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La Région des lacs expérimentaux

Lac 302 de la RLE

Dans la Région des lacs expérimentaux, on a réservé un certain nombre de lacs et de bassins hydrographiques à des études de manipulation de lacs entiers. L'établissement, qui existe depuis 1968, offre aux scientifiques et aux biologistes l'occasion unique d'effectuer des expériences dans la nature plutôt qu'en laboratoire. De petits lacs sont mis à leur disposition pour tester à pleine échelle des hypothèses sur les écosystèmes d'eau douce. Profitant de constructions permanentes qui abritent des laboratoires modernes, des quartiers d'habitation et des services de soutien, la communauté scientifique est en mesure de s'installer pour une campagne complète d'études sur le terrain, avec la possibilité de travailler sur place l'année durant.

TSituée dans le Bouclier précambrien, dans le N.-O. de l'Ontario, à environ 250 km à l'est de Winnipeg et à 50 km à l'est-sud-est de Kenora, la Région des lacs expérimentaux compte 58 petits lacs (de 1 à 84 ha), y compris leurs bassins hydrographiques, plus trois tronçons supplémentaires de cours d'eau, qui ont été réservés et qui sont gérés en vertu d'un accord commun entre le Canada et l'Ontario. Dans ces bassins ou à proximité, on n'autorise que des travaux de recherche ou des travaux compatibles avec cette recherche. La Région des lacs expérimentaux est également dotée de laboratoires sur place où on effectue une gamme de travaux d'analyse sur des échantillons d'eau, de zooplancton et de poisson, etc.

La recherche peut fournir des preuves visuelles éloquentes de l'action des agents de stress des écosystèmes, grâce à des expériences à grande échelle, y compris la création de petits réservoirs et l'abaissement du niveau d'un lac pour exposer une nouvelle ligne de rivage. Dans ces études, les scientifiques peuvent expérimenter le lendemain d'épisodes de crue. Dernièrement, les chercheurs ont construit de gros ouvrages d'endiguement, dans différents types de forêts (allant des forêts à pins rachitiques aux forêts sèches), inondées pour simuler la création d'un réservoir hydroélectrique. Ces réservoirs sont préoccupants, puisque, souvent, ils augmentent la concentration de méthyl-mercure (MéHg), toxique rendant le poisson impropre à la consommation humaine. L'avantage de cette approche expérimentale est de pouvoir effectuer les mesures dans des conditions contrôlées avant, pendant et après la mise en eau. Cela procure des renseignements utiles pour la conception des projets hydroélectriques, grâce à la prévision des effets consécutifs à la mise en eau et au rabattement de la nappe.

Dans une autre étude, à l'aide de traceurs isotopiques, les scientifiques peuvent déterminer si l'origine du mercure dans l'écosystème aquatique est naturelle, comme les sels du sol en place, ou si elle est extérieure, du fait de l'activité humaine (p. ex. l'emploi des combustibles fossiles).

Outre les expériences sur les écosystèmes aquatiques, la région est un cadre de choix pour des colloques et des ateliers réunissant des scientifiques pour qu'ils discutent de leurs travaux. L'emplacement sert aussi de classe ou de laboratoire verts pour former les étudiants et les professionnels à la gestion des ressources.

Enfin, la Région des lacs expérimentaux a officiellement permis pendant trente ans de recueillir des données hydrologiques, météorologiques, chimiques et biologiques sur un certain nombre de lacs témoins naturels. Ces données sont très utiles lorsque l'on examine les répercussions éventuelles du changement climatique sur l'écologie des lacs du Bouclier canadien.

Liens connexes :

Pour renseignements :

M. John Shearer - (204) 983-5206