Le ministre de l'Environnement du Canada, John Baird, sera l'hôte de la Réunion des Parties marquant le 20e anniversaire du Protocole de Montréal dans la même ville où cette entente clé a vu le jour : Montréal.
Il y a de cela 20 ans, le Canada se réunissait avec 23 autres pays pour signer le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. À cette époque, de telles substances étaient fréquemment utilisées par l'industrie. Deux décennies plus tard, grâce aux efforts concertés du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et de la communauté mondiale, la majorité de ces substances ont été éliminées et les pays du monde sont en voie de cesser de les utiliser complètement.
Par conséquent, la fragile couche d'ozone de notre planète devrait progressivement se rétablir d'ici la deuxième moitié de notre siècle. Bien qu'il y ait encore du travail à faire, le Protocole de Montréal demeure un magnifique exemple de coopération internationale.
Le Canada était l'un des premiers à signer et ratifier le Protocole de Montréal et il est fier d'accueillir cette réunion historique.
Au mois de septembre, les pays du monde se réuniront de nouveau à Montréal afin de célébrer le 20e anniversaire de la signature du Protocole. Avec 191 signataires, le Protocole de Montréal est l'un des accords internationaux le plus réussis.
L'importance de prendre des mesures internationales en faveur de l'environnement n'a jamais été aussi claire. Ayant pu observer les résultats de 20 années de coopération, nous comprenons qu'un tel engagement doit se poursuivre. Les Parties au Protocole de Montréal devraient, à l'occasion de ce 20e anniversaire, réfléchir aux moyens de répondre aux besoins futurs et de veiller à la santé à long terme de notre couche d'ozone. Il s'agit sans aucun doute d'une occasion unique de tirer des leçons du travail accompli jusqu'à présent et de tracer une voie pour l'avenir.
Un résultat additionnel de l'application du Protocole de Montréal est la diminution du taux de chlorofluorocarbones (CFC), de puissants gaz à effet de serre. Une étude récente de la National Academy of Sciences a confirmé que la diminution dans l'atmosphère des CFC a eu des répercussions positives substantielles pour nous protéger des effets nocifs des changements climatiques.
Le Canada espère continuer de travailler de façon constructive avec les cosignataires de cette entente véritablement mondiale en vue de rajuster les priorités et les objectifs stratégiques du Protocole de Montréal pour les prochaines décennies.