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ImageNormes et pratiques journalistiques

IV. NORMES DE PRODUCTION

A: CUEILLETTE DES INFORMATIONS

9. COUVERTURE D'ACTES DE VIOLENCE

La couverture de prises d'otages, d'actes de terrorisme, d'émeutes et de désordres publics pose des problèmes complexes. Elle entraîne une lourde responsabilité pour un diffuseur.

9.1 DÉSORDRES ET ÉMEUTES

Il est clair que, dans certains cas d'émeute ou de désordres, la présence de caméras et de microphones a constitué une incitation à la violence. On a aussi des raisons de croire que, dans d'autres cas, la présence des médias a eu un effet modérateur.

Quand on prépare la couverture d'événements où il pourrait se produire des désordres, on doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que la présence de journalistes, de caméras ou de microphones de Radio-Canada ne constitue pas un prétexte à la violence. Le personnel de la Société doit se conformer aux lignes directrices élaborées pour la couverture de manifestations. De plus, s'il est clair que leur présence génère une situation potentiellement dangereuse, ils et elles doivent cesser d'utiliser leur matériel d'enregistrement et même le camoufler, dans certains cas.

9.2 TERRORISME ET PRISES D'OTAGES

Les équipes de reportage doivent s'assurer qu'aucun de leurs gestes ne mette davantage en danger la vie des otages ou ne nuise aux efforts des autorités pour en obtenir la libération.

Les journalistes doivent également veiller à ne pas se laisser utiliser ou manipuler par des terroristes ou des ravisseurs.

Le personnel de Radio-Canada doit aussi suivre les lignes directrices suivantes :

(a) Toute communication de la part d'un présumé terroriste ou ravisseur, qui contient des informations sur des actes de terrorisme en cours ou projetés, doit être rapportée sans délai au directeur général des programmes (Information) ou, en son absence, au vice-président média.

(b) Il est interdit de diffuser une déclaration ou une entrevue d'un terroriste, d'un ravisseur ou d'un otage, sans l'autorisation du directeur général des programmes (Information). Une telle autorisation ne sera accordée que dans des circonstances exceptionnelles. En l'absence du directeur général, l'autorisation devra venir du vice-président média.

(c) Les déclarations et exigences des terroristes ou ravisseurs font partie intégrante de l'événement. Dans la plupart des cas, cependant, on doit en diffuser seulement un résumé ou un montage, afin d'éviter le risque de manipulation.

(d) Pour engager des communications téléphoniques ou autres avec un otage, un ravisseur ou un terroriste, il faut obtenir l'assentiment du directeur général des programmes (Information) ou, en son absence, du vice-président média. Ceux-ci doivent s'assurer que ces initiatives n'entravent pas les communications des autorités ni ne compromettent davantage la sécurité des otages.

(e) Lorsque les autorités demandent de retarder la diffusion de certaines informations sur un incident en cours, les journalistes et réalisateurs sont tenus d'en prévenir sans délai le directeur général des programmes (Information) ou, en son absence, le vice-président média. C'est à eux que revient la décision finale à cet égard, après consultation avec leurs collègues.

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