
Projection |
||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
|
|
||||||
2006-2007 |
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
2010-2011 |
2011-2012 |
2012-2013 |
|
|
|||||||
(G$) |
|||||||
Revenus budgétaires |
236,0 |
243,9 |
245,8 |
255,4 |
266,7 |
277,8 |
288,9 |
Charges de programmes |
188,3 |
198,4 |
207,6 |
217,0 |
225,1 |
233,7 |
242,9 |
33,9 |
34,0 |
33,7 |
34,2 |
34,0 |
33,9 |
33,3 |
|
Total des charges |
222,2 |
232,3 |
241,4 |
251,1 |
259,2 |
267,6 |
276,2 |
Excédent sous-jacent |
13,8 |
11,6 |
4,4 |
4,3 |
7,5 |
10,2 |
12,8 |
Réduction prévue de la dette |
10,0 |
3,0 |
3,0 |
3,0 |
3,0 |
3,0 |
|
Excédent aux fins de planification1 |
1,6 |
1,4 |
1,3 |
4,6 |
7,3 |
||
Dette fédérale2 |
467,3 |
457,3 |
454,3 |
451,3 |
448,3 |
445,3 |
442,3 |
% du PIB3 |
|||||||
Revenus budgétaires |
16,3 |
15,9 |
15,3 |
15,2 |
15,2 |
15,1 |
15,1 |
Charges de programmes |
13,0 |
13,0 |
12,9 |
12,9 |
12,8 |
12,7 |
12,7 |
Frais de la dette publique |
2,3 |
2,2 |
2,1 |
2,0 |
1,9 |
1,8 |
1,7 |
Total des charges |
15,4 |
15,2 |
15,0 |
14,9 |
14,7 |
14,6 |
14,4 |
Dette fédérale |
32,3 |
29,9 |
28,3 |
26,9 |
25,5 |
24,3 |
23,1 |
|
|||||||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. 1 En 2007-2008, l’excédent restant de 1,6 milliard de dollars servira à réduire la dette fédérale ou à financer des priorités. |
Pour obtenir un aperçu de la fluctuation des revenus fiscaux, on peut examiner le ratio des revenus, soit le rapport entre le total des revenus perçus par le gouvernement fédéral et l’ensemble des revenus de l’économie (le PIB). Ce ratio peut être considéré comme une approximation du « fardeau fiscal » fédéral total imposé à l’économie.
Selon les projections, le ratio des revenus devrait diminuer, passant de 16,3 % en 2006-2007 à 15,1 % en 2011-2012 – son niveau le plus bas en près de 50 ans –, par suite des mesures de réduction d’impôt annoncées dans le budget de 2006, le Plan d’équité fiscale d’octobre 2006, le budget de 2007 et le présent énoncé économique.
Comme l’illustre le graphique 2.2, le ratio des charges de programmes au PIB a connu une hausse rapide entre 2000-2001 et 2004-2005, mais cette tendance s’est inversée en 2005-2006. Selon les projections, les charges de programmes devraient se maintenir à un peu moins de 13 % du PIB pour les deux prochains exercices, puis elles devraient baisser jusqu’à 12,7 % en 2011-2012.
Le gouvernement est résolu à limiter la croissance des charges de programmes, en moyenne, à un taux inférieur à celui de la croissance nominale de l’économie à moyen terme. Le total des dépenses de programmes devrait augmenter de 5,4 % cette année et, en moyenne, de 4,1 % par année pour le reste de la période de planification.
La croissance projetée du total des dépenses de programmes reflète une croissance des transferts aux particuliers, y compris les prestations aux aînés, les prestations pour enfants et les prestations d’assurance-emploi, estimée à 3,9 % par année en moyenne au cours de la période de planification.
La croissance projetée des principaux transferts à d’autres administrations se chiffre à 4,7 % par année en moyenne au cours de la période de planification, permettant de financer un plan détaillé qui rétablit l’équilibre fiscal. Ces transferts sont maintenant sur une trajectoire à long terme fondée sur des principes.
La croissance projetée des charges de programmes directes se chiffre à 4,4 % par année en moyenne au cours de la période de planification. Cela permettra de financer d’importants investissements visant l’infrastructure, la stratégie de défense « Le Canada d’abord » et d’autres priorités.
Le gouvernement prévoit réduire la dette fédérale de 10 milliards de dollars en 2007-2008. Au total, depuis 1996-1997, la dette aura ainsi été réduite de plus de 105 milliards de dollars, dont au-delà de 35 % (37,4 milliards) au cours des trois dernières années.
Le ratio de la dette fédérale au PIB, qui mesure la dette par rapport à la taille de l’économie, s’établissait à 32,3 % en 2006-2007, son niveau le plus faible depuis 1981-1982. Compte tenu de la réduction prévue de la dette ainsi que de la croissance projetée de l’économie, ce ratio devrait tomber sous la barre des 25 % en 2011-2012, soit trois ans plus tôt que prévu. Il atteindrait alors son niveau le plus bas depuis la fin des années 1970.
Comme il l’a indiqué dans Avantage Canada, le gouvernement estime que notre pays devrait viser à éliminer la dette nette de l’ensemble des administrations publiques d’ici 2021 au plus tard. Les gouvernements canadiens sont en bonne voie d’atteindre cet objectif.
Selon les plus récentes projections de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada devrait de nouveau être le seul pays du G7 à dégager un excédent en 2007 et en 2008. L’OCDE situe l’excédent du Canada à 0,8 % et 0,7 % du PIB en 2007 et en 2008 respectivement, alors que, pour l’ensemble des pays du G7, elle prévoit un déficit moyen d’environ 2,3 % du PIB.
Tableau 2.4
Perspectives concernant les revenus
|
|||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Réel |
Projection |
||||||
|
|
||||||
2006-2007 | 2007-2008 |
2008-2009 | 2009-2010 |
2010-2011 | 2011-2012 |
2012-2013 | |
| |||||||
(M$) |
|||||||
Revenus fiscaux |
|||||||
Impôts sur le revenu |
|||||||
Impôt sur le revenu des particuliers |
110 477 |
113 485 |
121 280 |
127 825 |
135 645 |
143 375 |
152 170 |
Impôt sur le revenu des sociétés |
37 745 |
41 530 |
37 860 |
38 045 |
39 025 |
39 260 |
38 260 |
Autres impôts sur le revenu |
4 877 |
5 860 |
5 915 |
5 895 |
5 695 |
5 695 |
5 710 |
Total des impôts sur le revenu |
153 099 |
160 880 |
165 055 |
171 765 |
180 365 |
188 330 |
196 140 |
Taxes et droits d’accise |
|||||||
Taxe sur les produits |
31 296 |
30 300 |
27 400 |
28 635 |
30 020 |
31 235 |
32 430 |
Droits de douane |
3 704 |
4 070 |
4 265 |
4 500 |
4 715 |
4 980 |
5 215 |
Autres taxes et droits d’accise |
10 317 |
10 080 |
10 185 |
10 085 |
9 700 |
9 695 |
9 825 |
Total des taxes et |
45 317 |
44 450 |
41 845 |
43 220 |
44 435 |
45 910 |
47 470 |
Total des revenus fiscaux |
198 416 |
205 330 |
206 905 |
214 985 |
224 800 |
234 240 |
243 610 |
Revenus de cotisations d’assurance-emploi |
16 789 |
16 490 |
16 470 |
17 005 |
17 460 |
18 030 |
18 755 |
Autres revenus |
20 761 |
22 075 |
22 410 |
23 410 |
24 430 |
25 540 |
26 540 |
Total des revenus budgétaires |
235 966 |
243 895 |
245 780 |
255 400 |
266 695 |
277 810 |
288 905 |
% du PIB |
|||||||
Impôt sur le revenu |
|
7,6 |
7,4 |
7,6 |
7,6 |
7,7 |
7,8 |
Impôt sur le revenu |
2,6 |
2,7 |
2,4 |
2,3 |
2,2 |
2,1 |
2,0 |
Taxe sur les produits |
2,2 |
2,0 |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
1,7 |
Total des revenus fiscaux |
13,7 |
13,4 |
12,9 |
12,8 |
12,8 |
12,8 |
12,7 |
Revenus de cotisations |
1,2 |
1,1 |
1,0 |
1,0 |
1,0 |
1,0 |
1,0 |
Autres revenus |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
1,4 |
Total |
16,3 |
15,9 |
15,3 |
15,2 |
15,2 |
15,1 |
15,1 |
|
|||||||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. |
Le tableau 2.4 énonce les projections de revenus budgétaires du gouvernement. Compte tenu des mesures annoncées dans le présent énoncé économique (tableau 2.2), les revenus budgétaires devraient augmenter de 3,4 % en 2007-2008 et de 0,8 % en 2008-2009. Leur croissance devrait ensuite s’établir en moyenne à environ 4,1 % à compter de 2009-2010. Au cours de la période de planification, la croissance des revenus devrait être plus lente que celle de l’ensemble de l’économie. En conséquence, le ratio des revenus au PIB devrait diminuer, passant de 16,3 % en 2006-2007 à 15,1 % en 2012-2013.
Les revenus provenant de l’impôt sur le revenu des particuliers – la principale composante des revenus budgétaires – devraient augmenter de 3 milliards de dollars, ou 2,7 %, pour atteindre 113 milliards en 2007-2008. Leur croissance projetée est largement inférieure à celle de l’assiette de cet impôt, qui se chiffre à 6,3 %. En effet, elle tient compte de l’impact de deux mesures annoncées dans le présent énoncé économique, soit la hausse du montant personnel de base et la réduction du taux le plus bas de l’impôt, ainsi que des allégements fiscaux annoncés dans le budget de 2007 et le Plan d’équité fiscale d’octobre 2006. À compter de 2008-2009, les revenus provenant de l’impôt sur le revenu des particuliers devraient augmenter quelque peu plus rapidement que le PIB, en raison de la progressivité du régime fiscal et de la hausse des revenus réels.
La croissance récente des revenus provenant de l’impôt des sociétés dépasse nettement celle des bénéfices. Cela s’explique probablement par une diminution des pertes et des crédits accumulés dans le passé que les sociétés peuvent utiliser pour réduire leur impôt à payer; toutefois, les données détaillées permettant de confirmer l’incidence de ce facteur ne seront disponibles que dans deux ans. Les revenus tirés de l’impôt des sociétés, qui ont augmenté de 19 % en 2006-2007, devraient progresser de 10 % et se chiffrer à 41,5 milliards de dollars en 2007-2008. Au cours de la période de planification, deux facteurs principaux influent sur la projection de ces revenus : la croissance soutenue des bénéfices et les mesures d’allégement fiscal. En 2008-2009, en particulier, les revenus tirés de l’impôt des sociétés devraient chuter de 8,8 %, sous l’effet d’une série de mesures qui entreront toutes en vigueur le 1er janvier 2008, soit la réduction du taux général d’imposition du revenu des sociétés, l’élimination de la surtaxe des sociétés et la réduction accélérée de 1 point de pourcentage du taux appliqué aux petites entreprises.
Les revenus provenant des autres impôts sur le revenu – essentiellement les retenues d’impôt perçues auprès des non-résidents – devraient augmenter de 20,2 % en 2007-2008 pour s’établir à 5,9 milliards de dollars, en raison de la forte croissance des rentrées au cours des cinq premiers mois de 2007-2008. Ces revenus devraient demeurer essentiellement les mêmes en 2008-2009 puis diminuer en 2009-2010 et en 2010-2011, par suite de l’élimination de la retenue d’impôt sur les intérêts payés aux prêteurs avec ou sans lien de dépendance résidant aux États-Unis, promulguée dans la Convention fiscale Canada-États-Unis, ainsi que de l’initiative du budget de 2007 prévoyant l’élimination de la retenue d’impôt sur les intérêts payés à des prêteurs sans lien de dépendance résidant dans d’autres pays.
Les revenus tirés de la TPS devraient diminuer de 3,2 % en 2007-2008 et se chiffrer à 30,3 milliards de dollars, en raison surtout de la réduction du taux de la TPS, qui passera à 5 % le 1er janvier 2008. Ils devraient encore diminuer de 9,6 % en 2008-2009, lorsque le coût intégral de la réduction du taux de la TPS aura été pleinement pris en compte. À compter de 2009-2010, la croissance de ces revenus devrait suivre celle de l’assiette de la consommation taxable.
Selon les projections, les droits de douane à l’importation devraient augmenter de 9,9 % pour atteindre 4,1 milliards de dollars en 2007-2008, ce qui concorde avec la solide croissance enregistrée au cours des cinq premiers mois de 2007-2008. Pendant le reste de la période de planification, ces droits devraient afficher un taux de croissance moyen d’environ 5 %.
Les autres droits et taxes d’accise devraient reculer de 2,3 % en 2007-2008 jusqu’à 10,1 milliards de dollars, après avoir augmenté de 5,2 % en 2006-2007. Cette hausse découlait essentiellement de l’instauration d’un droit à l’exportation sur le bois d’œuvre résineux à destination des États-Unis, qui est entré en vigueur le 12 octobre 2006 conformément à l’Accord sur le bois d’œuvre résineux Canada-États-Unis, ainsi que d’un droit ponctuel sur les remboursements de dépôts douaniers aux termes de l’Accord. Les autres droits et taxes d’accise devraient, en moyenne, continuer de diminuer jusqu’à la fin de la période de planification.
Les revenus de cotisations d’assurance-emploi devraient diminuer de 1,8 % en 2007-2008 pour s’établir à 16,5 milliards de dollars, par suite de la réduction du taux de cotisation, qui est passé de 1,87 $ à 1,80 $ par tranche de 100 $ de gains assurables le 1er janvier 2007. Conformément au mécanisme de détermination de ce taux adopté en 2005, on pose l’hypothèse que les cotisations correspondront aux coûts projetés du programme de 2008 à 2013. La projection repose sur l’hypothèse que le taux de cotisation passera à 1,73 $ par tranche de 100 $ de gains assurables en 2008. Parallèlement, le taux de cotisation des employeurs doit diminuer de 10 cents par tranche de 100 $ de gains assurables en 2008. Il s’agit des taux qui, selon les prévisions de l’actuaire en chef, permettront de générer en 2008 des revenus correspondant tout juste aux coûts du programme pour cette année-là.
Les autres revenus comprennent ceux des sociétés d’État consolidées, les gains ou pertes nets des sociétés d’État entreprises, les revenus au titre des opérations de change, le rendement des investissements, ainsi que le produit des ventes de biens et services. Ces revenus sont volatils, en partie à cause de l’impact des variations du taux de change sur la valeur en dollars canadiens des actifs portant intérêt libellés en devises, ainsi que des gains ou pertes nets des sociétés d’État entreprises. En 2007-2008, les autres revenus devraient augmenter de 6,3 %, pour atteindre 22,1 milliards de dollars.
Tableau 2.5
Perspectives concernant les charges de programmes
|
|||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Réel | Projection |
||||||
|
|
||||||
2006-2007 | 2007-2008 | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | |
(M$) |
|||||||
Principaux transferts aux particuliers |
|||||||
Prestations aux aînés |
30 284 |
32 030 |
33 590 |
35 090 |
36 685 |
38 505 |
40 545 |
Prestations d’assurance-emploi1 |
14 084 |
14 495 |
15 100 |
15 590 |
16 015 |
16 530 |
17 195 |
Prestations pour enfants |
11 214 |
11 880 |
11 955 |
12 040 |
12 130 |
12 220 |
12 325 |
|
|||||||
Total |
55 582 |
58 405 |
60 650 |
62 720 |
64 825 |
67 255 |
70 065 |
Principaux transferts à d’autres administrations |
|||||||
Transferts fédéraux à l’appui de la santé |
28 640 |
31 315 |
33 190 |
35 105 |
36 865 |
38 720 |
40 675 |
Arrangements fiscaux2 |
13 066 |
14 465 |
14 770 |
15 385 |
16 025 |
16 675 |
17 320 |
Fonds en fiducie pour la qualité de |
1 519 |
||||||
Fiducie pour les garanties de délai |
612 |
||||||
Fiducie de transition |
614 |
||||||
Paiements de remplacement au titre |
-3 177 |
-3 085 |
-3 235 |
-3 405 |
-3 610 |
-3 850 |
-4 115 |
Apprentissage et garde des |
650 |
||||||
Villes et collectivités du Canada |
590 |
800 |
1 000 |
2 000 |
2 000 |
2 000 |
2 000 |
|
|||||||
Total |
42 514 |
43 495 |
45 725 |
49 085 |
51 280 |
53 545 |
55 880 |
Charges de programmes directes |
90 173 |
96 465 |
101 255 |
105 165 |
109 040 |
112 895 |
116 940 |
Total des charges de programmes |
188 269 |
198 365 |
207 625 |
216 970 |
225 145 |
233 695 |
242 880 |
% du PIB |
|||||||
Principaux transferts aux particuliers |
|
3,8 |
3,8 |
3,8 |
3,7 |
3,7 |
3,7 |
Principaux transferts à d’autres |
2,9 |
2,8 |
2,8 |
2,9 |
2,9 |
2,9 |
2,9 |
Charges de programmes directes |
6,2 |
6,3 |
6,3 |
6,3 |
6,2 |
6,2 |
6,1 |
Total des charges de programmes |
13,0 |
13,0 |
12,9 |
12,9 |
12,8 |
12,7 |
12,7 |
|
|||||||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. 1 Les prestations d’assurance-emploi comprennent les prestations régulières, les prestations pour maladie, congé de maternité, congés parentaux et soins de compassion, les prestations de pêcheurs et celles pour travail partagé, ainsi que les prestations d’emploi et les mesures de soutien. Ces prestations représentent 90 % des charges totales du programme d’assurance-emploi. Les autres coûts du programme (qui s’élèvent à 1,7 milliard de dollars en 2006-2007) ont trait à des frais d’administration.2 Les arrangements fiscaux comprennent la péréquation, la formule de financement des territoires, le recouvrement ayant trait aux allocations aux jeunes et les subventions législatives. |
Le tableau 2.5 présente un aperçu des projections du gouvernement relatives aux charges de programmes. Ces charges devraient croître de 10,1 milliards de dollars, ou 5,4 %, en 2007-2008. Leur croissance devrait s’établir à 4,1 % en moyenne pendant le reste de la période de planification.
Les charges de programmes se divisent en trois grandes catégories : les principaux transferts aux particuliers, les principaux transferts à d’autres administrations et les charges de programmes directes.
Les principaux transferts aux particuliers se composent des prestations aux aînés, des prestations d’assurance-emploi et des prestations pour enfants.
Les principaux transferts permanents à d’autres administrations devraient augmenter de 4,4 milliards de dollars, ou 11,2 %, en 2007-2008 (graphique 2.5). Cette hausse est attribuable à une augmentation de 2,7 milliards des transferts pour la santé et les programmes sociaux ainsi qu’à une hausse de 1,4 milliard au titre des arrangements fiscaux. Une fois les transferts ponctuels comptabilisés, les principaux transferts à d’autres administrations en 2007-2008 devraient croître de 1,0 milliard, ou 2,3 %, par rapport à 2006-2007. Les paiements ponctuels versés en 2006-2007 totalisent 3,4 milliards et visent à soutenir l’assainissement de l’air et la lutte contre les changements climatiques, les garanties de délais d’attente pour les patients, la formation et l’éducation postsecondaire, ainsi que l’apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Au cours des cinq prochains exercices, les principaux transferts à d’autres administrations devraient passer de 43,5 milliards de dollars en 2007-2008 à 55,9 milliards en 2012-2013, ce qui correspond à une croissance annuelle moyenne de 5,1 %.
Cette croissance reflète l’incidence de la hausse des transferts au titre de la santé, de la péréquation et de la formule de financement des territoires, de même que du soutien croissant accordé aux villes et aux collectivités. Les chiffres révisés de 2008-2009 concernant la péréquation sont fondés sur les données disponibles au moment de l’établissement des prévisions, et ils tiennent compte de l’incidence de mesures annoncées récemment relativement à la mise en œuvre du budget de 2007. Les dernières estimations relatives aux droits à péréquation pour 2008-2009 seront rendues publiques en décembre 2007. Comme les données requises pour calculer les paiements de péréquation pour les exercices 2009-2010 à 2012-2013 ne sont pas encore disponibles, on suppose que ces paiements augmenteront au rythme de croissance du PIB nominal selon les prévisions du secteur privé, rajusté en fonction de l’évolution de la part de la population des provinces bénéficiaires. Les estimations des droits à péréquation pour ces exercices seront établies une fois que les données requises seront disponibles.
Les charges de programmes directes incluent les charges pour la Défense nationale, les sociétés d’État, les transferts administrés par les ministères (par exemple, les transferts au titre du soutien du revenu agricole et des programmes pour les Autochtones) et les coûts de fonctionnement des ministères. En 2006-2007, les charges de programmes directes ont progressé de 10,3 %, surtout en raison de rajustements ponctuels de fin d’exercice liés aux passifs des régimes de retraite du secteur public et à l’évolution de la valeur des montants recouvrables dus au gouvernement. Pour 2007-2008, le montant total des charges de programmes directes est inférieur de 1,1 milliard de dollars aux prévisions établies au moment du budget, en raison des mesures de contrôle rigoureux de la mise en œuvre des programmes annoncées dans le cadre des budgets antérieurs. Les charges de programmes directes annuelles devraient progresser en moyenne de 3,9 % dans les cinq années suivantes.
Afin de mettre en contexte les projections financières du gouvernement, quatre firmes du secteur privé ont établi leurs propres projections : le Conference Board du Canada, l’Institute for Policy Analysis de l’Université de Toronto, Global Insight et le Centre for Spatial Economics.
Ces quatre organisations ont établi leurs projections financières selon leurs propres prévisions économiques et l’information qui avait été rendue publique à la fin de septembre. Le ministère des Finances leur a fourni les prévisions concernant les charges de programmes directes et les transferts à d’autres administrations. Au moment de préparer ses projections financières, le gouvernement disposait des résultats financiers du mois d’août et de résultats partiels des revenus pour septembre 2007, information à laquelle les quatre organisations n’avaient pas eu accès au moment d’établir leurs projections.
En outre, les projections du secteur privé ont été rajustées afin de tenir compte du coût des mesures proposées dans le présent énoncé économique, qui passera de 4,8 milliards de dollars en 2007-2008 à 14,7 milliards en 2012-2013 (tableau 2.2). Même si ces rajustements n’ont pas d’incidence sur l’écart entre les différentes projections du secteur privé, ils abaissent les niveaux projetés de l’excédent.
La fourchette des projections du secteur privé est plus large que par le passé. L’écart entre la moins élevée et la plus élevée des projections est de 4,2 milliards de dollars pour la première année de la période de planification, et il augmente jusqu’à 14,9 milliards en 2012-2013. Cet écart est sensiblement plus élevé que celui de La Mise à jour économique et financière de 2006, qui n’était que de 3,5 milliards pour la dernière année de la période de projection. L’écart accru entre les projections du présent énoncé économique découle de différences dans les hypothèses sur la croissance du PIB et sur le taux auquel la croissance du PIB se traduit par des revenus fiscaux.
L’écart entre les prévisions financières du secteur privé illustre le degré d’incertitude qui entoure les prévisions économiques et financières. De légères variations des revenus et des charges peuvent entraîner des modifications importantes du solde budgétaire du gouvernement. Par exemple, si les revenus et les charges différaient de 1 % par rapport aux projections, l’incidence sur le solde budgétaire du gouvernement serait de 4,6 milliards de dollars.
Au chapitre 1, nous décrivons les risques touchant les prévisions économiques. L’évolution de la conjoncture économique a une incidence directe sur le solde budgétaire du gouvernement. En outre, il existe une mesure d’incertitude en ce qui a trait à la transposition du développement économique en évolution des dépenses et des revenus fiscaux. Dans les deux sections qui suivent, nous présentons un aperçu de la sensibilité de la situation financière à ces deux sources d’incertitude.
Tableau 2.6
Projections de l’excédent sous-jacent établies par le secteur privé selon le mode des comptes publics
|
||||||
2007-2008 |
2008-2009 |
2009-2010 |
2010-2011 |
2011-2012 |
2012-2013 |
|
---|---|---|---|---|---|---|
|
||||||
(G$) |
||||||
Conference Board du Canada |
15,3 |
10,8 |
11,8 |
14,2 |
15,9 |
17,2 |
Université de Toronto |
11,5 |
2,4 |
0,7 |
2,3 |
3,0 |
2,3 |
Global Insight |
11,0 |
2,8 |
2,6 |
3,9 |
5,4 |
5,0 |
Centre for Spatial Economics |
13,6 |
7,7 |
6,0 |
8,3 |
11,5 |
14,1 |
Fourchette des projections du secteur privé |
4,2 |
8,4 |
11,1 |
11,9 |
13,0 |
14,9 |
Moyenne des projections du secteur privé |
12,9 |
5,9 |
5,3 |
7,2 |
8,9 |
9,7 |
Projections du gouvernement du Canada fondées sur les hypothèses économiques du secteur privé |
11,6 |
4,4 |
4,3 |
7,5 |
10,2 |
12,8 |
Écart entre les projections du gouvernement du Canada et la moyenne des projections du secteur privé |
-1,3 |
-1,5 |
-1,0 |
0,4 |
1,3 |
3,1 |
|
Tout changement des hypothèses économiques modifie les projections relatives aux revenus et aux charges. Les tableaux suivants illustrent la sensibilité du solde budgétaire à certains chocs économiques, soit :
Il s’agit de règles empiriques généralisées qui supposent que l’effet de tout ralentissement de l’activité économique serait réparti proportionnellement entre l’ensemble des composantes des revenus et des charges. On présume que le taux des cotisations d’assurance-emploi resterait inchangé pendant l’année civile où le choc se produit et qu’il serait ensuite rajusté pour les années suivantes de sorte que les revenus et les coûts du programme correspondent exactement, conformément à la législation régissant l’établissement du taux des cotisations. On estime aussi qu’une hausse d’égale importance de la croissance du PIB réel ou nominal et des taux d’intérêt aurait des répercussions égales et opposées.
Tableau 2.7
Estimation de l’incidence sur les revenus, les charges et le solde budgétaire fédéraux d’une baisse de 1 % du PIB réel sur une année
|
|||
Année 1 |
Année 2 |
Année 5 |
|
---|---|---|---|
|
|||
(G$) |
|||
Revenus fiscaux |
|||
-1,2 |
-1,5 |
-1,8 |
|
Impôt sur le revenu des sociétés |
-0,4 |
-0,5 |
-0,5 |
Taxe sur les produits et services |
-0,3 |
-0,4 |
-0,4 |
Autres revenus fiscaux |
-0,2 |
-0,2 |
-0,2 |
|
|||
Total des revenus fiscaux |
-2,2 |
-2,6 |
-3,0 |
Revenus de cotisations d’assurance-emploi |
-0,1 |
0,7 |
0,7 |
Autres revenus |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Total des revenus budgétaires |
-2,3 |
-1,9 |
-2,3 |
Charges fédérales |
|||
Principaux transferts aux particuliers |
|||
Prestations aux aînés |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
Prestations d’assurance-emploi |
0,6 |
0,6 |
0,7 |
Prestations pour enfants |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
|
|||
Total |
0,6 |
0,6 |
0,7 |
Autres charges de programmes |
-0,1 |
-0,1 |
-0,3 |
0,1 |
0,2 |
0,5 |
|
Total des charges |
0,5 |
0,6 |
0,8 |
Solde budgétaire |
-2,8 |
-2,6 |
-3,1 |
|
|||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. |
Une baisse de 1 % du PIB réel a pour effet de réduire le solde budgétaire de 2,8 milliards de dollars la première année, de 2,6 milliards la deuxième année et de 3,1 milliards la cinquième année :
Tableau 2.8
Estimation de l’incidence sur les revenus, les charges et le solde budgétaire fédéraux d’une baisse de 1 % de l’indice du PIB sur une année
|
|||
Année 1 |
Année 2 |
Année 5 |
|
---|---|---|---|
|
|||
(G$) |
|||
Revenus fédéraux |
|||
Revenus fiscaux |
|||
Impôt sur le revenu des particuliers |
-1,7 |
-1,7 |
-1,7 |
Impôt sur le revenu des sociétés |
-0,4 |
-0,5 |
-0,5 |
Taxe sur les produits et services |
-0,3 |
-0,4 |
-0,4 |
Autres revenus fiscaux |
-0,2 |
-0,2 |
-0,2 |
|
|||
Total des revenus fiscaux |
-2,7 |
-2,7 |
-2,9 |
Revenus de cotisations d’assurance-emploi |
-0,1 |
-0,1 |
-0,1 |
Autres revenus |
-0,1 |
-0,1 |
-0,1 |
Total des revenus budgétaires |
-2,8 |
-2,9 |
-3,1 |
Charges fédérales |
|||
Principaux transferts aux particuliers |
|||
Prestations aux aînés |
-0,2 |
-0,4 |
-0,4 |
Prestations d’assurance-emploi |
-0,1 |
-0,1 |
-0,1 |
Prestations pour enfants |
-0,1 |
-0,1 |
-0,1 |
|
|||
Total |
-0,4 |
-0,5 |
-0,6 |
Autres charges de programmes |
-0,3 |
-0,3 |
-0,7 |
Frais de la dette publique |
0,0 |
0,1 |
0,4 |
Total des charges |
-0,6 |
-0,7 |
-1,0 |
Solde budgétaire |
-2,2 |
-2,2 |
-2,2 |
|
|||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. |
Une baisse de 1 % du PIB nominal découlant uniquement de la diminution de l’inflation du PIB (en supposant que l’indice des prix à la consommation évolue au même rythme que l’inflation du PIB) entraîne une réduction du solde budgétaire de 2,2 milliards de dollars les première, deuxième et cinquième années :
Tableau 2.9
Estimation de l’incidence sur les revenus, les charges et le solde budgétaire fédéraux d’une baisse soutenue de 100 points de base de tous les taux d’intérêt
|
|||
Année 1 |
Année 2 |
Année 5 |
|
---|---|---|---|
|
|||
(G$) |
|||
Revenus fédéraux |
-0,4 |
-0,5 |
-0,9 |
|
|||
Charges fédérales |
-1,2 |
-1,8 |
-2,4 |
Solde budgétaire |
0,8 |
1,3 |
1,5 |
|
|||
Nota – Les chiffres ayant été arrondis, leur somme peut ne pas correspondre au total indiqué. |
Une baisse des taux d’intérêt fait accroître le solde budgétaire de 0,8 milliard de dollars la première année, de 1,3 milliard la deuxième année et de 1,5 milliard la cinquième année. Cette amélioration découle entièrement de la diminution des charges liées aux frais de la dette publique. L’incidence sur les frais de la dette augmente au fil des ans, car la dette à long terme vient à échéance et est refinancée à des taux plus bas. L’incidence globale de ce phénomène est atténuée par une baisse des revenus liée au rendement plus faible de l’actif du gouvernement portant intérêt, qui sont comptabilisés comme des revenus non fiscaux. Cette diminution des revenus devient importante la cinquième année, se situant à près de 1 milliard.
Une mesure additionnelle d’incertitude découle aussi de la transposition des prévisions économiques en projections des dépenses et des revenus fiscaux, étant donné que la croissance des assiettes fiscales ne se traduit pas toujours en revenus fiscaux supplémentaires de manière prévisible.
Les principales sources d’incertitude sont les suivantes :
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Dernière mise à jour : 2007-10-31 | ![]() |